|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Goldman Sachs prévoit de vendre sa division de conseils en investissements, Personal Financial Management (PFM), qui gère environ 29 milliards de dollars. PFM avait été acquise en 2019 pour 750 millions pour élargir la clientèle au-delà des ultra-riches, mais est restée modeste comparée aux autres activités de gestion de fortune du groupe. Cette vente s'inscrit dans une restructuration de la banque sous la direction de David Solomon qui a aussi mis en vente la filiale fintech de l’institution GreenSky. Ces décisions sont dues à l'échec de la diversification vers la gestion du patrimoine et le crédit à la consommation. Néanmoins, Goldman Sachs maintient le cap boursier face à JPMorgan, contrairement à Bank of America et à Citigroup. (L’Agefi, 22/08 ; Les Échos, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
Citigroup envisagerait une réorganisation majeure de sa structure. Le projet, poussé par la directrice, Jane Fraser, consisterait à diviser sa banque de financement et d’investissement (BFI) en trois entités distinctes. Les nouvelles unités formées seraient « dirigées par leurs chefs actuels, qui relèveraient directement de Jane Fraser, lui donnant un plus grand contrôle au jour le jour », rapporte Financial Times. Cependant, la décision finale n’a pas encore été prise. Cette éventualité intervient alors que Citigroup fait face à une chute du marché des fusions et acquisitions (M&A). (Les Échos, Thibaut Madelin, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
Dans le cadre d'une réorganisation, AXA Investment Managers (AXA IM) prévoit de supprimer jusqu'à 90 postes, dont 74 en France. Ces suppressions concerneront principalement le pôle AXA IM Core, qui gère environ 63% des actifs d'AXA IM, et les équipes en charge des opérations. En parallèle, AXA IM restructurera AXA IM Core en quatre fonctions clés pour améliorer son efficacité et sa compétitivité : investissements, produits et stratégies clients, clients « core » et services transversaux. Les équipes dédiées aux opérations subiront également des changements pour optimiser les services et améliorer le contrôle. Cette réorganisation intervient après la création d’AXA IM Prime et d’AXA IM Architas, une décollecte de 7 milliards d'euros au premier semestre 2023 et une baisse de 1% des actifs sous gestion. (L’Agefi, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
Selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), les paiements en espèces représentent toujours 59% des transactions en magasin en 2022 en zone euro. Cependant, ils sont en baisse constante. Elias Ghanem, responsable des services financiers au sein de l’Institut de recherche du cabinet Capgemini, explique que cette tendance est exacerbée par la crise de la Covid-19 qui a accéléré la digitalisation de l'économie. En France, les espèces représentent encore 50% des transactions, mais seulement 35% de leur valeur. Malgré le déclin, une étude de la Monnaie de Paris révèle que près de 80% des Français jugent important de pouvoir payer en espèces. Les autorités restent attentives à la préservation de l'accès à l'espèce pour chaque citoyen. (Les Échos, Marion Heilmann, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
Un collectif d’acteurs publics et privés a lancé deux applications gratuites, Pilote Budget et Pilote Dépenses, pour simplifier la gestion du budget des particuliers. Selon Béatrice Durand, responsable de l'éducation financière à la Fédération bancaire française (FBF) qui a soutenu ces projets, « elles ont d'abord été conçues pour aider les plus fragiles à gérer leur budget. L'idée était que ce soit hyper simple à utiliser ». Ces outils visent à aider les utilisateurs à définir leur « reste à vivre » mensuel et à prioriser leurs dépenses. Pilote Budget offre une vue globale des ressources et des charges, tandis que Pilote Dépenses permet de suivre les dépenses en temps réel. (Le Parisien, C.R., 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Suite à la sécheresse de 2022 qui a marqué un tournant dans la gestion de l'eau en France, les entreprises industrielles se sont mobilisées pour économiser cette ressource. Des initiatives allant de la modification des cycles de production à l'utilisation d'eaux usées en remplacement de l'eau potable ont été mises en œuvre. Le gouvernement apporte son soutien via une réglementation précisant les conditions de restriction d'eau pour certaines entreprises, et des subventions pour les 50 sites industriels les plus gourmands en eau. L’État annonce également la parution prochaine d'un décret simplifiant la réutilisation des eaux usées. (Le Figaro, Marie Bartnik, Valérie Collet, Elsa Bembaron, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
