["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 09/10/2023
VIE DU GROUPE
 
Le Crédit Agricole a mis à disposition quatre logements dans les Deux-Sèvres et trois en Charente-Maritime, pour accueillir des familles en situation de précarité. Ces appartements, rénovés et meublés par la banque, ont été confiés à trois associations spécialisées dans l'insertion. Cette action, la première du genre dans le groupe, s’inscrit dans « une démarche globale de solidarité face aux besoins en logements d’urgence et à la hausse de la précarité sur le territoire », précise l'article. Le Crédit Agricole Charente-Maritime - Deux-Sèvres projette également de créer une réserve foncière d'ici la fin de l'année en partenariat avec quatre associations de l'économie sociale et solidaire pour accueillir des personnes en difficulté. (La Nouvelle République du Centre-Ouest, 09/10)
 
 
La Caisse régionale du Crédit Agricole Touraine Poitou fait face à l'effet négatif temporaire de la hausse des taux. Cependant, malgré cette conjoncture, la banque a enregistré une augmentation de 14,3% de son bénéfice net à 66,4 millions d'euros au premier semestre. La banque dispose de nombreux atouts à moyen terme, bénéficiant d'une économie locale dynamique avec notamment le tourisme et l'innovation. Deux incubateurs de start-up « Le Village by CA » seront créés en 2024 et le financement de l’innovation est encouragé via la filiale de capital-risque CATP Expansion. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C, 07/10)
 
 
Drivalia, filiale de Crédit Agricole, a lancé à Lyon un nouveau service d'autopartage de véhicules électriques, baptisé « E + Drivalia Share ». Les clients peuvent d'ores et déjà louer l'une des 50 Fiat 500 électriques disponibles via une application dédiée. D'ici fin 2023, l'entreprise prévoit d'augmenter ce nombre à 207. « Nos véhicules en autopartage 100% électrique sont un pilier majeur de notre stratégie dont le but est de rendre la zéro mobilité émission - partagée et durable - accessible au plus grand nombre », a déclaré Stéphane Priami, directeur général de Crédit Agricole Consumer Finance. L'abonnement mensuel prépayé coûte 19,99 euros pour 120 minutes de mobilité tandis que l'offre à la demande Pay-per-use, sans abonnement fixe, permet de payer 0,32 euros par minute. (Le Progrès, Jean-Loup Montpied, 07/10)
 
 
Aurélia Lecourtier deviendra la nouvelle directrice financière d’Amundi à partir du 1er novembre 2023. Elle succède à Domenico Aiello, qui assumera désormais la fonction de directeur général adjoint d’Amundi Italie. (www.latribune.fr,06/10)
 
 
Dans une tribune publiée par Option Finance, Marie Brière, responsable du Centre de recherche aux investisseurs chez Amundi Institute, aborde les quatre tendances technologiques marquantes dans l’investissement des particuliers : l’utilisation d’applications mobiles, l’impact des réseaux sociaux, l’investissement croissant en cryptoactifs et l’essor des robots-conseillers. La digitalisation a profondément transformé les habitudes d'investissement. « Il en résulte un manque de diversification des portefeuilles, auquel l’industrie financière devrait chercher à remédier, en proposant une large palette de produits », selon Marie Brière. (Option Finance, Marie Brière, 09/10)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
L'immobilier est un secteur clé pour les banques françaises, qui utilisent le crédit immobilier comme un levier d'attraction et de fidélisation. Toutefois, l'Observatoire du Crédit Logement signale une baisse de 43% du montant de production sur une année glissante et de 42% du nombre de prêts, ce qui, couplé aux effets des taux d'emprunt élevés, impacte les plans de financement des ménages et le rendement des banques. Par exemple, Crédit Agricole et LCL détiennent environ 30% des encours de crédits immobiliers en France et plus de 40% des prêts à taux zéro, mais connaissent une baisse de 25% des simulations de prêts et de la demande équivalente, selon Gérald Grégoire, directeur général adjoint du pôle client et développement au Crédit Agricole. Néanmoins, malgré cette situation inconfortable, la solidité financière des banques n'est pas menacée. (www.agefi.fr, Camille George, 06/10)
 
 
Le marché immobilier de bureau en France connaît une importante baisse, avec un recul des investissements de 55% sur un an pour seulement 3,7 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, selon les chiffres avancés par la société américaine JLL. Plusieurs facteurs expliquent ce ralentissement : la hausse des taux d'intérêt, le vieillissement du parc immobilier et la rupture des modes de travail, avec notamment le déploiement du télétravail. « Avec la hausse des taux puis l'inversion de leur pente, autrement dit des taux monétaires à court terme qui ont dépassé ceux des obligations de long terme, les stratégies d'investissement ont dû être revues avec un poids de la poche immobilière devenu parfois trop important par rapport à leur allocation globale », explique Marc Bertrand, directeur général d'Amundi Immobilier. (www.agefi.fr, Valérie Riochet, 06/10)
 
