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Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées et ses filiales, dont Doxio, Crédit Agricole Group Infrastructure Platform, Inforsud Technologies, et CA Chèques, sont « fiers d'être implantés en ruralité », sur le Causse Comtal en Aveyron, depuis près de 50 ans, comme le souligne Midi Libre. Ces entreprises visent à contribuer à l’attractivité de l’Aveyron, à favoriser le développement rural, à soutenir les transitions énergétiques de leurs clients, et à faciliter les transitions sociétales. Lors d'une visite de Amaud Viala et Magali Bessaou, respectivement président et vice-présidente du conseil départemental, Pascal Duprat, directeur général adjoint de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Nord Midi-Pyrénées et président d’Inforsud Technologies, a affirmé que la ruralité « peut être ambitieuse ». (Midi Libre, Alexia Ott, 29/10)
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Amundi a dépassé les attentes au troisième trimestre 2023, avec des encours sous gestion de 1,973 milliard d’euros fin septembre, en hausse de 4,1% sur un an, selon les résultats publiés le 27 octobre. Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi, a attribué cette dynamique positive à l’offre adaptée du groupe dans un environnement de forte aversion au risque. L’établissement financier a attiré plus d’investissements que prévu, notamment de la part des investisseurs particuliers et institutionnels. En revanche, le résultat net ajusté et les revenus nets ajustés du groupe ont baissé sur le trimestre, et la décollecte s'est poursuivie sur les mandats assurantiels et corporates. (L’Agefi Quotidien, Adrien Paredes-Vanheule, 30/10 ; Investir Le Journal des Entreprises, J.-L. C, 28/10 ; Les Échos, C. M, 30/10)
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Dans une interview accordée à L’Agefi, Laurent Crosnier, responsable mondial des changes chez Amundi, estime que trois facteurs ont contribué à réduire la parité euro-dollar : les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, la divergence des performances macroéconomiques entre les États-Unis et la zone euro, et la fluctuation des taux d'intérêt de chaque côté de l'Atlantique. Les projections récentes de la Fed et de la Banque centrale européenne montrent un écart de croissance significatif entre les deux régions, ce qui fait du dollar la devise la mieux rémunérée du G7. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 30/10)
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BNP Paribas a vu son ratio coûts sur revenus s'améliorer de 0,4 point au troisième trimestre, à 61,2%. Le coût du risque de crédit s'établit à 734 millions d'euros, en dessous des attentes. Premier mondial en financement durable et émissions d'obligations vertes, l'établissement nourrit des ambitions écologiques, visant à financer 80% de la production d'énergie bas carbone d'ici 2030. Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, a exprimé ses inquiétudes face au retard de la transition énergétique en Europe et la montée des tensions mondiales, tout en soulignant l'importance d'une intervention publique dans la transition vers l'électrique. (La Tribune Dimanche, Marie-Pierre Gröndahl, 29/10 ; Investir Le Journal Des Finances, J.-L. C., 28/10)
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Sous la nouvelle direction de Slawomir Krupa, qui a présenté son plan stratégique 2024-2026, la Société Générale s'oriente vers une politique plus prudente visant à renforcer ses capitaux. Les investisseurs attendaient de gros dividendes, des rachats d'actions et des cessions pour les financer, mais la banque a décidé de limiter leur rémunération à 40 à 50% du résultat. L'objectif est de mettre en place un modèle bancaire plus efficace d'ici 2026. La banque veut également limiter sa croissance à 2% par an pour maintenir le ratio CET1 à 13%. Seules la banque en ligne Boursobank et la location de véhicules ALD bénéficieront de nouveaux capitaux pour soutenir leur croissance. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 27/10-02/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Les 18 et 19 octobre 2023, le département français des Alpes-Maritimes a été frappé par la tempête Aline, trois ans après la tempête Alex. D'après les premières déclarations de sinistres, il semble que l'impact d'Aline soit moins important que celui d’Alex qui avait occasionné des pertes assurées de 217 millions d'euros pour le marché de l'assurance et un total de 13 690 sinistres. Selon le Crédit Agricole, « l’événement a eu une ampleur moindre que redoutée avec 2 500 sinistres ouverts et une projection finale inférieure à 3 000 sinistres ». Pacifica, filiale d'assurance dommages de Crédit Agricole Assurances, estime les coûts entre 5 et 7 millions d'euros. De son côté, Groupama a enregistré 250 dossiers de sinistres pour un coût brut estimé à 425 000 euros, comparé à près de 19 millions d'euros pour la tempête Alex de 2020. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 30/10)