Dirigé par son PDG Patrick Pouyanné, TotalEnergies intensifie ses investissements dans le gaz pour atteindre 50% de ses ventes dans ce secteur d'ici 2030. En 2022, ce chiffre était déjà à 48%. L'entreprise a récemment acquis un champ gazier en Australie, et investi dans un projet d'usine GNL au Texas, augmenté sa production en Azerbaïdjan, et renforcé sa collaboration avec Socotrach pour augmenter la production en Algérie. Ces actions font de TotalEnergies le troisième acteur mondial du gaz naturel liquéfié. Parallèlement, la société vise à augmenter sa présence dans l'électricité et les énergies renouvelables, qui représenteraient 15% de ses ventes en 2030. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En préparation du projet de loi de finances 2024, le gouvernement français cherche à économiser 15 milliards d'euros sans augmenter les impôts. Cependant, la mise à contribution des entreprises, notamment via la réduction de niches fiscales ou l'augmentation des taxes, suscite le mécontentement des chefs d’entreprise. Ils s'inquiètent d'un changement de direction du gouvernement qui pourrait compromettre la réindustrialisation du pays. Par ailleurs, d'autres mesures spécifiques pourraient impacter certains secteurs, comme la fin du dispositif Pinel pour l'immobilier ou l'augmentation des taxes sur les billets d'avion. Le report de la suppression de la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) sur plusieurs années est particulièrement critiqué. Enfin, les entreprises pourraient devoir participer à la lutte contre les arrêts maladie de complaisance. (La Tribune, Fanny Guinochet, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
L’institut Rexecode, proche du patronat, a publié en été 2023 une étude intitulée « Aides aux entreprises : de quoi parle-t-on ? ». Il note que ces aides, qui ont connu une forte augmentation ces dernières années, sont hétérogènes et répondent à divers objectifs de politique publique, créant une certaine « complexité » et des « distorsions ». Cependant, la charge fiscale pour les sociétés en France reste plus élevée comparée à d’autres pays européens, même après l’allègement de la pression fiscale depuis 2019. L’étude préconise une approche prudente en ce qui concerne les changements dans les aides aux entreprises, car toute réorientation pourrait fragiliser leur équilibre économique et avoir des effets sur l’emploi et les territoires. (Les Échos, Nathalie Silbert, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
La contribution de la France au budget européen est prévue pour augmenter progressivement jusqu’en 2027 pour compenser le départ du Royaume-Uni. Cette augmentation pourrait conduire la France à débourser 2,5 milliards de plus par an à partir de 2028, selon un rapport publié cet été par la Cour des comptes. Le projet de loi de finances publiques 2023-2027 prévoit en effet une augmentation des crédits, atteignant 26,9 milliards en moyenne, soit une hausse de 6,3 milliards par rapport à la période 2014-2020. Cette situation est désignée comme une « épée de Damoclès » pour les finances publiques, la France risquant d'augmenter sa contribution au budget européen de 2,5 milliards par an pendant trente ans pour s’acquitter des 37,5 milliards reçus du plan de relance européen. (Les Échos, Alain Ruello, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
L’industrie automobile française voit son déficit commercial atteindre un niveau record de -17 milliards d’euros en glissement annuel, contre 15,6 milliards en 2022 et -12 milliards avant la pandémie, amplifié par la forte demande de voitures électriques. Cette situation a poussé la France à envisager la localisation de la production de véhicules électriques. Parallèlement, les importations de voitures de la Chine sont passées de 20e à 7e place en un an, représentant 4,9% des importations totales en 2023 et 26% de voitures électriques sur les cinq premiers mois de 2023. La Chine a également surpassé le Japon dans les exportations de voitures en Europe au premier trimestre 2023. (Les Échos, Guillaume Guichard, 22/08 ; Les Échos, Guillaume Guichard, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
La Banque populaire de Chine (PBOC) a déçu les marchés en abaissant moins que prévu son taux préférentiel de prêt à un an et en maintenant son taux à cinq ans. La réduction à 10 points de base est plus faible que les 15 attendus par les économistes. Cette mesure survient dans un contexte économique difficile, marqué par une croissance faible, des problèmes dans le secteur immobilier et une montée du chômage chez les jeunes. Cela reflète une perspective défavorable, confirmée par des prévisions de croissance économique annuelle revues à la baisse par Citigroup et UBS. (Les Échos, Frédéric Schaeffer, 22/08)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|