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Goldman Sachs a affiché de mauvais résultats pour le deuxième trimestre de 2023, avec une rentabilité de seulement 4%. Le repli de 8% de ses revenus et la réduction de près de 60% de son résultat net sont attribuées à une mauvaise conjoncture et à des décisions stratégiques aléatoires. Son incursion dans la banque de détail n'a pas réussi à décoller, et sa plateforme de crédit Greensky, acquise en 2021 pour 2,2 milliards de dollars, a enregistré une dépréciation de plus de 500 millions d'euros. En outre, la banque a subi des pertes et des dépréciations d'environ 500 millions de dollars sur son portefeuille immobilier. Les prochains mois s'annoncent difficiles. (L’Agefi Quotidien, Franck Joselin, 20/07)
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La Banque centrale européenne (BCE) envisage de renforcer sa surveillance de la liquidité des banques, suite à plusieurs paniques bancaires survenues aux États-Unis et en Suisse. Ces incidents ont alimenté des préoccupations sur les risques de liquidité. La BCE prévoit de demander aux banques de fournir chaque semaine des données sur leurs réserves de liquidité, détaillées par échéance et par type de client. Les retraits massifs et soudains de dépôts chez Credit Suisse et Silicon Valley Bank ont notamment pris de court de nombreuses banques et régulateurs, incitant la BCE à envisager une surveillance plus stricte. (Les Échos, 20/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a recommandé au ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, de ne pas augmenter le taux de rémunération du Livret A de 3% à 4,1% malgré l'inflation. Bruno Le Maire a suivi cette recommandation et a décidé de maintenir le taux à 3% pour les 18 prochains mois. Toutefois, le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) bénéficiera d'un taux plus favorable. En plus, le plafond des dépôts sur le LEP sera relevé de 7 700 euros à 10 000 euros. Ce traitement différent s'explique par la volonté de protéger l'épargne des catégories moins favorisées. « Nous voulons amplifier en 2023 la success story du Livret d’épargne populaire », a déclaré François Villeroy de Galhau le 18 juillet. (Le Monde, Béatrice Madeline, 27/07)
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Le secteur fintech français montre des signes positifs en 2023, avec plus de la moitié des start-up générant plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. Cependant, le financement a diminué de manière significative, avec une baisse de 61% par rapport à la moyenne sur six mois de 2022. Pour s'adapter, les fintechs ont augmenté leur durée de couverture en fonds propres et réduit leurs dépenses. Le secteur prévoit 9 000 recrutements pour 2023. « La dégradation de l'environnement économique et plus encore l'incertitude quant à la période à venir ont conduit les entrepreneurs à adapter leurs dispositifs », souligne le rapport de France Fintech. Le paysage est en pleine consolidation, avec plusieurs rachats transfrontaliers observés. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 20/07)
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Le nombre de sociétés de gestion en exercice en France a augmenté en 2022, atteignant près de 710, malgré un contexte difficile pour le secteur. Amundi se démarque des autres sociétés du secteur par sa stratégie d'acquisition agressive. Dirigée par Valérie Baudson, Amundi a investi plus de 5 milliards d'euros en fusions-acquisitions depuis sa création en 2015 et se dit prête à déployer près de 2 milliards d'euros supplémentaires pour saisir de nouvelles opportunités. Elle met toutefois des conditions à ces investissements, nécessitant un retour sur investissement de 10% dans les trois ans suivant le closing, sinon les fonds excédentaires seront transformés en dividendes exceptionnels. Malgré un contexte difficile pour le secteur de la gestion d'actifs, où la pression sur les marges s'est intensifiée ces dernières années, Amundi a continué à se développer grâce à une stratégie judicieuse d'acquisition de sociétés complémentaires. (L’Agefi Alpha, Franck Joselin, Réjane Reibaud, 07-08/2023 ; L’Agefi Alpha, Réjane Reibaud, 07-08/2023 ; L’Agefi Alpha, 07-08/2023)
