|
|
|
|
|
Dans une interview croisée accordée à L'Indépendant, Jean Pallure et Nicolas Tavernier, respectivement président et directeur général du Crédit Agricole Sud-Méditerranée, abordent les défis actuels tels que l'inflation, la hausse des taux, ainsi que l’urgence climatique, et exposent les mesures prises par la caisse régionale du Crédit Agricole pour y répondre. « Sur l'urgence climatique, c'est en combinant conseil et solutions très concrètes que nous agissons », déclare Nicolas Tavernier. Les deux dirigeants d’entreprise détaillent également leurs initiatives liées à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et décrivent les actions qu'ils mettent en place pour répondre aux attentes de leurs clients en matière de services bancaires. (L'Indépendant, 05/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le Crédit Agricole s'allie à Supernova Invest pour créer un fonds de 60 millions destiné à soutenir des start-up exploitant des technologies innovantes visant à révolutionner les secteurs agricoles et agroalimentaires. Ce fonds cherche à répondre aux défis auxquels fait face le secteur agricole français, notamment la transition vers une économie neutre en carbone d'ici 2050 et la multiplication des perturbations climatiques. Le fonds vise une enveloppe totale de 100 millions d'euros et se concentrera sur la promotion de l'attractivité de l'agriculture, la transition vers une alimentation bas carbone, la préservation des ressources naturelles, l'évolution des modes alimentaires et la production par l'économie circulaire. SuperNova, créé par le CEA et Amundi, gère plus 700 millions d'euros d'actifs et envisage d'investir entre 2 et 4 millions d'euros dans des start-up. (Les Echos, Adrien Lelièvre, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le groupe Crédit Agricole reste leader dans le classement des dix plus gros assureurs, avec 277 milliards d'euros gérés en assurance vie et contrats de capitalisation, selon les derniers chiffres publiés par France Assureurs. Le groupe inclut deux entités opérant sur le marché de l'assurance vie : Predica, qui gère les contrats du Crédit Agricole et de LCL, et Spirica, qui traite les contrats de BforBank, des plateformes d'épargne en ligne et des réseaux de gestion de patrimoine. Le groupe CNP Assurances maintient sa deuxième place avec 265 milliards d'euros gérés en 2022, suivi par Crédit Mutuel, BNP Paribas Cardif, Axa France Assurance, Société Générale, Aéma, Generali, BPCE et AG2R La Mondiale. (www.moneyvox.fr, Chloé Ferrere, 04/11)
|
|
|
|
|
|
|
Jusqu'ici directeur général de Predica, directeur général délégué et second dirigeant effectif de Crédit Agricole Assurances, Nicolas Denis succède à Philippe Dumont au poste de directeur général de Crédit Agricole Assurances. Il intègrera le pôle Banque Universelle supervisé par Olivier Gavalda, directeur général délégué de Crédit Agricole S.A. ainsi que le comité exécutif de Crédit Agricole S.A. (La Correspondance Économique, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les établissements français, dont la Société Générale et BNP Paribas, subissent de plein fouet la hausse des taux d'intérêt. Le directeur général de la Société Générale, Slawomir Krupa, a annoncé un recul des revenus de banque de détail (-16,4%) et un résultat net divisé par cinq au troisième trimestre, à 295 millions d'euros. Cette baisse est due à une politique de couverture maladroite face à la montée des taux, coûtant 1,2 milliard d'euros à la banque depuis le début de l'année, selon Citi. Ces décisions de couverture sont désormais supervisées par la direction financière du groupe. Parallèlement, la Société Générale a annoncé des dépréciations exceptionnelles de 610 millions d'euros au troisième trimestre, notamment sur ses filiales africaines, et prévoit des cessions. BNP Paribas est également touchée par ces difficultés, malgré sa stratégie de conversion de 2 milliards d'euros de revenus nets d'intérêt supplémentaires d'ici 2025. De manière générale, les banques françaises devraient souffrir de la hausse des taux d'intérêt dans leurs prochains résultats. (Le Figaro, Keren Lentschner, 04-05/11 ; Les Echos, Romain Gueugneau, 06/11 ; Investir Le Journal des Finances, J.-L. C, 04/11)
|
|
|
|
|
|
|
