|
|
|
|
|
|
Dans une interview accordée à Sud-Ouest, Olivier Constantin, directeur du Crédit Agricole Aquitaine, et Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), abordent divers sujets, dont la situation des banques françaises, le système de crédit immobilier et la transition environnementale. Maya Atig indique que les institutions financières françaises sont parmi les plus solides d’Europe en termes de valeur absolue. Olivier Constantin souligne que sur le sujet des transitions, « le financement doit permettre à nos économies de produire les solutions de demain ». (Sud-Ouest, Pascal Rabiller, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview au Temps, Jacques Prost, directeur général d’Indosuez Wealth Management, partage sa stratégie pour faire de la filiale du groupe Crédit Agricole un leader européen de la gestion de fortune. Il considère Genève comme un point d'ancrage crucial pour recruter des talents et soutenir cette ambition. Le dirigeant évoque également l'acquisition de la banque d’affaires belge Degroof Petercam et les opportunités nées de la fusion des principaux acteurs de la gestion de fortune en Suisse. Jacques Prost met en avant l'importance des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour Indosuez Wealth Management et insiste sur le rôle central de la durabilité. (Le Temps, Anne Barrat, 16/10)
|
|
|
|
|
|
|
Worklife, filiale de Crédit Agricole, propose une solution digitale qui combine divers avantages sociaux sur une carte et une application mobile. Ces avantages comprennent notamment les titres-restaurants et les subventions liées aux transports, le soutien pour la garde d'enfants, le tout sans imposer de frais de commission aux restaurateurs. Cette initiative permet une meilleure visibilité des avantages salariaux pour les employés et facilite leur gestion. Les frais de cette carte sont supportés par les employeurs, de 1 à 5 euros par mois et par salarié. Ce concept arrive dans le contexte de la digitalisation des titres-restaurants annoncée par la ministre en charge des PME et du commerce, Olivia Grégoire. (Le Parisien Economie, Florence Hubin, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans un contexte marqué par des taux d’intérêt volatils et une concurrence rude des produits d’épargne bancaire, les compagnies d’assurance se tournent de nouveau vers les fonds en euros pour maintenir un rendement attrayant. Ces fonds, principalement investis en obligations, sont sensibles aux variations de taux. Jean-Luc François, directeur épargne et retraite individuelle de Crédit Agricole Assurances indique que la société a « lancé avec succès une offre de fonds obligataires datés qui permettent de profiter immédiatement de la remontée des taux d’intérêt, sous réserve de pouvoir immobiliser son épargne jusqu’à l’échéance de ces fonds ». Néanmoins, la collecte sur les unités de comptes, supports risqués de l’assurance-vie, sera plus difficile en 2024, selon Cyril Blesson, fondateur du cabinet d’expertise Pair Conseil. (Le Monde Argent, Aurélie Fardeau, 17/10 ; Le Monde Argent, A. FU, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
À La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, la Banque de France, qui a déménagé son siège départemental dans cette ville en 2018, est devenue un lieu de dernier recours pour les citoyens pris dans une situation financière intenable. En 2023, 18 000 personnes ont contacté la banque et 7 000 sont passées par son guichet pour demander de l'aide, tout comme 12 000 autres personnes en 2022. Les principaux problèmes incluent l'usurpation d'identité, le surendettement, les fichages et les interdictions bancaires. Les agents bancaires, conscients des situations de fragilité de leurs clients, fournissent non seulement une assistance technique, mais aussi des conseils et des orientations. Un troisième bureau doit ouvrir en 2024 à Saint-Denis. (Le Parisien, Claire Guédon, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Les fintechs françaises ont vu une baisse de 66% dans les montants levés durant les neuf premiers mois de l'année par rapport à 2022, selon les chiffres publiés le 16 octobre par France FinTech et Bpifrance. Ces fintechs ont levé 736 millions d'euros jusqu'au 30 septembre, soit une chute de 57% par rapport à 2021. En 2022, le secteur avait atteint des montants records avec des entrées de fonds importantes pour des entreprises comme Qonto, Payfit et Alan. Cette année, l'opération la plus importante a été celle de Ledger avec 100 millions d'euros. La remontée brusque des taux par les banques centrales et la raréfaction des investisseurs ont conduit les fintechs à recourir davantage à la dette. Malgré cela, sur environ 950 fintechs en France, 53% réalisent plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires et plus d'un tiers ont atteint le seuil de rentabilité. (Les Échos, Romain Gueugneau, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
