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En France, entre 8 et 11 millions de personnes s’occupent quotidiennement d’un proche malade ou handicapé, une situation qui peut s’avérer complexe lorsqu’ils sont également salariés. Les entreprises commencent à prendre conscience de cet enjeu de santé publique et à proposer des aménagements pour aider ces aidants. Crédit Agricole Assurances offre des aménagements tels que des dons de jours de congé entre salariés, le télétravail et des aides financières. Cette politique mise en place depuis 2018 contribue à fidéliser les salariés, selon Myriam Couillaud, directrice des ressources humaines de l’établissement. (www.europe1.fr, Margaux Fodéré, 06/10)
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Stéphane Dedeyan, actuellement directeur général de CNP Assurances et président par intérim de La Banque Postale, est en passe de devenir le nouveau dirigeant permanent de cette dernière. Il remplace Philippe Heim, qui a quitté ses fonctions de manière inattendue cet été. La proposition de sa candidature est en attente d'approbation de la Banque centrale européenne (BCE). Stéphane Dedeyan, ayant une bonne connaissance de La Poste et de la structure du groupe grâce à sa précédente direction du projet de restructuration « Mandarine », a reçu un accueil favorable de la part des employés internes. Une fois en poste, sa principale mission consistera à redresser la situation financière de La Banque Postale, dont la trajectoire en déclin a conduit au départ de son prédécesseur. (L’Agefi, Franck Joselin, 06/10)
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Dans un entretien accordé à Moneyvox.fr, Benoît Grisoni, directeur général de BoursoBank (ex-Boursorama), partage les objectifs ambitieux de la banque en ligne pour atteindre 8 millions de clients et une rentabilité supérieure à 300 millions d’euros d’ici 2026. « Il est clair que le marché est plus profond qu’anticipé. Nous avons recruté 800 000 clients en 2021, 1,5 million en 2022 », indique-t-il. Benoît GrisonI affirme que le changement de nom est « une évolution, mais pas une révolution ». Face à de nouvelle concurrence, comme BforBank opérant un virage à 180°, il confirme que « chaque acteur de ce marché doit être considéré spécifiquement. » (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 06/10)
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La fédération France Assureurs, représentée par sa présidente Florence Lustman, a exprimé son soutien au rapport du Parlement européen sur la stratégie d’investissement de détail (RIS), portée par l’eurodéputée (Renew) Stéphanie Yon-Courtin. Ce document propose de supprimer l’interdiction des commissions partielles sur les transactions d’exécution de ventes sans conseil et de prolonger la durée de la clause de revoyure de 3 à 5 ans. Florence Lustman a souligné l’importance des commissions pour le conseil de proximité et a émis des réserves quant à la faisabilité d’un « benchmarking » des contrats d’assurance à l’échelle européenne. (L’Agefi Quotidien, Camille George, 06/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon les statistiques publiées le 5 octobre 2023 par la Banque de France, la production de nouveaux crédits immobiliers en France en août a chuté à 9,9 milliards d'euros, passant sous la barre des 10 milliards pour la première fois depuis mars 2016. Les taux d'intérêt ont atteint en moyenne 3,62%, soit plus du double de l'an dernier, ce qui a conduit de nombreux emprunteurs potentiels à reporter ou annuler leur achat. Cette situation est due à la hausse continue des taux d'intérêt, qui devrait se poursuivre avec la hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE). La Banque de France estime que la production de nouveaux prêts immobiliers pourrait atteindre 12,2 milliards d'euros en septembre contre 11,7 milliards en août. (Les Echos, Marion Heilmann, 06-07/10)
