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Le Crédit Agricole a créé une nouvelle filiale qui a pour ambition de devenir le principal acteur énergétique au service des territoires. Elle offrira des prestations d’expertise en matière d’énergie et de financement à la clientèle de la banque tout en réalisant des investissements dans des actifs de production d’électricité décarbonée. (Le Revenu, 20-26/10)
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Le fonds euros Spirica Nouvelle Génération, précédemment soumis à une exigence d'investissement d'au moins 25% en unités de compte, est désormais accessible à 100% pour de nouveaux versements depuis cet été. Ce fonds, sous l'égide de Spirica, une filiale du Crédit Agricole, offre une garantie de capital à hauteur de 98%. Pour générer plus de rendement, Spirica a choisi une diversification de 30% en investissements immobiliers, actions et private equity, tandis que les 70% restants sont investis en obligations. En 2022, il a généré un rendement de 2,30%. (www.moneyvox.fr, Chloé Ferrere, 19/10)
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Les actifs considérés comme sûrs, notamment les obligations d’État, perdent leur statut de valeur refuge en période de crise géopolitique. Les taux d’intérêt à long terme continuent d’augmenter, suggérant une phase de fin de cycle monétaire. Le risque géopolitique lié à des événements tels que la crise en Israël place les investisseurs dans une situation délicate. Ils doivent décider s’ils continuent à anticiper une économie en croissance sans récession ou s’ils envisagent une crise géopolitique majeure avec des répercussions sur le marché pétrolier. Alexandre Drabowicz, directeur des investissements chez Indosuez Wealth Management, souligne que « le pétrole est toujours la classe d’actifs la plus touchée lors de tensions au Moyen-Orient, avec en général une hausse des prix dans les trois mois suivants ». Pour se protéger, les investisseurs peuvent se tourner vers les matières premières ou l’or. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi et Xavier Diaz, 20/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le 18 octobre, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) a alerté sur les pratiques abusives de certaines banques en matière de frais d’incidents bancaires, suite à un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) publié fin septembre 2023. Selon ce rapport, 70 des 315 banques contrôlées par les enquêteurs en 2021 « étaient en anomalie » sur les frais d’incidents, soit plus de 22% des professionnels inspectés. L’Unaf a appelé à des mesures urgentes pour faire respecter la réglementation sur ces frais, qui peuvent plonger les familles dans un endettement excessif. Parmi les mesures préconisées, l’Unaf recommande un plafonnement généralisé des frais d’incidents pour tous les clients et un renforcement de la supervision exercée par les autorités bancaires. (Les Échos, Rachel Cotte, 20-21/10)
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Un arrêté ministériel révisant les zonages immobiliers a été publié. Cette révision entrainera le reclassement de 209 communes en zones tendues, ce qui permettra à plus de personnes de souscrire un prêt à taux zéro à partir de 2024. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que ce prêt sera prolongé et que son plafond sera augmenté de 80 000 à 100 000 euros. Les classes moyennes seront également éligibles à ce prêt, ce qui permettra à six millions de personnes supplémentaires d’en bénéficier. Par ailleurs, le gouvernement a retenu un amendement au projet de loi de finances pour 2024 permettant aux syndicats de copropriétaires de souscrire un éco-prêt à taux zéro collectif remboursé via les charges de copropriété. Cette mesure vise à simplifier les décisions et le financement des travaux de rénovation énergétique dans les logements en copropriété. (Les Échos, Krystèle Tachdjian, 20-21/10 ; Les Échos, Elsa Dicharry, Marion Heilmann, A., 20-21/10)
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Le dispositif des « obligations relance » (OR) en France prendra fin le 31 décembre 2023. Malgré un bon départ, environ un quart du montant total du fonds OR reste à distribuer, soit plus de 800 millions d'euros, selon France Assureurs. Les prêts participatifs relance (PPR) ont gagné en popularité grâce à des taux d'intérêt plus attractifs, bien que leur démarrage ait été lent en raison de la complexité des dossiers. Fin septembre 2023, le montant des souscriptions en PPR atteignait 3,37 milliards d'euros, contre 1,7 milliard huit mois plus tôt. Cette accélération ne devrait pas faiblir avant la date limite d'octroi des prêts, le 31 décembre 2023. (L’Agefi Quotidien, Camille George, 20/10)
