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Le 8 août 2023, l’Italie a annoncé une taxe sur les surprofits des banques, provoquant une chute des valeurs bancaires en Bourse. Cependant, le ministère de l’Économie italien a fourni des clarifications sur la mesure, indiquant que la taxe ne dépasserait pas 0,1% des actifs des banques. Cette précision a permis de rassurer les investisseurs, entraînant un rebond des actions bancaires. Parmi les banques concernées, le Crédit Agricole, BNP Paribas et la Société Générale ont vu leurs actions perdre entre 1,7% et 3% de leur valeur avant de se reprendre. La taxe devrait rapporter environ 2 milliards d’euros à l’État italien, selon les premières estimations du gouvernement. Ce dispositif a une portée politique importante, visant à apaiser l’électorat face à la suppression de certaines aides sociales, soulignent la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et son vice-président Matteo Salvini. (Les Echos, Olivier Tosseri, 10/08 ; L’Agefi Quotidien, Johann Corric, 10/08)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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BNP Paribas est devenue le premier émetteur européen de dette subordonnée perpétuelle en dollars depuis le choc sur les Additional-Tier1 (AT1) de Credit Suisse en mars 2023. La banque a émis, le 7 août 2023, 1,5 milliard de dollars d’obligations AT1 avec une première échéance de remboursement à 5 ans et un coupon de 8,5%. Cette opération a été bien accueillie sur le marché, permettant d’augmenter la taille du placement initialement prévue à 500 millions de dollars. BNP Paribas a également modifié la clause de conversion de ces titres avant son émission. Les nouvelles obligations AT1 en dollars seront converties en actions plutôt qu’être dépréciées en cas de baisse du ratio de capital Core Equity Tier 1 (CET1). (L’Agefi Quotidien, Xavier Diaz, 10/08)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans une tribune publiée par Les Échos, Luc Vermot-Gauchy, Senior Manager Global Markets chez Nexialog Consulting, souligne l'urgence pour les banques d'anticiper les réglementations climatiques à venir. Il explique que ces institutions financières devraient aller au-delà de ce que la réglementation leur impose actuellement en matière de climat pour assurer leur solvabilité et attirer de nouveaux clients. Il encourage également les banques à soutenir massivement la transition écologique, notamment via des obligations « Green Bond », avant qu'elles ne soient potentiellement imposées par des régulateurs en 2024. (Les Échos, Luc Vermot-Gauchy, 10/08)
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Depuis la canicule de 2003, qui a causé la mort de 15 000 personnes en France, les politiques publiques pour contrer cet enjeu de santé publique se sont intensifiées. Le premier plan national de lutte contre les fortes chaleurs a été mis en place en 2004, avec des mesures de prévention adaptées aux conditions locales. Dans les établissements pour personnes âgées, la mise en place d'un plan bleu a été rendue obligatoire, comprenant un protocole de crise et une salle climatisée pour les résidents et un plan national de gestion des vagues de chaleur comportant 15 nouvelles mesures a été présenté en juin 2023. Cependant, les acteurs du secteur dénoncent l'insuffisance des moyens humains, particulièrement pour les soins à domicile, pour mettre en œuvre ces politiques de manière efficace. (Les Echos, Raphaël Jacomini,10/08)
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Swiss Re, le deuxième réassureur mondial, estime à 120 milliards de dollars le montant des dégâts causés par des catastrophes naturelles au premier semestre 2023, soit une augmentation de 46% par rapport à la moyenne de la dernière décennie. Les plus coûteux ont été les tremblements de terre en Turquie et en Syrie, causant 58 000 morts et des pertes financières de 40 milliards de dollars. En comparaison, Munich Re évoque un montant de 110 milliards de dollars. Toutefois, seule une faible proportion des pertes est couverte par l'assurance. En Europe, 90% des pertes n'étaient pas assurées. Seules un milliard de pertes ont pu être indemnisées après les inondations au printemps en Italie, Croatie, Autriche et Bosnie. (Les Échos, Juliette Roussel, 10/08)
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La canicule en Méditerranée et les incendies en Grèce fin juillet engendrent des demandes de remboursement auprès des assurances de la part des touristes. Si la chaleur n'est pas un motif de retour anticipé, des exceptions existent. Certains contrats d'assurance prévoient une assistance en cas d'événement climatique majeur. Cependant, les assurances ne remplacent pas les agences de voyage et compagnies aériennes en cas de gestion de crise. En outre, les incendies sont considérés comme des catastrophes naturelles et sont généralement exclus des garanties d'annulation dans la plupart des contrats d'assurance. Les tarifs d'assurance voyage pourraient augmenter de 10% l'an prochain, en raison des pertes liées au Covid. (Les Echos, Amélie Laurin, 10/08)
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Le marché des obligations catastrophes, des produits financiers qui aident les réassureurs à couvrir les coûts des désastres naturels, a doublé au cours des dix dernières années et atteint 40 milliards de dollars. Ces obligations offrent des taux d’intérêt souvent plus élevés que les emprunts obligataires classiques et permettent de diversifier les portefeuilles. Alors qu’elles avaient été délaissées lors de la crise de 2008, les obligations catastrophes connaissent actuellement un regain d’intérêt. (Les Echos, Martin Bot, 10/08)
