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La plateforme digitale de distribution de fonds sur les marchés privés Airfund a ouvert son capital à Amundi et Indosuez Wealth Management, deux entités du Crédit Agricole. Ces dernières deviennent actionnaires minoritaires en échange d'un investissement de 6 millions d'euros. Trois partenariats sont également annoncés. Le premier a été conclu avec la plateforme actifs réels et alternatifs d’Amundi pour proposer de nouveaux fonds et déployer des fonds de fonds d’actifs réels, le deuxième avec Indosuez Wealth Management pour numériser son offre dans le non coté et aider à la distribution de ses produits immobiliers. Le dernier a été signé avec Fund Channel, plateforme de distribution B2B, pour proposer leur gamme de fonds d’actifs privés. Renforcée par ce nouvel apport de capitaux, Airfund vise une expansion européenne et envisage de créer un marché secondaire. (L’Agefi, Jean-Philippe Mas, 15/11)
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Xavier Genet, jusqu’alors Program Director pour le programme « IT Efficiency » chez Société Générale, est nommé directeur général adjoint de Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CA-GIP), en charge du périmètre Clusters métiers. CA-GIP représente 80% de la production informatique, des infrastructures et des plateformes technologiques du groupe Crédit Agricole. (La Correspondance économique, 15/11)
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L'assureur Pacifica, filiale du Crédit Agricole Assurances, a révélé une première évaluation des dégâts causés par la tempête Ciaran. Environ 3 000 exploitations agricoles dans les régions de Bretagne et Manche ont été affectées, générant environ 40 millions d'euros de dommages. Les dégâts concernent principalement les bâtiments, les récoltes ayant déjà été en grande partie effectuées au moment de la tempête. Néanmoins, des dommages sur certains semis d'orge et de blé ont été signalés. La compagnie d'assurance estime qu'il est encore trop tôt pour évaluer précisément les dommages dus aux inondations dans le nord de la France, bien qu'elle ait déjà enregistré 1 000 dossiers de sinistrés. Une évaluation plus précise pourrait être réalisée à la fin de la semaine suivante. (Agra Fil (Newsletter), 15/11)
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Le processus de décollecte subi sur les dépôts à vue par les banques françaises et européennes depuis le début de l'année 2023 semble ralentir au troisième trimestre. Selon la Banque de France, les placements des particuliers en numéraire et en dépôts à vue n'ont diminué que de 700 millions d'euros, après les 30,8 milliards d'euros retirés des comptes en banque au premier semestre. Au sein des caisses régionales du Crédit Agricole, les dépôts à vue et les livrets sont demeurés stables, mais les des dépôts à terme (rémunérés) ont augmenté. BNP Paribas a constaté une diminution de 4,5% de ses dépôts sur un an au troisième trimestre, tandis que chez BPCE, les dépôts à vue ont chuté de 7% sur un an à 249 milliards d'euros au 30 septembre. (Les Echos, Edouard Lederer, 15/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le 14 novembre, Apple a lancé en France le service « Tap to Pay », déjà présent dans d'autres pays, qui transforme un iPhone des commerçants en terminal de paiement. Le géant technologique assure qu'aucune information sur les achats n'est collectée. Cette initiative suscite des inquiétudes parmi les banques concernant la concurrence croissante des « big techs ». Philippe Laulanie, directeur général du groupement d'intérêt économique (GIE) CB, soutient que « la carte est loin d'être morte », un point de vue partagé par Jean-Paul Mazoyer, président de CB, affirmant qu'il y aura « toujours de la place pour des cartes physiques ». Le premier groupe à proposer ce service est BPCE, suivi par Crédit Coopératif et BNP Paribas. Par ailleurs, Crédit Agricole et Worldline envisagent la création d'une coentreprise spécialisée dans les paiements des commerçants en 2025. (La Tribune Edition Quotidienne, 15/11 ; Les Echos, R. G, 15/11 ; Le Figaro, Danièle Guinot et Lucas Mediavilla, 15/11)
