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Le Crédit Agricole lance une nouvelle division pour regrouper et développer ses activités de transition climatique. Grâce à ce pôle, baptisée Crédit Agricole Transitions & Énergies (CATE), la banque verte prévoit d'investir 1 milliard d'euros pour l'acquisition d'actifs de production d'énergies renouvelables (solaire et éolien) et dans le capital de développeurs de projets locaux. La banque vise 2 gigawatts de capacités d'énergie renouvelable installées d'ici 2028. Eric Campos, directeur général de CATE, indique que le groupe sera en mesure de répondre aux besoins futurs des acteurs territoriaux. Le Crédit Agricole envisage également de devenir un fournisseur d'énergie renouvelable, avec une ambition de fournir 500 mégawatts/heure, une initiative qui sera réalisée par Selfee, une start-up dans laquelle la banque est l'actionnaire majoritaire. Cette expansion s'inscrit dans une logique d'extension de leurs services, en harmonie avec leur modèle de banque universelle, souligne Gérald Grégoire, directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A. (Les Échos, Edouard Lederer,16/10 ; La Correspondance Economique, 16/10)
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Dans une interview accordée au site www.monacomatin.mc, Mathieu Ferragut, directeur général de CFM Indosuez Wealth, aborde divers sujets relatifs à la Principauté de Monaco. Il évoque le risque que Monaco puisse être inscrit sur la liste grise du comité Moneyval et la suspension des négociations avec l'Union européenne concernant un accord d'association. « Le passage en liste grise représente un risque de réputation assez significatif qui pourrait affecter notre activité », souligne le dirigeant d’entreprise. Par ailleurs, il évoque un projet majeur visant à moderniser le siège emblématique de CFM Indosuez Wealth. Il parle également de la campagne commerciale de son entreprise visant à renforcer sa notoriété. (www.monacomatin.mc, 14/10)
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Les grandes banques américaines (JP Morgan, Wells Fargo, Citi) ont cumulé un profit de 22,5 milliards de dollars au troisième trimestre 2023, soit une hausse significative par rapport à la même période en 2022. Elles ont bénéficié de l’écart de taux entre les prêts qu’elles accordent à des taux élevés et les dépôts de leurs clients qui sont peu rémunérés. Les analystes d’UBS estiment que « JP Morgan pourrait potentiellement atteindre plus de 90 milliards de dollars [de revenus d’intérêts nets, NDLR] en 2024 ». Cependant, ces performances florissantes ont attiré l’attention des régulateurs, certains dirigeants de banque étant convoqués au Sénat en décembre pour une audition sur leurs énormes profits. (Les Échos, Véronique Le Billon, 16/10)
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L’opération de cession du réseau de banque de détail d’HSBC France à My Money Group, filiale du fonds américain Cerberus, est prévue pour le 1er janvier 2024. Dans l’intervalle, HSBC a prévu d’informer ses 800 000 clients des changements à venir d’ici fin octobre 2023, notamment le changement de nom en CCF, la délivrance d’un nouveau RIB, d’un nouveau chéquier et de nouvelles cartes de crédit. Les clients garderont le même conseiller, avec le transfert de 3 900 salariés actuels de HSBC. Dès le 20 octobre 2023, HSBC n’acceptera plus de nouveaux clients particuliers jusqu’au transfert des comptes au nouveau propriétaire. (Les Échos, Romain Gueugneau, 16/10)
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Les grandes bourses mondiales ont bien résisté à l’attaque du Hamas contre Israël, avec les dégâts limités cette semaine à la Bourse de Paris. « À ce stade, les marchés considèrent l’attaque du Hamas contre Israël comme un conflit local » et « tant qu’il ne dégénère pas en guerre généralisée avec l’intervention d’autres pays de la région, les investisseurs estiment que les conséquences sur l’économie mondiale seront faibles », explique Vincent Mortier, directeur des gestions et membre du comité chez Amundi. La situation demeure fragile, et pourrait impacter le cours du pétrole, l’inflation et la croissance mondiale, estime Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche chez LBP AM. (Le Figaro, Danièle Guinot, 14-15/10)
