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À partir du 1er janvier 2024, Nicolas Denis occupera la fonction de directeur général du Crédit Agricole Assurances. Il rejoint également le pôle banque universelle et le comité exécutif de Crédit Agricole S.A. (Les Echos, 14/11)
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Amundi et Indosuez Wealth Management ont décidé d’investir dans l’entreprise Airfund afin de faciliter et numériser leur gestion des fonds d’actifs privés. Ce partenariat permettra à ces deux sociétés, filiales de Crédit Agricole, de rendre l’administration de fonds privés moins laborieuse, grâce à la technologie de Airfund. Ainsi, Amundi commercialisera ses fonds d’actifs privés avec l’aide de Airfund tandis qu’Indosuez Wealth Management utilisera le réseau Airfund pour élargir l’éventail des distributeurs de ses fonds au-delà du Crédit Agricole et de ses partenaires, dont LCL. (Les Echos, Caroline Mignon, 14/11)
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Au troisième trimestre 2023, les cinq plus grandes banques italiennes (Intesa Sanpaolo, UniCredit, Banco BPM, BPER Banca et Banca MPS) ont affiché des bénéfices nets agrégés de 5,2 milliards d’euros, soit une hausse de 86% par rapport à 2022. Toutefois, contrairement aux trimestres précédents, le volume des prêts a diminué. L'analyste de l'agence de notation DBRS Morningstar, Andrea Costanzo, prévoit une stabilisation des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) et une augmentation de la concurrence pour les volumes de prêts et de dépôts. Les prêts consentis aux ménages et aux entreprises ont respectivement diminué de 0,9% et de 6,8% fin septembre, selon les statistiques de la BCE. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 14/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Société Générale envisage de vendre sa filiale allemande, Hanseatic Bank, spécialisée dans le crédit à la consommation, selon des sources proches du dossier citées par Bloomberg. Cette initiative s’inscrirait dans le cadre de la stratégie du dirigeant de la banque, Slawomir Krupa, qui souhaite se séparer des activités non stratégiques pour accroître la valorisation en Bourse de Société Générale. Aucun détail n’a encore été fourni sur les activités spécifiques qui pourraient être concernées. Hanseatic Bank, qui détenait des fonds propres de 445 millions d’euros à la fin de l’année 2022, pourrait être vendue pour des centaines de millions d’euros. (Les Echos, Romain Gueugneau, 14/11)
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L'institution financière américaine Citi fait son premier investissement en France, en entrant au capital de la start-up française Defacto, qui offre une plateforme de prêts à court terme pour les entreprises. Citi a participé à un tour de table de 10 millions d'euros, aux côtés de Northzone, Headline et Global Founders Capital. « Nous devons bien maîtriser notre risque et nos liquidités pour ne pas faire une SVB », indique Jordane Giuly, co-fondateur de Defacto, faisant référence à la faillite récente de la Silicon Valley Bank. Cette alliance avec Citi est perçue positivement, car elle permet à Defacto de rester neutre par rapport aux banques françaises et européennes. Cette opération marque aussi l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour la French Tech. (Les Echos, C. Pe, 14/11)
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Durant les rencontres du financement des industries innovantes organisées par la Direction générale des Entreprises à Bercy, le 3 novembre, les acteurs ont discuté de la nécessité de financements privés pour soutenir la réindustrialisation décarbonée de la France. Alors que l'État, les banques et d'autres acteurs publics ont montré leur soutien, les investisseurs privés hésitent encore à financer des projets de technologie de pointe. Florence Barjou, directrice des investissements de Crédit Agricole Assurances, a participé à l'événement, soulignant les contraintes que les assureurs rencontrent pour financer l'innovation. « En termes de profil d'investissement, nous avons des contraintes de prudence. D'une part parce que nous avons des obligations fiduciaires, d'autre part parce que ceux qui investissent dans des fonds en euros cherchent des placements sécurisés », a-t-elle expliqué. (www.wansquare.com, Conseil Départemental, 13/11)
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Malgré un environnement économique, financier et géopolitique incertain, les entreprises ont toujours accès à diverses sources de financement, mais celles-ci sont désormais plus contraintes. Pour les financements bancaires, Philippe Gonnet, directeur du marché Entreprises et International du Crédit Agricole Nord de France, souligne l’augmentation du coût du crédit, qui incite les entreprises à réfléchir davantage avant d'investir. L'affacturage demeure une source de financement attractive, notamment pour répondre aux tensions sur les besoins en fonds de roulement (BFR). « Lorsque le BFR se tend, le conseil des banquiers à leurs clients est de se donner des marges de manœuvre supplémentaires en actionnant cette source de financement », explique Philippe Gonnet. Les émissions obligataires, bien que plus sélectives, continuent d'attirer des investisseurs, note Xavier Beurtheret, responsable Europe Corporate DCM Origination chez Crédit Agricole CIB. (Option Finance, Arnaud Lefebvre, 13/11)