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Les contribuables cinéphiles ont jusqu'à la mi-novembre 2023 pour investir dans des Sofica, des sociétés de financement du cinéma distribuées par des banques. Mises en place depuis 1985, ces Sofica permettent aux investisseurs passionnés de cinéma de financer des films, offrant une réduction d'impôt immédiate pouvant atteindre 48% des investissements réalisés, dans la limite de 25% du revenu net global et de 18 000 euros, soit une réduction maximale de 8 640 euros par foyer fiscal. La Sofitvcine 12, l'une des treize Sofica agréées en 2023 pour des investissements en 2024, a été approuvée pour un montant de 11,7 millions d'euros avec le Crédit Agricole et LCL en tant que distributeurs potentiels. (Le Revenu, Jean-Jacques Manceau, 20-26/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le 19 octobre 2023, l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) a publié une étude intitulée « La transition accessible à tous les ménages ? ». Cette analyse du think tank met en lumière le défi financier que représente la transition écologique pour les Français, particulièrement pour les plus modestes. Les auteurs ont examiné de près les aides publiques disponibles dans les domaines clés où les ménages doivent supporter directement les coûts de cette transition : la rénovation énergétique des habitations et l'adoption de la mobilité électrique. Selon eux, la différence entre les coûts personnels engagés par les ménages et les aides disponibles s’élève toujours à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Cependant, ils soulignent que les aides publiques rendent la transition écologique plus accessible aux français. Les auteurs prévoient que les évolutions projetées pour 2024, notamment le doublement du plafond de MaPrimeRénov', réduiront considérablement le reste à charge pour les familles modestes. (Le Monde, Audrey Tonnelier, 20/10 ; Les Échos, Anne Feitz, 20-21/10)
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En réaction aux mouvements des gilets jaunes en 2018, treize grandes entreprises (dont onze font partie du CAC 40) ont créé le Collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive. Leur objectif est d’augmenter de 30% d’ici 2025 les achats auprès de fournisseurs favorisant l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, représentant un minimum de 200 millions d’euros annuels et engendrant ainsi plus de 5000 emplois à temps plein. L’association compte désormais une quarantaine de membres. Ces entreprises s'impliquent également en nommant des sponsors des achats inclusifs et en intégrant des critères d'inclusion dans leurs appels d'offres. En parallèle, des partenariats ont été établis avec des fournisseurs inclusifs, encourageant le partage de compétences et le développement mutuel. (La Croix, Aude Carasco, 20/10)
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Le député Richard Ramos souhaite mettre en place un audit obligatoire de la santé des sols lors des ventes de parcelles pour lutter contre la dégradation des sols en France. Les sols, essentiels pour l’alimentation et la biodiversité, souffrent des activités humaines. La France compte 60% de terres considérées comme « non saines », selon Adrienne de Malleray, cofondatrice de l’entreprise Genesis, agence d’évaluation environnementale des sols. Déposée à l’Assemblée nationale, début octobre, la proposition de loi vise à encourager la préservation des sols sains et à établir un atlas des diagnostics. L'UE a alloué 90 millions d’euros de fonds pour mesurer et réhabiliter les terres européennes. La protection des sols est une préoccupation mondiale. La prise de conscience de l'importance des sols est récente, mais il reste encore à convaincre le monde agricole. (Libération, 20/10)
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Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a émis des recommandations pour renforcer la protection des détenteurs de cryptoactifs. Les mesures consistent à améliorer l'information précontractuelle fournie par les plateformes de négociation en cryptoactifs. Un questionnaire évaluera la compétence des futurs détenteurs de ces actifs, et en cas d'insuffisance de connaissances financières, les prestataires de services sur actifs numériques (Psan) fourniront des informations complémentaires ou orienteront les clients vers des services de conseil. De plus, la recommandation prévoit la remise de documents d'information sur les frais, les risques, les obligations fiscales, et le fonctionnement des plateformes. Le CCSF suggère également une meilleure communication sur les frais, la valorisation du portefeuille et les obligations fiscales via des outils en ligne et des informations accessibles sur les plates-formes et chez les distributeurs de cryptoactifs. (L’Agefi Quotidien, Nessim Ben Gharbia, 20/10)
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Le 16 octobre 2023, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle phase « de préparation » de deux ans pour l’euro numérique. Une déclaration suscitant des suspicions du public et des inquiétudes dans l’industrie bancaire. Les banques françaises craignent que l’euro numérique réduise les dépôts des clients et crée des complications technologiques. Elles ont toutefois présenté leurs conditions pour le projet, comme un plafond de détention, afin de limiter les cas d’utilisation de l’euro numérique. Elles suggèrent également d’utiliser leur propre système de paiement français, EPI, comme interface pour l’euro numérique. Par ailleurs, la BCE propose un modèle de commissions versées par les commerçants aux banques et établissements de paiements qui distribueront l’euro numérique, afin de préserver les revenus des paiements des banques. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 20/10)
