["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 05/09/2023
VIE DU GROUPE
 
Anciennement responsable de la France et de la Belgique pour BNP Paribas, Pierre Jond rejoint Amundi Asset Management. Il a été nommé directeur général d'Amundi Luxembourg et président de Fund Channel. Il intègre également le conseil d'administration de l'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement. (www.agefi.fr, 04/09)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Selon le Handelsblatt, Deutsche Bank, première banque allemande, serait en pourparlers pour un partenariat avec le néobroker Scalable Capital. Bien que non confirmé, ce partenariat pourrait profiter à la banque allemande en lui offrant la possibilité de développer son offre de placements en ligne. Deutsche Bank pourrait également être intéressée par une prise de participation dans la fintech, valorisée à 1,4 milliard de dollars après sa levée de fonds en juin 2021. Cet intérêt pour Scalable s'inscrit dans une restructuration de Deutsche Bank après un ralentissement de ses activités dans la banque d'investissement. Cette alliance pourrait également être avantageuse pour Scalable Capital en renforçant sa valorisation en vue d'une éventuelle introduction en bourse. (Les Échos, Nathalie Steiwer, 05/09)
 
 
Après avoir passé onze années à la Banque Postale, Stéphane Magnan a rejoint la Caisse des Dépôts (CDC) le 1er septembre 2023 en tant que directeur financier du Fonds d'épargne, succédant ainsi à François-Louis Ricard. Il a débuté sa carrière en 1988 à la Caisse Nationale de Crédit Agricole en tant que gestionnaire ALM. Depuis 2021, Stéphane Magnan occupait le poste de directeur des Marchés et des Financements (BFI) et faisait partie du CODEV de La Banque Postale. (www.agefi.fr, 04/09)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
En France, le crédit immobilier poursuit sa chute cet été, avec une baisse de près de 45% par rapport à la même période de l'année dernière et un taux d'intérêt moyen de 3.32%, selon les chiffres publiés le 4 septembre 2023 par la Banque de France. En juillet 2023, le montant de crédits accordés n’était que de 12 milliards d'euros seulement. Cette réduction s'explique principalement par la hausse des taux d'intérêt, qui contraint de nombreux ménages à reporter ou à annuler leurs projets immobiliers. Certaines banques, comme BNP Paribas et Société Générale, ont délibérément ralenti leur production de crédit immobilier pour préserver leurs marges. Néanmoins, le marché du crédit en France reste dynamique en comparaison avec ses homologues européens. (Les Échos, Romain Gueugneau, 05/09)
 
 
Les ménages français redécouvrent le charme des comptes à terme (CAT), une forme d'épargne qui offre une rémunération bien plus intéressante que le Livret A. Cet engouement a été souligné par la Banque de France dans des chiffres publiés le 1er septembre 2023. En juillet 2023, la rémunération moyenne des CAT de deux ans ou moins était de 3,04%. L'année précédente, ces comptes n'offraient qu'un rendement de 0,42%. Cette hausse rapide a conduit à des augmentations significatives des dépôts, passant de 12 à 15 milliards d'euros entre 2018 et 2022 à près de 60 milliards d'euros en 2022. Toutefois, malgré l'intérêt croissant pour les CAT, ils ne représentent qu'une petite partie du total des dépôts des ménages, qui s'élevaient à 1 867 milliards d'euros fin juillet. (Les Échos, Edouard Lederer, 05/09)
 
 
L’accès au crédit immobilier devient de plus en plus difficile en raison d’un durcissement des conditions d’apport personnel et d’une augmentation du coût du crédit. Face à cette situation, les proptechs Hestia et Sezame proposent une alternative grâce à la location avec option d’achat. Elles achètent le bien souhaité par le client, le louent pendant trois ans avec une option d’achat prédéfinie. Ce système permet notamment d’aider des profils solvables, mais qui ne sont pas éligibles aux financements traditionnels, en particulier les indépendants sans un bilan comptable récent, les primo-accédants sans un apport suffisant, ou encore les couples comprenant un membre en situation d’instabilité. (L'Agefi Quotidien, Nessim Ben Gharbia, 05/09)
 
