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Amundi, filiale du Crédit Agricole, a vu ses encours augmenter de 1,4% au deuxième trimestre 2023, avec une collecte nette supérieure aux retraits, atteignant presque 2 000 milliards d'euros. Les bénéfices nets sont montés à 305 millions d'euros, une augmentation de 36,1% par rapport à la même période de 2022. Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi, a salué « la profondeur de l'offre et l'agilité offerte aux clients pour maintenir une bonne dynamique commerciale ». (AFP, 28/07, Dow Jones, 28/07, Bloomgerg, Alexandre Rajbhandari, 28/07)
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BNP Paribas, qui a publié ses résultats trimestriels le 27 juillet 2023, a affiché un résultat net part du groupe de 2,8 milliards d'euros au deuxième trimestre, en diminution de 11,9%, mais dépassant les prévisions du consensus Factset de 2,4 milliards d'euros. La baisse est attribuée à des éléments exceptionnels négatifs de 723 millions d'euros. Cependant, en omettant ces facteurs, le bénéfice net a progressé de 16,4%. Le chiffre d'affaires a diminué de 1,5% pour atteindre 11,36 milliards d'euros, correspondant aux estimations du consensus. Contrairement à d'autres banques importantes, BNP Paribas a généré un bénéfice solide au deuxième trimestre, sans augmenter ses provisions pour des impayés éventuels de ses clients et les a même réduites légèrement par rapport à l'année 2022. La banque justifie cette décision par la solidité de son portefeuille entreprise. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 28/07 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 28/07 ; Les Échos, Romain Gueugneau, 28-29/07)
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L’activité de banque de détail du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF) a subi un recul du bénéfice net de 7,3% au premier semestre 2023, en raison de la baisse de la marge nette d’intérêt et une augmentation des coûts et provisions financières. Cependant, les résultats ont été compensés par une progression notable de l’assurance-vie (+16%) et une augmentation des revenus liés au crédit à la consommation (+5.5%) et la filiale Targobank en Allemagne. Le revenu total du groupe est de 7,98 milliards d’euros, en hausse de 4%. Le coût du risque pour le groupe a augmenté de 44% par rapport à la première moitié de l’année 2022, avec des créances douteuses représentant 2,7% du portefeuille. Cela est attribué à la hausse des défaillances d’entreprises et au dossier Casino en particulier. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 28/07 ; Les Échos, Romain Gueugneau, 28-29/07 )
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La Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d'intérêt de 25 points de base à 3,75%. Une prochaine hausse à 4% est attendue par les marchés de swaps. « Christine Lagarde a réaffirmé l’approche d’un Conseil dépendant des données économiques, sans fermer la porte à une pause en septembre, après deux nouvelles séries de données économiques », souligne Sphia Salim, responsable de la recherche taux Europe chez Bank of America. En outre, la BCE a décidé de ramener la rémunération des réserves obligatoires des banques à 0% à partir du 20 septembre. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 28/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon France Assureurs, les supports en unités de compte (UC) en assurance-vie ont enregistré en juin un record de collecte à 4,5 milliards d'euros, notamment en raison de la décrue des traditionnels fonds en euros dans un contexte de faibles taux d'intérêt. Le pic précédent était de 3,9 milliards d'euros en janvier 2022. La collecte totale mensuelle en juin est remontée à 1,7 milliard d'euros, et le montant total de l'assurance-vie en France a dépassé 1 900 milliards d'euros pour la première fois. Cependant, fin 2022, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a appelé à ce que les UC ne soient pas vendues trop cher compte tenu de leur performance et de leurs risques. En conséquence, de nombreux assureurs réévaluent leurs produits et pourraient en arrêter la commercialisation ou renégocier leurs frais. (Les Échos, Amélie Laurin, 28-29/07)
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La crise immobilière a rattrapé les SCPI, les poussant à baisser la valeur de leurs parts. Ce phénomène a été anticipé par Amundi et BNP Paribas face à la baisse des prix de l'immobilier et la fuite des investisseurs. Amundi a dévalué de 12% à 17% les parts de trois de ses principaux fonds immobiliers. Au premier semestre 2023, la collecte nette sur les SCPI est en recul de 23%, par rapport à la même période en 2022. Marc Bertrand, directeur général d'Amundi Immobilier, explique : « Le contexte d'inflation favorise plutôt les rendements locatifs, mais la hausse rapide des taux de financement impacte, elle, la demande immobilière, via une baisse des volumes des transactions locatives et elle provoque ainsi la baisse des valorisations des biens ». (www.latribune.fr, Maxime Heuze, 28/07)
