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Dans une tribune publiée par Revue Banque, le directeur général du Crédit Agricole S.A. Philippe Brassac s’exprime sur la solidité et la visibilité du modèle de banque universelle des établissements en France. « Les plus grandes entités, dont le Crédit Agricole, ont poussé très loin ce modèle - au point qu’on pourrait le qualifier de banque “multi-universelle” - en étant présent partout, pour tous, tout le temps et sur tous les besoins », explique-t-il. « La très grande diversité de nature, de montant et de maturité des dépôts et des crédits apporte une grande stabilité bilancielle à plus longue échéance », ajoute-t-il. (Revue Banque, juillet-août 2023)
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Les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence se dérouleront du 7 au 9 juillet 2023 au Parc Jourdan. Pour cette édition 2023, elles s’intéressent aux attentes des jeunes, et notamment à leur rapport exigeant au travail. Des personnalités, dont le directeur général du Crédit Agricole Philippe Brassac, livrent à L’Express leurs réflexions et leurs pistes pour répondre à ce besoin d’utilité. Philippe Brassac relève que l'intelligence artificielle est omniprésente dans les discussions actuelles, tandis que l'intelligence naturelle est rarement évoquée. « Les jeunes ressentent implicitement qu’il y a quelque chose qui cloche là-dedans », et ils l’expriment à travers l’appel au « sens », indique-t-il. (L’Express, Arnaud Bouillin, 06-12/07)
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La réforme de l'assurance récolte, entrée en vigueur début 2023, a connu un succès marqué pour Pacifica, filiale assurance récolte du Crédit Agricole. « On a une augmentation des surfaces assurées de quasiment 70%, ce qui est énorme » s’est félicité Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture de Pacifica. Les surfaces assurées ont augmenté de plus de 35% dans les grandes cultures, d’à peu près 60% dans la viticulture, de 600% dans les prairies et de 460% dans l'arboriculture. (Agra Fil, 06/07)
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Dans une interview à L’Express, Alexandre Blein, gérant du fonds CPR Invest Climate Action au sein de la société de gestion CPR AM, une filiale d’Amundi, indique que toutes les entreprises devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à la neutralité carbone. Pour cette raison, le fonds n’exclut a priori aucun secteur d’activité, mais identifie les meilleures sociétés au sein de chaque industrie, celles qui s’engagent de façon concrète pour le climat, précise-t-il. Alexandre Blein revient également sur l’investissement dans les énergies fossiles. « Notre société mère Amundi s’est engagée à éliminer progressivement le charbon thermique de ses investissements d’ici à 2030 dans les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 dans les autres pays », fait savoir le gérant. (L’Express (Supplément), Roxane Nojac, 06-12/07)
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Les banques font face à des critiques venant des emprunteurs, mais aussi des régulateurs. La principale raison est le contraste entre leurs excellents résultats financiers et la détérioration des conditions de prêts et de placements. En Corée du Sud, les autorités ouvrent le secteur bancaire à la concurrence pour remédier à l'enrichissement des banques aux dépens des emprunteurs. Au Royaume-Uni, les grandes banques sont convoquées par la Financial Conduct Authority pour être réprimandées concernant leurs marges excessives et la différence entre les taux d'intérêt sur les prêts et les rémunérations sur les dépôts. Les banques se défendent en soulignant les risques qu'elles portent et leur rôle crucial dans l'économie, ce qui leur assure une protection étatique. (Le Monde, Philippe Escande, 06/07)
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Les banques en ligne N26 et Revolut ont pour ambition de devenir des acteurs majeurs en France, mais elles rencontrent des obstacles sur leur chemin. N26, une banque numérique arrivée en France en 2017, propose désormais à ses clients un numéro de compte Iban français plutôt qu'allemand, ce qui évite certains problèmes liés à l'utilisation d'un IBAN étranger. Les néobanques comme N26 et Revolut sont des banques secondaires, offrant des produits gratuits tels que des comptes et des cartes bancaires, ainsi que des abonnements premium avec des services supplémentaires. Elles ne prévoient pas de s'aventurer dans le crédit immobilier ou le Livret A pour le moment. Les défis auxquels elles sont confrontées comprennent la concurrence accrue des banques traditionnelles, qui ont rattrapé leur retard en matière de services numériques, ainsi que la nécessité de se conformer aux réglementations financières. (Le Figaro, Danièle Guinot, 06/07)