 
Avec la hausse des taux directeurs des banques centrales, les fonds obligataires et monétaires ont gagné en popularité aux États-Unis et en Europe. Cette tendance est confirmée par Isabelle Bourcier, directrice générale de la société de gestion HSBC AM France, dans une interview accordée aux Échos. Elle explique que le gestionnaire a vu l'encours de ses fonds monétaires doubler depuis le début de l’année 2023. Elle ajoute que la société a lancé de nouveaux produits pour répondre à la demande. La baisse prévue des taux directeurs en 2024 pourrait toutefois faire pencher les gérants vers l'obligataire. Parallèlement, les actions reprennent de la valeur auprès des investisseurs grâce à la résistance affichée par l’économie et les marchés. Selon Bank of America, seulement 14% des gérants européens s'attendent désormais à une récession mondiale, contre 77% fin 2022. L'intérêt pour les actifs non-côtés semble quant à lui s'atténuer. (Les Échos, Caroline Mignon, 05/09 ; Les Échos, C.M, 05/09)
 
 
Le London Stock Exchange (LSE), premier opérateur boursier à envisager un projet concret de Bourse basé sur la blockchain, cherche à lancer une plateforme d’ici un an, a annoncé Murray Roos, responsable des marchés de capitaux du groupe, au Financial Times. Malgré les défis que présentent les cryptomonnaies, l'adoption de la blockchain progresse rapidement dans le domaine de la finance. Selon Murray Roos, cette plateforme serait d'abord utilisée pour des transactions sur des actifs non cotés avant de s’élargir à d'autres titres financiers. Des discussions avec divers superviseurs sont déjà en cours pour concrétiser le projet. (Les Échos, B. B., 05/09)
 
 
En 2020, Aurélie Drouvin a fondé son entreprise Ziplo dans le but de proposer un service de transfert et de dépôts de fichiers. Afin de simplifier la gestion administrative de sa société, elle a utilisé les services de la néobanque Qonto. Les néobanques comme Qonto, Shine ou Blank (lancée par Crédit Agricole) proposent diverses fonctionnalités, allant de la création d'entreprises à l'optimisation de la gestion comptable. Les utilisateurs peuvent suivre leurs transactions, le solde et les mouvements financiers en temps réel via des applications mobiles et des tags. De plus, grâce à la centralisation et l'exportation automatique des justificatifs, les entrepreneurs peuvent facilement suivre et gérer leurs dépenses. (Le Figaro, Mallory Lalanne, 05/09)
 
 
Les géants de paiement américains, Visa et Mastercard, s’imposent en devenant partenaires de grands événements sportifs internationaux : Coupe du monde de rugby 2023 et JO de Paris 2024. Répondant à ces offensives commerciales, le Groupement d’Intérêt Économique (GIE) CB, a annoncé un nouveau plan stratégique, qui vise à accélérer sur le numérique et à accroître la notoriété de la marque CB. Ce plan prévoit la migration de toutes les banques françaises sur une plateforme de paiement mobile unique d’ici novembre 2024, permettant de traiter les paiements mobiles tels que Apple Pay. Crédit Agricole et Société Générale utilisent déjà ce type de plateforme reposant sur la technologie de tokenisation. (www.latribune.fr, Eric Benhamou, 05/09)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié son rapport sur les espèces exotiques envahissantes. « Il s’agit de l’évaluation la plus complète jamais réalisée sur le sujet », souligne Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES. Le groupe d’experts a examiné pendant plus de quatre ans 13 000 articles scientifiques. Il estime que le coût annuel de l’impact de ces espèces invasives sur les économies atteint 423 milliards de dollars. Ce chiffre « augmente de façon exponentielle : il est multiplié par quatre tous les dix ans », souligne Franck Courchamp, chercheur associé au CNRS et co-auteur du rapport. (Les Échos, Anne Feitz, 05/09)
 
 
La cameline, une plante oléagineuse, est au cœur des espoirs de décarbonation du transport aérien en France. L’huile extraite des graines de cette plante peut être mélangée au kérosène pour produire du biocarburant d’aviation, réduisant ainsi de 80% à 86% le bilan carbone, selon les estimations de la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cependant, cette solution est confrontée à plusieurs défis. La production de biocarburants reste rare et coûte trois à quatre fois plus cher que le kérosène traditionnel. De plus, la production de masse de camelines nécessite des conditions climatiques spécifiques et le respect des réglementations agricoles en matière d’interculture. (Les Échos, Bruno Trévidic, 05/09)
 
 
Retrouvez la synthèse du 04/09/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230904/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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