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Le directeur général du Crédit Agricole, Philippe Brassac, intensifie son action en matière de cybersécurité. La banque améliore ses services de prévention contre la cybercriminalité pour ses clients PME et ETI grâce à un partenariat avec Neverhack, une société leader dans les services de cybersécurité en France. Ces entreprises pourront ainsi évaluer leur risque cyber et renforcer leur protection. (La Lettre de l’expansion, 11/09)
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Après la faillite de Lehman Brothers en 2008, le paysage bancaire a connu de grands changements. Les autorités ont resserré les réglementations, obligeant les banques à conserver des actifs et des liquidités plus importants pour pouvoir faire à des vagues de retraits des clients. Ces ajustements visent à empêcher une intervention publique pour sauver les banques en difficulté. En 2023, la fusion de Credit Suisse et UBS a de nouveau mis en lumière l'importance de la régulation pour la stabilité financière. « Ce qu'il s'est passé avec les banques américaines n'est pas la preuve que nous ne sommes pas allés assez loin, c'est simplement la preuve qu'il ne fallait pas revenir en arrière », souligne Xavier Musca, directeur général délégué de Crédit Agricole, dans une interview accordée à l’AFP. (AFP, Kevin Trublet, 10/09 ; AFP, Kevin Trublet, 10/09)
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En raison de chiffres d’activité au ralenti, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait marquer une pause après sa série de neuf hausses de taux consécutives. Les membres les plus accommodants du Conseil des gouverneurs de la BCE préconisent la prudence tandis que les plus restrictifs pourraient accepter de temporiser, lors de leur réunion le 14 septembre 2023. Michel Martinez, chef économiste Europe de Société Générale CIB, estime que « la récession semble peu probable » et que « le revenu réel des ménages ne devrait plus baisser ». « La BCE devra sans doute faire plus le 26 octobre, ou plutôt le 14 décembre avec ses nouvelles prévisions », poursuit-il. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 11/09)
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Dans un contexte de réorganisation stratégique annuelle, la banque américaine Goldman Sachs prépare de nouvelles coupes dans ses effectifs. Elle envisage de licencier moins de 1% de ses employés, soit environ 440 personnes, à partir d’octobre 2023. La banque a déjà supprimé 3 200 emplois, soit 6,5% de son personnel en janvier pour réduire ses coûts, suite à un ralentissement significatif des activités de banque d’investissement et à des pertes importantes dans la banque de consommation. Par ailleurs, le bénéfice net de Goldman Sachs a chuté de 35% au premier semestre 2023, et le bénéfice net trimestriel de fin juin a été le plus faible en trois ans. (L’Agefi Quotidien, Camille George, 11/09)
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Cinq semaines après le départ de son précédent PDG, Philippe Heim, La Banque Postale poursuit activement la recherche de son nouveau dirigeant. Plusieurs candidats ont déjà été approchés, mais le choix s'avère difficile dans le contexte actuel de taux élevés et d'absorption de CNP Assurances par la banque. Parmi les noms évoqués pour le poste figurent Stéphane Dedeyan, DG de CNP Assurances, qui a refusé, Laurent Paillassot, ancien banquier chez les Caisses d'Epargne et LCL, ainsi que Franck Silvent, actuellement managing partner chez Degroof Petercam, en cours de cession à Crédit Agricole. Franck Silvent a passé une grande partie de sa carrière à la Caisse des Dépôts. Selon des sources internes, le futur PDG devra être un expert de la banque de détail capable d'améliorer la performance financière de l'institution. (Les Echos, Romain Gueugneau et Thibaut Madelin, 11/09)
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Société Générale envisage de vendre ses activités de titres. Pour ce faire, elle a mandaté la banque d’affaires Citi pour évaluer les options stratégiques de sa filiale Société Générale Securities Services (SGSS) qui conserve 4,7 milliards d’euros d’actifs. Cette décision intervient alors que le nouveau dirigeant de Société Générale, Slawomir Krupa, veut réduire ou céder certaines activités pour se renforcer dans d’autres. En parallèle, la filiale de Crédit Agricole, Caceis, qui a noué un partenariat avec Santander, est devenue le deuxième plus grand acteur du secteur en Europe après avoir acquis les activités européennes de la Royal Bank of Canada. Cette transaction l’a placée juste devant SGSS, avec un total de 4,8 milliards d’euros d’actifs conservés. (Les Echos, Anne Drif, 11/09)