La première banque en ligne Boursorama, à présent connue sous le nom de BoursoBank, ambitionne de passer de 5 à 8 millions de clients en 2026. La banque, connue pour ses tarifs compétitifs et son marketing innovant, favorise l’attrait de nouveaux clients par le biais de parrainages et souhaite asseoir sa place de numéro un en ligne. De son côté, BforBank, filiale du Crédit Agricole, a lancé sa nouvelle offre : BforBasic (gratuite) et BforZen (4 euros par mois). Les clients de BforZen bénéficient d’un bilan annuel avec un conseiller, d’assurances et d’assistances supplémentaires, et de paiements sans frais hors zone euro. BforBank, forte de ses plus de 200 000 clients, compte atteindre 3 millions de clients d’ici 2030 grâce à cette nouvelle offre. « Nos clients seront autonomes mais jamais seuls », a souligné le directeur général de la banque en ligne, Jean-Bernard Mas. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 05/11 ; Le Parisien, 05/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le 2 novembre 2023, l’Autorité de la concurrence italienne (AGCM) a ouvert une enquête sur le transfert de certains clients de la banque Intesa Sanpaolo vers sa plateforme digitale Isybank. L’établissement, qui vient d’annoncer un bénéfice de 1,9 milliard d’euros pour le troisième trimestre, est accusé d'avoir mal géré ses communications concernant cette transition. Selon l'AGCM, environ 2 000 clients se sont plaints d'avoir été déplacés vers le service numérique sans avoir été informés de manière claire et sans avoir été prévenus de leur droit d'opposition. Intesa Sanpaolo conteste ces allégations et affirme qu'elle abordera chaque situation individuellement. (L’Agefi, Franck Joselin, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Deutsche Bank et sa filiale Postbank ont annoncé une réduction de leur réseau d’agences en Allemagne, passant de 1 100 à 700 agences. Cette décision vise à répondre à la demande croissante de services en ligne. Les clients de Postbank, qui ont déjà rencontré des problèmes à la suite de la fusion des services informatiques des deux banques, devront s’adapter à la fermeture d’environ la moitié des agences de Postbank. À moyen terme, Postbank se positionnera comme une banque « mobile first ». En vertu d’un nouvel accord avec Deutsche Post DHL, environ 200 sites continueront à proposer des services de courrier et de colis. Au cours des deux dernières décennies, l’Allemagne a connu une réduction significative du nombre d’agences bancaires. (Les Echos, Nathalie Steiwer, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Ayvens, filiale de Société Générale spécialisée dans le financement longue durée de véhicules, a connu une baisse de 29% de son résultat net au troisième trimestre 2023. Après avoir perdu plus de 40% depuis début 2023, son action tombe à ses plus bas historiques. À la suite de sa fusion avec le néerlandais LeasePlan (devenant ainsi Ayvens), la société a vu son bénéfice net chuter de 28,9% sur un an à 226,2 millions d'euros entre juillet et septembre. Bien que la fusion ait entraîné des charges comptables, la normalisation du marché des véhicules d'occasion a également affecté Ayvens qui en est un acteur majeur. Cependant, Ayvens confirme ses objectifs à moyen terme pour la période 2023-2026, malgré une bourse peu convaincue. (L’Agefi, François Schott, Alice Doré, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
En septembre 2023, la production de crédit immobilier en France a continué de baisser, tombant à 9,2 milliards d'euros, contre 9,9 milliards en août, selon les statistiques publiées le 3 novembre par la Banque de France. C'est le niveau le plus bas depuis janvier 2016. Cette baisse est due à la hausse du taux moyen du crédit immobilier, passé de 3,62% à 3,73% entre août et septembre, causant un report des projets d'achat de nombreux ménages. Malgré l'augmentation du coût du crédit, le marché prévoit une normalisation dans les prochains mois grâce à la révision du taux d'usure. En revanche, une véritable reprise de la production de crédit n'est pas attendue avant 2024. (Les Echos, Rachel Cotte, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
La collecte sur les ETF actions et obligataires a été largement positive en 2023, atteignant en Europe les 96,5 milliards d’euros, dépassant le montant de 2022 qui était de 78,4 milliards d'euros, selon les chiffres établis par Morningstar. Les stratégies préférées sont celles investies dans les grands indices mondiaux, ce qui révèle la prudence des investisseurs. En dépit d’une incertitude macroéconomique et géopolitique, les ETF restent attractifs en raison de leur liquidité, de leur facilité à négocier et de leur faible coût, permettant un ajustement rapide des portefeuilles au contexte de marché. Emmanuel Monet, responsable des ventes ETF, gestion indicielle et smart beta chez Amundi, affirme que « la collecte