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Les banques traditionnelles restent ancrées sur le marché malgré les tentatives de nouveaux acteurs pour les défier en proposant des services financiers en ligne. Des entreprises telles qu'Orange et Carrefour ont dû abandonner leurs ambitions dans la banque de détail en raison du manque de rentabilité. Les grands assureurs, tels qu'AXA Banque et Groupama Banque, ont également rencontré des difficultés. Certaines filiales en ligne ont réussi à être rentables, comme Fortuneo, la filiale du Crédit Mutuel. BforBank et Monabanq, les banques en ligne respectives du Crédit Agricole et Crédit Mutuel Alliance Fédérale, cherchent encore leur modèle. Ce sont les banques traditionnelles qui ont relevé le défi du numérique à travers leurs propres enseignes, étant conscientes que le canal numérique représente une part importante de l'acquisition de nouveaux clients. (Les Échos, Edouard Lederer, 06/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La filiale de BNP Paribas, Nickel, prévoit d'élargir sa gamme de services au-delà de la banque en ligne et du paiement, en explorant de nouveaux marchés tels que le crédit, l'assurance et l'épargne. Dans ce cadre, Nickel envisage de proposer du crédit à la consommation en partenariat avec d'autres filiales de BNP Paribas (Cetelem, Floa) ou d'autres fintechs. Dans le domaine de l'assurance et de l'épargne, la néobanque pourrait collaborer avec BNP Paribas Cardif ou BNP Paribas Asset Management, tout en étant ouverte à d'autres partenariats. Dans le but de proposer une première offre d'ici fin 2023, « Nickel envisage d’avancer pas à pas en lançant d’abord des pilotes avec des partenaires experts de ces marchés », fait savoir Marie Degrand-Guillaud, sa directrice générale déléguée. (Les Échos, Thibaut Madelin, 06/07)
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L'Association française des Sociétés Financières (ASF) a réélu Frédéric Jacob-Peron, directeur général de Franfinance (groupe Société Générale), comme président pour la troisième année consécutive. Parmi les vice-présidents élus figure Stéphane Priami, directeur général de Crédit Agricole Consumer Finance et directeur général adjoint en charge du pôle Services financiers spécialisés de Crédit Agricole S.A. Hervé Varillon, directeur général de Crédit Agricole Leasing & Factoring, est également membre du conseil de l'ASF. (La Correspondance Economique, 06/07)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Net Zero Insurance Alliance (NZIA), coalition d'assureurs engagés dans la neutralité carbone, prévoit d'abandonner l'exigence de publication simultanée des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre imposée à ses membres. Cette décision vise à éviter les accusations d'entente. Initialement composée d'une trentaine d'assureurs, la NZIA ne compte plus que 12 membres. Suite à une lettre signée par 23 États américains républicains les menaçant de poursuites légales pour concurrence déloyale, certains assureurs ont pris la décision de quitter l'alliance. Ces États affirment que la coordination de la publication des objectifs de décarbonation est illégale et entraîne une hausse des coûts d'assurance pour les consommateurs. (L’Agefi, Laurence Pochard, 06/07)
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Une commission d'enquête du Sénat a proposé le 5 juillet des solutions pour accélérer la rénovation énergétique des logements en France. Il a notamment été recommandé de stabiliser les politiques d'aide à la rénovation et de sécuriser les enveloppes budgétaires allouées. L'objectif est de rendre les rénovations globales plus avantageuses que les travaux isolés, en intégrant ces rénovations dans une démarche cohérente et en améliorant la fiabilité du diagnostic de performance énergétique (DPE). La commission a également suggéré d'augmenter les crédits de MaPrimeRénov' et de relever le plafond de l'éco-prêt à taux zéro pour faciliter le financement des travaux. (Les Échos, Elsa Dicharry, 06/07)
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Bruxelles a ouvert, le 5 juillet, la voie aux nouvelles techniques génomiques (NTG), qui pourraient permettre de produire des semences plus adaptées au changement climatique. La Commission promet des cultures moins gourmandes en eau, un développement plus rapide des semences ou encore des économies pour les semenciers et pour les agriculteurs. Les NTG permettraient également une réduction de l'utilisation des pesticides et la production de blés pauvres en gluten, bénéfique pour les consommateurs allergiques. Cependant, leur utilisation est controversée et ne suscite pas les faveurs des écologistes et des ONG de défense de l’environnement. Greenpeace dénonce « une déréglementation des organismes génétiquement modifiés » qui « ne tient compte ni des risques sur l’environnement et la santé ni des droits des consommateurs ». (Le Figaro, Anne Rovan, 06/07)
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Depuis l’Accord de Paris en 2015, les investissements internationaux dans les énergies renouvelables ont considérablement augmenté, mais ils restent principalement concentrés dans les pays développés. Le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), publié le 5 juillet 2023, a révélé que pour l’heure près de trente pays en développement n’ont pas encore enregistré le moindre projet d’investissement international de taille industrielle dans les énergies renouvelables. Un retard qui pourrait mettre en péril la lutte mondiale contre le réchauffement climatique, alerte l’ONU. Face à ce constat, la Cnuced appelle à la mobilisation pour augmenter significativement les investissements dans les systèmes énergétiques durables dans ces pays. Elle recommande, entre autres, d’alléger le fardeau de la dette, afin de permettre aux pays en développement de retrouver une marge de manœuvre budgétaire. (Les Échos, Richard Hiault, 06/07)