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Plusieurs pays européens, comme la Lettonie et le Portugal, envisagent d’intervenir pour réduire les taux de crédits immobiliers, dans un contexte où plus de 90% des prêts sont accordés à taux variables. Le Parlement letton s’apprête à examiner une proposition de loi visant à contraindre les banques à réduire de moitié les taux d’intérêt des crédits immobiliers pendant un an. Cette proposition, qui vise à aider les personnes ayant un seul crédit immobilier de moins de 250 000 euros, est principalement motivée par la hausse rapide des taux due au resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). En parallèle, le Portugal envisage de réduire de 30% l’Euribor sur les crédits immobiliers pour les emprunteurs en difficulté. (Les Echos, M. H, 06-07/10)
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Selon la plateforme Trackinsight, le marché européen des ETF a recueilli 41,2 milliards de dollars au troisième trimestre 2021, portant le total des actifs sous gestion à 1 510 milliards de dollars. iShares, DWS et Amundi ont attiré plus des deux tiers des flux du trimestre. Les ETF obligataires ont perdu de leur popularité, attirant seulement 15,3 milliards de dollars contre 24,9 milliards pour les ETF actions. iShares Core MSCI World UCITS ETF et Invesco S&P 500 UCITS ETF ont été les ETF actions avec les plus fortes collectes. Du côté des fournisseurs, BlackRock (iShares), DWS (XTrackers) et Amundi (incluant Lyxor) restent dominants. Les français Ossiam et BNP Paribas AM complètent le top 10. Le trimestre a été difficile pour UBS, avec des retraits atteignant près de 1,2 milliard de dollars. (www.agefi.fr, Séverine Leboucher, 06/10)
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D'ici fin 2023, une loi sur « le partage de la valeur » pourrait rendre obligatoire le partage des bénéfices sous forme de participation ou de primes pour les petites entreprises ayant un bénéfice net fiscal d'au moins 1% de leur CA pendant trois années consécutives. Cette mesure pourrait favoriser l'épargne des employés par des placements en PEE ou PER. En 2023, le montant moyen versé par salarié pour ces dispositifs est de 1 681 euros, en hausse de 3,7% comparé à 2022, selon Amundi. Pour optimiser cette épargne, il est recommandé de définir des choix et un horizon de placement. Dans ce cadre, Catherine Leroy, directrice métier épargne salariale et retraite chez Amundi, rappelle l'option de la gestion « à horizon » qui prend en compte la date de retrait envisagée des fonds. (L’OBS, Françoise Paoletti-Benaziez, 05-11/10 ; L’OBS, F. P.-B, 05-11/10 )
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Le 4 octobre 2023, le réassureur SCOR a racheté 5,01% de son propre capital pour 252 millions d'euros à l'assureur Covéa, réduisant la participation de ce dernier de 8,78% à moins de 3,8%. Cette opération découle de la trêve signée mi-2021, mettant fin à trois ans de conflit ouvert entre les deux entreprises. Dans le cadre de cette transaction, SCOR vendra les actions à BNP Paribas Cardif, filiale d'assurance de BNP Paribas, qui deviendra ainsi un des principaux actionnaires du réassureur. La présence de la banque renforce la position du nouveau directeur général de SCOR, Thierry Léger, et du nouveau président, Fabrice Brégier. (Les Echos, Amélie Laurin, 06-07/10)
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Dans une interview croisée accordée au Point, Henri de Roquemaurel, directeur du pôle Image & Médias du groupe BNP Paribas, et Estelle Couty, responsable des partenariats cinéma de BNP Paribas, évoquent l'engagement du groupe bancaire en faveur de la production cinématographique européenne. Depuis un siècle, BNP Paribas soutient l'industrie du cinéma, notamment en finançant des films de jeunes cinéastes et de grands noms du 7e art, et en créant des partenariats avec divers festivals. Pour l'avenir, le groupe prévoit de renforcer son soutien à la production cinématographique, d'étendre cet engagement à l'Italie et à la Belgique, et de devenir le premier financeur de séries, informe Henri de Roquemaurel. Estelle Couty précise également que BNP Paribas continuera à développer des partenariats et initiatives grand public, comme les Séances #CinéCulte, pour favoriser l'accessibilité du cinéma. (Le Point, 05/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L’édition 2023 de l’étude de l’Association française de la gestion financière (AFG) révèle un écart de genre dans la gestion d’actifs en France. En 2022, les femmes représentaient 42,1% des effectifs du secteur, majoritairement âgées de 36 à 55 ans. Cette disparité s’accentue avec la hiérarchie, les femmes ne représentant que 33% des managers l’année dernière. Toutefois, le nombre de femmes promues a augmenté, passant de 42% en 2021 à 44% en 2022, tandis que le taux de promotion des hommes a diminué, passant de 58% à 56% sur la même période. L’AFG note que les entreprises font des efforts pour équilibrer la répartition des genres, de la sélection des recrues à la promotion des salariés. L’index d’égalité professionnelle a augmenté d’un point à 84,7/100 en un an, d’après l’enquête. (www.agefi.fr, Laurence Marchal, 06/10)
