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La plateforme UAF LIFE Patrimoine, filiale de Crédit Agricole Assurances, a récemment lancé une offre d’accompagnement personnalisé pour ses nouveaux partenaires, nommée « Welcome Pack by UAF Life Patrimoine ». L’offre, destinée aux conseillers de gestion de patrimoine inscrits à l’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) depuis moins de deux ans, sera disponible à partir du 1er octobre 2023. Le service inclut une proximité relationnelle avec les équipes UAF, un parcours complet de formations et un suivi spécifique, ainsi qu’un espace extranet dédié pour faciliter l’appropriation des offres et des processus. (www.agefi.fr, 25/09)
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Plusieurs pays européens envisagent de taxer les banques pour financer diverses initiatives, poussées par la hausse des taux d'intérêt et l'inflation. Les Pays-Bas prévoient une taxe de 15% sur les rachats d'actions pour lever 1,2 milliard d'euros afin de financer une augmentation du salaire minimum. L'Espagne met en place une taxe de 4,8% sur les marges d'intérêt et les commissions. L'Italie a voulu imposer une taxe de 40% sur les superprofits des banques. Face aux critiques, le pays a révisé sa proposition, permettant aux banques de choisir entre payer la taxe ou augmenter leurs réserves en capital. La BCE est préoccupée par ces impôts, estimant qu'elles pourraient affaiblir les institutions bancaires. Par ailleurs, Alexandre Garabedian, directeur de la rédaction de L'Agefi, signe un éditorial sur ces projets de taxes bancaires. Il considère que les banques sont devenues des variables d'ajustement budgétaire pour les gouvernements. Le secteur bancaire est soumis à des réglementations plus strictes qui pèsent sur sa rentabilité et ses perspectives de croissance. (Les Echos, Rachel Cotte, 26/09 ; Les Echos, Marion Heilmann, 26/09 ; L’Agefi Quotidien, Alexandre Garabedian, 26/09)
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La troisième plus grande banque des Pays-Bas, ABN Amro, se montre ouverte à des acquisitions. Après avoir dégagé 4,4 milliards d'euros de revenus et un bénéfice net de 1,4 milliard d'euros au premier semestre, elle est prête à capitaliser sur des opportunités de croissance externe, dans la mesure où elles correspondent à sa manière de faire, selon Choy van der Hooft-Cheong, membre de la direction d'ABN Amro. En France, leur entité locale Neuflize OBC est également ouverte à des opportunités d'acquisition, selon son directeur général, Laurent Garret. Le groupe avait examiné l'achat de la banque belge Degroof Petercam, qui a finalement été acquise par Crédit Agricole. (Les Echos, Edouard Lederer, 26/09)
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Les rendements des obligations d’État ont affiché une forte hausse en raison de la fermeté des banques centrales dans le maintien des taux directeurs élevés. Le taux américain sur 10 ans a atteint 4,53%, un niveau inédit en 16 ans, tandis que son équivalent français a atteint 3,34%, son plus haut depuis janvier 2012. En parallèle, les bourses européennes ont cédé plus de 1,25%. Les investisseurs, prévoyant que ces taux directeurs resteront élevés pendant une longue période, sont moins disposés à accepter une rémunération inférieure pour les investissements à long terme. De son côté, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a indiqué que les taux directeurs resteront restrictifs aussi longtemps que nécessaire. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, suggère quant à lui de maintenir les taux actuels. (Les Echos, Guillaume Benoit, 26/09)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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En Allemagne, seulement 20% des citoyens investissent leur épargne en actions. Pour dynamiser le marché des capitaux, le pays s'inspire du modèle français des Plans d'épargne en actions (PEA). Le gouvernement allemand prévoit de présenter en 2024 une réforme visant à alléger la fiscalité sur les plus-values réalisées par des investissements dans des ETF dans le cadre de l'épargne retraite. Cette initiative serait bénéfique pour les banques et les fintechs, qui doivent s'adapter à l'augmentation des taux d'intérêt et à la contraction du marché immobilier en Allemagne. Par ailleurs, le pays envisage de motiver les investisseurs institutionnels à investir davantage et mentionne en exemple les fonds « Tibi » français. La loi de l'été dernier a déjà réduit la capitalisation minimale pour entrer en Bourse à 1 million d'euros et a allégé la fiscalité sur l'actionnariat salarié. (Les Echos, Nathalie Steiwer, 26/09)
