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Dans une interview accordée au Tages-Anzeiger, le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, a déclaré que l'intégration complète de la branche suisse de Credit Suisse, récemment acquise par la banque, ne représente pas un danger pour la Suisse. Lors de l'annonce de cette fusion, UBS avait informé de la suppression de 3 000 postes en Suisse. Sergio Ermotti a cependant tenté de calmer les craintes en indiquant que la croissance d'UBS n'aggrave pas sa dangerosité pour la place financière du pays, mais au contraire la rend plus sûre. (Les Echos, 04/09)
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Les banques françaises misent sur les grandes compétitions sportives pour renforcer leur image de marque. La Société Générale, partenaire majeur de la Coupe du monde de rugby depuis 35 ans, utilise cet événement pour fédérer clients et collaborateurs. Le groupe BPCE, premier partenaire « premium » de Paris 2024, valorise son engagement dans le sport comme un moyen d'inculquer les valeurs coopératives. LCL, partenaire du Tour de France depuis 1981, voit dans le cyclisme un moyen d'atteindre différentes cibles, depuis les jeunes actifs jusqu'aux entrepreneurs. Pour Jean Ghedira, directeur de la communication et du sponsoring chez cette filiale du Crédit Agricole, le partenariat sportif a plus d'impact qu'une campagne publicitaire classique. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 04/09)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La rentrée 2023 présente plusieurs défis pour le secteur bancaire et celui de l'assurance en France. Parmi ces défis figurent les incertitudes entourant le crédit immobilier, l'augmentation de la dette des entreprises, les questions concernant le taux de rémunération du Livret A, les tarifs d'assurance face à l'inflation et au changement climatique, les changements de direction dans des banques telles que la Société Générale ou la Banque Postale, ainsi que l'évolution du paysage bancaire. Une opération majeure impliquant le Crédit Agricole est la prise d'une part majoritaire au capital de la banque privée belge Degroof Petercam. Cette opération devrait être finalisée en 2024 et valoriser Degroof Petercam à 1,55 milliard d'euros. De plus, les banques redécouvrent l'importance des paiements avec la finalisation de l'accord entre le Crédit Agricole et la fintech Worldline pour créer un acteur majeur sur le marché des paiements français. (Les Echos, Romain Gueugneau, Amélie Laurin, 04/09)
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D’après les chiffres de la fédération France Assureurs, l’assurance-vie a enregistré 1 milliard d’euros de sorties nettes de capitaux en juillet 2023. Le manque d’intérêt pour les unités de compte (UC) est considéré comme une cause majeure de cette contre-performance, qui est la deuxième plus élevée depuis le printemps 2020. Les fonds en euros ont également continué leur décrue, avec 2,7 milliards de sorties nettes en juillet. Par ailleurs, certains Français utilisent de plus en plus leur épargne à long terme pour financer leurs besoins quotidiens ou pour augmenter leur apport personnel face à la hausse des taux de crédit immobilier. (Les Echos, Amélie Laurin, 04/09)
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Les taux d'intérêt des produits d'épargne tels que le Livret A et les « super livrets » ont récemment augmenté, atteignant respectivement jusqu'à 3% et entre 2,5% et 5%. Cependant, ces offres sont généralement temporaires et les montants sont plafonnés. Les entreprises françaises ont généré d'importants bénéfices malgré des défis économiques, le CAC 40 atteignant plus de 140 milliards d'euros de bénéfices. Les dividendes versés par ces entreprises ont également augmenté, atteignant un montant record de 46 milliards d'euros au deuxième trimestre. Parallèlement, de plus en plus d'entreprises ont choisi de récompenser leurs actionnaires par le biais de rachats d'actions. (Le Figaro, Hervé Rousseau, 02-03/09)
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La loi Lemoine, entrée en vigueur en septembre 2022, a permis aux emprunteurs de changer d'assureur à tout moment pour une assurance emprunteur. Cependant, malgré cette mesure, les banques détiennent toujours 88% de ce marché. La filiale de la Macif, Securimut, attribue cette situation au ralentissement de la production de crédit et aux stratégies des banques pour retenir leurs clients. En particulier, les banques prennent du temps pour répondre aux demandes de résiliation des emprunteurs. Parmi les banques, LCL se distingue par sa rapidité de réponse, avec un taux de 87% de réponses dans les 15 jours. En revanche, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel-CIC ont un faible taux d'externalisation de l'assurance emprunteur, respectivement de 10% et 15%. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 04/09)
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Selon le Panel Allocation mené auprès de 22 gestionnaires interrogés par L’Agefi entre le 21 et le 31 août, les gestionnaires de portefeuilles placent de plus en plus leurs investissements dans les obligations, qui représentent désormais 47% des portefeuilles, un niveau jamais atteint depuis 2009. Néanmoins, tous les gestionnaires ne sont pas unanimes quant à cette montée des obligations. Pour sa part, Amundi a vu la part des obligations diminuer de 13 points à 38%. Les gestionnaires croient au potentiel des actions, qui représentent toujours 45% des portefeuilles. En particulier, Amundi a réduit sa part d'actions de 14 points à 27%. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 04/09)