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Le rendement des fonds en euros de l'assurance-vie devrait augmenter de 30% en 2023 pour atteindre en moyenne 2,50 %, d'après le cabinet Facts and Figures. Cependant, ce taux moyen cache des disparités importantes entre assureurs. Quatre types de fonds sont identifiés. Les nouveaux fonds créés en 2023, comme ceux d'Ampli Mutuelle, Corum Life et SwissLife, pourraient offrir un rendement entre 3,5% et 4,5%. Les fonds « cantonnés » créés en 2020 et 2021 devraient rapporter entre 2,8% et 3,8%. Les bancassureurs, dont Predica, ont la capacité de servir des taux entre 2,6% et 2,8% en 2023. Enfin, les fonds anciens avec peu de provisions devraient offrir un rendement entre 1,8% et 2%. (Les Échos, Marie-Eve Frénay, 30/10)
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Les banques Goldman Sachs et Citigroup ont décidé de ne pas accompagner l'introduction en bourse (IPO) du véhicule d’investissement de la société de gestion bahreïnie Investcorp, Investcorp Capital, sur la bourse d'Abu Dhabi (ADX). Les deux établissements ont exprimé des préoccupations concernant le mécanisme imposé par l'ADX pour stabiliser les prix, qu'ils considèrent comme trop opaque et susceptible de permettre des manipulations de marché. Les groupes HSBC Holdings, Emirates NBD Capital et First Abu Dhabi Bank seront en charge d'une nouvelle cotation. (Les Échos, Caroline Mignon, 30/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La société immobilière française Altarea a signé avec Crédit Agricole CIB le premier « EU Taxonomy linked loan » du secteur immobilier français, soit un crédit d'entreprise de 200 millions d'euros sur cinq ans. Altarea a souhaité inclure une clause alignant son chiffre d'affaires à la taxonomie européenne. « Cela nous permet aujourd’hui d’affirmer que 44% de notre chiffre d’affaires est aligné avec la taxonomie européenne, quand la moyenne du secteur se situe plutôt autour de 10 à 20% », souligne Eric Dumas, directeur financier d’Altarea. (Option Finance, 30/10)
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Le ministère de la Transition écologique prépare un plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) prévoyant une augmentation de la température de +4°C d’ici la fin du siècle. Cette trajectoire a été approuvée après une consultation publique, lancée de mai à septembre 2023, où 84% des participants ont soutenu la nécessité de cette adaptation. Les mesures engloberont la révision de normes, la prise en compte du confort en période de chaleur, la mise à jour des zones à risques de submersion, et l’incitation des acteurs publics et privés à anticiper les risques liés aux extrêmes climatiques. Le ministère insiste sur le renforcement de l’investissement afin d’éviter de futurs coûts « liés à l'inaction ou à la maladaptation ». (Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 28-29/10)
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Un amendement au projet de loi de finances pour 2024, à l’initiative des députés Renaissance, propose la création d’une « dette verte » pour les collectivités locales. Cette mesure consisterait à isoler dans un compte séparé la dette contractée pour les investissements liés à la transition écologique. L’objectif est de rendre cette dette plus acceptable et d’inciter les collectivités à engager les dépenses nécessaires à la transition écologique, malgré leurs réticences à augmenter leur niveau d’endettement. Un autre amendement propose la généralisation des « budgets verts » pour les collectivités, en isolant les dépenses favorables et défavorables à l’environnement. Plusieurs collectivités locales ont déjà établi de tels budgets sans cadre législatif, rappelle l’Institut de l’économie pour le climat I4CE. (Les Échos, Anne Feitz, 30/10)