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Le conflit israélo-palestinien, la guerre en Ukraine et les tensions entre les États-Unis et la Chine ont perturbé les réunions annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale qui se sont tenues à Marrakech, au Maroc, ainsi que les rencontres des ministres des Finances du G20. Les dirigeants ont souligné que ces risques géopolitiques représentent la plus grande menace pour l’économie mondiale. Ajay Banga, président de la Banque mondiale, a plaidé en faveur d’une augmentation du budget de l’institution et s’est engagé à aborder efficacement des problématiques interconnectées telles que l’insécurité alimentaire, le changement climatique et le développement à l’échelle mondiale. Parallèlement, la réforme de la gouvernance du FMI est actuellement bloquée, les États-Unis s’opposant à une réduction de leur part au profit des pays émergents. (Les Échos, Richard Hiault, 16/10 ; Les Échos, R.H., 16/10 ; Le Figaro, Anne Cheyvialle, 14-15/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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À travers sa filiale Cardif, BNP Paribas est en négociations exclusives pour acquérir 51% de la compagnie d'assurance-vie BCC Vita, appartenant au groupe bancaire coopératif italien BCC Iccrea. Cette acquisition est une partie des stratégies de croissance de BNP Paribas pour utiliser les 7 milliards d'euros de produits de cession de Bank of the West. Ces discussions surviennent alors que le marché italien de l'assurance attire les groupes français malgré les incertitudes économiques du pays. Les négociations sont en cours, et d'autres banques françaises, comme Crédit Agricole, AXA et La Banque Postale, suivent attentivement cette opération. (Les Échos, Thibaut Madelin, Anne Drif, Amélie Laurin, 16/10)
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L'assureur italien Generali vend la filiale TUA Assicurazioni SpA à son concurrent allemand Allianz pour 280 millions d'euros. Cette transaction devrait être finalisée d'ici le premier trimestre 2024. TUA Assicurazioni était une partie de Cattolica Assicurazioni, rachetée entièrement par Generali en 2021 pour 1,2 milliard d'euros. Cette opération s'inscrit dans la stratégie de Generali de diversifier son segment dommages tout en réduisant la complexité opérationnelle. Pour Allianz, cet achat lui permettra de conforter sa troisième place sur le marché italien et de renforcer son réseau de distribution grâce aux 500 agents de TUA. (L’Agefi Quotidien, Camille George, 16/10)
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Clément Michaud, directeur des assurances collectives de Crédit Agricole Assurances, a participé à la Conférence des dirigeants le 12 octobre 2023 lors de la deuxième journée du congrès Reavie à Cannes. Il a échangé avec Franck von Lennep, directeur de la Sécurité sociale, et Fabien Wathlé, directeur général d’Allianz France, sur divers sujets liés à la protection sociale. Clément Michaud s'est montré préoccupé par le manque de concertation lors du transfert de charges en dentaire de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) vers l’Assurance maladie complémentaire (AMC), affirmant que les AMC ne sont pas considérées comme partenaires, mais comme une variable d’ajustement budgétaire. Il a également souligné le rôle crucial des AMC dans l'innovation, la prévention et l'accompagnement des parcours de santé. (Argus de l'assurance Newsletter, 13/10)
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Le Conseil Européen a adopté une nouvelle directive visant à durcir les règles du crédit à la consommation et du paiement fractionné. Désormais, celle-ci englobe les petits crédits de moins de 200 euros. Dans ce contexte, le commerçant et son partenaire financier devront renseigner le consommateur sur le coût du paiement partiel et, avant d’approuver le crédit, vérifier le dossier de solvabilité du client. Ce renforcement de la réglementation vise à protéger les consommateurs en demandant plus de transparence de la part des commerçants et des prestataires financiers, à l’instar du suédois Klarna. Le nouveau texte remplacera l’actuelle directive de 2008 sur le crédit à la consommation d’ici octobre 2026. (La Tribune Edition Quotidienne, Eric Benhamou, 14/10)