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Les produits structurés en gestion de patrimoine et en gestion de trésorerie suscitent l’intérêt des investisseurs. Il s’agit de produits financiers relativement complexes qui combinent une obligation à coupon zéro et des produits dérivés. La hausse des taux d'intérêt a permis une meilleure construction de ces produits, avec des garanties de rendement plus attractives. Ils attirent désormais davantage d'investisseurs institutionnels pour leur trésorerie de long terme. Selon Franck Birchenall, responsable équipe produits structurés chez Indosuez Wealth Management, leur encours en produits structurés en France en été multipliés par deux en 2023. Ces produits sont également populaires au sein de la clientèle. « Nous assistons à des arbitrages des fonds en euro vers des produits structurés garantis. Nous avons en effet beaucoup collecté sur des produits avec des taux fixes ou des taux flottants sur lesquels se dirigent maintenant 40%de nos souscriptions », souligne Franck Birchenall. (Option Finance, Sandra Sebag, 13/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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À l’occasion de la 16e Semaine de la finance solidaire, 36 organisations ont signifié leur intention d’améliorer la visibilité de ce mode de financement en signant une tribune, publiée sur La-croix.com. En hausse continue depuis dix ans, la collecte de l’épargne solidaire a atteint 26,3 milliards d’euros en 2022 (+7,4% sur un an), soit 0,45% de l’épargne des ménages français selon le 21e baromètre de la finance solidaire de l’association Fair publié en juin 2023 par La Croix. Un sondage réalisé par France Active, Fair et OpinionWay, publié le 8 novembre, a révélé que seuls 25% des Français envisagent d’investir dans ce type d'épargne en 2024. Patrick Sapy, directeur général de Fair, a indiqué que « l’assurance-vie solidaire démarre doucement avec trois contrats référencés, dont le Crédit Agricole ». Les fonds solidaires, principalement distribués dans le cadre de l’épargne salariale, consacrent entre 5 et 10% de leur actif à financer des entreprises de l'économie sociale et solidaire (ESS). « Certaines entreprises vont plus loin en mettant en place un PEE intégralement solidaire, avec plusieurs fonds 90-10 couvrant les principales classes d’actifs », a déclaré Christophe Granjon, responsable de la gestion épargne salariale et retraite chez Amundi. (La Croix, Romain Gueugneau, Aude Carasco, 13/11 ; Option Finance, 13/11 ; Le Monde Argent, Agnès Lambert, 14/11)
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Selon un bilan provisoire de la société RiskWeatherTech, la facture des inondations dans le Nord de la France pourrait osciller entre 255 et 400 millions d’euros. Cet événement météorologique aurait affecté entre 25 000 et 40 000 habitations ainsi que 7 000 à 9 000 biens professionnels. La décrue n’étant toujours pas en vue et de nouvelles précipitations étant attendues dans le Nord et le Pas-de-Calais, la facture risque d’augmenter. Les dommages s’ajoutent à ceux causés par les tempêtes Ciaran et Domingos en octobre 2023, dont le coût s’élève à 1,3 milliard d’euros. (Les Echos, A. L., 14/11)
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Le gouvernement français prévoit de lancer d'ici la fin de l'année une plateforme de leasing social pour proposer des véhicules électriques à 100 euros par mois aux ménages à faibles revenus. Selon l’Insee, le seul critère pour en bénéficier sera le revenu fiscal de référence ne dépassant pas 14 000 euros. D'autres critères potentiels, tels que la zone géographique ou la profession, ont été écartés. Chaque année, le gouvernement prévoit un volume de 15 000 à 20 000 véhicules. Les détails sur la disponibilité et le modèle des véhicules ne sont pas encore précisés. Si les impayés sont pris en charge par l'État, les frais d'assurance et d'entretien resteront à la charge du conducteur, portant le coût mensuel probable plus près de 150 euros. (Les Echos, Marie Bellan, 14/11)
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Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lance les COP régionales à Metz. Son objectif est d'appliquer localement les directives de la planification écologique présentée par le chef de l'État pour 2030. Pour réussir, la participation de tous les acteurs locaux est essentielle afin de développer des plans d'action détaillés, avec un rôle prépondérant donné aux préfets et présidents de conseils régionaux. François Thomazeau, du think tank I4CE, souligne l'importance d'inclure aussi les communes et intercommunalités dans le processus. Le financement de ces actions reste cependant un défi, les collectivités locales devant mobiliser au moins 6,5 milliards par an en plus de leur budget actuel pour atteindre les objectifs du plan de transition écologique. (Les Echos, M. B., 14/11)