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La Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) et la Coordination rurale expriment leur inquiétude concernant la baisse des montants des aides de la Pac, notamment pour l'aide aux jeunes agriculteurs et l'écorégime, après leur publication au Journal officiel. Le ministère de l'Agriculture explique que ces montants sont provisoires et seront réévalués lors du paiement des soldes. La Fnab critique le paiement réduit de l'écorégime et suggère que le nombre de demandeurs soit plus élevé que prévu. Le ministère souligne que de plus en plus d'agriculteurs se sont engagés dans des pratiques respectueuses de l'environnement, ce qui expliquerait la baisse des montants. L'écart de 30 euros entre les niveaux de paiement pour les pratiques respectueuses de l'environnement et l'agriculture biologique est maintenu. (La France Agricole, M. S., 20/10)
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La France est de nouveau confrontée à l’examen des agences de notation en raison de sa dette record. L’agence Moody’s livre son verdict sur la solidité de la dette française le 20 octobre 2023 et les autres agences, Fitch et S&P, suivront la semaine prochaine. Cette évaluation peut avoir un impact sur l’appréciation des investisseurs étrangers envers les obligations souveraines françaises. La France prévoit de lever un montant historique de 285 milliards d’euros en 2024, mais les taux d’intérêt atteignent déjà des niveaux élevés. Une dégradation de la notation pourrait compliquer davantage la situation financière du pays. (Le Figaro, Anne de Guigné, 20/10)
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L'indicateur du climat des affaires en France, publié par l’Insee le 19 octobre, a baissé en octobre, passant en dessous de sa moyenne de longue période, ce qui n'était pas arrivé depuis 2015, sauf pendant la pandémie. Tous les secteurs (commerce, services, industrie, bâtiment) voient leurs résultats se dégrader, ce qui suscite des inquiétudes parmi les chefs d'entreprise. La demande s'affaiblit et les perspectives sont de plus en plus sombres. La croissance économique restera donc faible pendant de nombreux mois. La plupart des instituts de conjoncture prévoient une oscillation entre 0,1% et 0,2%. Certains économistes anticipent même une récession en France. Cette situation est aggravée par un contexte géopolitique tendu. (Les Échos, Nathalie Silbert, 20-21/10)
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Entre fin 2019 et fin 2024, les salaires réels en Europe ont stagné à cause de l'inflation et de la hausse des prix. Les augmentations salariales, bien que significatives, sont rognées par l'inflation. Alors que les travailleurs cherchent à récupérer leur pouvoir d'achat, les pressions inflationnistes persistent en raison de la diminution de la main-d'œuvre et du marché du travail tendu. Cette situation pourrait inciter la Banque centrale européenne à relever les taux d'intérêt, affectant ainsi les consommateurs. La transition énergétique et la réindustrialisation pourraient également augmenter les prix des produits locaux, poussant les banques centrales à agir contre l'inflation. En conséquence, de nombreux ménages européens continuent d'épargner en raison de l'incertitude économique et des récents chocs. (Les Échos, Guillaume de Calignon, 20-21/10)
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Depuis que la Commission européenne a qualifié la Chine comme étant un « rival systémique », en 2019, l’Europe a renforcé ses mesures de protection industrielle. Une enquête a été lancée sur les subventions chinoises à l'industrie automobile, mettant en lumière des preuves de prêts et de crédits à l'exportation fournis par des banques publiques chinoises. Les subventions aux véhicules électriques de la Chine ont atteint 57 milliards de dollars entre 2016 et 2022, ce qui pourrait entraîner une augmentation des droits de douane sur les véhicules importés de Chine. Les défis liés à la concurrence chinoise s'étendent également aux secteurs de l'acier et des énergies renouvelables, nécessitant une réponse coordonnée de l'Europe pour protéger ses industries et maintenir sa compétitivité. (Le Figaro, Elsa Bembaron, Valérie Collet et Emmanuel Egloff, 20/10)
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Un sommet entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis se déroule le 20 octobre à Washington, abordant des enjeux économiques importants. Les discussions se centrent principalement sur deux sujets : les droits de douane sur l'acier et l'aluminium, ainsi que l'éligibilité des entreprises européennes aux subventions vertes américaines. Les États-Unis souhaitent créer un « club » transatlantique pour produire de l'acier et de l'aluminium moins polluants et lutter contre la concurrence chinoise à bas coût. Cependant, l'UE doit veiller à ne pas contrevenir à ses propres règles commerciales. Le second dossier concerne les matières premières nécessaires à la transition énergétique, pour lesquelles l'UE espère obtenir un accord bilatéral levant les discriminations dont souffrent les entreprises européennes par rapport au plan de verdissement américain, l'IRA. (Les Échos, Karl De Meyer, Véronique Le Billon, 20-21/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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