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Le 14 septembre 2023, le Crédit Agricole Réunion-Mayotte a adhéré au Programme national Nutrition Santé (PNNS) visant à améliorer les habitudes alimentaires et promouvoir l'activité physique parmi ses employés. Le directeur général, Didier Grand, a évoqué ce projet comme « une brique de plus pour voir plus loin », soulignant déjà l'engagement de la banque en matière de santé avec des partenariats existants. Les employés du siège auront accès à des menus sains et à une salle de sport gratuite équipée, tandis que les employés des 46 agences bénéficieront d’une aide financière pour s’abonner à une salle de sport. Le Crédit Agricole est la deuxième entreprise réunionnaise à signer cette charte après Runéo. (Le Quotidien de La Réunion et de l’Océan Indien, Ludovic Prouvost, 18/09)
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Six mois après la crise du Credit Suisse, la confiance des marchés vis-à-vis des banques semble s’être rétablie. Alors que la récente crise bancaire avait rendu les investisseurs extrêmement pessimistes, la normalisation progressive de l’activité est visible. Les banques ont de nouveaux accès au marché. Les institutions financières ont émis, début avril à fin août 2023, 82 milliards d’euros de dette senior, soit 15% de plus qu’en 2022. Les hedge funds ont été décisifs pour la récupération du marché de la dette bancaire. Cependant, la dette reste plus chère pour une banque que pour une entreprise. (Les Échos, Sophie Rolland, 21/09)
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Certains gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) veulent réduire l'excès de liquidités pour lutter contre l'inflation. Ils proposent d'accélérer la réduction du bilan de la BCE en diminuant plus rapidement l'encours du programme d'achats régulier (APP) ou du programme d'achats d'urgence (PEPP). Ils suggèrent également d'augmenter les réserves obligatoires des banques de 1% à 3% ou 4%. Cela permettrait d'éponger les liquidités du système bancaire et de réduire les charges d'intérêts que les banques centrales nationales versent sur les réserves totales. Toutefois, cela risquerait également d'augmenter considérablement les pertes des banques. La BCE pourrait discuter de ces propositions lors de sa prochaine réunion monétaire le 26 octobre à Athènes. Cependant, certains experts préviennent que la réduction trop rapide des réserves pourrait créer des tensions sur le marché interbancaire. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 21/09)
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La Deutsche Bank éprouve des difficultés dans l'intégration informatique des comptes de sa filiale Postbank, générant de nombreuses plaintes de clients. Ce processus, entamé en plusieurs étapes depuis le début de l'année 2023, devait initialement atteindre sa phase finale en juillet. Cependant, deux mois plus tard, la situation demeure complexe. Mark Branson, le chef du régulateur financier allemand, a critiqué cette situation. Christian Sewing, le président du conseil d'administration de Deutsche Bank, a reconnu des erreurs et promis des améliorations et de nouvelles mesures, même si un retour à la normale ne sera pas possible avant la fin de l'année. Le régulateur pourrait envisager des sanctions si des mesures correctives appropriées ne sont pas prises. (L’Agefi, 21/09)
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Boursorama, filiale de la Société Générale, va changer son nom pour « BoursoBank » à partir du 2 octobre. Ce changement s'inscrit dans un nouveau contexte pour la banque online, qui poursuit sa stratégie d'acquisition de clients. La Société Générale a fixé comme objectif pour Boursorama d'accroître ses parts de marché et d'atteindre plus de 8 millions de clients en 2026, contre 5 millions actuellement. Selon Benoit Grisoni, directeur général de Boursorama, « c'est le bon moment » pour faire évoluer l'identité de la banque, qui entre dans une nouvelle phase de croissance. Société Générale prévoit un « impact négatif cumulé d'environ 150 millions d’euros de résultat brut d’exploitation entre 2023 et 2025 » à la suite de cette expansion. (Les Échos, Romain Gueugneau, 21/09)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon le groupement d’intérêt économique Cartes Bancaires, les retraits en espèces ont augmenté de 5% en France entre le premier semestre 2022 et 2023, alors que l’utilisation du liquide tendait à décroître ces dernières années. Cette hausse est liée aux tensions sur le pouvoir d’achat, à l’inflation, et à l’adoption du « cash stuffing », méthode consistant à utiliser du cash pour mieux contrôler leurs dépenses. « Nous avons mesuré à plusieurs reprises le caractère tangible des espèces qui fait que les personnes en situation de fragilité financière utilisent davantage les espèces que le reste de la population », explique Christophe Baud-Berthier, directeur des activités fiduciaires à la Banque de France. (Les Échos, Marion Heilmann avec Romain Gueugneau, 21/09)
