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Valérie Baudson, directrice générale d'Amundi, plaide en faveur des fonds monétaires et invite à la prudence en ce qui concerne les actions. Elle estime que le potentiel de croissance des ETF se maintient, malgré le ralentissement du marché. Mme Baudson souligne l'importance des plateformes numériques pour faciliter l'accès des investisseurs privés aux investissements dans les fonds indiciels. Elle considère l'Allemagne comme le marché européen le plus important pour Amundi et souhaite renforcer la position dominante de la société, en particulier en Europe et en Asie. Mme Baudson souligne également l'engagement d'Amundi en faveur de l'investissement durable et considère l'IA comme un outil permettant d'améliorer la productivité, tout en insistant sur la nécessité pour l'intelligence humaine de prendre le pas sur les décisions importantes. (Handelsblatt, Gregor Waschinski, 13/09)
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Claudia Buch, vice-présidente de la banque centrale allemande, a été nommée présidente du Conseil de surveillance de la Banque centrale européenne (BCE). Claudia Buch, qui supervisera un secteur bancaire de 26 000 milliards d'euros, remplacera l'Italien Andrea Enria à partir du 1er janvier 2024 pour un mandat de cinq ans. Cette nomination intervient malgré les réserves de certains membres du Parlement européen qui soutenaient l’Espagnole Margarita Delgado, en raison de l'inexpérience relative de Claudia Buch dans la supervision bancaire. Cependant, ses partisans soulignent son expérience dans la stabilité financière et la gestion. La décision de la BCE doit encore être confirmée par le Parlement européen. (L’Agefi Quotidien, 14/09)
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Pour la première fois en plus d'un an, un suspense plane sur la décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) concernant ses taux directeurs attendue ce 14 septembre. À la suite de neuf hausses consécutives des taux au cours de la dernière année, l'hypothèse de poursuivre cette tendance est privilégiée par deux tiers des acteurs de marché. Cependant, les signes de ralentissement de l'économie, le repli de l'inflation et le durcissement monétaire posent désormais le risque de trop agir sur les taux. Les fuites d'une prévision d'inflation supérieure à 3% pour 2024 de la part des économistes de la BCE ont renforcé l'idée d'une augmentation des taux directeurs pour contrôler l'inflation. (Le Figaro, Florentin Collomp, 14/09)
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La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, exprime ses inquiétudes concernant le projet de taxe bancaire italienne. Le décret prévoit de taxer à hauteur de 40% la marge nette d’intérêt des banques italiennes pour 2023 et 2024. Selon la présidente, cela pourrait fragiliser les banques, notamment les plus petites, et leur capacité de financement. De plus, une telle taxe créerait une incertitude fiscale, nuisant à la confiance des investisseurs. La BCE plaide pour une étude d’impact approfondie. Par ailleurs, cette taxe pourrait réduire les bénéfices des banques de 2 à 9% et rapporterait à l’État italien deux à trois milliards d’euros. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 14/09)
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La crise bancaire du printemps 2023, marquée par la disparition de Silicon Valley Bank, Signature, First Republic et Credit Suisse, a eu un impact similaire sur le paysage bancaire à celui de la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008. Cela a entraîné une augmentation considérable de la dette publique et privée à l'échelle mondiale, engendrant ainsi des vulnérabilités pour le secteur financier. L’évènement d’il y a quinze ans a aussi profité à certaines banques comme JP Morgan et Bank of America qui ont su tirer parti de la crise pour se renforcer. L'expertise des anciens salariés de Lehman Brothers continue de profiter à Barclays et Nomura. Cette dernière a récupéré ses activités aux États-Unis, en Europe et en
Asie. (Les Échos, Thibaut Madelin, 14/09 ; Les Échos, Véronique Le Billon, 14/09 ; Les Échos, Romain Gueugneau, Solveig Godeluck, 14/09)
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Citi a fait part le 13 septembre d'une restructuration majeure, qui aboutira à une nouvelle « structure plus horizontale ». Sous la direction de Jane Fraser, la banque américaine sera répartie en cinq secteurs clés. Cette initiative entraînera la suppression de divers postes, bien que l'entreprise n'ait pas encore déterminé le nombre exact d'employés affectés, d'après des informations issues de sources proches du dossier. « Nous devrons dire adieu à des collègues extrêmement compétents et assidus qui ont apporté des contributions significatives à notre entreprise », a indiqué Jane Fraser dans un message interne, rapporté par Bloomberg. (Les Échos, 14/09)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Amundi, filiale de Crédit Agricole, a annoncé un mécanisme de plafonnement de rachats pour 101 fonds de sa gamme. Il s'agit d'un outil de gestion de la liquidité qui garantit « la gestion du risque de liquidité dans l’intérêt exclusif des porteurs/actionnaires ». De plus, 43 fonds d'Amundi introduiront un mécanisme anti-dilution dans leurs prospectus. Amundi aura la possibilité de plafonner les rachats lorsque le seuil déterminé est atteint. Le mécanisme anti-dilution permettra à Amundi d'ajuster la valeur liquidative en fonction de la variation du solde net des souscriptions et rachats afin de protéger les porteurs de parts. Ces mesures interviennent après les inquiétudes des institutions financières sur la liquidité des fonds ouverts. (L’Agefi Quotidien, Adrien Paredes-Vanheule, 14/09)
