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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 18 octobre une amélioration du prêt à taux zéro (PTZ) pour les ménages les plus modestes, ainsi que son élargissement aux revenus moyens à partir du 1er janvier 2024. Ce programme sera prolongé jusqu’en 2027, mais ne financera plus la construction de maisons individuelles dans le but de lutter contre l’artificialisation des sols. Il se concentrera sur l’acquisition d’appartements neufs dans les zones tendues, ainsi que sur l’achat de logements anciens nécessitant des travaux dans les zones non tendues. Pour les emprunteurs les plus modestes, la part du PTZ dans le montant total de l’emprunt sera augmentée de 40% à 50%, et le montant maximal de cet emprunt subventionné passera de 80 000 euros à 100 000 euros. Le coût annuel du nouveau PTZ pour l’État sera d’environ 800 millions d’euros, contre 1,2 milliard d’euros en 2022. En soutien à cette initiative gouvernementale, Crédit Agricole, qui génère 40% des PTZ, a annoncé qu’il proposera une offre appelée Booster PTZ, permettant de doubler le montant du PTZ dans la limite de 20 000 euros. (AFP, Odile Duperry, 18/10 ; Le Parisien, Maxime Gayraud, 19/10)
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Stéphane Dedeyan a été officiellement nommé à la tête de La Banque Postale, succédant à Philippe Heim. Il devient également directeur général adjoint du groupe La Poste. À ce titre, il aura pour principale mission de redresser les comptes de l’établissement, qui ont été dégradés ces derniers mois en raison de la hausse des taux et des coûts de financement. Stéphane Dedeyan devra en outre donner de la cohérence aux différents chantiers stratégiques de la banque, tels que son offensive dans l’assurance et sa diversification dans la banque de financement et d’investissement. La réussite de l’intégration de CNP Assurances dans le groupe sera par ailleurs un enjeu important pour Stéphane Dedeyan. (Les Échos, Romain Gueugneau,19/10 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 19/10)
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Morgan Stanley a publié une baisse de 8,5% de son résultat net au troisième trimestre, s'élevant à 2,4 milliards de dollars, décevant le marché. Son action a chuté de plus de 6% à 75,2 dollars peu après l'ouverture de Wall Street. Les revenus des activités de banque d'investissement de la banque ont chuté de 26% à 938 millions de dollars en raison d'un faible nombre d'opérations de fusion et acquisition. Cependant, le pôle de gestion de fortune de la banque a connu une croissance de 4,6%, avec des revenus atteignant 6,4 milliards de dollars, et les encours clients ont augmenté de 14% à 1,857 milliard de dollars. (L’Agefi, Johann Corric, 19/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Lors des ETF Awards 2023, une cérémonie organisée par L'Agefi en partenariat avec Trackinsight et qui s'est déroulée lors de l'ETF Live Summit à Paris le 17 octobre, Amundi, Invesco et DWS se sont distingués en remportant plusieurs prix. Ces récompenses ont été attribuées pour la neuvième année consécutive, grâce à la méthodologie élaborée par Trackinsight. Dans la catégorie Investor Inspiration Award, Amundi a été honoré pour son produit « Amundi Index Euro Corporate SRI Ucits ETF – EUR » sur le segment des obligations d'entreprise dans les marchés développés. De plus, Amundi a reçu une autre distinction dans la catégorie Emerging Equities pour son produit « Amundi MSCI Greece Ucits ETF DIST ». Ces prix reflètent la qualité des produits d'investissement proposés par ces entreprises dans le domaine des ETF. (www.agefi.fr, Ludivine Garnaud, 18/10)
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Lemonway s’associe à Payplug pour améliorer les paiements des marketplaces. En adoptant la solution « payment facilitator » de Payplug, Lemonway offre à ses clients plus de souplesse et un meilleur taux de réussite des transactions. Cette amélioration résulte notamment de la connexion directe de Payplug au réseau Cartes Bancaires et au Groupe BPCE, et de sa capacité à préserver la sécurité et les normes PCI-DSS. Grâce à ces options, Lemonway a convaincu de nouveaux clients, alors que la concurrence se renforce avec l’arrivée des banques sur ce segment de clientèle. En effet, Crédit Agricole a lancé Agora Pay en 2022 et BNP Paribas vient d’annoncer la création de Panto. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 19/10)