 
La Bourse de Paris a connu une rentrée difficile, avec le CAC 40 perdant successivement 2,5% en septembre et 1,05% au cours des cinq dernières séances, passant cette semaine sous les 7 000 points. Ce niveau n’a plus été atteint depuis la crise bancaire de mars dernier. Cette situation est due en grande partie à l'augmentation des taux d'intérêt par les banques centrales. Cela a conduit les investisseurs à se détourner des actions pour investir dans les obligations, selon Frédéric Rosamond, responsable des actions françaises chez Amundi. Pour les gestionnaires de fonds, cette situation offre de nouvelles opportunités. « Nous privilégions les valeurs défensives ayant une bonne visibilité, dans l’aéronautique, le secteur des boissons ou encore les sociétés de services aux collectivités et de loisirs, par exemple », indique Frédéric Rosamond. (Le Figaro, Danièle Guinot, 07-08/10)
 
 
Depuis le 1er octobre, le plafond du Livret d’épargne populaire (LEP) est passé de 7 700 à 10 000 euros, conformément à la promesse du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Ce relèvement constitue une aubaine pour les ménages modestes éligibles. Avec un rendement de 6% depuis août 2023, le LEP est le placement sans risque le mieux rémunéré du marché, seul à battre l'inflation. Toutefois, son taux pourrait diminuer début 2024 si l'inflation continue de reculer. Contrairement au Livret A dont le taux est gelé jusqu'à 2025, le taux du LEP est ajusté semestriellement en fonction de l'inflation. Actuellement, 47% des LEP ont atteint leur plafond de versement. La Banque de France espère atteindre 12,5 millions de ces livrets d'ici mi-2024. (Le Monde, Agnès Lambert, 07/10)
 
 
Dans un contexte inflationniste et avec la hausse des taux d'intérêt, les assureurs-vie tentent de reconquérir les épargnants par des offres alléchantes, incluant notamment des bonus de rendement de 1% à 2% sur les nouveaux versements et l'abandon de frais d'entrée. Les nouveaux contrats promettent des taux de retour intéressants, autour de 4% brut. En 2022, les leaders français de la distribution d'assurance-vie tels que Crédit Agricole, BNP Paribas Cardif, Crédit Mutuel et Société Générale, ont déjà sensiblement amélioré leur rendement. Cependant, malgré la multiplication des offres, l'assurance-vie peine à retrouver sa popularité. (Le Figaro, Danièle Guinot, Jorge Carasso, 09/10)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
L’équipementier automobile Valeo poursuit ses efforts vers un financement plus écologique en émettant 600 millions d’euros en obligations vertes pour une période de 5,5 ans avec un coupon de 5,875%. La Banque européenne d’investissement (BEI) a souscrit pour 150 millions d’euros. Crédit Agricole CIB a agi en tant que conseiller unique en structuration ESG. Il est également coordinateur global au côté de BNP Paribas. Valeo a identifié 2 milliards d’euros de projets éligibles axés sur l’énergie renouvelable, la gestion durable de l’eau et l’économie circulaire. L’entreprise vise une réduction de 45% de ses émissions entre 2019 et 2030, et la neutralité carbone d’ici 2050. Cette émission visera à soutenir l’électrification des véhicules. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 09/10)
 
 
Dans une interview accordée à « ‘O2 », Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable et des affaires institutionnelles de Kering et membre du conseil d'administration du Crédit Agricole, partage ses vues sur la durabilité dans l'industrie de luxe. Elle discute des sujets tels que le luxe durable, la cause animale, la biodiversité, l'optimisme face à l'urgence climatique, la nécessité d'intégrer le développement durable dans les stratégies d'entreprise et l'importance de la collaboration. « Pour continuer d'exister économiquement, toutes les entreprises doivent intégrer le développement durable dans leur stratégie. Ce n’est plus optionnel, mais bel et bien une nécessité », souligne-t-elle. (‘O2, Marine de La Horie, 06/10)
 
 
La Première ministre, Elisabeth Borne, a lancé le concept de « COP territoriales » pour atteindre les objectifs de transition écologique fixés par l’État. Dans ce contexte, les régions françaises ont jusqu’à l’été 2024 pour mettre en œuvre leurs plans, qui seront coordonnés par les présidents de région et les préfets. Ce processus comporte une étape de diagnostic partagé du territoire, suivie d’un débat, de la définition d’actions concrètes et finalement de l’établissement d’une feuille de route pour 2030. Certains élus critiquent cette approche, affirmant qu’ils disposent déjà de leurs propres outils pour la planification écologique. (Le Monde, 08-09/10)
 
