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Le Crédit Agricole, en collaboration avec Supernova Invest, a annoncé le 6 novembre 2023 la création d'un fonds de capital-risque dédié à « l'agri-agro tech ». La première levée de fonds a récolté 60 millions d'euros, avec un objectif de 100 millions. Le fonds, qui sera ouvert à des investisseurs tiers, ciblera des startups européennes dans cinq secteurs clés, incluant la promotion de l'agriculture, la transition vers une alimentation à faibles émissions de carbone, la préservation des ressources naturelles, le changement des habitudes alimentaires et la production par l'économie circulaire. Cette démarche s'inscrit dans l'annonce faite fin 2021 par la banque de lancer en 2022 un « fonds de private equity et de dette » doté d'un milliard d'euros pour l’agriculture et l’agroalimentaire. (Agra Presse Hebdo, 13/11)
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La BCE a décidé de restreindre son soutien financier aux banques européennes et de poursuivre son programme de resserrement quantitatif. Selon la société S&P, le financement direct des établissements européens par l’institution de Francfort a diminué de 2 200 milliards d'euros à 800 milliards d'euros à la fin de juin 2023. Dans ce contexte, les banques se voient contraintes de rechercher d'autres sources de financement, telles que les dépôts et les marchés. Par ailleurs, la remontée des taux d'intérêt par la BCE a des répercussions sur la valorisation tant du côté de l'actif que du passif des banques. Cette situation soulève des questions non seulement sur la structure des dépôts, mais également sur la manière dont la valeur de ces dépôts sera déterminée dans ce nouvel environnement de taux. Les banques françaises sont globalement désavantagées par rapport à la moyenne européenne en raison d'un ratio prêts/dépôts plus élevé. (L’Agefi, Camille George, 13/11)
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Les banques centrales demeurent prudentes face à l’inflation et se disent prêtes à intervenir si nécessaire. Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a exprimé une volonté de mener une politique monétaire rigoureuse pour ramener l’inflation à 2%. Des propos similaires sont tenus au sein de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, les marchés restent largement optimistes quant à une future stabilisation des taux. Des débats sont en cours à la BCE vis-à-vis de la réduction de son bilan, certains membres demandant une cessation anticipée des réinvestissements liés au programme d’urgence pandémique (PEPP). (Les Echos, Guillaume Benoit, 13/11)
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L'agence de notation européenne Scope Ratings a été acceptée par la Banque centrale européenne (BCE) pour noter les crédits proposés en collatéral pour ses refinancements. C'est la première fois qu'une agence de notation européenne est retenue par l'Eurosystème. Cela fait suite à un examen approfondi des processus de Scope Ratings, incluant ses systèmes d'information. L'agence a passé cinq ans à préparer cette acceptation. Selon Guillaume Jolivet, directeur de l’analyse de Scope Group, toutes leurs notations de crédits sont maintenant reconnues par la BCE. La mise en œuvre de cette reconnaissance commencera immédiatement et prendra quelques mois. Cela devrait augmenter la demande pour les services de Scope Ratings de la part des émetteurs, renforçant ainsi l'autonomie de l'Europe dans le domaine des notations, dominé par les acteurs américains. (L’Agefi Quotidien, Frédérique Garrouste, 13/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La Fédération française des captives d'entreprise, présidée par Brigitte Bouquot, vice-présidente de l'Association de management des risques et des assurances de l'entreprise (Amrae), a pour objectif de promouvoir et accélérer le développement des captives de (ré)assurance en France. Les captives de (ré)assurance, souvent utilisées par les grandes entreprises, permettent une gestion optimale des risques d'entreprise. Un changement de régime fiscal après la crise Covid a favorisé leur création ou leur rapatriement sur le territoire français. La fédération soutiendra les dirigeants d'entreprises dans le processus de création d'une captive. Elle proposera également des formations aux administrateurs pour une gouvernance respectueuse des exigences de la directive européenne Solvabilité 2. Elle travaillera également avec les pouvoirs publics pour instaurer un environnement législatif et réglementaire propice à l'autoassurance. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 13/11)
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Le gouvernement français a réussi à réduire la facture des prêts garantis par l'État (PGE) malgré un environnement économique difficile et une augmentation des faillites. Les prêts, accordés en 2020 pour aider les entreprises à faire face à la Covid-19, ont permis à l'État d'économiser 491 millions d'euros sur le budget prévu pour 2023. En 2022, l'État avait récupéré 2 milliards d’euros grâce à cette mesure. Depuis mars 2020, 144 milliards d'euros de prêts ont été accordés à 686 000 entreprises, dont la plupart étaient des TPE. Selon le ministère de l’Économie, environ 56 milliards d’euros, soit 39% du total de ces prêts, ont déjà été remboursés fin août 2023. (Les Echos, Romain Gueugneau, 13/11)