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Face à l’augmentation des coûts énergétiques, 49% des PME et TPE françaises ont réduit leur consommation d’énergie, sans impacter leur production, selon le dernier baromètre trimestriel réalisé par Bpifrance Le Lab et Rexecode. Les entreprises ont mis en place des mesures de sobriété, une tendance qui a atteint 60% dans l’industrie. « Il est logique que les entreprises s’ajustent alors que l’économie française tourne au ralenti », a déclaré Philippe Mutricy, directeur des études chez Bpifrance. 43% des petites entreprises prévoient de réaliser un investissement vert, un chiffre en hausse de 20 points par rapport à l’époque pré-Covid. « L’investissement vert est devenu une nécessité », a souligné Baptiste Thornary, chef économiste de Bpifrance. (Les Echos, 14/11)
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À partir du 1er janvier 2024, le secteur du transport maritime sera intégré au marché européen des crédits carbone (EU ETS). L’objectif est d'accélérer la décarbonation de ce secteur, qui représente près de 14% des émissions dues aux transports de l'Union européenne (UE). Toutes les émissions des navires faisant escale dans un port de l’UE, ainsi que 50% des émissions des voyages commençants ou se terminant en dehors de l'UE relèveront de l'EU ETS. Les sociétés de transport devront payer pour leurs émissions à partir de 2024, avec un coût global estimé à environ 20 milliards d'euros entre 2024 et 2026, qui seront reportés sur leurs tarifs. Les recettes des crédits carbone seront partagées entre le Fonds pour l'Innovation de l'UE, pour la rénovation des navires, et les États membres, pour la décarbonation du secteur maritime et la lutte contre le changement climatique. (L’Agefi, Annick Masounave, 14/11)
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La « Retail Investment Strategy », lancée par la Commission européenne pour renforcer la protection des épargnants, est en danger d'être vidé de sa substance. La députée Stéphanie Yon-Courtin, rapporteure principale au Parlement, a soumis des amendements qui détricotent les propositions initiales. Les rétrocessions, des frais versés par les sociétés de gestion aux distributeurs, sont le principal sujet de préoccupation. Pour les associations de protection des épargnants, les propositions de la députée échouent à offrir une valeur réelle aux consommateurs, à l'environnement et à la société. Dans cette réforme, Stéphanie Yon-Courtin a rencontré plusieurs institutions financières, dont le Crédit Agricole, mais aucune association d'épargnants. Pourtant, les consommateurs souhaitent de plus en plus investir de manière responsable. Par ailleurs, une étude de l'Université de Regensburg indique que ces rétrocessions réduisent les performances d'épargne des ménages européens de 1,7 à 2% par an, coûtant aux investisseurs 350 milliards d'euros en 2022. (Les Echos, Caroline Mignon, 14/11 ; Les Echos, C. M., 14/11)
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Les dépenses des Français sur Internet ne cessent d'augmenter, mais les PME peinent à suivre le rythme de la transformation numérique, notamment en matière d'e-commerce. Selon le dernier baromètre de FranceNum, initiative gouvernementale pour la numérisation des PME, bien que 84% de ces entreprises soient présentes sur le web, seulement 27% d'entre elles proposent une solution de vente en ligne. Plusieurs obstacles sont identifiés : complexité de l'e-commerce, manque de compétences numériques internes, problématiques liées à la logistique et aux enjeux de paiement en ligne. Pour relever ces défis, les experts recommandent, entre autres, de ne pas négliger le marché BtoB et de prendre en compte les nouvelles attentes des jeunes générations. Ils soulignent aussi qu'une stratégie e-commerce bien menée peut transformer en profondeur le business d'une PME. (Les Echos, Hubert Vialatte, 14/11)
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Dans une récente étude, le directeur des études économiques de l’IESEG School of Management, Eric Dor, a révélé que la forte hausse des salaires dans les pays d’Europe centrale, depuis 2015, a érodé leur compétitivité. Entre 2015 et 2023, les augmentations salariales ont atteint 67% en Bulgarie, 62% en Roumanie, 52% en Hongrie, 41% en République Tchèque et 40% en Pologne, contre une hausse de 16% en zone euro. Cette croissance plus rapide des salaires, qui affecte l’attractivité des investissements étrangers, est due en partie à leur ajustement basé sur l’inflation passée, plutôt que sur les anticipations de hausse des prix. Selon Eric Dor, cette tendance pourrait affecter leurs investissements étrangers et leurs balances commerciales. (Les Echos, Richard Hiault, 14/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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