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La nouvelle directive européenne sur le crédit à la consommation, adoptée par le Conseil européen le 12 octobre, régulera le paiement en plusieurs fois, dit « Buy NOW Pay Later » (BNPL), en imposant des règles strictes pour les crédits à la consommation de moins de 200 euros ou de moins de trois mois. Cette régulation vise à mettre fin aux abus et à instaurer une concurrence équitable. Cependant, elle pourrait compliquer le parcours client et l’efficacité des commerçants, estime Julien Cailleau, directeur général adjoint d’Oney, filiale de BPCE. Les fournisseurs BNPL devront offrir des informations précontractuelles, évaluer la solvabilité du client, et consulter le fichier des incidents de remboursement de crédit (FICP). La mise en application de cette directive est attendue en octobre 2026. (Les Échos, M. H., 19/10)
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La démocratisation du capital-investissement en France s'accélère, avec une hausse du nombre de personnes physiques et de family offices qui investissent dans cette classe d'actifs. Selon une étude de France Invest et Grant Thornton, ces souscripteurs représentaient 26% des capitaux levés au premier semestre 2023, contre 16% en 2022. Cette évolution est due à un intérêt croissant pour le capital-investissement et à l'accès facilité par la Loi Pacte. De leur côté, les fonds de fonds, les compagnies d'assurance et les banques ont vu leur part de financement reculer. En ce qui concerne les investissements, alors que l'activité a diminué de 7% en valeur, elle reste soutenue en nombre d'opérations réalisées. « Les opérations de grande taille prennent plus de temps à se concrétiser (-15% par rapport à la moyenne 2016- 2022). L’activité est en revanche restée très dynamique dans les territoires sur les opérations mid market », détaille Bertrand Rambaud, président de France Invest. (L’Agefi Quotidien, Virginie Deneuville, 19/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon le baromètre Deloitte-EY-Medef, les grandes entreprises françaises s’orientent vers l’adoption des normes européennes de durabilité, tout en reconnaissant la nécessité de rester pragmatiques. Seulement 14% d’entre elles présentaient une analyse de double matérialité en 2022, conformément à la directive sur le reporting de durabilité CSRD. Les secteurs de la finance, de la consommation et de l’industrie sont plus avancés, avec 69% travaillant sur une analyse de matérialité ESG. Pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions, les entreprises doivent définir des scénarios précis et renforcer la compétence des dirigeants, suggère Philippe Aubain, associé à EY. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 19/10)
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De plus en plus de salariés optent pour le vélo pour se rendre au travail. Pour répondre à cette demande croissante, des entreprises proposent des formules de location longue durée (LLD) de vélos, similaires à celles des voitures de fonction. Tandem, une entreprise spécialisée dans le vélotaf, propose par exemple un leasing clé en main de vélos électriques pour les entreprises, avec des clients tels que Doctolib et Crédit Agricole. Une étude montre qu'un salarié sur deux serait prêt à utiliser un vélo de fonction fourni par l'entreprise pour se rendre au travail. (Le Point, Roman Scobeltzine, 19/10)
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Le « congé solidaire » est un dispositif adopté par les entreprises pour motiver et sensibiliser leurs salariés. Inventé fin 1999 par Hervé Dubois, directeur de l’Institut de coopération internationale en fonction, il permet aux employés de mettre à disposition leurs compétences dans des missions de volontariat. Selon une évaluation réalisée par l’entreprise ScaleChanger auprès de 350 personnes, 68% des bénéficiaires du congé solidaire entre 2019 et 2021 ont déclaré avoir acquis de nouvelles connaissances, tandis que 60% ont affirmé avoir un regard différent sur les enjeux environnementaux et sociaux du développement. Le dispositif profite du soutien financier de plus de 400 employeurs. (Le Monde, Anne Rodier, 19/10)
