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Suite aux violences urbaines, France Assureurs a demandé aux assureurs, le 4 juillet, de réduire les franchises pour les petits commerçants indépendants les plus touchés. Plusieurs assureurs et bancassureurs ont déjà annoncé des mesures pour les victimes. En plus de cela, France Assureurs encourage les adhérents à prolonger le délai de déclaration de sinistre, à accélérer le processus d'indemnisation et à faciliter le versement d'acomptes pour faire face aux difficultés. Crédit Agricole a annoncé des mesures spécifiques, comme l'annulation exceptionnelle de la franchise pour les dommages dans les commerces et les véhicules incendiés ou vandalisés. (AFP, 04/07, Challenges.fr, Esther Attias, 04/07)
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Gérald Grégoire, qui a débuté sa carrière au Crédit Agricole du Midi, devient directeur général adjoint en charge du pôle client et développement de Crédit Agricole S.A. Il fait désormais partie du comité exécutif de l'entreprise. Parallèlement, Éric Campos est nommé directeur de l'engagement sociétal de l'entité cotée de la banque mutualiste. (Le Figaro, 05/07)
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La communauté urbaine d'Arras et le Crédit Agricole progressent dans la concrétisation du projet de Masterplan Gare, visant à transformer le quartier autour de la gare d'Arras en un point d'entrée attractif et respectueux de l'environnement. Dans ce cadre, le futur siège de la caisse régionale du Crédit Agricole sera construit. Selon Laurent Martin, directeur régional, le comité d’entreprise a fait le choix unanime de garder un site proche du centre-ville. Les travaux devraient commencer en 2025. Parallèlement, la banque conservera ses deux représentations régionales à Lille et à Arras, renforçant ainsi sa position dans la région. (La Voix Du Nord, Nicolas André, 05/07)
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Depuis le 27 juin 2023, de violentes émeutes urbaines secouent de nombreuses villes en France suite à la mort du jeune Nahel. Ces actes ont notamment touché les agences bancaires, avec environ 400 agences vandalisées, dont 80 détruites ou incendiées, recense la Fédération bancaire française (FBF). Selon France Assureurs, les sinistres devraient coûter au moins 280 millions d’euros à la profession, contre 204 millions lors des émeutes de 2005. Le 1er juillet 2023, lors d’une rencontre avec la profession bancaire, le ministre des Finances Bruno Le Maire a demandé aux banques une « grande compréhension en termes de traitement des échéances » des professionnels victimes. Dans ce cadre, « l’ensemble des participants de la réunion s’engage à la simplicité et à la rapidité » dans le traitement des besoins des clients, a souligné Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA et président de la FBF. (Les Échos, Romain Gueugneau ; Edouard Lederer, 05/07 ; Le Figaro, Keren Lentschner ; Olivia Détroyat ; Jean-Yves Guérin ; Danièle Guinot, 05/07 ; Les Échos, Juliette Roussel, 05/07 ; www.latribune.fr, Coline Vazquez, 03/07)
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Dans un entretien aux Échos, Brian Moynihan, PDG de Bank of America, indique qu’il s’attend à une légère récession en début 2024 en raison, notamment, de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Quant aux risques géopolitiques croissants liés à la guerre en Ukraine et aux tensions entre la Chine et les États-Unis, il affirme que la banque est habituée à gérer ces situations. En ce qui concerne les acquisitions dans le contexte de la crise bancaire, Brian Moynihan précise que la priorité de Bank of America est d’investir dans son réseau d’agences aux États-Unis. En Europe, la banque continue de croître à Paris et prévoit quelques renforcements sélectifs et stratégiques, selon le PDG. (Les Échos, Anne Drifet, Alexandre Counis, 05/07)
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Le 4 juillet, Dexia a demandé à l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) d'abandonner sa licence bancaire pour Dexia Crédit Local. Si cette demande est acceptée, Dexia poursuivra sa résolution en tant que société non bancaire à partir de 2024. Depuis 2012, le groupe n'exerce plus d'activité commerciale et se contente de gérer son portefeuille en extinction. Dexia estime que le maintien de sa licence bancaire n'est plus bénéfique et que son abandon était prévu dans le plan de résolution adopté en 2012. Ce changement de statut est soumis à l'approbation de l'ACPR. Si la licence est abandonnée, un Comité de surveillance indépendant sera mis en place par les États pour superviser Dexia. (L’Agefi, 05/07)