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De plus en plus d’étudiants français partent étudier à l’étranger, en particulier hors zone euro, où les frais bancaires peuvent vite augmenter. Pour les aider, plusieurs banques ont élaboré diverses solutions adaptées à ce genre de situation. Crédit Agricole Île-de-France propose notamment une offre appelée « Globe Trotter » pour les étudiants de 18-30 ans. Cela leur permet de faire des paiements et des retraits gratuits dans le monde entier pour 2 euros par mois. L’offre inclut également des virements internationaux gratuits, utiles pour payer les loyers ou les frais de scolarité. Crédit Agricole a en outre mis en place un partenariat avec la Banque Nationale du Canada pour faciliter l’ouverture d’un compte aux étudiants français en mobilité, offrant des conditions préférentielles pendant trois ans et une carte de crédit pour la location d’un logement. (Le Monde, Agnès Lambert, 02/09)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Une étude publiée récemment dans la revue Science a estimé que le coût social du CO2, c’est-à-dire les dommages causés par l'émission de CO2, atteint 190 dollars par tonne. Cela représente en moyenne 44% des bénéfices de 15 000 entreprises cotées, soit près de 80% de la capitalisation boursière mondiale. Cependant, il existe des variations importantes entre les secteurs et les pays. Les dommages sont particulièrement élevés en Russie, en Indonésie et en Inde. Les auteurs de l'étude soulignent la nécessité d'un reporting contraignant pour réduire les émissions. Le FMI a constaté que les subventions aux combustibles fossiles et leurs coûts environnementaux non répercutés s'élèvent à plus de 5 000 milliards de dollars en 2022. (L’Opinion, Irène Inchauspé, 04/09)
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Le 31 août, lors de l'Université d'été de l'asset management à Paris Dauphine, Benoît de Juvigny, secrétaire général sortant de l’AMF, a exprimé ses préoccupations à propos de la fragilité comptable de près d'une centaine de sociétés de gestion françaises. Il a également évoqué des sujets majeurs de régulation, qui occuperont le secteur, comme la connaissance des passifs des gérants vis-à-vis du stress de liquidité, la complexité de la régulation des fonds SFDR en matière de finance durable, et le défi de la régulation des fonds indiciels. Benoît de Juvigny a discuté des sanctions imposées à H2O, Amundi et leurs « traders tricheurs ». (L’Agefi, 04/09)
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La plateforme d'intelligence artificielle (IA) Causality Link, développée depuis 2016, utilise des algorithmes pour analyser et quantifier des informations dans le but de prédire les phénomènes économiques. Capable de traiter un flux journalier de 60 000 articles issus de 8 000 éditeurs dans 27 langues, la plateforme détecte les signaux susceptibles d'impacter 3 000 sujets sélectionnés (indicateurs économiques, évènements clés) et détermine leur probabilité d'impact, explique Pierre Haren, président de Causality Link. Les résultats alimentent les cartographies de risques et d'opportunités mises à jour en temps réel. Cette technologie a été adoptée en France par Amundi et le cabinet de conseil Accuracy. (Option Finance, Jean-Louis Sevilla, 04/09)
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Lors d’une réunion du conseil d’administration, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a exprimé son mécontentement envers Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Il a déclaré regretter le départ de Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA, malgré leurs « négociations rugueuses, mais pragmatiques ». Willy Schraen a trouvé « sidérant » le fait qu’Arnaud Rousseau, élu depuis le 13 avril 2023, « n’ait toujours pas trouvé une heure en six mois pour une première rencontre, préférant visiter des ONG ». (Le Figaro, 02-03/09)
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Le gouvernement a mis à jour les sanctions pour les déclarations erronées dans le domaine de l'élevage selon un décret paru au Journal officiel le 23 août 2023. Les modifications comprennent la prise en compte des jachères valorisées pour la PAC 2023 et les nouvelles sanctions pour les erreurs de déclaration ou de comptage d'animaux. Des erreurs de comptage, entraînant un différentiel de plus de trois têtes, déclencheront des sanctions. Une augmentation graduelle des sanctions sera appliquée jusqu'à une suppression totale de l'aide dans les cas les plus extrêmes. Une grande précision est requise lors des déclarations pour éviter des sanctions. (La France Agricole, Benoit Devault, 01/09)
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Le 1er septembre 2023, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a déclaré que l’institution prévoyait de revoir « un peu à la hausse » sa prévision de croissance pour 2023, actuellement fixée à 0,7%, contre 1% attendu par le gouvernement. Cette annonce a été faite à la suite de la croissance inespérée de 0,5% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre 2023, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cependant, Jean-Luc Tavernier, directeur général de l'Insee, a mis en garde contre un excès d'optimisme en soulignant que les mois à venir pourraient ne pas être aussi bons que le deuxième trimestre en raison de différents phénomènes conjoncturels ponctuels. (Le Figaro, Julie Ruiz Perez, 02-03/09)
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Dans un contexte marqué par une croissance en berne, un taux de chômage élevé des jeunes, un lourd endettement et une crise immobilière, la Chine semble être dans une phase de normalisation économique après des années d’hypercroissance. Ces difficultés peuvent refléter l’essoufflement de l’ancien modèle chinois, qui était axé sur le secteur immobilier. Le président Xi Jinping veut désormais orienter la politique économique chinoise vers une croissance plus qualitative, centrée sur l’innovation industrielle et la stabilité financière. Cette nouvelle orientation nécessitera des réformes structurelles et une résorption des déséquilibres, des défis qui s’annoncent longs et coûteux. (Les Echos, Frédéric Schaeffer, 04/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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