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["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 07/09/2023
VIE DU GROUPE
 
Selma Dupont Drissi, 49 ans, a été nommée directrice de la stratégie chez Crédit Agricole S.A. Elle rejoint également le comité de direction de l’entreprise. (Challenges, 07-12/09)
 
 
Pierre Jond est nommé directeur général d’Amundi Luxembourg et président de Fund Channel, une plateforme de distribution de fonds B2B détenue conjointement par Amundi et CACEIS. Il succède à Jeanne Duvoux, qui prend le poste de directrice business support & opérations du groupe Amundi. Avant cette nomination, Pierre Jond était président de France Post Marché. (La Correspondance économique, 07/09)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Au premier semestre 2023, le Crédit Mutuel Arkéa a enregistré un résultat net de 202,6 millions d’euros, en baisse de moitié par rapport à la même période en 2022. La banque a été impactée par la nouvelle norme IFRS 17 pour les activités d’assurance et a subi une contraction significative de la revalorisation de ses participations de capital-investissement. Sa marge nette d’intérêt a également chuté de 62 millions d’euros (+15,4% en un an) sous l’effet des évolutions des conditions monétaires décidées par la BCE. Néanmoins, la solvabilité du groupe a continué à progresser (+0,3 point), avec un ratio de fonds propres durs CET1 de 17,2%. (L’Agefi Quotidien, L’Agefi, 07/09)
 
 
Selon le classement d'Institutional Investor Research (II Research), BNP Paribas et la banque Oddo BHF figurent parmi les meilleurs courtiers en Europe. BNP Paribas arrive en première position, à égalité avec BoA Securities, suivies de JPMorgan, UBS et Barclays. Dans le classement par pays, Oddo BHF se distingue en se classant premier en France, en Allemagne et dans le Benelux. II Research indique aussi que malgré la réglementation européenne MiFID 2, les budgets en recherche d'actions restent stables et que les gestionnaires d'actifs utilisent moins d'analystes, mais demandent davantage d'analyses sur mesure. (L’Agefi, Johann Corric, 07/09)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Dans un contexte de remontée des taux d’intérêt, de nouveaux concurrents se positionnent face au Livret A, dont le taux a été réévalué de 0,5 à 3%. Depuis fin août, la fintech britannique Revolut propose un produit d’épargne qui offre un taux allant jusqu’à 5,2% brut par an. Toutefois, ce produit est assorti de certaines conditions : réservé aux clients ayant souscrit l'offre haut de gamme, rémunération dépendante de la devise choisie, taux de rémunération variable. D’autres institutions financières, telles que Monabanq et Boursorama, proposent également des comptes à terme avec des taux attractifs. (Challenges, Damien Pelé, 07-13/09)
 
 
Une étude publiée cet été par la fintech espagnole Life5 révèle que seulement 34% des Français sont couverts par une assurance décès. Parmi eux, 24% ont souscrit eux-mêmes à cette assurance tandis que 10% sont protégés par celle fournie par leur employeur. Les motivations principales pour souscrire à ce type d'assurance sont le financement des frais d'obsèques (61% des sondés) et la garantie d'une aide financière pour les proches à la suite du décès du souscripteur. (Challenges, 07-13/09)
 
 
Le groupe de télécoms et de médias français, Altice, serait sur le point de vendre ses 92 data centers à Morgan Stanley Infrastructure Partners dans le but de réduire sa dette d'environ 60 milliards d'euros. Selon les informations recueillies par Les Échos, la vente pourrait rapporter jusqu'à un milliard d'euros. Cet accord représenterait une première étape vers la désendettement promis par le PDG d'Altice, Patrick Drahi. Le processus est supervisé par la banque d'affaires Perella. Morgan Stanley a déjà conclu des accords avec Altice dans le passé, notamment l'achat de 75% de ses tours de télécommunications au Portugal en 2018 et presque la moitié de son réseau de fibre au Portugal en 2019. (Les Échos, Anne Drif et Raphaël Balenieri, 07/09)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
La Banque centrale européenne (BCE) a publié les résultats de son deuxième test de résistance sur le risque climatique, soulignant la nécessité pour l'économie de renforcer ses efforts pour respecter l'Accord de Paris d'ici à 2030. Trois scénarios sont présentés : le premier, une accélération immédiate de la transition énergétique, coûterait 2 000 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2025, mais réduirait les risques financiers malgré une possible hausse du prix de l’énergie. Le deuxième envisage une décarbonation maintenue à son niveau actuel pendant trois ans puis accélérée pour arriver aux objectifs du premier à un rythme plus lent, coûterait 3 000 milliards d'euros. Dans le dernier scénario, un départ plus tardif des efforts de transition est envisagé, qui conduirait à des risques physiques significatifs. D’après la BCE, les coûts pour les banques européennes pourraient atteindre 21 milliards d'euros par an en 2029 si l’accélération de la transition énergétique était reportée à 2026. (Les Échos, Guillaume Benoit, 07/09 ; Les Échos, Marion Heilmann, 07/09)
 
