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Le 26 juillet 2023, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, BNP Paribas a annoncé une hausse de 16,4% du résultat net part du groupe par rapport à 2022, atteignant 3,26 milliards d'euros, et des revenus en augmentation de 3,3%, pour un total de 11,81 milliards d'euros. Cependant, un bénéfice net en baisse de 9,2% sur le deuxième trimestre 2023 par rapport à l'année précédente a été constaté, à 2,8 milliards d'euros, avec un produit net bancaire de 11,4 milliards d'euros. Le directeur général Jean-Laurent Bonnafé a noté « une très bonne performance qui reflète la solidité de notre modèle diversifié ». Malgré le contexte économique défavorable, BNP Paribas a lancé la deuxième tranche de son programme annuel de rachat d'actions à 5 milliards d'euros. (www.lesechos.fr, Romain Gueugneau, 27/07 ; AFP, Benoit Pelegrin, 27/07)
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UniCredit a relevé ses prévisions pour 2023 après un bénéfice net de 2,3 milliards d’euros, supérieur aux attentes, au deuxième trimestre 2023. L’augmentation des taux d’intérêt et l’optimisation des charges ont permis à la banque italienne d’afficher d’excellentes performances. Néanmoins, des incertitudes subsistent quant à sa stratégie industrielle et sa capacité à maintenir Yalentin. Deutsche Bank, quant à elle, publie un bénéfice après impôt en baisse de 22% au deuxième trimestre, en raison de charges exceptionnelles et de litiges. Cependant, sans ces charges, le profit avant impôt est en hausse de 25% à 2,1 milliards d’euros. La banque allemande continue d’être optimiste et prévoit de lancer son programme de rachat d’actions en août 2023. En général, les banques européennes bénéficient de la hausse des taux d’intérêt, ce qui leur a permis d’optimiser leur profit. Néanmoins, une légère détérioration de la qualité du crédit a été observée. (L’Agefi Quotidien, Alexandre Garabedian, 27/07 ; L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 27/07 ; Les Échos, Romain Gueugneau, 27/07)
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Les réunions de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) prévues cette semaine devraient entraîner une augmentation de 25 points de base des taux d'intérêt. Cette augmentation fait suite à l'augmentation des taux d'inflation aux États-Unis, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni. Cependant, les experts préviennent que ces banques centrales sont proches du niveau maximum attendu pour le cycle de resserrement actuel. Si elles cessent de resserrer trop tôt, elles risquent de perdre la confiance des investisseurs, mais si elles le font trop tard, elles pourraient plonger les économies en récession. Entretemps, la demande de crédit dans la zone euro est la plus faible depuis 20 ans et l'immobilier souffre d'une augmentation des taux d'intérêt. (L’Opinion, Muriel Motte, 27/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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A l'instar d'Amundi, BNP Paribas Reim a approuvé la baisse du prix de part d'Accimmo Pierre lors d'une assemblée générale. Le pourcentage exact n'est pas connu, mais pourrait être d'environ 10%. D'autres SCPI pourraient également réduire leurs prix. L'AMF a recommandé cette réévaluation en raison des fluctuations immobilières. Patrimmo Commerce, géré par Primonial Reim, fait également face à des difficultés. (L’Agefi, Gaétan Pierret, 27/07)
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Les professionnels des services financiers attendent des gains d'efficacité significatifs de l'IA générative, notamment pour améliorer leur relation client. Le cabinet de conseil McKinsey estime que l'IA générative permettra une meilleure détection automatisée de la fraude et du blanchiment d'argent, ainsi que la recherche d'informations sur les clients demandant des crédits. Le potentiel de l'IA générative pour le trading est également exploré par des entreprises telles que Bloomberg. Cependant, son utilisation dans le trading présente des risques, dont une augmentation de la volatilité si tous les opérateurs reçoivent les mêmes informations et prennent les mêmes décisions. (L’Express, Muriel Breiman, 27/07-09/08)