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Le 19 septembre 2023, l’Association des sociétés de placement immobilier (Aspim) a tenu son colloque annuel. L’événement a été l’occasion pour les acteurs du secteur des SCPI d’aborder les défis et tensions existantes, notamment l’impact de la hausse des taux d’intérêt et la faible croissance économique. Le président de l’Aspim, Jean-Marc Coly, a félicité les sociétés de gestion ayant annoncé des baisses de prix des pièces. Il a cependant souligné que le plus grand défi reste celui de la liquidité. Le rôle des assureurs-vie dans les difficultés du marché a par ailleurs été évoqué. À noter que seules Amundi Immobilier et AEW ont anticipé l’intervention de l’AMF en matière d'expertise de mi-année. (L’Agefi, Gaétan Pierret, 21/09)
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Le taux des crédits immobiliers est à la hausse. Les banques prêtent désormais en moyenne à 4,05% sur 20 ans selon le courtier Vousfinancer. Ceci affecte le pouvoir d'emprunt des particuliers. Par exemple, un couple avec 4 000 euros de revenus qui empruntait 280 000 euros en janvier 2022 à 1,20% ne peut plus obtenir que 220 000 euros aujourd'hui à 4%, explique Maël Bernier de Meilleurtaux. Certaines banques comme Crédit Agricole Nord de France proposent des taux légèrement plus élevés, jusqu'à 4,34% pour un crédit de 150 000 euros sur 15 ans pour un couple de moins de 35 ans ayant des revenus de 60 000 euros par an et 10% d'apport. Les acheteurs sont désormais contraints de faire appel à la solidarité familiale via des donations pour compléter leur apport. (L’OBS Supplément, Agnès Lambert, 21-27/09)
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Le Revenu a réalisé une sélection des 50 meilleurs contrats de plan d’épargne retraite (PER) individuels, mettant en avant leurs caractéristiques uniques, dont les niveaux de frais, la diversité des fonds proposés, et les services offerts. Dans cette sélection, vingt-six contrats lauréats ont été distingués par un Trophée d’Or, notamment LCL Retraite PER (Crédit Agricole Assurances Retraite/LCL) créé en 2019, Perspective (Crédit Agricole Assurances Retraite/CA), ainsi qu’Yomoni Retraite (Crédit Agricole Titres/Yomoni). Le contrat LCL Retraite PER figure parmi les six meilleurs PER proposés par des banques et les compagnies d’assurance. D’autres produits tels qu’Amundi Actions France ISR, Amundi Index S&P 500 ESG ETF, LCL Actions Monde Environnement et Amundi - KBI Aqua sont également présentés dans la sélection. (Le Revenu Placements, 10/2023 ; Le Revenu Placements, 10/2023)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le 20 septembre 2023, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé une révision de l'engagement du pays en faveur de l'environnement, dans un contexte marqué par l'inflation et l'explosion des prix de l'énergie. « Nous aurons maintenant une approche plus pragmatique, proportionnée, et réaliste qui soulagera le poids pour les familles », a-t-il déclaré. Entre autres mesures, l'échéance pour l'interdiction de la vente de voitures thermiques sera reportée de 2030 à 2035, alignant le Royaume-Uni sur l'objectif de l'Union européenne, et la sortie progressive des chaudières à gaz et au fioul sera également rééchelonnée. Ces modifications n'entraveront pas, selon Rishi Sunak, la transition vers une économie décarbonée, un engagement de Londres d'ici à 2050. Ces mesures représentent un changement radical par rapport à la position antérieure du pays sur le changement climatique, qui comprenait des mesures telles que la sortie du charbon et un investissement massif dans l'éolien offshore. (Les Échos, Ingrid Feuerstein, 21/09)
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Lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a établi une estimation des fonds requis pour atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030. L’étude a révélé que des centaines de milliards de dollars sont manquants chaque année pour lutter contre le changement climatique, la pauvreté et la faim, ainsi que pour préserver la biodiversité. L’élimination de la faim nécessite à elle seule 6 100 milliards de dollars par an, avec un déficit actuel de 328 milliards de dollars par an. Les chiffres sont encore plus élevés pour les 48 pays en développement étudiés. La Cnuced a exhorté les gouvernements, les entreprises, les investisseurs et les institutions à allouer leurs ressources de manière stratégique pour remédier à cette situation critique. (Les Échos, Richard Hiault, 21/09)