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Les catastrophes naturelles dues aux changements climatiques, notamment les inondations et les incendies de forêt sévissant actuellement en Europe, soulèvent la question de la solidarité économique entre les pays européens. Alors que le sud de l'Europe est frappé par une vague de chaleur et que le nord et le centre sont ravagés par les inondations, l'Union européenne s'efforce d'organiser une aide financière pour les pays impactés. Le 9 août 2023, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a ainsi promis plus de 3 milliards d'euros à la Slovénie, gravement touchée par les inondations. Néanmoins, le Fonds de solidarité européen, qui a un budget maximal de 1,2 milliard d'euros par an, paraît insuffisant face à l'augmentation des catastrophes naturelles, selon un fonctionnaire européen. L'UE envisage d'augmenter ce fonds de 2,5 milliards d'euros pour faire face aux désastres à répétition. (L’Opinion, Jade Grandin de l’Eprevier, 10/08)
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Le 9 août 2023, l'organisme de régulation du Royaume-Uni, la Financial Conduct Authority (FCA), a expédié une lettre à vingt-cinq principales institutions financières et établissements de crédit du pays, suite à une demande du gouvernement. L’objectif est de solliciter des informations détaillées concernant les exclusions de clients. Cette démarche fait suite à la controverse suscitée par la fermeture des comptes bancaires de Nigel Farage, ancien leader d'extrême droite, par la banque Coutts, une filiale de la banque NatWest. Le gouvernement considère ces exclusions comme une menace pour la liberté d'expression. Les 25 entités concernées ont jusqu'au 25 août pour fournir ces renseignements. (Les Echos, Marion Heilmann,10/08)
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Les entreprises du CAC 40 ont affiché d’excellents résultats au premier semestre 2023, atteignant entre 85 et 89 milliards d’euros de résultats nets, déjouant les pronostics face aux incertitudes macroéconomiques. Leurs structures solides, leur dimension et leur présence à l'étranger sont leurs principaux atouts. Les banques, en particulier, Crédit Agricole, BNP Paribas et la Société Générale, bénéficient de leur diversification et de leur internationalisation. Le Crédit Agricole se distingue en figurant dans le top 5 des résultats semestriels avec une marge nette de 17,7%. Cependant, un second semestre plus difficile est attendu en raison de multiples facteurs, dont l’inflation et les tensions géopolitiques. (Le Monde, Jean-Michel Bezat, 10/08)
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Selon une note de conjoncture de la Banque de France publiée le 9 août, la croissance du produit intérieur brut (PIB) français devrait légèrement progresser au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent. Les activités sont en augmentation dans tous les secteurs : l'industrie, les services et le bâtiment. Toutefois, les experts prévoient une fin d'année plus difficile, car l'inflation reste élevée et le crédit devient plus cher pour les ménages et les entreprises. La consommation pourrait cependant remonter grâce à une hausse du pouvoir d'achat des ménages et à la dynamique des salaires, estime Maxime Darmet, économiste France chez Allianz Trade. Ces prévisions restent soumises à plusieurs aléas, liés notamment aux annonces budgétaires de la BCE et du gouvernement. (Les Echos, N. S., 10/08)
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Selon l'Insee, l'inflation en France a entraîné une augmentation de 18,4% du coût des produits alimentaires entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023. Face à cette hausse, les ménages ont réduit leurs dépenses alimentaires de 11,4% en volume. L’économiste François Geerolf qualifie cette baisse de consommation sans précédent. La précarité alimentaire a également augmenté, la demande d'aide alimentaire ayant augmenté de 9% en 2022, affectant 2,4 millions de personnes, d’après le réseau des Banques alimentaires. Malgré les mesures prises par l’État pour juguler l'inflation, seuls quelques fabricants ont répercuté la baisse des coûts des matières premières sur leurs prix de vente. (Les Échos, Nathalie Silbert, 10/08)
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En France, les économistes s'inquiètent d'une augmentation possible de l'inflation en raison de la hausse des prix de l'énergie et du pétrole. Depuis le début du mois de juillet 2023, le cours du Brent a progressé de 16%, passant de 73,9 dollars à 85,79 dollars le 9 juillet. Cette hausse impacte directement le prix à la pompe. De plus, le gouvernement a annoncé une augmentation de 10% des tarifs régulés de l'électricité dès le 1er août 2023, alourdissant ainsi la facture d'énergie des ménages. Selon Maxime Darmet, économiste de l’assureur Allianz Trade, cette hausse des prix de l'électricité, couplée à celle du pétrole et des carburants, devrait ajouter 0,5 point à l'inflation globale par rapport à juillet. Les économistes sont également préoccupés par l'évolution des salaires, qui pourraient continuer à augmenter et ainsi pousser les entreprises à augmenter leurs prix. (Les Echos, Nathalie Silbert,10/08)
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Le système d’apprentissage français connaît un succès fulgurant depuis sa réforme en 2018, voyant le nombre de contrats signés passant de 305 000 en 2017 à 837 000 en 2022. Néanmoins, son financement nécessite un investissement massif, coûtant plus de 16,8 milliards d’euros aux finances publiques en 2022. Inquiétée par ce constat, la Cour des comptes pointe particulièrement le déficit structurel de France Compétences, l’autorité de régulation de la formation professionnelle. Pour pallier cette situation préoccupante, le gouvernement a mis en place quelques réformes pour réduire certains coûts et étudie la possibilité d’une renégociation des conditions de calcul des coûts contractuels en concertation avec les partenaires sociaux. (Le Figaro, Thomas Engrand, 10/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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