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Au premier semestre 2023, les émissions d'obligations sécurisées atteignent 140 milliards d'euros, un chiffre record depuis 2011 en raison de la politique monétaire strict de la Banque centrale européenne (BCE). Ces obligations, garanties par un portefeuille de prêts hypothécaires ou le secteur public, représentent une alternative moins coûteuse pour les banques qui doivent diversifier leurs sources de financement. Les prêts accordés par la BCE arrivant à échéance, les banques ont privilégié les obligations à courtes maturités. « La demande des investisseurs s'est reconstituée au-delà des fonds spécialisés qui représentaient l'essentiel des acheteurs hors BCE de ces dernières années, le spread étant redevenu positif et l'actif offrant des opportunités de portage, de l'ordre de 3,6% à 3,8% sur un titre à trois ans », explique Olivier Peythieu, gérant obligataire chez Amundi. (Latribune.fr, Corentin Chappron/Kate Entringer, 19/07)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L’amendement « say on climate », qui exige un vote consultatif triennal sur la stratégie climatique des entreprises et un vote annuel sur sa mise en œuvre, revient au Palais Bourbon après avoir été rejeté en commission spéciale le 6 juillet 2023. L’amendement, soutenu par le Forum pour l’investissement responsable (FIR) et déposé par Alexandre Holroyd et vingt-six autres députés, devrait être débattu en séance en fin de semaine. Le « say on climate » serait obligatoire pour les sociétés cotées sur un marché réglementé. Malgré l’opposition du rapporteur et du gouvernement, les défenseurs de l’amendement insistent sur son importance pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 20/07)
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La Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime que les énergies renouvelables ne rapporteront pas les 30,9 milliards d'euros de recettes attendues à l'État d'ici fin 2023. La principale cause est la baisse significative des prix de l'électricité sur les marchés de gros. Néanmoins, la contribution des énergies renouvelables aux finances publiques reste conséquente, atteignant un total prévu de 6,6 milliards d'euros pour 2022 et 2023. Pour la première fois, le secteur éolien va générer des revenus pour l'État pour un montant total de 6,3 milliards d'euros. En revanche, la filière photovoltaïque continue de recevoir des subventions. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 20/07)
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Face à la sécheresse et la hausse des prix de l’eau, les entreprises cherchent à réduire leur consommation d’eau et à réutiliser les eaux usées. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a récemment indiqué que 68% des niveaux des nappes demeuraient sous les normales mensuelles en juin 2023. Ceci se produit dans le contexte de stratégies gouvernementales de réduction de consommation d’eau. Depuis le « plan eau » de mars 2023, les entreprises doivent élaborer des plans de réduction de leur prélèvement et consommation d’eau. En outre, la réutilisation des eaux usées suscite un engouement même si la réglementation française est jugée limitative. (Les Échos, Christophe Palierse, 20/07)
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L'Amundi Evian Championship 2023, qui se tiendra du 27 au 30 juillet, a mis l'accent sur la transition écologique dans le golf. Franck Riboud, président du tournoi, précise : « Nous renforçons (...) notre implication auprès des jeunes talents de tous âges avec des bourses et l'organisation de nombreux événements (Amundi Evian Kids Cup, Amundi Evian Juniors Cup, Amundi Evian Show case....) Mais aussi en matière de transition écologique, qui est depuis très longtemps intégrée dans la gestion du parcours ». Des graminées moins gourmandes en eau, l'entretien et le recyclage ont été introduits par l'Evian Resort pour réduire son impact écologique. (Le Point, Christophe Gaillard, 20/07)
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Selon une étude du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq), publiée en juillet 2023, les femmes, malgré le fait qu'elles soient plus diplômées, gagnent en moyenne 8 % de moins que les hommes après seulement trois ans de vie active. Elles accèdent également moins souvent à des postes à responsabilité hiérarchique (21 % contre 28 % pour les hommes). L'étude pointe une ségrégation professionnelle de genre en deux dimensions (horizontale et verticale) et souligne le rôle des charges domestiques et des stéréotypes de genre dans ces inégalités. Il est aussi noté que les femmes ayant des enfants gagnent moins que celles sans enfants, alors qu'il en est le contraire pour les hommes. (Les Échos, Ange Torlotting, 20/07)
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SG-Forge, filiale de la Société Générale, devient le premier prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) agréé en France. La société s'est distinguée par ses innovations dans le domaine de la blockchain et des cryptos, notamment le lancement d'un stablecoin institutionnel et la réalisation de la première opération de refinancement avec un protocole de la finance décentralisée (DeFi). SG-Forge est désormais autorisée pour la conservation d'actifs numériques, l'achat et la vente d'actifs numériques et la transmission d'ordres sur actifs numériques. Cet agrément pourrait conduire à l'obtention du passeport MiCA (Marketin Crypto-Assets) en 2025. (L’Agefi, Louis Tellier, 20/07 ; Les Échos, Rachel Cotte, 20/07)