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La cybersécurité est devenue un enjeu stratégique pour la France et l’Europe. L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, l’Anssi, joue un rôle clé dans la protection des services de l’État et des grandes entreprises. Cependant, la numérisation accélérée de l’économie a rendu les TPE et PME plus vulnérables aux cyberattaques. La cybercriminalité progresse, avec des attaques, telles que le ransomware, de plus en plus fréquentes. Pour assurer la souveraineté technologique, il est crucial de soutenir les entreprises françaises et européennes en matière de cybersécurité. Un baromètre de la souveraineté numérique a par ailleurs indiqué que le Crédit Agricole faisait partie des entreprises les plus consommatrices de solutions françaises. Des réglementations plus strictes sont en cours d’élaboration pour renforcer la cybersécurité dans toutes les entreprises. (Les Échos, C. M, 30/10)
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Face à un besoin croissant de développeurs maitrisant le langage de programmation Cobol, souvent utilisé dans le secteur bancaire et de l'assurance, l’entreprise HN Services a créé son institut nommé HN Institut dans le but de former et de recruter des jeunes. Depuis 40 ans, HN Services accompagne Crédit Agricole, BPCE, BNP Paribas, Crédit Mutuel CIC et Société Générale. Affichant un chiffre d'affaires de 125 millions d'euros en 2022, l'entreprise familiale ambitionne de le doubler d'ici 2026. L'objectif de l'entreprise est d'augmenter le nombre d'embauches à plus de 130 par an. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 30/10)
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Les gouvernements des États membres de l’Union européenne ont soumis leurs projets de budget 2024 avec des hypothèses macroéconomiques très optimistes pour la croissance de la zone euro, prévoyant une augmentation de 1,6%. De leur côté, les économistes affichent une perspective moins optimiste, anticipant une croissance de seulement 0,6% pour l’année prochaine. L’Allemagne se distingue particulièrement avec des prévisions du gouvernement à 1,6%, bien au-dessus des estimations des experts à 0,5%. Ce décalage s’explique en partie par délai entre l'élaboration des budgets et leur soumission à la Commission européenne, selon Michala Marcussen, cheffe économiste de Société Générale. La Banque centrale européenne (BCE) préconise de réduire les mesures de soutien aux ménages et aux entreprises afin d'éviter une accentuation des pressions inflationnistes. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 30/10)
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Lors de l'élaboration du budget 2024, une vingtaine de députés du parti Renaissance ont proposé de plafonner la prime pour l'embauche d'un apprenti au niveau bac+2 à 6 000 euros pour les entreprises comptant plus de 250 salariés. Cette mesure viserait à réaliser des économies de plus de 700 millions d'euros. Cependant, elle entre en conflit avec l'objectif politique du président Emmanuel Macron, qui vise à atteindre un million de nouveaux contrats d'apprentissage par an d'ici 2027. Les députés à l'origine de cette proposition argumentent qu'elle est en accord avec les objectifs de la réforme de 2018, en concentrant l'aide là où elle est la plus efficace. Ils estiment que l'apprentissage contribue davantage à l'insertion professionnelle au niveau secondaire qu'au niveau supérieur. Néanmoins, ils reconnaissent que cet amendement risque de ne pas recevoir le soutien du gouvernement. (Les Échos, Alain Ruello, 30/10)
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Dirigé par la Première ministre Élisabeth Borne et 13 autres ministres, le Comité interministériel à la ville s'est tenu le 27 octobre à Chanteloup-les-Vignes, dans le département des Yvelines. L'ordre du jour portait sur l'emploi, la mixité sociale, les services publics et la transition écologique dans les 1 514 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les mesures annoncées incluent le redéploiement du « Fonds vert » de 2,5 milliards d'euros vers ces quartiers, l'octroi de logements hors des quartiers prioritaires pour les ménages les plus précaires, la mise en place d'un fonds de 300 millions d'euros pour lutter contre la pauvreté, et la création de 60 centres de santé et 100 nouvelles crèches dans ces quartiers. Les réactions des élus locaux ont été mitigées, certains soulignant le manque de mesures concernant l'emploi aidé, tandis que d'autres saluaient la portée de ces initiatives. (Les Échos, Laurent Thévenin, 30/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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