La nouvelle entité née de la fusion du géant européen de la location longue durée de voitures ALD et de LeasePlan sera opérationnelle sous la marque « Ayvens » à partir de 2024. ALD, filiale de Société Générale, a finalisé l'acquisition de son concurrent néerlandais LeasePlan en mai. À fin juin 2023, le groupe gérait une flotte de 3,4 millions de véhicules à travers le monde. (Les Échos, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé le 16 octobre lors de la conférence sociale une révision de l'index égalité des entreprises dans les dix-huit prochains mois. L'objectif est de créer un nouvel index plus ambitieux, fiable et contrôlé, pour lutter contre les inégalités de salaires et de carrières entre les femmes et les hommes. Des pistes d'amélioration ont été évoquées, telles qu'une meilleure transparence du premier indicateur consacré à l'écart de rémunérations ou encore une révision des sanctions, qui pourraient alimenter un fonds dédié. Élisabeth Borne a également exprimé son souhait de lancer une concertation sur la réforme du congé parental, afin de mieux rémunérer et raccourcir les périodes d'interruption choisies, favoriser un partage de celles-ci entre les parents et faciliter un retour à l'emploi. (Les Échos, Alain Ruello, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
D'après un sondage de l'Institut français d'opinion publique (Ifop) pour le Forum pour l'Investissement Responsable (FIR), bien que 59 % des épargnants français manifestent un intérêt pour l'impact environnemental et social dans leurs choix d'investissement, seuls 13 % ont effectivement investi dans un fonds responsable en 2023. Pour encourager les épargnants individuels à s'engager en faveur de la finance durable, les sociétés de gestion cherchent à élargir leur offre avec des fonds responsables, que ce soit dans le domaine de l'assurance-vie, des plans d'épargne-retraite ou encore à travers des fonds thématiques axés sur des sujets tels que le climat, l'économie circulaire ou l'éducation. Les gestionnaires considèrent également la démocratisation de l'investissement dans des actifs non cotés comme une solution pour attirer un nombre croissant d'investisseurs particuliers. (Les Échos, Séverine Leboucher, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Les sociétés de gestion d’actifs ont développé des initiatives pédagogiques pour éduquer les conseillers financiers et les épargnants à la finance durable. Amundi a, notamment, mené une campagne publicitaire pour promouvoir l’investissement responsable, tandis que d’autres entreprises ont privilégié le format numérique. Pour atteindre plus efficacement les clients particuliers, ces perspectives ciblent souvent les conseillers d’investissement, qui sont les principaux prescripteurs des décisions d’épargne. « Nous organisons et animons, avec nos partenaires bancaires, des conférences Web grand public que nous doublons de sessions de coaching, sur le terrain et en format digital, pour les conseillers », a indiqué Benoît Tassou, directeur des pôles réseaux partenaires France & épargne salariale chez Amundi. (Les Échos, S. L,17/10)
|
|
|
|
|
|
|
La culture d'entreprise est devenue un outil indispensable pour augmenter la performance financière des entreprises, selon l’étude « Aligning Culture with the Bottom Line 2023 » du cabinet Heidrick & Struggles, publiée le 16 octobre. Cette étude a été réalisée auprès de 500 dirigeants dans le monde, dont 50 en France. Elle montre que 71% des dirigeants considèrent la culture d'entreprise comme un facteur majeur d'influence positive sur la performance financière, contre 26% en 2021. Le besoin des employés de trouver un sens au travail a été mis en évidence. Pour un dirigeant sur deux, la culture doit être liée à la stratégie de l'entreprise. « Raison d’être et stratégie doivent être en cohérence. Avec un changement de stratégie, notamment dans un environnement de transition climatique, la culture doit s’adapter », note Hervé Borensztejn, associé d’Heidrick Consulting. 