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Le Royaume-Uni a annulé près d’un milliard de livres de garanties sur les prêts consentis aux entreprises durant l'épidémie de Covid-19. Cette mesure concerne 10 786 prêts, pour une somme totale de 979 millions de livres. Ainsi, en cas de non remboursement des prêts par les entreprises, les banques, plutôt que les contribuables, devront en supporter le coût. Le « Bounce Back Loan », un programme de prêts pouvant atteindre 50 000 livres, garantis à 100% par l'Etat, a été largement critiqué pour avoir favorisé la fraude. La British Business Bank, l' « administration » en charge de la gestion de ces prêts, indique qu'elle peut intervenir lorsque des données nécessitent une correction, des doublons ou des cas où une institution ne serait pas éligible. (Les Echos, Ingrid Feuerstein, 13/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon Bloomberg, plus une seule banque française ne figure parmi les principaux financiers de l’industrie pétrolière et gazière, contrairement aux accusations des ONG climatiques. Depuis début 2023, les institutions françaises ont financé les énergies vertes à hauteur de 435 milliards de dollars. Dans ce contexte, BNP Paribas et Crédit Agricole occupent respectivement la première et la troisième place du top 10 des financeurs de l’énergie verte et renouvelable, un classement dominé par les banques européennes. Les acteurs majeurs du financement pétrolier sont majoritairement des banques américaines, japonaises et canadiennes. (Le Journal du Dimanche, L. G., 12/11)
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Selon une étude d’EthiFinance, 75% des sociétés de gestion en private equity et dette privée ont aujourd’hui une politique environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) formalisée, contre 57% l’année précédente. Cette évolution est liée à de nouvelles régulations en matière de transparence, ainsi qu'à la pression croissante des investisseurs au moment de la levée de fonds, explique Xavier Leroy, directeur du pôle conseil d’EthiFinance. L'étude, réalisée 247 établissements français, révèle également que près de 65% des sociétés ont intégré les risques de durabilité dans leur processus d'investissement et que 46% d’entre elles avaient au moins une personne dédiée à l'ESG, contre 34% en 2022. (L’Agefi Quotidien, Virginie Deneuville, 13/11)
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Technique Solaire, un producteur indépendant d’énergies renouvelables français, a réalisé une levée de fonds de 200 millions d’euros auprès de ses partenaires bancaires historiques, Bpifrance et Crédit Agricole. Cette opération vise à soutenir l’ambition de l’entreprise d’augmenter sa capacité en énergies renouvelables d’ici 2030. Technique Solaire prévoit de multiplier par neuf sa puissance en photovoltaïque installée pour atteindre 4 GWc et d’augmenter sa production de biogaz par quinze, précise Thomas de Moussac, l’un de ses cofondateurs. La PME envisage de s’étendre à l’international, notamment en Inde, avec un investissement total prévu de quatre milliards d'euros dans les énergies renouvelables. (La Tribune Edition Quotidienne, Pierre Cheminade, 11/11)
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Lors du One Polar Summit qui a eu lieu du 8 au 10 novembre à Paris, le président français Emmanuel Macron a annoncé un investissement d’un milliard d'euros dans la recherche polaire d'ici 2030. Cet engagement finance la reconstruction de la station Dumont d'Urville en Antarctique, la rénovation de la base franco-italienne Concordia, et le renforcement du budget de l'Institut Paul-Emile Victor. En outre, un nouveau navire de recherche, le « Michel Rocard », sera construit pour naviguer dans des zones glacées. Emmanuel Macron a également exprimé son souhait de placer tous les glaciers français sous le statut d’aires protégées. Le sommet a également abouti au lancement d'une « décennie de la recherche polaire et glaciaire » et un appel à la coopération internationale pour faire face à la dégradation des pôles et des glaciers. (Les Echos, Anne Feitz, 13/11)
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Selon le formulaire « 19b-4 » remis le 9 novembre 2023 par le marché Nasdaq à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gestionnaire BlackRock a déposé une demande auprès du gendarme boursier américain pour constituer un fonds indiciel sur l'Ethereum. Ce fonds, baptisé « iShares Ethereum Trust », serait proposé en partenariat avec l’échange de crypto-monnaies Coinbase et permettrait aux investisseurs de s'exposer à l’Ether sans en détenir directement. En janvier, BlackRock avait déjà formulé une demande similaire pour le Bitcoin. Cette démarche a provoqué une hausse du marché des crypto-monnaies. Depuis le début de l'année, la perspective de la création de fonds côté sur l'Ethereum et le Bitcoin a largement contribué à la hausse de la valeur de ces monnaies numériques, avec des progressions respectives de 75% et 120%. (Les Echos, Thomas Pontiroli, 13/11)