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Le Salon de l'Immobilier Bas Carbone, ouvert le 20 septembre 2023 à Paris, met en lumière la transition écologique dans le secteur immobilier, avec de nouveaux modèles économiques et opérationnels. Avec l'objectif de neutralité carbone en 2050, les promoteurs s'engagent à respecter des normes écologiques plus strictes. Les défis sont nombreux, entre l'inflation, la hausse des coûts de construction et la rareté des matériaux biosourcés. La décarbonation du secteur immobilier nécessite un effort collectif des sphères publique et privée. Thomas Péridier, directeur de la promotion tertiaire de Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion, souligne l'importance de l'adaptabilité dans ce contexte : « Il faut être agile, trouver des solutions alternatives et faire appel aux entreprises locales ». (Les Échos, Eugénie Deloire, 21/09)
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La Securities and Exchange Commission (SEC), régulateur boursier américain, prévoit de maintenir sa pression sur le secteur des cryptoactifs. Après avoir mené plusieurs actions juridiques contre de grands acteurs comme Coinbase, Binance.US et Ripple, la SEC envisage désormais de cibler des acteurs intermédiaires. Selon David Hirsch, responsable cryptos de la SEC, ceux-ci pourraient inclure des courtiers, des négociants, des bourses de compensation et d'autres acteurs qui ne respectent pas leurs obligations d'enregistrement et de fourniture de données financières. En outre, la SEC ne compte pas épargner le marché de la finance décentralisée (DeFi), malgré la nature non régulée de ce secteur. (Les Échos, Thomas Pontiroli, 21/09)
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Le dernier rapport de la Banque asiatique de développement (BAD), publié le 20 septembre 2023, souligne que l’Asie devrait maintenir son niveau de croissance à 4,8% en 2024, malgré la crise immobilière en Chine. La région, à l’exception du Japon, devrait enregistrer une progression du PIB de 4,7% en 2023. La BAD anticipe une intervention de Pékin visant à soutenir son économie tout en réduisant les répercussions sur les pays voisins. L’institut met aussi en garde contre la menace d’une crise immobilière chinoise qui pourrait affecter la croissance régionale, étant donné que le secteur représente entre 21% et 24% du PIB chinois. De plus, 74% des actifs des ménages chinois sont investis dans l’immobilier. Malgré les risques, la BAD s’attend à ce que la croissance chinoise ralentisse à 4,5% en 2024, contre 4,9% en 2023. (Les Échos, Yann Rousseau, 21/09)
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Le gouvernement français envisage de restreindre les rachats d'actions, une pratique courante des entreprises pour soutenir leur cours de Bourse et rémunérer indirectement les actionnaires. Ce sujet, soulevé par le président français Emmanuel Macron au printemps, a été abordé le 19 septembre 2023, lors des Dialogues de Bercy réunissant les parlementaires de la majorité et de l'opposition. Le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, déclare être prêt à travailler avec les parlementaires afin de proposer des amendements au projet de loi de finances pour 2024. Selon le ministre, l'idée serait de favoriser un meilleur de la valeur au sein de l'entreprise, en particulier avec les salariés. Ce projet s'inscrit dans le contexte d'une inflation plus élevée que prévu et des prix de carburants en hausse. (Les Échos, Sébastien Dumoulin, 21/09)
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Le marché immobilier français est touché par une hausse des taux d'intérêt et une baisse timide des prix, qui mettent à mal les projets immobiliers des ménages. Avec une production de crédits en chute de 40% en un an, les établissements bancaires représentent un obstacle majeur pour les acquéreurs. Par ailleurs, le marché du neuf est également en crise, malgré une reprise des prêts immobiliers par certains établissements. La vente de logements a nettement baissé, les prix restent élevés et les délais de vente s'allongent. Face à cette situation, David Chouraqui, directeur général de Square Habitat, exprime sa crainte de voir des primo-accédants peu fortunés acheter des biens de mauvaise qualité. (L’OBS Supplément, Yves Le Grix, 21-27/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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