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À l’approche de l’Infraweek, qui se tiendra du 9 au 13 octobre 2023 à Paris, les fonds d’infrastructure ciblent de plus en plus des actifs dépolluants, écartant les actifs historiques. Les stratégies d’investissement en dette ou en actions sont actuellement dominées par la transition énergétique et les énergies renouvelables. Les besoins de financement dans ces domaines sont énormes, dépassant les fonds publics et nécessitant l’implication des acteurs privés. Sur les 36 fonds d’infrastructure lancés au cours des 12 derniers mois, 23 étaient exclusivement dédiés à la transition énergétique. En Europe, l’investissement dans les infrastructures traditionnelles, telles que les autoroutes, ports et aéroports, est de plus en plus rare. (L’Agefi Quotidien, Virginie Deneuville, 06/10)
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La ville de Lyon connaît actuellement une croissance significative des services d’autopartage, avec une augmentation des flottes en libre-service. Le service Citiz a l’intention d’élargir son parc de 400 à 600 véhicules d’ici 2024. Un nouvel acteur, Drivalia, soutenu par le groupe Crédit Agricole, prévoit de déployer ses premiers 200 véhicules électriques en libre-service d’ici la fin de l’année 2023. Stéphane Priami, directeur général adjoint du Crédit Agricole Auto Bank (marque Drivalia), affirme que leur service d’autopartage fait partie d’un ensemble d’offres en phase avec les ambitions d’image du groupe, bien qu’il ne soit pas purement lucratif. Ce type de mobilité est considéré comme une bonne « alternative » à l'achat d’un véhicule ou à la motorisation quotidienne. (La Tribune Edition Quotidienne, Emma Rodot, 06/10)
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Le 5 octobre 2023, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a fait le point sur le « Plan eau » annoncé par le président Emmanuel Macron en mars. Sur les 53 mesures du plan, 31 ont déjà été lancées et 12 ont été finalisées. Ces mesures visent à améliorer la gestion de l’eau, à promouvoir l’économie de consommation, à lutter contre les fuites, à valoriser les eaux usées et à réduire les pollutions. Parmi elles figurent le déploiement de 475 millions d’euros par an pour les agences de l’eau, l’accompagnement de 12 sites industriels dans leurs efforts de sobriété ainsi que le déblocage de 62 millions d’euros pour aider 400 communes à sécuriser leur approvisionnement en eau potable. Un décret visant à faciliter la réutilisation des eaux usées a été publié fin août 2023. (Les Echos, Anne Feitz, 06-07/10)
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Le 5 octobre 2023, lors de sa deuxième conférence de restitution, le Fonds vert pour le climat de l'ONU, qui a pour mission d'apporter un soutien aux États les plus vulnérables face au défi du réchauffement climatique, a réussi à réunir une somme de 9,3 milliards de dollars pour financer ses actions sur les quatre prochaines années. Vingt-cinq pays, parmi lesquels figurent l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Japon, ont pris l'engagement de contribuer à ce fonds créé en 2015. La France a annoncé une participation à hauteur de 1,61 milliard de dollars, marquant une augmentation de 4% par rapport à sa précédente contribution, tandis que l'Allemagne et le Royaume-Uni se sont engagés chacun à verser 2 milliards. Quant au Japon, il s'est engagé à contribuer à hauteur de 1,11 milliard. (Les Echos, Muryel Jacque, 06-07/10)