 
Les dirigeants africains ont conclu le premier sommet africain sur le climat par la signature de la « Déclaration de Nairobi ». Cette déclaration cherche à définir une position commune dans les négociations climatiques en vue de la COP28, la conférence mondiale sur le climat de l’ONU prévue en décembre à Dubaï. Elle préconise une augmentation des financements pour permettre l’augmentation de la production d’électricité issue de sources renouvelables sur le continent. Une priorité soulignée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui ambitionne de faire de l’Afrique une « superpuissance des énergies renouvelables ». Le Centre mondial pour l’adaptation, estime à 100 milliards de dollars par an les besoins pour adapter le continent aux conséquences du réchauffement climatique. Entre 2019 et 2020, seulement 11 milliards de dollars ont été consacrés à cette lutte. (Les Échos, Muryel Jacque, 07/09)
 
 
Une étude du think tank européen Strategic Perspectives, publiée le 6 septembre 2023, révèle que la Chine est largement dominante dans la production de technologies vertes. En 2022, elle a investi environ 540 milliards de dollars dans ce secteur contre 180 milliards pour l’Europe et 145 milliards pour les États-Unis. Ainsi, 55% des nouvelles capacités de production d’énergies renouvelables et plus de la moitié des véhicules totalement électriques sont chinoises. Parallèlement, l’Europe reste loin derrière la Chine et les États-Unis en termes d’innovation et de production, la majorité de ses technologies décarbonées étant importées de Chine. (Les Échos, Guillaume de Calignon et Ninon Renaud, 07/09)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
La Commission européenne (CE) envisage de revenir sur certaines dispositions de la directive MIFID II afin de contrer ses effets négatifs sur la qualité de l'analyse financière des valeurs cotées. En place depuis cinq ans, MIFID II a obligé les intermédiaires financiers à vendre leur recherche, ce qui a affecté la qualité de l’analyse financière et la couverture des PME et ETI. Suite à des alertes de régulateurs de marché et de représentants de l'industrie, la CE propose de regrouper les frais d'exécution des ordres et de la recherche financière. Le Conseil soutient cette position et recommande de normaliser la recherche sponsorisée via un code de bonne conduite élaboré par l’Esma. Au Parlement européen, les eurodéputés sont partagés sur les seuils de capitalisation pour autoriser « un paiement conjoint ». (Les Échos, Laurence Boisseau, 07/09)
 
 
Le 5 septembre 2023, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a sanctionné l’Association nationale des conseillers financiers-CIF (Anacofi-CIF) à hauteur de 250 000 euros d'amende et d’un avertissement. C'est la première fois qu'une association professionnelle de conseillers en investissements financiers est sanctionnée par le régulateur. L'ancien président de l'Anacofi-CIF, Patrick Galtier, a aussi été pénalisé avec une amende de 20 000 euros et un avertissement. L'AMF reproche à l'Anacofi-CIF plusieurs manquements dans l’examen des dossiers de demande d’adhésion de conseillers en investissements financiers et dans l'archivage des dossiers de contrôle de ses adhérents. La décision est susceptible d'un recours. (L’Agefi, Nessim Ben Gharbia, 07/09)
 