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Barclays se prépare à annoncer des centaines de réductions de personnel, selon Bloomberg. Environ 5% des postes de trading liés aux clients et plusieurs banquiers d'investissement seraient touchés. En outre, la restructuration de leur banque de détail au Royaume-Uni est également prévue, d'après l'agence. Toutefois, Barclays a refusé de faire des commentaires à ce sujet. (Les Echos, 11/09)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le rapport le plus complet sur l'action climatique mondiale depuis l'Accord de Paris de 2015 a été publié par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le 8 septembre 2023. Le document révèle que les progrès actuels sont insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, et souligne l’urgence de mettre en place des actions plus ambitieuses. Le rapport met en lumière l’importance de mobiliser plus de fonds pour les projets verts dans les pays en développement, et de réorienter les investissements vers l’action climatique. Bien que certains progrès soient notables, comme l’adoption rapide des énergies renouvelables et des véhicules électriques, le rapport souligne une majorité de lacunes et l'urgence de redresser la situation. Le bilan sera un point central de la COP28 à Dubaï en décembre, où les États devront définir leurs actions futures. (Les Echos, Muryel Jacque, 11/09)
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Dans une tribune publiée par Les Echos, Alexis Normand, PDG et cofondateur de Greenly, aborde la façon dont la rivalité entre les puissances mondiales crée des obstacles à la transition énergétique. Aux États-Unis, le scepticisme envers le changement climatique et la protection des industries fossiles entravent l'action pour l'environnement. Pendant ce temps, la Chine contrôle 90% des terres rares et se positionne pour dominer les secteurs clés de la transition énergétique. De son côté, l'Europe aspire à réduire ses émissions mondiales de 10% à 5% d'ici 2030, mais cette ambition est entravée par des défis tels que l'invasion de l'Ukraine et la dépendance au charbon. Malgré les résistances internes et les rivalités externes, il semble que les investissements massifs dans la transition énergétique soient inévitables pour entretenir les niveaux de vie actuels, conclut Alexis Normand. (Les Echos, Alexis Normand, 11/09)
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Le Fonds monétaire international (FMI) et le Financial Stability Board (FSB) ont présenté au G20 un plan d'action pour réglementer les cryptomonnaies à l'échelle mondiale. Leur objectif est d'empêcher que ces actifs virtuels ne perturbent la stabilité économique et financière globale. Les deux institutions estiment que les supposés avantages des cryptoactifs, comme des opérations transfrontalières moins coûteuses et plus rapides, ne se sont pas encore matérialisés. Leur document souligne l'importance d'une approche mondiale coordonnée et encourage les pays du G20 à établir des règles unifiées et une surveillance minimale obligatoire pour tous les pays participants. Ils préconisent également l'adoption de la « travel rule », obligeant les entreprises du secteur à collecter et transmettre des informations sur les utilisateurs de leurs services. (Les Echos, Samir Touzani, 11/09)
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Les banques françaises ont opéré une transition vers le numérique depuis les années 2000. Toutefois, la rentabilité des banques en ligne reste un défi, la plupart d'entre elles ne parvenant pas à décoller, à l'exception de Boursorama. Les banques traditionnelles cherchent diverses stratégies pour attirer les clients vers leurs plateformes en ligne, à l'exemple de BNP Paribas et sa marque digitale, Hello Bank! En revanche, Crédit Agricole éprouve des difficultés à trouver un modèle viable pour sa filiale BforBank. La structure prévoit de dévoiler une nouvelle offre combinant technologie et aspects humains pour devenir leader de la banque en ligne en Europe d’ici 2030, selon son directeur général Jean-Bernard Mas. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 11/09)