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Euronext, opérateur des Bourses de Paris, Milan, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Dublin et Oslo, a publié un chiffre d’affaires de 368 millions d'euros pour le deuxième trimestre de 2023, soit une baisse de 1,8%, et un bénéfice de 120 millions d’euros, une légère hausse de 0,9%, malgré une chute de 13% des revenus de trading action. L'entreprise attribue sa résilience à la diversification de ses activités non liées au volume des échanges. Euronext prévoit de racheter jusqu'à 200 millions d’euros de ses actions pour compenser une chute de 8,5% de son cours cette année. Les services technologiques et les données ont été particulièrement dynamiques, avec des taux de croissance de 13% et 9,4% respectivement. (Les Échos, Bastien Bouchaud, 28-29/07)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'Allemagne a révisé sa stratégie en matière d'hydrogène, en doublant son objectif de production d'hydrogène « vert » à 10 gigawatts (GW) d'ici 2030, contre 5 GW annoncés en 2020. Pour faire face à la crise énergétique, le pays envisage également d'utiliser d'autres formes d'hydrogène, comme l'hydrogène « turquoise » issu de la décomposition thermique du méthane, l'hydrogène « orange » dérivé des déchets, et l'hydrogène « bleu » créé à partir d'énergies fossiles, tout en excluant toujours celui issu de l'énergie nucléaire. Les usages de l'hydrogène seront aussi élargis au-delà des industries énergivores. Cependant, entre 50% et 70% des besoins en hydrogène du pays doivent être couverts par les importations. (Les Échos, Nathalie Steiwer, 28-29/07)
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Une réunion de l’assemblée générale de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est achevée le 26 juillet 2023 à Kingston, en Jamaïque. Elle portait sur l’exploitation potentielle des fonds marins dans les eaux internationales. Alors que certains pays, à l’instar de la Chine et la Russie, sont en faveur de cette exploitation, d’autres, dont la France, soulignent les conséquences environnementales potentiellement dévastatrices de cette pratique, plaidant pour son interdiction totale. Un code minier est en cours d’élaboration, mais ne sera pas prêt avant 2025. En attendant, il n’y a aucune réglementation empêchant un pays de demander l’autorisation d’exploiter ces fonds marins pour une entreprise parrainée. (Les Échos, Hadrien Valat, 28-29/07)
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Un sondage Ipsos pour Sopra Steria Next et Kolecto, fintech du groupe Crédit Agricole, révèle que 32% des 500 dirigeants d'entreprises interrogés estiment ne pas être prêts pour la réforme de la facturation électronique prévue pour 2024. Cette réforme impose que toutes les entreprises puissent recevoir leurs factures de manière dématérialisée et normalisée. Par ailleurs, 75% des entreprises interrogées déclarent ne pas connaître précisément les enjeux de cette réforme. Cette méconnaissance est davantage présente au sein des TPE, qui représentent plus de 4 millions d'entreprises en France. (www.usine-digitale.fr, Raphaële Karayan, 27/07)
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Depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle assurance multirisque climatique (MRC), les contrats d'assurance récolte ont connu une augmentation remarquable, indique Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l'agriculture et de la prévention de Pacifica. L'assureur a observé une croissance de 74% de ses contrats MRC, couvrant aujourd'hui 1,5 million d'hectares contre 880 000 en 2022. Toutefois, la protection en arboriculture reste faible en raison de coûts jugés importants. Pour l'année à venir, le travail se concentrera sur la validation de la structure qui assumera le rôle d'interlocuteur unique et la création d'un groupement d'assureurs. Ce dernier permettra de regrouper les données de connaissance des risques pour assurer tous les types de production. Les assureurs prévoient de présenter un dossier complet à l'Autorité de la concurrence d'ici la fin du premier trimestre 2024. (La France Agricole, Alessandra Gambarini, 28/07)