 
Dans une interview accordée au Figaro, Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement (BEI), qui quittera son poste à la fin de 2023, s'exprime sur son mandat et l'importance de la transition énergétique. Selon lui, revenir en arrière sur l'engagement envers cette transition serait irresponsable. Il souligne que la BEI a été l'une des premières à modifier sa stratégie pour se détourner des combustibles fossiles, une démarche impérative pour l'ensemble de l'Union européenne. En ce qui concerne le financement, Werner Hoyer estime que la BEI a la capacité d'emprunter entre 50 et 80 milliards d'euros chaque année sur les marchés de la transition verte. (Le Figaro, Florentin Collomp, 07-08/10)
 
 
Entre 2016 et 2021, des catastrophes météorologiques telles que les inondations, les tempêtes, les sécheresses et les incendies ont entraîné le déplacement de 43,1 millions d’enfants dans le monde, soit environ 20 000 chaque jour, selon un rapport de l’Unicef. Il s’agit de la première étude à cartographier ce phénomène, qui devrait s’aggraver à mesure que le réchauffement climatique s’intensifie. Les pays les plus touchés sont les Philippines, l’Inde et la Chine en raison de leur démographie et de leur vulnérabilité aux aléas météorologiques. Ces déplacements rendent les enfants très vulnérables avec des risques de déscolarisation, de malnutrition, d’exploitation et de violence. (Le Monde, Stéphane Mandard, 07/10)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Le projet de loi du gouvernement français sur l'industrie verte suscite des inquiétudes parmi les assureurs. Le texte, qui doit être examiné ce 9 octobre, propose d'encourager et de financer la transition énergétique et écologique en mobilisant l'épargne de long terme des Français. Une partie de cette épargne serait investie dans des actifs non-cotés, ce qui a suscité des réserves de la part des assureurs. Ils expriment des inquiétudes quant à la liquidité de ces investissements, notamment en ce qui concerne le Plan d'Épargne Retraite (PER), qui pourrait être concerné par la loi. Les assureurs estiment que les actifs non-cotés comportent des risques et pourraient ne pas répondre aux besoins des clients. Certains doutent que les épargnants aient réellement un intérêt pour ce type d'investissements. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 09/10)
 
AGRICULTURE
 
Selon le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, interviewé par France Agricole, 2023, première année de la réforme de l'assurance récolte, a vu une progression de 36% de la surface assurée, à 4,8 millions d'hectares.  Cette progression est significative dans plusieurs domaines, notamment en prairie, où le taux d’assurance est passé de 0,5% à 9% des surfaces. (Agra Fil (Newsletter), 09/10)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Selon la Banque de France, 51 160 entreprises françaises ont ouvert des procédures de redressements et de liquidations judiciaires entre septembre 2022 et septembre 2023. Ce chiffre renoue avec celui de 2019 où 51 145 défauts avaient été constatés, marquant une normalisation économique post-Covid. Néanmoins, ce nombre reste inférieur à la moyenne pré-pandémique mesurée entre 2010 et 2019, qui était de 59 342 défaillances. Une augmentation a été observée pour les deux derniers trimestres, où les défaillances d’entreprise étaient supérieures à leur niveau d’avant le Covid. (Les Échos, Nathalie Silbert 09/10)
 
 
Face à plusieurs crises ces dernières années, l'économie française a défié de nombreuses théories économiques établies, notamment la loi d'Okun et la courbe de Phillips qui s'appuient respectivement sur la croissance économique au chômage et l'inflation au chômage. Malgré un environnement économique hostile, le taux de chômage en France a réussi à rester stable à un peu plus de 7%, un chiffre qui n'a pas été vu depuis la crise financière de 2008. En 2022 et 2023, des centaines de milliers d'emplois ont été créés alors même que la croissance économique diminuait. La productivité du travail en France est en déclin, avec une diminution de 3,9% entre le deuxième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2023. Une autre particularité française est la préférence pour l'épargne, avec un taux d'épargne de 18,6% en 2023, en hausse de 1,2 points par rapport à 2022. Ces phénomènes ont suscité l'intrigue parmi les économistes qui tentaient de comprendre comment l'économie française a résisté aux attentes traditionnelles. (Le Figaro, Anne De Guigné, 09/10)
 
 
Dans une interview accordée au Monde, Patrice Vergriete, ministre délégué au Logement, dévoile les mesures du gouvernement visant à atténuer la crise du logement. Celles-ci comprennent la future mise en place d'une loi de décentralisation de la politique du logement, des initiatives visant à simplifier l'accès au crédit immobilier, des actions d'urgence pour faciliter l'hébergement des étudiants, ainsi qu'une réforme du prêt à taux zéro. De plus, le gouvernement envisage de réguler les locations touristiques de type Airbnb et souhaite stimuler la production et la rénovation de logements sociaux. (Le Monde, 08-09/10)
 
 
Retrouvez la synthèse du 06/10/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20231006/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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