mensuelle du marché des ETF est positive depuis un an, nous sommes proches du précédent record réalisé en 2021. » (Option Finance, Sandra Sebag, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Les stratégistes de Deutsche Bank ont étudié l’impact du vieillissement de la population sur les marchés financiers à l’horizon 2030 et proposent une perspective différente des idées reçues. Selon eux, le départ à la retraite des baby boomers et la réduction de la population active pourraient ne pas être néfastes pour les marchés actions. Le vieillissement de la population pourrait même stimuler certains segments de marché, avec des dépenses de consommation demeurant élevées. Par ailleurs, l'augmentation de la population active dans les pays émergents pourrait compenser le vieillissement dans les pays développés. « À plus long terme, les craintes d’une baisse des cours des actions en raison des ventes des personnes âgées sont probablement infondées », note l’étude. (L’Agefi Quotidien, Xavier Diaz, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Les investisseurs particuliers sont de plus en plus jeunes et s’intéressent davantage aux investissements à long terme, notamment via les plans d’épargne en actions (PEA) et les fonds négociés en bourse (ETF). Ils cherchent à diversifier leurs investissements et à prendre moins de risques. Selon Xavier Prin, directeur de la communication et du marketing chez BforBank, les livrets d’épargne sont de plus en plus prisés. « Les clients se rendent compte qu’il n’y a aucun inconvénient à ouvrir un livret A : il ne coûte rien et rapporte 3% par an », a-t-il indiqué. Par ailleurs, les femmes, bien qu’encore minoritaires dans l’investissement boursier, ont tendance à mieux réussir que les hommes. Cela est dû au fait qu’elles sont « davantage positionnées sur des produits sans risque, du type livrets et assurances-vie, que sur des produits de Bourse », explique Xavier Prin. (Investir Le Journal des Finances, Quentin Soubranne, 04/11 ; Investir Le Journal des Finances, 04/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Amundi, UBS et Allianz ont été les principaux gestionnaires d'actifs européens à soutenir de manière significative la résolution climatique, exigeant des cinq plus grandes compagnies pétrolières qu'elles alignent leurs objectifs de réduction des émissions sur les accords de l'Accord de Paris. Une étude de l'ONG néerlandaise Follow This a révélé qu'Amundi était le seul gestionnaire d'actifs à avoir systématiquement voté en faveur de cette résolution lors des assemblées générales des sociétés pétrolières multinationales. Cette position contraste fortement avec celle de leurs homologues anglo-saxons, qui se sont largement opposés à la résolution. La stratégie d'Amundi en matière de climat se démarque en raison de sa politique de vote distincte parmi les gestionnaires d'actifs. (www.agefi.fr, Tuba Raqshan, 03/11)
|
|
|
|
|
|
|
Plus de 60 personnalités, dont des représentants d'organisations, d'ONG et des professionnels du climat, ont envoyé une lettre ouverte à la Première ministre, Elisabeth Borne, appelant à éliminer les entreprises développant de nouveaux projets d'énergies fossiles du label ISR. Créé en 2015, ce dernier vise à identifier les fonds les plus respectueux des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Cependant, la crédibilité du label a été mise en doute à la suite d’un rapport critique de l'Inspection générale des finances en 2020. Les signataires de la lettre déplorent l'idée selon laquelle des fonds ISR labellisés par l'État continueraient à investir dans des entreprises augmentant la production d'hydrocarbures et développant de nouveaux projets pétroliers et gaziers. (Les Echos, L. Boi, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le 23 octobre 2023, Bpifrance a émis avec succès sa première obligation sociale de 1,25 milliard d’euros, destinée à soutenir les TPE-PME, et à réduire les inégalités sociales. La demande pour cette émission a dépassé 2,3 fois l’offre, permettant de resserrer le rendement. Les investisseurs viennent principalement d’Europe et se composent d’institutions publiques et de banques commerciales. Après avoir émis trois « green bonds » à plus long terme depuis avril 2021, Bpifrance lance officiellement son cadre d’émissions « sociales », visant à devenir un émetteur de référence en obligations durables. Jean-Yves Caminade, directeur financier de Bpifrance, souligne que « notre métier n'est plus seulement d'injecter du capital dans l'économie, mais nous souhaitons accélérer les initiatives pour