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Les résultats financiers de Microsoft et Google, publiés le 25 juillet, sont supérieurs aux attentes pour la période avril-juin 2023, suite au lancement de leurs services basés sur l'intelligence artificielle (IA). La course à l'IA a fait grimper les actions de Microsoft de 46% et celles de Google de 37% depuis début 2023. Google a enregistré une hausse de 7% de ses recettes à 74,6 milliards de dollars et une hausse de 14% de ses bénéfices nets à 18,4 milliards. « Nous savons comment intégrer de l'IA à nos produits, de façon intuitive », a déclaré Sundar Pichai, PDG de Google. La croissance des services d'IA sera progressive, indique Amy Hood, directrice financière de Microsoft. (Le Figaro, Chloé Woitier, 27/07)
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Le 20 juillet 2023, le gouvernement britannique a rejeté une proposition du Parlement visant à réguler le trading de cryptoactifs comme les jeux d'argent. L'idée était de prévenir la dépendance au trading, phénomène de plus en plus répandu selon certains experts. Depuis 2018, un hôpital en Ecosse a reçu plus de 300 patients présentant des symptômes de dépendance au trading de cryptomonnaies. Cependant, le gouvernement préfère traiter les plateformes de cryptoactifs comme n'importe quel service financier, qui serait soumis à des contraintes réglementaires strictes et offrirait aux consommateurs plus de protection. (Les Échos, Rachel Cotte, 27/07)
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Selon les chiffres publiés le 26 juillet 2023 par le ministère du Travail, le taux de chômage au 2ème trimestre 2023 a montré une stagnation (- 0,2%), atteignant 3 011 100 personnes en France, 4 900 de moins que le trimestre précédent. Le total des demandeurs d’emploi toutes catégories confondues a diminué de 0,4% par rapport au dernier trimestre et de 1,9% par rapport à la même période en 2022, s'établissant à 5 067 700. Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques, prévient : « Nous devrions observer une hausse à partir de la fin 2023, début 2024 ». Il attribue cette inversion de tendance à une « croissance au ralenti » et note une possible augmentation du chômage des jeunes (+ 0,2% pour ce trimestre). (Le Parisien, Victor Tassel, 27/07)
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La productivité du travail en France a fortement baissé par rapport à ses voisins, menant à une nouvelle dégradation de sa compétitivité, selon la Banque de France. Entre 2019 et 2022, la valeur ajoutée par emploi a chuté de 3,2% en France, comparativement à 2,2% en Espagne et 0,4% en Allemagne. En Italie, elle a progressé. Cette baisse s'expliquerait par plusieurs facteurs, dont le développement de l'apprentissage, les aides aux entreprises, les prêts garantis par l’État pendant la pandémie et l’absentéisme au travail. La Banque de France prévoit une remontée lente de la productivité, retrouvant une croissance « proche de sa tendance de long terme » seulement d'ici à 2026. (Les Échos, Nathalie Silbert, 27/07)
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La Banque centrale européenne (BCE) s'inquiète d'une spirale entre l'inflation et les salaires. Partout en Europe, les travailleurs demandent des augmentations de salaire pour compenser le coût croissant de la vie. « Les travailleurs ont été les perdants du choc inflationniste, subissant de fortes baisses des salaires réels », reconnaît Christine Lagarde, présidente de la BCE. Malgré les augmentations salariales déjà obtenues, la BCE prévoit une augmentation de salaire de 14% d'ici 2025, pour retrouver leur niveau d'avant la pandémie. Cependant, certaines entreprises ont été en mesure de maintenir leurs marges de profit malgré l'inflation, ce qui accentue les tensions entre travailleurs et employeurs. (Le Figaro, Florentin Collomp, 27/07)
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Dans ses dernières prévisions publiées le 25 juillet 2023, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse sa prévision de croissance de 2023 à 3%, contre 3,5% en 2022. Cette performance demeure bien inférieure à la moyenne de 3,8% par an entre 2000 et 2019. L’économie mondiale doit également faire face à une inflation persistante. L’inflation, hors alimentation et énergie, ralentit plus lentement que prévu, notamment dans les pays riches où elle a été revue à la hausse pour 2023 et 2024. Le FMI souligne que la priorité est de continuer la désinflation tout en assurant la stabilité financière. En outre, le durcissement de la politique monétaire entrave la croissance mondiale, avec un risque accru de recul. Le FMI prévoit par ailleurs une croissance du PIB français de 0,8% pour 2023. (Le Monde, Julien Bouissou, 27/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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