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Dans son rapport sur l'investissement dans le monde publié le 5 juillet 2023, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) indique que les investissements directs étrangers (IDE) sont insuffisants pour répondre aux besoins. Selon le rapport, les IDE ont connu une baisse de 12% en 2022, à 1 300 milliards de dollars, après un plongeon en 2020 et un fort rebond en 2021. Cette baisse s’explique notamment par les crises qui se sont multipliées en 2022. Le financement de projets internationaux et les fusions et acquisitions transfrontalières ont été particulièrement touchés par le resserrement des conditions de financement, la hausse des taux d’intérêt et l’incertitude sur les marchés des capitaux, poursuit le rapport. (L’Agefi Quotidien, Annick Masounave, 06/07)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) a donné son feu vert au fonds d'investissement XAnge pour investir dans des projets crypto en acquérant des jetons de gouvernance. Cette décision marque un tournant potentiel dans l'investissement en jetons, qui pourrait devenir une tendance importante à l'avenir. Les fonds d'investissement traditionnels se diversifient et adoptent des stratégies d'investissement incluant les jetons de gouvernance pour agir sur la gouvernance des projets et potentiellement bénéficier de la valeur des jetons. Les régulateurs s'intéressent de près à ce nouveau type de gouvernance et des questions subsistent concernant la distribution et l'utilisation des jetons de gouvernance. (L’Agefi, Louis Tellier, 06/07)
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Le Salon International de l'Agriculture est dirigé par Jean-Luc Poulain, agriculteur de l'Oise, depuis 2008. Toutefois, il devrait céder sa place en 2024, après la 60e édition du Salon. Son probable successeur est déjà en lice pour prendre la relève : Jérôme Despey, viticulteur à Saint-Geniès-des-Mourgues et déjà administrateur du Ceneca, qui organise le Salon. Il est également vice-président du syndicat agricole FNSEA, et a travaillé pour créer des liens entre ce syndicat et la filière viticole. Cette éventuelle succession marque la stratégie de la FNSEA de s'impliquer dans toutes les instances agricoles françaises et d'influencer leurs décisions. (Le Monde, Laurence Girard, 06/07)
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La production industrielle en France a connu une augmentation notable de 1,2% en mai, avec une hausse encore plus marquée dans le secteur manufacturier, atteignant 1,4%. Sur un an, l'activité industrielle a augmenté de 2,4%. Cette croissance a été principalement alimentée par une forte augmentation (près de 45%) de la production dans le secteur de la cokéfaction et du raffinage. Cela a été rendu possible suite à la fin des grèves dans les raffineries. Le secteur des transports a également vu une forte augmentation de l'activité (17,3%), en grande partie grâce à une hausse de l'activité dans l'automobile (25,4%). Cependant, l'industrie de la pâte à papier et du carton a connu une diminution d'activité de près d'un quart sur un an, et la sidérurgie a vu sa production baisser de près de 20%. (Les Échos, Claude Fouquet, 06/07)
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De janvier à avril 2023, l'emploi intérimaire en France a atteint les 740 000 Équivalents temps plein (ETP). Cela représente une baisse de 20 000 ETP en un an, soit une chute de 2,7% par rapport à la même période de 2022. Le secteur industriel est le seul à avoir enregistré une progression de 1,7% de ses intérimaires au mois d’avril, principalement grâce à l'automobile et à l'aéronautique. Au même mois, les secteurs liés au commerce, aux transports et aux BTP ont respectivement baissé de 11,3%, 7,5% et 2%. Les régions sont également impactées par cette baisse, à l'exception du Grand Est et de la Bourgogne-Franche-Comté, qui bénéficient de leurs bassins industriels. La Nouvelle-Aquitaine voit, quant à elle, la part de ses intérimaires réduite de 5%. (Les Échos, Martine Robert, 06/07)
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Le 5 juillet 2023, le ministre allemand des Finances Christian Lindner a livré des astuces comptables dans le cadre du projet de loi de finances de l’Allemagne pour 2024. Le pays, qui s’est engagé depuis 2011 à ne pas emprunter annuellement plus de 0,35% de son PIB, n’était pas parvenu à respecter le frein à la dette lors de la crise sanitaire. « Nous allons à nouveau établir des budgets qui ne tentent pas de combattre les crises avec des moyens supplémentaires financés par des crédits, mais qui s’orientent très concrètement vers l’avenir de notre pays », a expliqué le chancelier social-démocrate Olaf Scholz. L’Allemagne prévoit de dégager 445,7 milliards d’euros de dépenses l’an prochain, contre 476 milliards programmés cette année. Le budget allemand pour 2024 sera examiné au Parlement à partir de septembre 2023. (Le Figaro, Pierre Avril, 06/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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