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Le prix des voitures a connu une hausse de plus de 20% en l’espace de deux ans, en grande partie due à l’arrivée des modèles électriques, qui affichent en moyenne un surcoût de 10 000 euros. En réaction à cette tendance, plus de la moitié des Français ont désormais recours au financement par location, une tendance qui devrait s’accentuer dans les années à venir. La location avec option d’achat (LOA) est particulièrement prisée, étant adoptée par 57% des acheteurs de voitures électriques. Des entreprises telles que Tesla, MG et Vinfast, entre autres, ont collaboré avec le Crédit Agricole pour faciliter les financements par location. (La Tribune Edition Quotidienne, Marie Nidiau, 14/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La fintech Helios, connue pour son compte bancaire écoresponsable, lance l’initiative « Tous Consom’acteurs » pour valoriser les marques propres, durables et locales auprès de ses clients. Le projet découle d’un sondage national sur le pouvoir d’achat et la consommation éthique montrant que les Français considèrent la consommation comme le meilleur moyen d’agir pour l’environnement, explique MaévaCourtois, co-fondatrice d’Helios. Le programme, qui comprend 70 marques variées allant de l’épicerie à l’ameublement, vise à stimuler une consommation écologique et responsable et à encourager davantage d’entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 16/10)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) fête son 20e anniversaire avec des résultats notables, dont un montant record de 126 millions d'euros d'amendes infligées l'année dernière. Même si elle s'inquiète que son influence pourrait être limitée par le droit européen, spécifiquement concernant la protection de la vie privée et des données personnelles. De plus, l'AMF se préoccupe du « legal privilege » qui pourrait affecter sa capacité à obtenir des informations durant ses investigations. D'un autre côté, l'AMF envisage d'introduire une transaction simplifiée pour les manquements simples, en particulier aux obligations déclaratives. Ces transactions pourraient entraîner de petites amendes versées au Trésor public. Dans ce cadre, des idées incluant la systématisation des contrôles spot et la création d'une grille d'analyse des sanctions sont proposées. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 16/10 ; Les Échos, Laurence Boisseau, 16/10)
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La Première ministre, Élisabeth Borne, invite syndicats et patronat le 16 octobre pour des discussions autour du thème des bas salaires. Les débats pourraient être tendus en raison de divergences sur le sujet. Élisabeth Borne prévoit de proposer « la mise en place d’un Haut Conseil des rémunérations, qui sera chargé d’éclairer la situation et de proposer des réponses ». Cette conférence sur les salaires intervient dans un contexte marqué par une inflation persistante, impactant le pouvoir d’achat des Français. Le gouvernement a choisi de maintenir le calendrier initial malgré les événements récents au Proche-Orient et l’attentat à Arras. (Le Figaro, Thomas Engrand, 16/10)
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Le lien entre emploi et logement devient un enjeu majeur en France. De nombreux chefs d'entreprise et responsables politiques s'accordent sur le fait que la crise du logement peut menacer l'emploi. Une étude du Pôle emploi montre que 60% des chefs d'entreprise ont du mal à recruter. Selon le Medef, 20% d'entre eux estiment que les difficultés d'accès à un logement pour leurs potentiels salariés en sont à l'origine. Cette crise du logement est présente partout en France. Des solutions sont recherchées et divers acteurs s'y engagent. Le gouvernement a lancé un plan triennal pour les travailleurs saisonniers. De son côté, Crédit Agricole Immobilier envisage de créer des résidences pour saisonniers dans des villes comme Bayonne, Biarritz ou Anglet. Ces résidences pourraient aussi servir de logements pour les étudiants, en dehors de l’été. (Les Échos, Elsa Dicharry, 16/10)
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Deux études, relayées par Les Échos, reflètent une évolution des attentes professionnelles des jeunes diplômés envers le travail. Moins attirés par l’argent, ils cherchent du sens, une meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle et une flexibilité du travail. La majorité d’entre eux envisagent une carrière hors du salariat permanent et 18% souhaitent travailler en indépendant. Par ailleurs, ces désirs sont reconnus et soutenus par la plupart des dirigeants. Ces derniers prévoient un impact majeur de ces changements sur leurs entreprises, dont le passage potentiel à la semaine de 4 jours, le télétravail et les indicateurs extra-financiers. Les cadres intermédiaires sont toutefois moins enthousiastes, craignant une surcharge de travail et une déstabilisation des modes d’organisation traditionnels. (Les Échos, Matthieu Quiret, 16/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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