83% des dirigeants interrogés s’investissent dans l’amélioration de leur culture d'entreprise. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Le géant de la mode H&M prévoit d'émettre sa première obligation verte d'une valeur de 500 millions d'euros cette semaine, sous réserve de conditions de marché favorables. BNP Paribas, ING, JPMorgan, SEB et UniCredit sont les principaux organisateurs de cette opération. Les fonds seront utilisés pour financer ou refinancer des projets liés au développement durable de l'entreprise. L’émission fait suite à une précédente obligation liée à la durabilité (SLB) lancée par H&M en début d’année 2021, qui a suscité une forte demande. Néanmoins, certains investisseurs ont critiqué le manque d'ambition des objectifs de l'entreprise et la faiblesse des sanctions en cas de non-respect des engagements pris dans le cadre de cette première opération. (L’Agefi, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Selon un rapport de la Cour des comptes publié le 16 octobre 2023, la France risque d'être sanctionnée pour ne pas avoir atteint les objectifs fixés par l'Union européenne en matière de production d'énergie éolienne. En 2022, la capacité de production d'électricité éolienne atteignait 20,9 gigawatts, soit 8,3% de la production totale du pays, ne répondant ainsi qu'à 80% des objectifs fixés. Cette situation pourrait conduire Paris à acheter des « droits statistiques » pour compenser l'écart, et pourrait également entraîner des sanctions financières. Malgré des investissements importants dans le secteur éolien, plusieurs obstacles entravent le développement des parcs éoliens, tels que les servitudes militaires et aéronautiques, les difficultés d'acceptation de nouveaux projets et les réglementations changeantes. La Cour des comptes recommande l'accélération du déploiement des éoliennes, en particulier dans le secteur maritime. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Dans un entretien accordé aux Échos et au quotidien allemand Handelsblatt, Guillaume Faury, CEO d’Airbus, exprime ses préoccupations concernant les retards de l’Europe en matière de carburants d’aviation durable par rapport aux États-Unis, ce qui pourrait entraîner une perte de compétitivité. Il évoque aussi la réorganisation d’Airbus, qui a vu la nomination de Christian Scherer à la tête d’Airbus Avions. Guillaume Faury indique que des défis importants attendent le groupe dans le domaine de la défense et de l’espace. Sur le plan interne, Airbus prévoit une réorganisation pour se concentrer sur des enjeux stratégiques tels que la transition énergétique. Guillaume Faury confirme l’objectif de produire 75 A320 par mois d’ici 2026. L’entreprise prévoit également de lancer deux nouveaux avions d’ici 2035, dont un avion à hydrogène totalement décarboné. (Les Échos, Bruno Trévidic et Anne Bauer, avec Gregor Waschinski, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a publié une synthèse sur la finance décentralisée (DeFi), après avoir mené une consultation sur le sujet. Malgré des usages limités et un marché de niche, l'autorité estime que la DeFi préfigure les transformations futures de la finance. Cette nouvelle branche de la finance, basée sur les cryptoactifs et les transactions de pair à pair sans intermédiaire central, présente des avantages comme la rapidité, la simplicité, la traçabilité et des coûts réduits. Cependant, l'ACPR souligne plusieurs risques, notamment une tendance à la concentration des acteurs de la DeFi et la concentration physique. L'autorité envisage un encadrement plus strict des « smart contracts », une idée qui a reçu un « large assentiment ». Les résultats de cette consultation serviront à alimenter les discussions au niveau européen sur la réglementation des activités de la DeFi. (Les Échos, Thomas Pontiroli, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Lors du 4e Forum Fintech, la Banque de France et l’AMF ont précisé leurs attentes à l’égard des acteurs de la crypto. Ces derniers devront obtenir un agrément formel, contribuer à l’économie, protéger les investisseurs et participer au financement de l’économie durable, exigent les régulateurs. Par ailleurs, l’agrément obligatoire prévu par le règlement MiCA pour fin décembre 2024 devrait renforcer la confiance envers le secteur de la crypto. Parallèlement, la Banque de France prépare une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) interbancaire. Les régulateurs envisagent également un MiCA 2 pour encadrer la finance décentralisée. (L’Agefi, Alexandra Oubrier,17/10)