transformer l'économie française ». (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) sur l'adaptation au changement climatique met en garde contre le manque de préparation et de financement dans ce domaine, laissant le monde vulnérable aux catastrophes futures. En 2021, seuls 21 milliards de dollars de financements publics internationaux ont été attribués aux pays en développement, une baisse de 15% par rapport à 2020, malgré l'engagement pris à la COP26 de doubler ces fonds d'ici 2025. Le rapport estime qu'il faudrait dépenser 10 à 18 fois plus qu'aujourd'hui pour répondre aux besoins. Actuellement, un pays sur six n'a toujours pas de plan national d'adaptation. Le PNUE souligne que « cette incapacité à s’adapter de manière adéquate aggrave la crise climatique et a des répercussions considérables en termes de pertes et de dommages, en particulier pour les plus vulnérables ». (Libération, Margaux Lacroux, 03/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un an après la chute de la plateforme d'échange de cryptoactifs FTX, le secteur crypto peine à se remettre. Entre la perte de confiance des investisseurs et une pression réglementaire accrue, des plateformes majeures comme Binance se sont retirées de plusieurs marchés, et le volume d'investissement dans le secteur a chuté de 63%. Plusieurs acteurs ont dû procéder à des licenciements, et les effets toujours présents de la « bulle spéculative » de 2021-2022 se font sentir. Malgré ces difficultés, le Bitcoin et d'autres cryptoactifs attirent de plus en plus l'attention des investisseurs institutionnels et des acteurs traditionnels de la finance, en raison de leur potentiel en tant qu'actifs de diversification. La Securities and Exchange Commission (SEC) est même en train de considérer l'approbation d'un ETF indexé sur le Bitcoin, ce qui témoigne de l'intérêt croissant pour ce cryptoactif. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 03/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Depuis le 1er janvier 2023, chaque pays membre de l'Union européenne (UE) peut choisir ses propres stratégies d'agriculture, conformément à leur Plan Stratégique National (PSN), comme partie de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC). Alors que les objectifs restent communs, les priorités varient d'un pays à l'autre. Les États membres ont le droit de déterminer les critères qui permettent à leurs agriculteurs d'accéder à l'aide de l'UE, bien qu'un minimum de 25% du budget du premier pilier doit être consacré aux « écorégimes ». En 2025, la Commission européenne évaluera chaque PSN et pourrait émettre des recommandations ou des sanctions aux États membres. (La France Agricole, Benoît Devault, 03/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Une estimation provisoire de l'Insee montre que l'emploi salarié dans le secteur privé en France a reculé de 17 700 postes au troisième trimestre de 2023, soit une baisse de 0,1%, après une hausse similaire au trimestre précédent. L'emploi intérimaire est également en baisse de l’ordre de 40 000 postes sur la période. En revanche, les effectifs du secteur privé, hors travail temporaire, ont connu des fortunes diverses. Le ralentissement du marché du travail correspond à l'évolution du PIB, qui n'a augmenté que de 0,1% au troisième trimestre. Alors que l'Insee estime qu'il est encore trop tôt pour dire s'il s'agit d'un retournement de situation, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoit une augmentation du taux de chômage à 7,9% d'ici fin 2023, en raison de la hausse de la population active et de la baisse de l'emploi. (Les Echos, Alain Ruello, 06/11)
|
|
|
|
|
|
|
Selon le rapport mensuel du département américain du Travail, les créations d’emplois aux États-Unis ont fortement ralenti en octobre 2023, avec seulement 150 000 emplois nets créés, bien en dessous des 170 000 à 180 000 attendus par les marchés. « Si on regarde les révisions depuis un an, on se rend compte qu’elles ont eu lieu 9 mois sur 12 à la baisse, pour un total de 338 000 créations nettes en moins qu’annoncé. Cela arrive généralement plutôt en cas de ralentissement », a indiqué Bastien Drut, responsable des études et de la stratégie chez CPR AM. Par ailleurs, le nombre de personnes déclarant avoir au moins deux emplois a été revu à la hausse, illustrant une situation de stress financier, souligne Bastien Drut. Avec ces résultats, il semble de plus en plus improbable que la Réserve fédérale (Fed) augmente à nouveau ses taux d’intérêt. (www.agefi.fr, 05/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|