["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 04/07/2023
VIE DU GROUPE
 
Une nouvelle direction de l'engagement sociétal a été créée au sein du Crédit Agricole dans le but de promouvoir la diffusion des enjeux environnementaux et sociétaux à l'ensemble des activités et des métiers du groupe. Eric Campos, directeur du projet sociétal du Crédit Agricole depuis 2021 et directeur général de Crédit Agricole Transitions et Energies (CATE) depuis novembre 2022, a été choisi pour diriger cette nouvelle direction directement rattachée à Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A. En tant que spécialiste de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) du Crédit Agricole, Eric Campos aura pour mission de garantir le respect des politiques sectorielles et des pratiques favorables à l'environnement au sein de la banque, tout en encourageant le financement de projets et d'entreprises ayant un impact positif sur la société. (www.wansquare.com, Alexandra Milleret, 03/07)
 
 
Raphaël Sauteret, qui occupe depuis février 2023 le poste de directeur accompagnement du changement, formation, rémunération et pilotage RH chez LCL, vient d'être nommé directeur des ressources humaines de la banque. Cette promotion lui permet d'intégrer le comité exécutif de la banque. Raphaël Sauteret a effectué la majeure partie de sa carrière au sein du groupe Crédit Agricole. (Les Échos, 04/07)
 
 
Caceis a finalisé le 3 juillet 2023 l'acquisition des activités d’asset servicing de RBC Investor Services en Europe, ainsi que du centre d'excellence associé basé en Malaisie, auprès de la Royal Bank of Canada (RBC). Les termes financiers de cette opération, pour laquelle un protocole d'accord avait été signé en octobre 2022, n'ont pas été divulgués. Les autorités bancaires et de la concurrence ont donné leur approbation à cette acquisition. « L’acquisition par Caceis des activités de la succursale britannique de RBC Investor Services Trust et de RBC Investor Services à Jersey devrait intervenir dans les prochains jours, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires », ont précisé Caceis et RBC. (www.agefi.fr, Alice Doré, 03/07)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
En quinze ans, la capitalisation boursière de Société Générale a diminué de plus de la moitié. Le groupe connaît une véritable décote par rapport à ses concurrents, Crédit Agricole et BNP Paribas. Les analystes de Citigroup, de Jefferies et de Deutsche Bank espèrent que l’entrée en fonction du nouveau directeur général Slawomir Krupa et la présentation du nouveau plan stratégique, le 18 septembre 2023 à Londres, pourraient jouer un rôle essentiel dans la progression du titre. Ce nouveau plan est considéré « comme un catalyseur important pour l’action en Bourse, qui pourrait débloquer une réévaluation du prix, alors que les turbulences sont désormais passées pour la banque », indiquent les analystes de Citigroup dans une note publiée le 22 juin 2023. (Les Échos, Romain Gueugneau, 04/07)
 
 
Selon l’Observatoire de la fintech, les levées de fonds dans le secteur des fintechs ont diminué de 52% au premier semestre 2023 en France par rapport à la même période en 2022. La remontée des taux d'intérêt des banques centrales et les incertitudes économiques ont réduit l'appétit des investisseurs pour le financement des start-up de la tech. Cette situation a conduit à une concentration accrue dans le secteur, avec des opérations de fusions et acquisitions en hausse. Les investisseurs privilégient les start-up positionnées dans des secteurs liés aux entreprises (B2B) et proposant des outils de gestion financière. En revanche, les fintechs axées sur les consommateurs, telles que les assurances et les néobanques, rencontrent des difficultés pour attirer des capitaux. (Le Figaro, Danièle Guinot, 04/07)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Selon l’Insee, l’inflation de juin pourrait faire passer le taux du Livret A à 4% dès le 1er août 2023. Ce changement, basé sur l’inflation et les taux interbancaires des six derniers mois, devra être approuvé par le ministre des Finances, Bruno Le Maire, sur recommandation de la Banque de France. Cependant, une hausse aussi importante pourrait fragiliser l’assurance-vie. « Vu l’évolution des choses, on peut avoir dès 2023 des assureurs-vie en situation délicate. Pour moi, ça ne veut pas dire qu’ils tombent en faillite puisque le système est très réglementé. Mais ça veut dire que le régulateur imposera de réguler les flux de sortie justement pour éviter une situation plus grave », indique le président de Good Value for Money, Cyrille Chartier-Kastler, dans une interview accordée aux Échos. (Les Échos, Marion Heilmann, 04/07 ; Les Échos, Thibaut Madelin, 04/07)
 
 
Les taux des crédits étudiants augmentent, mais LCL et le Crédit Agricole proposent des offres compétitives pour accompagner les jeunes. « Le coût de la ressource a augmenté pour les banques, donc elles le répercutent sur tous les types de crédit », explique Julie Selas, responsable parcours et offres crédits chez LCL. Les banques considèrent les prêts étudiants comme un investissement sur l'avenir. Le Crédit Agricole IDF propose un taux unique de 2,02%, tandis que LCL offre des taux attractifs de 1,99% pour les étudiants des grandes écoles et professions libérales. Des partenariats sont également établis entre les banques et les écoles, offrant des taux privilégiés à certains étudiants. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 04/07)
 