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Depuis janvier 2022, les contrats d'assurance-vie doivent inclure au moins un produit ISR vert et solidaire. Grâce à cette obligation, le fonds Solidarité Habitat et Humanisme est désormais présent dans une centaine de contrats, selon Lydie Crépet, directrice du développement des ressources financières d'Habitat et Humanisme. Géré par Amundi, ce fonds alloue 5 à 10% de ses actifs au financement d'organisations de l'économie sociale et solidaire. Bien que certains épargnants souhaitent des contrats d'assurance-vie entièrement ISR, l'offre demeure limitée. Cependant, des contrats comme celui de la Maif et de Kaori.Vie proposent des options solidaires et responsables. Il est également possible de choisir un mandat de gestion pilotée 100% responsable pour donner une empreinte ISR à son contrat. (Challenges, A.L, 19-25/10)
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Le 18 octobre 2023, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le lancement de la phase de préparation de sa monnaie numérique, après deux ans d'investigations. Cette étape, qui s'étalera également sur deux années, implique des expérimentations et la sélection des potentiels fournisseurs. L'institution suivra aussi de près les avancées législatives européennes. « Nous envisageons un euro numérique comme une forme numérique d’argent liquide qui peut être utilisée pour tous les paiements numériques, sans frais, et qui répond aux normes les plus élevées en matière de protection de la vie privée. II coexisterait avec l’argent liquide, qui sera toujours disponible et ne laissera personne de côté », a expliqué Christine Lagarde, présidente de la BCE. L'objectif est de fournir une carte de paiement les personnes qui n'ont pas naturellement accès aux environnements numériques, précise Erick Lacourrège, directeur général des moyens de paiement à la Banque de France. (Les Échos, Marion Heilmann, 19/10)
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Le 18 octobre, la Première ministre Élisabeth Borne a utilisé l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi de finances pour l'année 2024 sans nécessiter de vote. La Première ministre a retenu 358 amendements, dont une quarantaine provenant de l'opposition, sans réel impact sur le déficit budgétaire. Certaines des mesures comprenaient la prolongation de la défiscalisation des aides carburant et une réduction de la fiscalité sur les ventes de terrains destinés à la construction. La France insoumise et le Rassemblement National ont annoncé leur intention de déposer une motion de censure. (Les Échos, Isabelle Ficek et Renaud Honoré, 19/10)
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Le 17 octobre 2023, les ministres de l'Énergie de l'Union européenne ont conclu un accord concernant le marché de l'électricité. Le texte, devant encore recevoir l'approbation du Parlement européen, permettrait à la France d'établir un prix de l'électricité qui reflète les coûts de production de son mix énergétique, comme l'a précisé le ministère de la Transition énergétique. Deux mécanismes seront utilisés : des contrats à long terme pour les gros consommateurs et des contrats pour la différence (CFD) entre l'État et les producteurs d'électricité. Ces CFD, déjà utilisés dans les énergies renouvelables, seront étendus au parc nucléaire français. Cela aura un impact significatif sur les coûts pour les consommateurs. Le prix de l'électricité devra se rapprocher du coût de production, mais des discussions subsistent, notamment avec EDF et les partenaires européens, concernant ce coût. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 19/10)
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Selon l'indicateur de risque politique de l'assureur crédit Coface pour 2023, l'environnement des affaires mondial se détériore. Le risque politique est en hausse dans près de deux tiers des pays qu’il a analysés. Cette hausse est due à la montée des populismes, à l'agitation sociale, aux conflits, au terrorisme et au protectionnisme, ce qui a un effet dépressif sur l'activité économique. L'assureur crédit prévoit une dégradation de la situation économique avec des conséquences graves pour les entreprises, notamment une augmentation des faillites. Pour 2024, Coface anticipe une croissance mondiale limitée à seulement 2,2%, comparée à 2,4% en 2023. (Les Échos, Richard Hiault, 19/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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