|
|
|
|
|
|
BforBank, la banque en ligne du Crédit Agricole, projette d'attirer trois millions de clients d'ici 2030. Avec actuellement 200 000 clients, BforBank envisage d’élargir sa clientèle, tout en maintenant son segment haut de gamme. La banque a introduit une nouvelle offre incluant un service client disponible en continu et une image de marque renouvelée. « Nous avons opéré une refonte technologique complète avec un système bancaire agile qui nous permettra d'ajouter simplement de nouvelles fonctionnalités ou de nouvelles géographies. Nos clients existants seront basculés sur cette nouvelle plateforme au deuxième trimestre 2024 », explique Jean-Bernard Mas, directeur général de BforBank. De son côté, Olivier Galvada, directeur général délégué du Crédit Agricole S.A., en charge de la banque universelle, précise que BforBank est une « stratégie importante de conquête numérique » pour le Crédit Agricole en France et en Europe. La banque verte compte investir 450 millions d'euros sur cinq ans dans BforBank. (AFP, bp/ktr/ha/pta, 19/09 ; La Correspondance économique, 20/09 ; www.lesechos.fr, Édouard Lederer, 20/09 ; www.agefi.fr, Aurélie Abadie, 19/09 ; www.moneyvox.fr, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
Yves-Marie Gayet a été nommé responsable mondial du pôle International trade & transaction banking chez Crédit Agricole CIB (CACIB). Il a rejoint CACIB en 2019 en tant que Senior Country Officer pour le Brésil, un rôle qu'il a conservé après avoir été nommé responsable Amérique latine de la banque de financement et d'investissement du groupe Crédit Agricole en 2021. Il succède à Laurent Chenain, qui a été nommé responsable du département Corporate & Leveraged Finance en juin. Yves-Marie Gayet fait désormais partie du comité de direction de CACIB et sera rattaché à Jean-François Balaÿ, directeur général délégué. (Les Echos, Richard Hiault, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
La Première ministre Élisabeth Borne a présenté le 19 septembre, devant le Conseil national de la refondation, l'effort consacré à la transition écologique pour l'année prochaine, estimé à 7 milliards d'euros supplémentaires. L'accent a été mis sur la préservation des ressources naturelles, la rénovation des logements, l'hydrogène et le biométhane. Ce plan, ambitieux et global, concerne tous les secteurs et représente en réalité 10 milliards d'euros d'investissements. Des aides seront notamment dirigées vers la rénovation énergétique des logements, avec l'objectif de mettre fin aux passoires thermiques. Le gouvernement souhaite aussi accentuer le passage à la voiture électrique et investir dans des infrastructures pour les transports plus écologiques. Le plan prévoit un soutien à des énergies comme l'hydrogène et le biométhane, et une participation de l'agriculture à l'effort collectif en misant sur la baisse du recours aux pesticides. Avant leur mise en place, ces crédits correspondants seront discutés lors du projet de loi de finances pour 2024. (Les Echos, Anne Feitz, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, organise le 20 septembre un sommet sur l’ambition climatique à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Le but est de mettre en avant des gouvernements, des villes, des entreprises et des institutions financières qui ont mis en place des politiques concrètes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici à la fin du siècle. António Guterres appelle les dirigeants, en particulier les pays riches et les grands émetteurs de gaz à effet de serre, à venir avec des objectifs renforcés pour sortir progressivement des énergies fossiles et à augmenter les financements climatiques pour les pays les plus vulnérables. Néanmoins, tous les dirigeants ne seront pas présents lors de ce sommet, dont le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre britannique Rishi Sunak. (Les Echos, Muryel Jacque, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Commission européenne a ouvert une enquête en 2022 sur la firme Apple, accusée de fausser la concurrence avec son service Apple Pay. Apple est critiquée pour exclure les autres options de paiement sans contact sur ses iPhones, limitant ainsi le choix des consommateurs et freinant l'innovation. De son côté, le Bureau américain de protection des consommateurs financiers a publié un rapport critiquant Apple Pay et Google Pay pour leur domination sur le marché des paiements sans contact. Le document souligne que ces grandes entreprises technologiques pourraient ériger des « péages et des barrières » contre des concurrents plus petits, créant ainsi un environnement non compétitif. (Les Echos, Solveig Godeluck, 20/09 ; Les Echos, Marion Heilmann, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Crédit Agricole promeut une véritable culture de l'Intelligence artificielle (IA) à travers son DataLab, créé en 2016. L’émergence de cette technologie dans l’industrie bancaire a été facilitée grâce à son accessibilité, à des prix abordables ainsi qu’à la disponibilité des compétences sur le marché de l'emploi, souligne Éric Caen, chief digital officer de Crédit Agricole. Selon lui, l’IA représente une « mutation sans précédent de la civilisation technologique ». De plus, Crédit Agricole Technology Services développe des solutions d’IA visant à améliorer la productivité des collaborateurs du groupe et à optimiser la relation client. (www.lesechos.fr, Julie Le Bolzer, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