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Le gouvernement français a publié les objectifs de sa stratégie de décarbonation par secteur et de préservation de la biodiversité pour l'agriculture. L'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50% d'ici 2030. L'agriculture doit optimiser l'utilisation de l'azote minéral en réduisant l'usage d'engrais de 30% et en doublant les surfaces de légumineuses. 21% des surfaces agricoles devront être bio. Les émissions de méthane liées à l'élevage devront diminuer de 13% et la consommation annuelle de viande de 50 mille tonnes. La stratégie inclut aussi l'amélioration de l'efficacité énergétique agricole et une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. En parallèle, les exploitations certifiées Haute valeur environnementale (HVE) devraient augmenter pour atteindre 50 000 d'ici 2030. (La France Agricole, Alessandra Gambarini, 28/07)
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La cherté des céréales au niveau mondial et l'abondance des récoltes en Ukraine causent des tensions entre les pays de l'Union européenne (UE). Après la fin de l'accord céréalier conclu avec la Russie, plusieurs pays européens, dont la Pologne et la Hongrie, envisagent de fermer leurs frontières aux produits agricoles ukrainiens à bas prix. Cette situation engendre des interrogations sur la politique agricole commune (PAC) de l'UE et sur les conséquences futures d'une adhésion de l'Ukraine à l'Union. Selon un haut diplomate européen, la France, l'Allemagne et d'autres importants pays agricoles pourraient subir des pertes importantes si les règles actuelles de la PAC s'appliquent. La BCE a par ailleurs mis en garde contre un risque inflationniste sur l'alimentation en zone euro. (L'Opinion, 28-29/07)
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Malgré un contexte économique et géopolitique difficile, les grands groupes industriels français enregistrent de bons résultats pour le premier semestre 2023. Schneider Electric a connu une augmentation de son chiffre d'affaires de 15,3%, à 17,6 milliards d'euros, et une croissance de 23,2% en Amérique du Nord. D'autres entreprises, comme Air Liquide, Safran, Renault, Forvia, Saint-Gobain et Michelin ont également publié de bons résultats. Air Liquide a notamment vu sa marge opérationnelle augmenter de 17,1% à 17,7%, tandis que Safran a doublé son bénéfice net à 1,04 milliard d'euros (+95%) avec une progression du chiffre d'affaires de 28%, à 10,95 milliards d'euros. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, Véronique Guillermard, 28/07)
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Selon les derniers chiffres publiés par l'Insee le 27 juillet 2023, la création d'entreprises en France a légèrement ralenti au premier semestre 2023 avec 527 600 nouvelles entreprises, soit une diminution par rapport à 537 770 l'année précédente pendant la même période. Malgré ce léger recul, le nombre total d'entreprises créées a augmenté de 1,8% sur un après une augmentation constatée en juin (+2,5%). L'essor des microentreprises est confirmé avec une hausse de 1,7% durant le premier semestre et une accélération entre avril et juin (+5,3%). Par ailleurs, environ 48 700 procédures collectives ont été ouvertes en cumul sur un an à fin juin, proche du niveau atteint avant la pandémie de Covid-19, indique la Banque de France. (Les Échos, Nathalie Silber, 28-29/07)
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Les agences de notation prévoient une hausse des taux de défaut des entreprises à haut rendement en Europe en raison de la détérioration de l'économie et de l'augmentation du coût de l'argent. Fitch prévoit une hausse à 2,5% d'ici fin 2023 et 4% fin 2024, tandis que Moody's s'attend à 4,1% en mai 2024. Les entreprises ne sont pas affectées immédiatement par la hausse des taux, car la durée moyenne des emprunts obligataires est de 4 à 5 ans. Toutefois, de nombreux défauts pourraient survenir lors du remboursement des obligations en 2025 et 2026. Malgré cela, les entreprises semblent être plus préparées qu'auparavant, avec une trésorerie historiquement élevée et un taux de dette nette sur excédent brut d'exploitation de 4,8 fois. (Les Échos, Caroline Mignon, 28-29/07)
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L’économie américaine présente une croissance plus vigoureuse que prévu, avec une hausse du PIB de 2,4% sur un an au deuxième trimestre 2023, contre 2% pour le trimestre précédent. Les plans de réindustrialisation de l’administration Biden ont eu un impact significatif, avec une augmentation des investissements privés dans l’industrie et les infrastructures. Cependant, avec une tension sur le marché du travail et une hausse des taux, les dépenses des ménages pourraient commencer à être affectées. « Il y a eu un freinage très fort de la production du crédit à la consommation au mois de mai […] qui risque d’avoir un impact plus fort que la reprise des remboursements de dettes étudiantes », met en garde Bastien Drut, directeur de la stratégie et de la recherche économique chez CPR AM. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 28/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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