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Les gouvernements italien, espagnol et portugais ont exprimé de vives critiques à l'égard de la Banque centrale européenne (BCE). Les gouvernements remettent en question la décision de la BCE d'augmenter rapidement les taux d'intérêt au nom de la lutte contre l'inflation. Les taux ont bondi de - 0,5% à 3,5% en onze mois. Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a déclaré que l'augmentation constante des taux risquait de nuire à l'économie. Le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a également critiqué la politique de la BCE, soulignant la nécessité de préserver les conditions de vie des familles et la capacité des entreprises à investir. Les gouvernements estiment que la hausse des taux d'intérêt peut aggraver la conjoncture économique préoccupante de la zone euro, qui est en récession technique. (Le Monde, Éric Albert, 05/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Lors du Paris Finance Forum, des représentants du secteur financier, dont Valérie Baudson, directrice générale d'Amundi, ont exprimé leur optimisme quant à la capacité de l'Europe à mobiliser la finance pour renforcer sa résilience. Face aux importants besoins de financement du continent dans les années à venir, l'Union des marchés de capitaux (UMC) a été qualifiée comme une initiative visant à faciliter les investissements transfrontaliers en levant des obstacles réglementaires. « Nous ne manquons pas d'argent pour financer des projets », a indiqué Valérie Baudson. Les assureurs ont souligné leur rôle en tant qu'investisseurs majeurs et ont critiqué les règles de Solvabilité II qui entravent les investissements, y compris ceux en faveur de la transition écologique. (Wansquare.com, Yoann Defrance, 04/07)
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La banque américaine JP Morgan, qui détient une part estimée à 25% des flux mondiaux, renforce sa position dans le secteur des paiements en multipliant les partenariats et les expérimentations technologiques. Son pôle paiements et services de trésorerie affiche une croissance soutenue, avec une augmentation de 40% de ses revenus en 2022, atteignant 14 milliards de dollars. JP Morgan étend également son activité en Europe, en particulier dans les pays de l'UE, et investit dans l'innovation et l'expansion hors des États-Unis. « Dans ce dispositif, Paris gagne en importance, la banque offrant à ses clients américains un accès aux banques françaises et servant les groupes français dans leurs opérations de paiement à l’international », fait savoir Takis Georgakopoulos, responsable mondial des paiements chez JP Morgan. La banque mise sur l'instantanéité des paiements et investit dans le cloud, l'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle pour améliorer ses services et lutter contre la fraude. (L’Agefi, Frédérique Garrouste; Benoît Menou, 05/07)
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Satispay, une application italienne, s'étend en France après avoir conquis 4 millions d'utilisateurs et 300 000 commerçants en Italie. L'application permet de payer en magasin ou entre particuliers via un virement de compte à compte, sans intermédiaire, grâce à un agrément en tant qu'émetteur de monnaie électronique. Satispay propose également des fonctionnalités d'épargne, de cagnotte, de don et de gestion des cartes de fidélité. La société se déploie ville par ville, en s'appuyant sur des équipes commerciales locales pour convaincre les petits commerçants d'adopter la solution. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 05/07)
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La Banque Postale a acquis La Financière de l’Echiquier (LFDE) auprès de Primonial. Cette acquisition fait passer les encours de son pôle d'asset management de 56 milliards à 67 milliards d'euros. LFDE pourra désormais commercialiser ses fonds auprès de la clientèle de particuliers et d'institutionnels de La Banque Postale. La Banque Postale Asset Management (LBP AM) pourra aussi bénéficier de la présence européenne de LFDE. La transaction a été financée en partie par le partenaire néerlandais de La Banque Postale, Aegon. La Banque Postale prévoit d'apporter Tocqueville, une autre société de gestion, à LFDE début 2024. LFDE a réalisé un chiffre d'affaires de 175 millions d'euros en 2022 et un résultat d'exploitation de 67 millions d'euros. Cette acquisition renforcera le pôle banque patrimoniale et gestion d'actifs de La Banque Postale, qui a également inclus Louvre Banque Privée. (L’Agefi, Alexandre Garabedian 05/07)
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Selon l'Observatoire de la fintech, les montants levés par les start-up financières en France ont diminué de moitié au premier semestre 2023 par rapport à 2022. Cette baisse confirme une tendance à la réduction des financements. Les investisseurs privilégient désormais les modèles d'affaires offrant des revenus récurrents et se montrent plus prudents en raison de la hausse des taux et du ralentissement économique. Le ticket moyen des opérations a également diminué de moitié, atteignant 9,2 millions d'euros. Malgré cela, le nombre de levées de fonds est en augmentation, avec 73 opérations recensées, principalement dans le segment des services aux entreprises. Cette évolution du marché est également marquée par une augmentation des cessations d'activités dans le secteur de la fintech. (Les Échos, Romain Gueugneau, 05/04)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La consultation publique sur le projet initial du premier acte délégué sur le