|
|
|
|
|
|
|
Le gendarme financier britannique, la Financial Conduct Authority, a annoncé qu’il allait enquêter sur les méthodes de valorisation des portefeuilles des fonds d'investissement. Ceux-ci sont soupçonnés de ne pas avoir totalement reflété dans leurs comptes la baisse des valorisations provoquée par l'augmentation des taux et les nouvelles conditions du marché. L'enquête commencera avant la fin de l'année 2023. Elle intervient au moment où l’Organisation internationale des commissions de valeurs s'inquiète également de la complaisance de l'industrie du private equity, qui pèse 13 000 milliards de dollars, et des risques posés par des valorisations excessives et opaques. Les fonds d'investissement ont de plus en plus recours à la dette par le biais d'un nouvel instrument basé sur la valorisation de leurs sociétés en portefeuille. (Les Échos, A. D., 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Banque centrale européenne (BCE) se prépare à lancer la phase pilote de sa future monnaie virtuelle, l’euro numérique, le rendant potentiellement opérationnel d’ici 2027. Si le public, les politiques et les banques commerciales sont sceptiques, la BCE envisage l’euro numérique comme une évolution nécessaire face à la croissance des cryptomonnaies et à la digitalisation de l’économie mondiale. Selon Christine Lagarde, présidente de la BCE, « l’euro numérique est l’occasion pour l’Europe de préserver sa souveraineté monétaire ». Cependant, le projet soulève des inquiétudes liées à l’anonymat des transactions, à la collecte de données et à l’impact sur les banques commerciales. (Le Figaro, Florentin Collomp, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
L'opérateur spécialisé dans les centres de données, Data4, a annoncé le 14 octobre 2023 une levée de dette de 2,2 milliards d'euros avec le soutien de plusieurs banques. Une partie de cette somme servira à acquérir de nouveaux sites et à construire des data centers, avec une tranche optionnelle d'un milliard d'euros pouvant être activée ultérieurement, selon Claire Vandromme, directrice financière de Data4. Ce financement permettra au groupe de renforcer sa présence en Europe. Alors que Data4 était majoritairement détenu par Axa IM Real Assets, Predica, filiale du groupe Crédit Agricole, et le fonds néerlandais PFA depuis 2018, il a été racheté par le fonds canadien Brookfield Infrastructures en avril 2023. (L’Agefi, Capucine Cousin, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les marchés financiers restent confiants malgré la montée des tensions au Moyen-Orient, anticipant que le conflit restera circonscrit malgré le risque potentiel d'une intervention iranienne. Les marchés sont restés relativement stables après le repli du 13 octobre. En dépit d’une hausse des prix du pétrole et de l'or, les marchés boursiers semblent sereins, un calme que les économistes du Crédit Agricole attribuent à l'attente d'une résolution du conflit : « La guerre entre Israël et le Hamas ne s'est pas traduite par une vague d'aversion au risque submergeant les marchés. Au cours de la semaine écoulée, alors que le prix du pétrole s'est ''raisonnablement redressé'', mais n'affiche sur un an qu'une hausse limitée à 3%, seuls le repli des taux de rendement des souverains ''sans risques'' (Allemagne, États-Unis, swap dix ans zone euro) et l'effritement de l'euro contre le dollar témoignent d'une certaine prudence ». (L’Agefi Quotidien, Xavier Diaz, 17/10)
|
|
|
|
|
|
|
En trente ans, la Pologne a connu une transformation économique remarquable, passant de l’état d’économie émergente à un niveau de vie se rapprochant des standards de l’Ouest. Depuis son adhésion à l’Union européenne en 2004, elle est passée du 9e au 6e rang des PIB européens, dépassant ainsi la Belgique, l’Autriche et la Suède. Le pays a connu une croissance régulière, avec un PIB par habitant passant de 29%, de la moyenne de l’Union européenne, en 2000 à 46% aujourd’hui. Cette transformation est due à une combinaison d’avantages, notamment d’importants investissements étrangers, un vaste marché intérieur, une main-d’œuvre compétente et abordable ainsi que des liens économiques solides avec l’Allemagne. (Les Échos, Vincent Collen,17/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|