AGRICULTURE
 
L'agriculture française est en difficulté, dénoncent les agriculteurs, touchés par l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. Ceux-ci optent pour une alimentation bas de gamme, délaissant la production nationale, plus coûteuse, pour des importations. La guerre en Ukraine a exacerbé cette tendance en perturbant les flux de matières premières. Les coûts de production agricoles sont en hausse de 22% sur un an. En parallèle, les prix des engrais et de l'énergie ont augmenté, alourdissant le coût de l'alimentation animale et de la viande. La balance commerciale agroalimentaire a subi une forte détérioration depuis le début de l'année 2023. La Coopération Agricole, présidée par Dominique Chargé, appelle à un « sursaut de compétitivité » de l'agriculture française et à une simplification des démarches administratives pour faire face à cette situation. (Les Échos, Marie-Josée Cougard, 07/09)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
L'augmentation des prix du pétrole intensifie les craintes d'inflation et pousse les taux longs à des niveaux équivalents à leurs plus hauts récents. Cependant, les économistes n'anticipent pas un effet de second tour. En outre, des préoccupations subsistent quant à la stabilité des banques centrales. « La hausse des prix récente porte sur les prix à la pompe et non sur le gaz et l'électricité, ce qui est différent du choc de 2022 », souligne Bastien Drut, responsable des études et de la stratégie chez CPR AM. Selon lui, le récent rebond des prix à la pompe devrait contrebalancer l'inflation sous-jacente. (L’Agefi Quotidien, Xavier Diaz, 07/09)
 
 
La hausse des taux d'intérêt et l'inflation exercent une pression considérable sur le marché immobilier dans le monde entier. En Europe, on constate une baisse des ventes de logements et une diminution des prix, notamment dans le nord du continent. Cependant, cette réduction n'a pas suffi à compenser les effets de la hausse des taux d'intérêt, exacerbant ainsi la crise du logement existante, comme l'observe Christophe André, économiste à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). En France, la production de crédits a enregistré une baisse de 43% sur un an à fin août. Les États-Unis ont également été impactés plus tôt par la montée des taux d'intérêt, ce qui a ralenti le marché immobilier. En Chine, les mesures gouvernementales ont limité l'endettement des promoteurs. De plus, l'incorporation de normes environnementales dans la construction a fragilisé la stabilité financière des promoteurs immobiliers en Europe. (Les Échos, Elsa Dicharry, 07/09)
 
 
Le Royaume-Uni, post-Brexit, avait l'ambition de reprendre le contrôle de sa réglementation, mais le chemin vers cette autonomie réglementaire s'avère difficile. Malgré la possibilité de bloquer des fusions mondiales, comme celle entre Microsoft et Activision, les avantages de cette indépendance restent incertains. Selon le chercheur Joël Reland, le seul domaine où le Royaume-Uni a pleinement exercé son choix post-Brexit est la libre circulation. Malgré les tentatives de démanteler les lois héritées de l'UE, seulement 800 ont été supprimées en raison de l'opposition des consommateurs et des entreprises craignant l'incertitude réglementaire. Par ailleurs, le Royaume-Uni n'a toujours pas réussi à légiférer plus rapidement que l'Europe, mettant en question l'efficacité de cette liberté réglementaire. (Les Échos, Ingrid Feuerstein, 07/09)
 
 
Depuis 20 ans, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a rénové des milliers de logements et d’équipements publics dans les quartiers sensibles. Cependant, des défis économiques persistent. L'attraction du secteur privé et l'amélioration de l'emploi des résidents demeurent des enjeux majeurs. Un exemple concret est la ville de Grigny en Île-de-France, qui a bénéficié d'un investissement massif de 350 millions d'euros, mais où le taux de chômage atteint 22%. Bien que des entreprises se soient installées dans la région, l'emploi local reste un problème. L'Anru a fait l'objet de critiques quant à son manque de soutien à l'économie locale, malgré un investissement de 24 milliards d'euros pour la rénovation de 700 quartiers abritant 5 millions de personnes. À l'avenir, des solutions pourraient impliquer une diversification de l'offre économique, avec le concours de partenaires tels que la Caisse des Dépôts ou l'Agence nationale pour la cohésion des territoires. (Les Échos, Elsa Dicharry, 07/09)
 
 
Retrouvez la synthèse du 06/09/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230906/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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