 
Victime de la hausse des taux et mise sous tutelle en mars 2023, Eurovita a été sauvée in extremis grâce à l’intervention des principaux acteurs de la place financière italienne. Cinq assureurs et 25 banques ont participé au sauvetage après des mois de négociations. Generali, Allianz, Intesa Sanpaolo, Unipol SAI et Poste Vite, filiale de la Poste italienne, se partageront les actifs de l’entreprise, qui s’élèvent à 15 milliards d’euros. Une injection de capital de 500 millions d'euros est prévue pour l'assureur-vie, qui sera ensuite scindé en cinq compagnies distinctes, chacune associée à un assureur. Crédit Agricole, bien implanté dans la banque de détail en Italie, participe au financement. (L’Agefi, 04/07)
 
 
La compagnie ferroviaire privée Le Train a réussi une nouvelle levée de fonds de 8 millions d'euros, annoncée le 3 juillet, pour financer ses systèmes d'information. Cette opération a été réalisée auprès de partenaires bancaires historiques et de quatre nouveaux acteurs. Cette levée de fonds fait suite à une précédente série A financée par les banques Crédit Mutuel Arkéa et Crédit Agricole Charente Périgord en mai 2022. La compagnie espère lancer des liaisons inter-régionales et intra-régionales à partir de 2024. (La Tribune Edition Quotidienne, Hélène Lerivrain, 04/07)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Lors des assemblées générales de cette année, les actionnaires ont exprimé leur soutien aux neuf plans climatiques présentés, avec un taux moyen de 93,3% en progression par rapport à l'année précédente (87,9%). Les entreprises ayant soumis ces résolutions, dont fait partie Amundi, se réjouissent de ces résultats. Toutefois, le Forum pour l'investissement responsable (FIR) estime que des efforts doivent encore être fournis. En collaboration avec l'Agence de la transition écologique (Ademe), une évaluation de ces plans a été réalisée, révélant une conformité moyenne de 51% avec les recommandations du FIR. (Les Échos, Laurence Boisseau, 04/07)
 
 
Dans une interview accordée aux Échos, Augustin de Romanet, président de Paris Europlace, exprime le souhait de l'association de diriger l'abondante épargne en France vers des investissements dans la transition énergétique. Il met en avant l'Institut de la finance durable, présidé par Yves Perrier, ancien président d'Amundi, qui a été créé il y a six mois au sein de l'association dans le but de réaliser cet objectif. Augustin de Romanet détaille les propositions de l'institut pour orienter cette épargne et souligne l'intention de Paris Europlace de jouer un rôle dans le débat sur le projet de loi sur l'industrie verte. (Les Échos, Guillaume Benoit, Alexandre Counis, C. M, 04/07)
 
 
La dynamique des émissions d'obligations ESG a fléchi au premier semestre 2023. Les émissions ESG représentent 28% des émissions de l’année 2023 contre 36% l'année précédente, selon les données de Crédit Agricole CIB. Les « sustainability linked bonds » (SLB) ont également connu une baisse, passant de 37% en 2022 à 27% des émissions ESG en 2023. « Contrairement aux obligations “use-of-proceed”, dans lesquelles les capitaux sont fléchés vers des projets définis, comme les “greenbonds”, les SLB ont une base d’investisseurs moins différenciée par rapport à une obligation conventionnelle », explique Xavier Beurtheret, responsable corporate DCM origination Europe chez Crédit Agricole CIB. Certains investisseurs privilégient les obligations vertes, qui offrent une plus grande transparence. (L’Agefi, Xavier Diaz, 04/07)
 
 
Pendant longtemps, seuls les philanthropes et les investisseurs institutionnels ont souscrit aux fonds à impact privilégiant les projets sociaux et environnementaux plutôt que la rentabilité. Cependant, une nouvelle génération de fonds à impact a émergé depuis une dizaine d’années pour répondre à la demande croissante des investisseurs avec de fortes exigences de rentabilité financière. Il n'existe pas encore de labels ou de règles légales assez précis pour distinguer les opportunistes des acteurs engagés, relèvent certains observateurs. France Invest, le Forum pour l'investissement responsable (FIR) et l'association Fair ont ainsi travaillé ensemble pendant deux ans pour tenter de définir les fonds à impact. Pour eux, l’investissement à impact doit générer un bénéfice social ou environnemental mesurable et apporter une valeur ajoutée par rapport aux pratiques habituelles. (Le Figaro, Anne Bodescot, 04/07)
 