reporting ESG de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) touche à sa fin le 7 juillet. Cette directive vise à transformer la communication sur les performances extra-financières des entreprises. La Commission européenne (CE) avait révisé à la baisse son ambition de créer une norme obligatoire de reporting ESG pour les entreprises. Cependant, le 29 juin, dix eurodéputés, dont la majorité est membres du groupe de liaison chargé de la CSRD, ont adressé une lettre à la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, demandant de réintroduire certaines obligations pour les entreprises dans cet acte délégué. Ils insistent sur l'obligation pour les entreprises de fournir des données relatives au climat. La version finale du décret d'application des normes ESG devrait être publiée fin août. (Les Échos, L. Boi, 05/07)
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Les 4 et 5 juillet 2023, Paris Europlace organise l’évènement Paris Finance Forum sur le thème « la finance au service de la société ». Pour les organisateurs, ce rendez-vous doit contribuer à la transition énergétique. Les acteurs de la Place financière de Paris présents ont souligné la nécessité d’une meilleure orientation de l’épargne des Français vers les projets industriels pertinents, malgré un cadre réglementaire européen strict. « Le nouveau cadre réglementaire est là mais il faut également définir un corpus d'analyse de ces données extra-financières. La donnée ESG (environnementale, sociale et de gouvernance) est centrale pour les asset manager. Elle doit être fiable, de qualité et accessible », a mis en avant Philippe Setbon, président de l’Association française de la gestion financière (AFG). (www.wansquare.com, Alexandra Milleret, 04/07)
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Depuis son entrée en bourse à Wall Street en 2020, Snowflake, société spécialisée dans la gestion de données dans le cloud, se positionne comme un acteur clé dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Grâce aux capacités des modèles de langage d'IA générative, tels que GPT-3, Snowflake élargit ses applications et permet l'accès à un plus grand nombre de métiers au sein des entreprises. La société a étendu son partenariat avec Microsoft pour permettre aux clients de développer des applications sur des outils Azure dédiés à l'IA générative. Snowflake effectue des acquisitions technologiques pour élargir son portefeuille d'applications et aspire à devenir la plateforme d'IA la plus complète possible. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 05/07)
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Les agriculteurs français sont prêts à réduire leur empreinte carbone, mais demandent des moyens massifs pour les accompagner, a évoqué le 4 juillet le Conseil de l'agriculture française (Caf). Des mesures de planification écologique pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre étaient prévues, mais ont été reportées en raison des récentes émeutes. La France s'est engagée à réduire ses émissions de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990, un objectif nécessitant un rythme deux fois plus rapide qu'actuellement. L'agriculture représente plus de 18% des émissions nationales, principalement en raison du méthane émis par les ruminants et de l'azote provenant des engrais. « Il n'y a pas de temps à perdre, 2030 c'est demain », affirme Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Il préside également le Caf, qui réunit différentes organisations agricoles, dont Crédit Agricole. (Mediapart.fr, 04/07)
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Selon le sondage « Les salariés et l’attractivité des entreprises » réalisé par OpinionWay pour Les Échos et Groupama, 79% des Français considèrent que la rémunération est le principal rempart contre l'inflation. Cependant, 53% d’entre eux estiment que la rémunération n'est pas le seul critère d'attraction d'une entreprise. Les avantages non salariaux, tels que la flexibilité dans le travail, l'intéressement, la santé-prévoyance et la formation continue, jouent également un rôle important. Selon 79% des sondés, le bien-être des employés dépend principalement de ces avantages autres que salariaux. (Les Échos, Julie Le Bolzer, 05/07)
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Le 4 juin 2023, la Fédération française du bâtiment (FFB) a publié sa nouvelle note de conjoncture, basée sur des données d’Altares. Ces derniers mois, le nombre de défaillances dans le secteur du bâtiment a augmenté avec la détérioration de l’activité, selon la note. En 2022, 7 900 défaillances ont été recensées, contre 6 000 en 2021, et cette tendance à la hausse se poursuit. Le président de la FFB, Olivier Salleron, estime que si la tendance actuelle se confirme, le nombre de défaillances en 2023 sera similaire à celui de 2019, avec 10 517 défaillances prévues. La situation inquiète les promoteurs, d’autant plus que la dégradation de l’activité entrave l’embauche. (Les Échos, Christophe Palierse, 05/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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