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La banque américaine Morgan Stanley prévoit de lancer en septembre 2023 un chatbot développé avec OpenAI afin d’épauler ses 16 000 conseillers financiers. Cet assistant virtuel les aidera à retrouver rapidement des informations dans la base de données de la banque. Morgan Stanley mise sur le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) générative pour stimuler davantage le service de la gestion de fortune, après avoir enregistré un revenu net en hausse de 16% au deuxième trimestre 2023. La banque travaille également sur la création d’un outil capable de générer un résumé de la conversation entre le conseiller et son client, ainsi que de programmer des rendez-vous de suivi. (Les Echos, Rachel Cotte, 11/09)
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Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a défendu la souveraineté alimentaire de la France malgré les défis climatiques et économiques auxquels fait face le secteur agricole. Il a souligné la nécessité d'accroître la production agricole pour réduire les importations et a évoqué les efforts gouvernementaux pour améliorer les revenus des agriculteurs. Le ministre a réaffirmé l'importance des pratiques d'élevage pour l'entretien des prairies et la biodiversité. Il a également insisté sur le rôle clé de l'agriculture dans la souveraineté alimentaire face à des crises telles que la guerre en Ukraine. Marc Fesneau a aussi suggéré une réforme de l'assurance-récolte et a réaffirmé son soutien à la création de réserves d'eau, ou « méga-bassines », pour aider les agriculteurs à faire face au changement climatique. (Le Journal du Dimanche, 10/09)
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Dans une interview accordée au Figaro, le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, souligne l’urgence de sauver l’agriculture française face aux défis liés au climat et à l’inflation. Il dénonce les demandes contradictoires d’une alimentation moins chère, mais répondant à des standards de production élevés, qui mettent en péril les exploitations agricoles. Arnaud Rousseau appelle à l’adaptation des politiques publiques pour soutenir l’agriculture dans la transition écologique et climatique. Selon lui, il faut relever le déclin de l’agriculture afin de préserver la souveraineté alimentaire française et attirer de nouveaux talents. (Le Figaro, Olivia Détroyat et Ivan Letessier, 09-10/09)
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À l'approche de l'ouverture du Salon des Productions Animales de Rennes, le 12 septembre 2023, les agriculteurs français font part de leurs préoccupations quant à l'avenir de leur profession. Les éleveurs sont particulièrement affectés par les aléas climatiques, l'augmentation des charges, la diminution de la demande de viande bovine et la hausse des importations. Ils subissent également une pression accrue de la part du public concernant les préoccupations environnementales et le bien-être animal. Plusieurs syndicats agricoles, comme la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles FNSEA, soulignent le besoin urgent de soutien financier et moral pour ces travailleurs. Parallèlement, la Chambre d'agriculture France critique un « décalage » entre les objectifs du gouvernement en matière d'écologie et son financement, alors que le Conseil de planification écologique pourrait se tenir le 18 septembre et que le projet de loi de finances (PLF) devrait être dévoilé en fin de mois. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, appelle le gouvernement à mettre en adéquation les moyens avec les ambitions affichées, allant au-delà des simples discours. (Le Figaro, Éric de La Chesnais, 11/09 ; Agra Presse Hebdo, JCD, MR, 11/09)
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Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, souhaite avancer les négociations commerciales annuelles de 75 des plus grands fournisseurs de la grande distribution. L'objectif est de les inciter à revoir à la baisse leurs tarifs, afin que les consommateurs puissent profiter de réductions de prix dès janvier 2024. En contrepartie, les distributeurs seront tenus de répercuter immédiatement et de manière obligatoire toute réduction de prix. Par ailleurs, distributeurs et industriels se sont engagés à ne plus augmenter les prix de 5 000 produits. Alors que certains acteurs de l'industrie, comme l'Ania, soutiennent cette avancée des négociations, certaines filières, notamment la laitière, souhaitent en être exclues. (Agra Presse, JG, 11/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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