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Selon une étude de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique, l'Europe pourrait atteindre l'indépendance énergétique dès 2040 si elle accélère ses investissements dans les énergies renouvelables. 2 000 milliards d'euros d'investissements seront nécessaires pour sortir de la dépendance aux combustibles fossiles, d'après une étude commandée par Aquila Capital. Cela permettrait de réduire les coûts de l'électricité pour les consommateurs, d'améliorer la compétitivité à l'échelle mondiale et de diminuer la dépendance envers des pays fournisseurs de combustibles fossiles, comme la Russie. L'étude souligne aussi la nécessité de consolider le réseau énergétique, notamment en convertissant les systèmes de chauffage et les transports aux énergies renouvelables. (Les Echos, Tifenn Clinkemaillié, 06-07/10)
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Selon une étude du Boston Consulting Group (BCG), un manque de compétences dans les métiers de la transition énergétique pourrait engendrer une augmentation de 0,1°C de la température globale. L'étude estime que 7 millions de professionnels pourraient manquer d'ici 2030 dans des secteurs tels que le solaire photovoltaïque, l'éolien, la bioénergie, l'infrastructure de recharge et l'hydroélectricité. La Chine et les États-Unis concentrent 55% du manque. La France se classe onzième avec un déficit de 130 000 personnes. Le BCG note que seulement 10% des métiers nécessitent des formations de haut niveau, supérieures à la licence. L'étude souligne la nécessité de cartographier les besoins en compétences et de développer des filières de formation adéquates. (Les Echos, Anne Feitz, 06-07/10)
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Les inquiétudes sur les finances publiques italiennes s'intensifient en raison de la dégradation des conditions économiques et des attentes de la Banque centrale européenne (BCE). Sofia Tozy, économiste au Crédit Agricole, indique que dans un tel environnement, il sera difficile de respecter le budget de 30 milliards d'euros pour les futures mesures financières. En réponse, le gouvernement a instauré une taxe sur les « superprofits » des banques, mais celle-ci a eu des effets négatifs sur les marchés financiers. En dépit d’une inflation élevée, le gouvernement envisage toujours de réduire le coût fiscal du travail et de réformer le système de retraite. (Le Revenu, Habib Hobeika, 06-12/10)
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L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a revu à la baisse ses prévisions de croissance du commerce mondial pour 2023 de 1,7% à 0,8%. Pour 2024, une croissance de 3,3% est prévue. Cette situation est attribuée à divers facteurs tels que les tensions sur les marchés immobiliers, l'inflation persistante et l'impact de la guerre en Ukraine et de la pandémie de la Covid-19. L’OMC constate également que le ralentissement touche de nombreux pays et une large gamme de produits. Des secteurs ont connu une dégradation de l'activité commerciale, dont les carburants et les produits miniers (-15%), le fer et l'acier (-17%), et le textile (-16%). Les ports européens ont aussi connu une baisse d'activité. Par ailleurs, l'OMC note une possible atténuation de la mondialisation. (Les Echos, Richard Hiault, 06-07/10)
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Le 3 octobre 2023, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a fait savoir qu'elle avait mis au point un nouvel instrument permettant aux pays en développement de percevoir une part plus importante d'impôts sur certains revenus générés par les multinationales opérant sur leur sol. Cette initiative, issue d'une collaboration entre les représentants de 140 nations, est considérée comme une réponse aux requêtes de longue date de ces pays en développement, qui cherchent à recouvrer une part plus significative de leurs revenus fiscaux qui leur échappent. Cet outil donnera la possibilité aux pays en développement d'imposer certains paiements internes dès lors qu'ils sont soumis à un taux d'imposition inférieur à 9%. Il devrait être intégré dans les conventions fiscales bilatérales déjà en vigueur, une fois qu'il aura été approuvé par les parlements des pays concernés. Cette mesure vient compléter la réforme de la fiscalité internationale mise en place à la suite de l'accord conclu en octobre 2021, instaurant un taux d'imposition minimum mondial de 15% sur les bénéfices des multinationales. (Les Echos, R. H., 06-07/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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