La banque américaine Citigroup teste un nouveau produit basé sur une blockchain privée et la tokenisation des dépôts, confirmant ainsi l'intérêt croissant des banques pour cette technologie. Ce produit, nommé « Citi Token Services », est actuellement une offre pilote destinée aux clients institutionnels de la banque. Une opération de paiement tokenisé a déjà été réalisée avec succès entre Maersk, un géant du transport maritime, et une autorité de canal. Ce produit utilise des tokens pour transférer les fonds, garantissant ainsi la sécurité, l’automatisation, la réduction des frais et la traçabilité constante des transactions. Citigroup estime que le marché des tokens pourrait atteindre 4 000 milliards de dollars d'ici 2030. La tokenisation, complexe à mettre en place, pourrait être une étape importante de la digitalisation du système financier mondial. (Les Echos, Thomas Pontiroli, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 19 septembre, l'OCDE a publié des prévisions économiques peu optimistes, associant une croissance mondiale modérée à une inflation persistante. Mathias Cormann, secrétaire général de l'OCDE, explique ce ralentissement économique par la diminution de la confiance des entreprises et des consommateurs, les mesures de resserrement monétaire, et le ralentissement de la reprise économique en Chine. La croissance du PIB mondial devrait s'établir à 3% pour 2023, avant de baisser à 2,7% en 2024. Les perspectives de croissance économique dans la zone euro sont également revues à la baisse, avec une croissance prévue à 0,6% en 2023, mais qui pourrait augmenter à 1,1% en 2024. Selon l'OCDE, l'inflation devrait persister dans de nombreuses économies. L’organisation s'inquiète de l'augmentation des dépenses publiques et de l'endettement des États, et préconise la mise en place de plans budgétaires crédibles. (Les Echos, Richard Hiault, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
Une étude de Rexecode révèle que malgré les baisses d’impôts accordées depuis 2017, les sociétés françaises restent les plus taxées d’Europe. Actuellement, les prélèvements sur les entreprises en France représentent environ 21% de la valeur ajoutée, une proportion supérieure à celle de l’Italie (20%), de l’Espagne (17%) et de l’Allemagne (14%). Les impôts de production, majoritairement au bénéfice des collectivités territoriales, sont un frein particulier à la compétitivité, note Rexecode. Les représentants des entreprises restent toutefois optimistes. « Ce que nous voulons, ce n’est pas une baisse de recettes pour les impôts de production, mais un réalignement du taux d’imposition sur celui de nos voisins afin de favoriser l’activité », plaide Philippe d’Ornano, coprésident du Meti. (Le Figaro, Julie Ruiz Perez, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le ralentissement économique en Chine, l'environnement réglementaire incertain et les tensions géopolitiques alimentent la méfiance des entreprises étrangères, en particulier les entreprises américaines. Selon une enquête menée par la chambre de commerce américaine à Shanghai, le moral des entreprises américaines en Chine atteint son niveau le plus bas et seules 52% d'entre elles sont optimistes sur leurs perspectives à cinq ans. De plus, 40% des entreprises envisagent de rediriger leurs investissements initialement prévus pour la Chine vers d'autres marchés ou sites de production, notamment en Asie du Sud-Est. Seules 17% des entreprises américaines placent toujours la Chine en tête de leurs plans d'investissements mondiaux. Une étude du cabinet Rhodium confirme cette tendance et ajoute que l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon sont également réticents à accroître leurs investissements en Chine. Cependant, la Chine reste une plaque tournante vitale pour les chaînes manufacturières mondiales. (Les Echos, Frédéric Schaeffer, 20/09 ; Les Echos, Yann Rousseau, 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs de la Fed de San Francisco, Augustus Kmetz, Schuyler Louie et John Mondragon, estiment que la baisse des loyers aux États-Unis contribuera à une désinflation en 2024. Cette baisse, évaluée entre 2% et 9%, devrait avoir un impact significatif sur l’inflation immobilière, une composante importante de l’indice CPI. Cependant, la précision des résultats est soumise à l’incertitude liée aux données de la pandémie et au faible historique des indices. Bastien Drut, responsable des Études et de la Stratégie chez CPR AM, affirme que « le sujet est très important pour la politique monétaire et les marchés, mais aussi très complexe ». (www.agefi.fr, Fabrice Anselmi, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|