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Sur le marché européen, les ETF ESG ont connu un ralentissement en 2023. Ils représentent un tiers des investissements en fonds indiciels cotés sur les huit premiers mois de l’année, mais constituent toujours un cinquième des flux, selon Emmanuel Monet, responsable des ventes ETF France d’Amundi. « En 2021, l’investissement dans les ETF ESG représentait 55% des investissements ETF totaux et, en 2022, ils comptaient même pour plus de 60% des flux », rappelle-t-il. Malgré ce recul, les ETF ESG continuent de susciter de l’intérêt, et la demande des investisseurs évolue, avec une préférence pour les gammes ESG ayant un faible passif d’erreurs et des stratégies climat diversifiées. (Les Echos, Emmanuel Schafroth, 26/09)
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Aviva Plc, l'assureur britannique, acquiert les activités prévoyance d’AIG au Royaume-Uni pour plus de 520 millions d’euros, lui permettant de gagner des positions sur le marché britannique. Cette acquisition s'inscrit dans la continuité du plan stratégique d'Aviva visant à renforcer ses positions principales, spécifiquement au Royaume-Uni. Grâce à cette opération, Aviva Plc ajoute 1,3 million de clients en prévoyance individuelle et 1,4 million en prévoyance collective à son portefeuille. La transaction est intégralement autofinancée, offrant des rendements financiers élevés avec un taux de rentabilité interne de 10%. Aviva bénéficiera également des avantages économiques de l'activité de réassurance interne d’AIG Life UK. Cette opération devrait être finalisée au premier semestre 2024. (L’Agefi, Camille George, 26/09)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le président français Emmanuel Macron a présenté le 25 septembre le plan de planification écologique, axé à la fois sur la souveraineté et la compétitivité. Cette initiative, composée de 50 mesures, vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici 2030 par rapport à 1990. Selon Le Parisien, certaines de ces mesures pourraient avoir un impact sur la vie quotidienne des Français, notamment grâce à la possibilité de relancer la prospection minière pour extraire du cobalt et du lithium, des éléments indispensables à la production de batteries. Emmanuel Macron a également annoncé que la France convertirait ses deux dernières centrales à charbon en centrales à biomasse. Ces centrales seront principalement utilisées lors des pics de demande afin de réduire la dépendance de la France aux importations d’électricité. Pour lutter contre les émissions de CO2, le chef de l’État envisage d’exploiter les forêts françaises, qui représentent un tiers du pays, pour stocker du CO2. Un milliard d’arbres seront plantés au cours des dix prochaines années. (Les Echos, Anne Feitz, Isabelle Ficek et Muryel Jacques, 26/09 ; Le Parisien, 26/09 ; Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 26/09 ; Le Figaro, Elsa Bembaron, 26/09 ; Le Figaro, Éric De La Chesnais, 26/09)
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Selon l'enquête Fossil Finance menée conjointement par Le Monde et une dizaine de médias européens, dont Investico, Follow the Money et The Guardian, les grandes banques internationales ont soutenu l'industrie fossile en mobilisant plus de 1 000 milliards d’euros entre janvier 2016 et juin 2023 via des émissions d'obligations financières, en dépit de leurs engagements climatiques. Les banques américaines ont contribué pour un montant de 801 milliards, tandis que les banques européennes ont participé à hauteur de 776 milliards, soit 77% du total. Parmi les institutions européennes figurent Crédit Agricole, Société Générale et Natixis ainsi que BNP Paribas. (www.lemonde.fr, Adrien Sénécat, 26/09 ; www.lemonde.fr, Adrien Sénécat, Vincent Nouvet, 26/09)
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Un amendement visant à instaurer le « Say on Climate », un vote consultatif des actionnaires sur la stratégie climat des entreprises cotées, sera discuté le 9 octobre par une commission mixte paritaire composée de députés et de sénateurs. Cette disposition, qui a été votée contre l'avis du gouvernement dans le cadre de la loi industrie verte, suscite des réactions divergentes. Si certains investisseurs y sont favorables, des organisations patronales comme l'Afep s'y opposent. Lors du dernier cycle de votes, neuf sociétés, dont Amundi, ont fait voter leurs plans climatiques par leurs actionnaires, obtenant un score moyen de 93,3%. Cependant, une étude indique que malgré une prise de conscience sur les risques climatiques, les conseils d'administration peinent à mettre en place des actions concrètes. Le manque de connaissance et d'information, ainsi que la perception que la durabilité n'a pas d'impact financier immédiat, sont cités parmi les raisons. (Les Echos (2), Laurence Boisseau, 26/09)