 
Depuis 2020, les PME peuvent obtenir des crédits dont le coût diminue en fonction de leurs pratiques environnementales ou sociales. La plupart des chefs d'entreprise souscrivent à ces prêts « à impact » principalement pour des raisons symboliques, afin de renforcer la crédibilité de leur entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) auprès des employés et des clients. Les entreprises financées par la Caisse d'Epargne et les Banques Populaires peuvent choisir les indicateurs sur lesquels elles souhaitent être évaluées parmi une liste proposée. Certaines entreprises sont encouragées à s'appuyer sur des experts en RSE pour mesurer leurs progrès. Les banques espèrent que les prêts à impact gagneront en popularité auprès des entreprises, et de plus en plus d'établissements proposent ce type de financement. BNP Paribas vise à intégrer des enjeux ESG dans 30% de sa production de crédit d'ici 2025. (Le Figaro, A.B., 04/07)
 
 
La réunion pour les conclusions du grand atelier sur la transition écologique mis en place par l’Association des maires ruraux de France (AMRF) s’est tenue le 2 juillet à Paris. À cette occasion, les maires des petites communes rurales ont affiché leur volonté de se lancer dans la transition écologique. Durant quatre week-ends entre février et juillet, ils ont abordé trois sujets majeurs : les énergies renouvelables, les aménités rurales, et « les leviers et ressources pour la transition écologique », en particulier les problèmes de financement et d’ingénierie. (Le Monde, Rémi Barroux, 04/07)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
Les cybercriminels ont adapté leurs tactiques pour contrer les avancées en matière de cybersécurité. « Désormais, les attaquants ne s’embêtent même plus à chiffrer les données, ils les volent et menacent de les publier s’ils ne sont pas payés », explique David Grout, directeur technique pour l’Europe de la société Mandiant. Les attaquants exploitent également les failles de sécurité des équipements périphériques, en s’adaptant à la montée en puissance des antivirus de nouvelle génération type EDR, tout en continuant d'utiliser des méthodes traditionnelles comme les attaques par rebond ou par déni de service. Certains cybercriminels utilisent des logiciels malveillants qu’ils développent eux-mêmes. (Les Échos, Florian Dèbes, 04/07)
 
 
Les entreprises ont de plus en plus recours à l'intelligence artificielle (IA) pour soutenir leurs activités de recrutement. Cette tendance s'explique par les nombreux avantages qu'elle présente. En effet, l'IA facilite la mise en relation entre candidats et employeurs, permet une meilleure adaptation des offres d'emploi et offre une compréhension approfondie des candidats. De plus, l'IA peut contribuer à la rédaction d'annonces plus attractives, ce qui attire un nombre croissant de candidats potentiels. (Les Échos, Thomas Engrand, 04/07)
 
AGRICULTURE
 
Le géant coopératif InVivo est devenu un chef de file incontournable de l’agriculture française en se développant tous azimuts. Le groupe a indiqué le 3 juillet 2023 avoir trouvé un accord avec le conseil d’administration de l’australien United Malt Group (UMG), le numéro quatre de l’industrie du malt. L’offre a été lancée il y a trois mois et a été acceptée par UMG. La transaction s’élève à 1,5 milliard de dollars australiens, soit près de 1 milliard d’euros. L’acquisition a été financée par une augmentation de capital de Malteries Soufflet, filiale de la coopérative française. Les partenaires stratégiques de l’entreprise française, KKR, Bpifrance et le groupe Crédit Agricole « réinvestiront dans la société pour financer l’opération et contribuer à accélérer les plans de croissance mondiaux de la société », a précisé InVivo. (Le Figaro, Oliviat Détroyat, 04/07 ; Les Échos, Marie-Josée Cougard, 04/07)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Le commerce équitable a progressé de 2% en France en 2022, faisant de ce secteur un marché de 2,1 milliards d'euros, d’après le collectif Commerce Equitable France. Malgré un ralentissement de la croissance en raison de l'inflation, le secteur reste résilient grâce à ses chaînes commerciales courtes et transparentes. Il compte quelque 2 500 groupements de producteurs dans 80 pays, dont la France est l'un des principaux marchés. Les ventes s'effectuent principalement dans l'alimentation (95%), mais aussi dans la cosmétique et le textile. Les produits labellisés « origine France » sont particulièrement dynamiques avec une progression de 5,5% des ventes. (Les Échos, D. Ch., 04/07)
 
 
40% des dirigeants de PME-ETI souhaitant céder ou transmettre leur entreprise ne trouvent pas de repreneur. La Confédération générale des Scop, mouvement coopératif où les salariés sont majoritaires, y voit un potentiel de croissance et demande plus de soutien politique et d'outils incitatifs. « Nous avons des outils qui sont bien adaptés [...] pour la reprise de PME jusqu’à 200 salariés », explique Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération générale des Scop. Les Scop lancent une campagne encourageant les chefs d'entreprise à céder leur entreprise à leurs salariés. Les coopératives offrent des taux de pérennité plus élevés que les entreprises traditionnelles, et le mouvement coopératif souhaite atteindre 100 000 emplois et 5 000 SCOP d'ici 2026. Cependant, les projets de reprise en Scop restent limités, et davantage d'instruments incitatifs sont nécessaires pour faciliter les transmissions d'entreprise. (La Voix Du Nord, 27/03)
 
 
Retrouvez la synthèse du 03/07/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230703/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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