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Le repli du marché immobilier grand public s'accélère avec plusieurs réductions de prix de parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Au premier semestre 2023, le repli était de 53% pour tous les fonds immobiliers grand public. La société française de placement immobilier Aspim attribue ce déclin à une décollecte d'OPCI de 977 millions d'euros. En ligne avec cette tendance, le prix des parts de trois SCPI d'Amundi Immobilier, dont Rivoli Avenir Patrimoine, Edissimo et Genepierre, a été baissé de 12,42%, 13,92% et 17,04% respectivement. (L’Agefi Actifs, Gaétan Pierret, 09/2023)
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Les travaux de rénovation de l’une des plus grandes copropriétés françaises, Le Logis Vert, ont commencé en début d’année. « Cette opération représente un investissement global de 9 millions d’euros », explique David Chouraqui, directeur général de Square Habitat, filiale immobilière de Crédit Agricole, qui est le syndic du Logis Vert. L’accent mis sur la rénovation s’explique principalement par la nécessité de réduire l’impact carbone du secteur du bâtiment, qui génère 23% des émissions de gaz à effet de serre en France. Par ailleurs, le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, attend une intervention de l’État pour compenser l’effondrement du secteur de la construction neuve. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 14/09)
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La Banque centrale européenne (BCE) prévoit de lever des exigences supplémentaires de capital qui avaient été imposées à la Deutsche Bank, poids lourd du prêt à effet de levier (LBO). Cette annonce fait suite à l'examen positif par l'institution bancaire de la gestion des risques de la banque allemande. Selon Andrea Enria, à la tête de la supervision bancaire européenne, certaines banques ont résolu les problèmes liés à leur politique de risques. La suppression de l’excédent de capital libérerait plus de 700 millions d'euros de fonds propres pour Deutsche Bank. Andrea Enria avertit que d'autres banques, qui n'ont pas résolu leurs problèmes, seront visées par ces exigences de fonds supplémentaires. (Les Échos, Anne Drif, 14/09)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L’investissement durable gagne en popularité parmi les Français, avec 54% des épargnants prenant en compte les enjeux de développement durable dans leurs choix d’épargne, selon un rapport de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le dernier baromètre annuel de l’investissement responsable, publié mi-juillet par CPR AM, indique que 36% des répondants détiennent au moins un produit responsable (hors LDDS), contre 21% en 2019. Le secteur fait l’objet de réglementations de plus en plus strictes qui ont contribué à transformer profondément les pratiques. Cependant, des défis demeurent, comme l’accès à des données pertinentes et à jour, ainsi que l’implication des investisseurs particuliers. (Actifs Un Media de L’Agefi, Aurélie Fardeau, 09/2023)
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Dans une interview accordée aux Échos, Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project et de Youth Forever, encourage les entreprises à faire confiance aux jeunes générations pour transformer leurs organisations. Elle affirme que les jeunes sont prêts à s'engager et à être les architectes du monde économique de demain. Emmanuelle Duez souligne toutefois que pour susciter un tel engagement, les entreprises doivent dépasser le court-termisme et repenser la relation avec l'emploi sur le temps long. Elle note que la situation actuelle est une « permacrise », et qu'il est impératif pour les entreprises de créer des « armées de talents » pour se concentrer sur les transformations nécessaires. Les entreprises de pointe comme L’Oréal, Decathlon, Crédit Agricole, groupe Mulliez, BNP Paribas ont bien compris le potentiel de la jeunesse et l’importance de l’intergénérationnel. Enfin, elle insiste sur la nécessité d’un impératif d’utilité pour engager la jeune génération à long terme. (Les Échos, Muriel Jasor, 14/09)
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La chute de Silicon Valley Bank (SVB) et de Credit Suisse en mars 2023 a mis en évidence l’efficacité partielle des régulations mises en place après la crise financière de 2008 pour circonscrire les crises bancaires. L’ensemble de règles, connu sous le nom de « Bâle III », a obligé les banques à augmenter leurs réserves en fonds propres, fonctionnant comme des « coussins de sécurité ». Cependant, la récente crise a révélé des problèmes tels que le manque d’unité entre diverses juridictions, notamment aux États-Unis. De nouvelles difficultés concernent également la gestion des liquidités bancaires, car les politiques monétaires généreuses des dernières années s’estompent. La crise a en outre montré que les fonds propres accumulés ne suffisent pas à éloigner tous les risques, en partie à cause de la digitalisation rapide du secteur bancaire. (Les Échos, Edouard Lederer, 14/09)
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La Chine joue un rôle central dans l'augmentation de la dette mondiale, avec des emprunts dépassant largement la croissance économique, souligne Vitor Gaspar, responsable du département des affaires budgétaires du Fonds monétaire international (FMI), dans un blog publié le 13 septembre 2023. La dette chinoise a augmenté de plus de 7 points pour atteindre 272% du PIB en 2022. Cette situation est liée au modèle de croissance de la Chine, largement dépendant du secteur immobilier qui est actuellement en difficulté. Le FMI alerte aussi sur l'augmentation de la dette mondiale, se chiffrant à 235 000 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 200 milliards par rapport à 2021. Dans son rapport annuel sur les politiques budgétaires, publié le 13 septembre 2023, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) confirme que de nombreux gouvernements ont dépensé plus pour stimuler la croissance. (Les Échos, Richard Hiault, 14/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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