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La start-up française, Jimini AI, a levé 1,9 million d’euros lors d’un tour de financement en amorçage. Cette legaltech développe une plateforme d’intelligence artificielle (IA) pour aider les juristes, notamment les avocats, à effectuer des tâches considérées comme « rébarbatives », parmi lesquelles la recherche juridique, la réponse aux questions de droit et la rédaction des premières ébauches de contrats. Pour cela, elle utilise les textes de loi, la jurisprudence, les contrats des clients et la doctrine. La start-up prévoit de commercialiser son outil au premier trimestre 2024. (Les Echos, Camille Wong, 13/11)
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Le gouvernement français a décidé de mettre en place un fonds de garantie de 2 milliards d'euros pour faciliter l'installation de nouveaux agriculteurs et encourager les transitions dans le secteur agricole. Il doit permettre de surmonter les difficultés rencontrées par le secteur pour accéder aux capitaux, un problème exacerbé par la hausse des taux d'intérêt. Crédit Agricole, qui représente plus de 70% des crédits accordés au secteur, accueille favorablement cette initiative. « On considère que tout ce qui favorise l'installation et la transmission d'exploitations est fondamental dans cette période. Donc on sera forcément partie prenante active », a déclaré Jean-Christophe Roubin, directeur du pôle Agri-Agro du Crédit Agricole (Les Echos, Thibaut Madelin, 13/11)
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À la suite de la tempête Ciaran qui a touché l'ouest et le nord de la France les 1er et 2 novembre 2023, le président Emmanuel Macron a promis le 3 novembre 2023 d'activer les régimes de catastrophe naturelle et de calamité agricole pour ceux qui y ont droit et de mettre à contribution les assureurs. Les pertes de récolte seront couvertes, y compris pour les agriculteurs non assurés, via l'indemnité de solidarité nationale en cas de pertes catastrophiques, a expliqué le ministère de l’Agriculture. Ce dernier envisage également la mise en place d'un fonds de soutien ou de crise pour soutenir les agriculteurs qui ne remplissent pas les conditions d'accès au dispositif de solidarité nationale. Parallèlement, la région Bretagne a lancé un appel à projets d'un million d'euros pour soutenir les légumiers dont les installations ont été particulièrement touchées et a instauré un moratoire sur le remboursement des prêts délivrés aux jeunes agriculteurs. (Agra Presse Hebdo, JG et MR, 13/11)
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Selon un rapport annuel de l’OCDE, le soutien total à l’agriculture a atteint des niveaux record entre 2020 et 2022 en raison de crises majeures comme la Covid-19 et la guerre en Ukraine. 851 milliards de dollars par an ont été consacrés au soutien à l’agriculture sur la période 2020-2022, une augmentation de 2,5 fois par rapport à 2000-2002. La Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Union européenne sont les principaux pourvoyeurs d’aides agricoles, révèle le rapport. Par ailleurs, l’OCDE appelle à des réformes afin d’atteindre les objectifs climatiques mondiaux et améliorer la résilience du secteur agricole. Elle plaide pour la mise en place d’un programme d’action axé, notamment, sur la suppression des entraves à la production, la gestion des risques, l’investissement dans l’adaptation climatique et la promotion de systèmes agricoles et alimentaires plus durables. (Agra Presse Hebdo, FM, 13/11)
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Lors du Forum sur la Paix de Paris, des représentants de pays du Sud ont exprimé leurs besoins en matière de financements et de soutien dans un contexte global marqué par des conflits, tels que ceux de l'Ukraine ou la guerre entre Israël et le Hamas. Le président Emmanuel Macron a plaidé pour une aide accrue pour les pays voisins d'Israël, tandis que le FMI a annoncé une aide de 1,2 milliard de dollars pour la Jordanie. Des réformes ont été suggérées par différents dirigeants comme le président du Sénégal, Macky Sall, et la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley. Ils appellent à une évolution de la gouvernance économique et financière mondiale pour une meilleure inclusion et une prise en compte des réalités mondiales. Ils suggèrent aussi des modifications des règles de l'OCDE sur le crédit export et une révision des « congés fiscaux ». (Les Echos, Virginie Robert, 13/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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