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Un consensus a été trouvé parmi les assureurs agricoles pour le fonctionnement d'un futur groupement de co-réassurance. Cet outil d'assurance, censé mieux couvrir les agriculteurs victimes d'aléas climatiques, doit mutualiser les risques et pertes éventuelles des assureurs. Il vise à rendre plus attractif le marché de l'assurance des récoltes, dominé par le duopole formé par Groupama et Pacifica, filiale de Crédit Agricole Assurances. L'accord établit plusieurs principes de gouvernance et de fonctionnement, tout en laissant place à des discussions futures. Le groupement pourrait être lancé début 2025. (Les Échos, Amélie Laurin, 20/07)
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L'industrie agroalimentaire française attend le décret d'application du « plan eau » du gouvernement afin de pouvoir réutiliser les eaux usées pour le nettoyage de leurs équipements. Suite à une baisse de 25% des prélèvements d'eau imposée par la préfecture sans solutions de substitution, ces entreprises ont dû se réorganiser en urgence. Elles espèrent que le « plan eau » lèvera les verrous réglementaires concernant la réutilisation des eaux usées. Cette mesure est particulièrement cruciale pour l'industrie laitière qui rejette plus d'eau qu'elle n'en prélève. Des investissements sont prévus pour équiper les usines de circuits de réutilisation d'eaux usées purifiées. (Les Échos, Marie-Josée Cougard, 20/07)
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Le changement climatique met à rude épreuve les labels d'excellence tels que les Appellation d'origine protégée (AOP) et Indication géographique protégée (IGP). Entre sécheresses et canicules, les producteurs doivent s'adapter pour respecter les critères stricts des cahiers des charges et cherchent de plus en plus à demander des dérogations. Les syndicats de producteurs, l’Institut national de l'origine et de la qualité et des instituts de recherche travaillent ensemble pour trouver des solutions pérennes comme des nouvelles méthodes d'irrigation, des cultures plus résistantes ou la gestion adaptative. Toutefois, une « révolution culturelle » du système des appellations semble nécessaire pour faire face aux défis climatiques, souligne Jean-Marc Touzard, directeur de recherches à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement. (L’Express, Baptiste Langlois, 20-26/07)
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Dans un rapport présenté le 19 juillet 2023, les députés Daniel Labaronne et Charles de Courson, co-rapporteurs de la mission d’information parlementaire sur les dépenses fiscales et budgétaires en faveur du logement, proposent l'interdiction du cumul de l'aide personnalisée au logement (APL) pour des étudiants issus de familles aisées avec la demi-part fiscale des parents. Le but est de faire choisir les familles entre l'avantage fiscal et les APL pour leurs enfants étudiants. Ils souhaitent également à inciter les familles aisées à quitter leur logement social en augmentant le supplément de loyer et en abaissant le seuil de revenus pour une sortie obligatoire du parc HLM. Par ailleurs, ils proposent de remplacer l'exonération d'impôts pour les bailleurs sociaux par un soutien aux organisations qui investissent dans la construction ou la réhabilitation de logements. (Les Échos, Elsa Dicharry, 20/07)
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La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a annoncé un possible relèvement des taux directeurs lors de la prochaine réunion de politique monétaire ce 27 juillet. Cette mesure vise à atteindre l'objectif d'inflation de 2%. La BCE s'inquiète de la hausse continue de l'inflation sous-jacente. Par ailleurs, les tensions sur le marché de l'emploi pourraient entraîner une spirale inflationniste. D’après Paola Monperrus-Veroni, économiste au Crédit Agricole, l'inflation devrait encore être supérieure à 5% à la fin de l'été et à 3,5% en décembre 2023. Par conséquent, un relèvement des taux directeurs de la BCE pourrait se justifier. (Le Revenu, Habib Hobeika, 21-27/07)
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L'économie brésilienne montre des signes de reprise avec une progression des investissements étrangers et une inflation maîtrisée. La Banque centrale du Brésil envisage une baisse des taux d'intérêt en août 2023. Cependant, le pays devra également composer avec une réforme fiscale complexe. « Inflation en repli, proche de la cible en dépit d'un risque d'accélération modeste, anticipations d'inflation proches des cibles futures, maintien d'un objectif à 3%, nouvel ancrage budgétaire, réforme fiscale bien engagée : les conditions (nombreuses) semblent donc désormais réunies pour envisager un assouplissement monétaire, d'abord homéopathique, à partir du mois d'août », déclare le Crédit Agricole dans une note de recherche. (L’Agefi, Annick Masounave, 20/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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