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Selon une enquête de l'Association française de la gestion financière (AFG), 73% des gestionnaires d’actifs positionnent le risque de cyberattaque dans le Top 3 des dangers. Les sociétés opérant dans le domaine de la gestion d'actifs sont la cible d'attaques informatiques et mettent en place des mesures de sécurité adaptées. Plusieurs outils et stratégies sont employés pour prévenir ces attaques, notamment la sensibilisation des employés et l'utilisation de nouvelles technologies. Wilfried Lauber, responsable adjoint de la sécurité des systèmes d'information (RSSI) d'Amundi, a notamment déclaré que les attaques combinées de ransomware, de fuites de données et de phishing sont redoutables. La sensibilisation des collaborateurs est la clé pour renforcer la sécurité. La législation européenne, comme la directive sur la résilience opérationnelle numérique (DORA), oblige à cartographier le système d'information, évaluer les risques, instaurer une gouvernance en matière de sécurité et contrôler finement les incidents. (www.agefi.fr, Alexandra Oubrier, 25/09)
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Amazon prévoit d'investir jusqu'à 4 milliards de dollars dans la start-up Anthropic, spécialisée en IA, afin de concurrencer le partenariat entre Microsoft et OpenAI. Amazon tente de rattraper son retard dans le secteur de l'IA, notamment avec les chatbots. L'investissement se divise en deux volets : 1,25 milliard de dollars permet à Amazon de devenir un actionnaire minoritaire d'Anthropic et le reste pourra être versé ultérieurement selon le souhait des deux entreprises. Cet accord donnera à Anthropic des tarifs préférentiels sur Amazon Web Services (AWS), y compris pour l'utilisation de « Trainium » et « Inferentia », des puces conçues par Amazon pour les modèles de langage. Par ailleurs, « Claude 2 », le modèle de langage développé par Anthropic, sera disponible sur Bedrock, la plateforme d'Amazon pour la création d'applications boostées à l'IA. (Les Echos, Florian Dèbes, 26/09)
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À l'occasion de sa conférence annuelle Connect le 27 septembre 2023, le géant de la technologie Meta prévoit de dévoiler une série de robots conversationnels dotés de personnalités baptisées Personas. Ces derniers auront pour but de répondre aux questions des utilisateurs et de fournir des recommandations. Précédemment, les multinationales Microsoft, Amazon et YouTube (Google) ont profité de leurs conférences automnales pour faire des annonces similaires, démontrant ainsi que leurs investissements significatifs dans l'intelligence artificielle (IA) générative se traduisent en produits concrets pour les professionnels et le grand public. (Le Figaro, Chloé Woitier, 26/09)
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La quatrième édition du baromètre de la transformation numérique de France Num (Bercy) révèle que seulement 76% des TPE et PME françaises considèrent le numérique comme bénéfique, contre 81% en 2022. L'étude, menée auprès de plus de 9 400 entreprises, indique que 39% des entreprises estiment que le numérique génère des profits. En termes d'investissement, 40% investissent au moins 1 000 euros par an dans le domaine numérique. Par ailleurs, 71% ont l'intention de mener des projets numériques dans les deux prochaines années. En ce qui concerne l'utilisation de l'intelligence artificielle, seules 5% des TPE et PME déclarent l'utiliser. (L'Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 26/09)
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Afin de redresser les comptes publics, le gouvernement français prévoit de réaliser 12 milliards d’euros d’économies par an entre 2025 et 2027. Bercy espère ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB à l’horizon 2027 et réduire la dette de 111,8% du PIB fin 2022 à 108,1%. La croissance passerait de 1% en 2023 à 1,8% en 2027. Cependant, cette trajectoire « manque de crédibilité », juge Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP). Ce dernier remet en question les prévisions de croissance optimistes de Bercy, ainsi que le plan d’économies annoncé. Pierre Moscovici a également averti que le poids de l’endettement devient massif et que « la charge de la dette connaît déjà une croissance spectaculaire ». (Les Echos, Renaud Honoré, 26/09)
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David Lisnard, président de l'Association des maires de France, tire la sonnette d'alarme concernant une potentielle bombe sociale engendrée par la crise du logement en France, qui frappe en premier lieu les classes populaires et moyennes. Cette crise découle d'une combinaison de facteurs, tels que la faible production de logements, la hausse des coûts des matières premières et les difficultés d'obtention de prêts pour l'achat immobilier. De plus, la loi Climat et Résilience, qui impose désormais des restrictions sur la location de logements énergivores, réduit l'offre de logements sur le marché. Les autorités locales, ainsi que d'autres figures politiques, espèrent obtenir rapidement des réponses de la part de l'État, notamment par le biais du projet de loi de finances, afin de faire front à cette crise d'ampleur exceptionnelle et sans précédent. (Le Parisien, Marion Mourgue, 26/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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