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Le 14 novembre, Clariane (ex-Korian), géant des maisons de retraite privées, a dévoilé un plan de refinancement de 1,5 milliard d’euros visant à surmonter des difficultés financières et à éviter un défaut de paiement. Ce plan comprend des cessions d’actifs et un projet d’augmentation de capital, reposant sur des fonds propres à partir de 2024, dont 200 millions d’euros sont garantis par Crédit Agricole Assurances, son actionnaire principal. (AFP, Renaud Honoré, 14/11 ; Les Echos, Edouard Lederer et Florian Maussion, 15/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Euronext propose désormais une trentaine d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour près de 1 900 sociétés cotées sur ses différents marchés. Accessibles librement en ligne, ces données couvrent les années 2020 à 2022 et sont issues des rapports annuels des entreprises. Euronext offre ainsi la possibilité aux entreprises de corriger et d’enrichir leurs profils ESG, et de fournir des documents en lien avec les problématiques extra-financières. Plus d’un tiers des sociétés du CAC 40 ont déjà complété leur profil sur le site d’Euronext. « L’objectif est de devenir une des principales sources de données ESG pour le marché, et ainsi d’aider les sociétés cotées à communiquer et les investisseurs à accéder à ces données », a indiqué Aurélien Narminio, directeur des activités de cotation chez Euronext. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 15/11)
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Le 11 octobre 2023, lors du premier Forum de Paris sur la décarbonation, a été signé un contrat Corporate Power Purchase Agreement (CPPA) entre Bonduelle, entreprise agroalimentaire, et Arkolia Energies, producteur d'énergie renouvelable. Ce contrat, supervisé par Bpifrance, prévoit d'alimenter Bonduelle en électricité verte pendant 20 ans à un tarif fixe. Cette électricité sera issue d'une centrale photovoltaïque gérée par Arkolia. Le volume annuel garanti sera de 11,8GWh, couvrant approximativement 7% des besoins actuels de Bonduelle en France. Ce contrat est le premier à utiliser le fonds de garantie électricité renouvelable de Bpifrance. Il offre à Bonduelle un moyen de réduire son empreinte carbone et de maîtriser ses coûts à long terme. De son côté, Bpifrance voit une preuve de l'adhésion du marché ce nouveau dispositif. (L'Agefi Cash & Risk, Benoît Menou, 11/2023)
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Lors de la Journée Internationale des Investisseurs, organisé par L’Agefi le 14 novembre 2023, Yves Perrier, ancien président d’Amundi, président du conseil d'administration d'Edmond de Rothschild et de l'Institut de la finance durable, a plaidé pour aborder la transition énergétique comme un nouveau modèle économique et non sous un angle moral. Il a souligné la nécessité d'un cadre réglementaire standardisé pour réaliser cette transition. Il insiste sur le rôle majeur de l'industrie financière, soulignant que l'objectif est de « verdir, non pas les portefeuilles, mais l'économie ». Ainsi, pour lui, les investissements doivent être analysés en termes de réduction d'émission de CO2. Il déclare également qu'aujourd'hui, les entreprises doivent intégrer l'intérêt général dans leur modèle. (www.agefi.fr, Maureen Songne, 14/11)
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Dans son rapport publié le 14 novembre, à quelques jours de la COP28 qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, l’ONU souligne que la réduction actuelle des émissions de gaz à effet de serre est insuffisante comparée aux objectifs fixés en 2015 dans l’Accord de Paris. Si tous les engagements pris par les États signataires sont respectés, la réduction des émissions de gaz à effet de serre atteindrait seulement 2% entre 2019 et 2030, bien loin de la baisse de 43% pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, exhorte les pays à faire des « pas de géant » lors de la COP28. (Les Echos, Marie Bellan, 15/11)
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Dans son rapport « Energy Outlook 2023 », TotalEnergies avertit contre une décarbonisation forcée. Contrairement à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui prévoit un pic de demande pour les énergies fossiles avant 2030, TotalEnergies estime que cela ne se produira pas immédiatement et prévient qu'un arrêt trop brutal des investissements dans ces énergies créerait des problèmes d'offre et augmenterait les prix. Le rapport présente trois scénarios dont le troisième aboutirait à une augmentation des températures de 1,7 à 1,8 °C en 2100 avec une participation active des pays du Sud. Pour atteindre ce dernier scénario, TotalEnergies appelle à des investissements massifs. (Les Echos, Nicolas Rauline, 15/11)
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Le gouvernement allemand accorde une garantie de 7,5 milliards d’euros à Siemens Energy. Cette décision intervient dans le cadre d’un plan de sauvetage de 15 milliards d’euros, financé par l’État fédéral, des banques privées, et par la vente à Siemens de parts dans une coentreprise formée en Inde. Siemens Energy, confrontée notamment à des problèmes de qualité des éoliennes de sa filiale, Siemens Gamesa, ainsi qu’à la hausse des prix des matières premières, a enregistré près de 3 milliards d’euros de pertes au troisième trimestre. Ayant du mal à obtenir des garanties bancaires pour ses grands projets, l’entreprise a été contrainte de chercher le soutien des pouvoirs publics. (Les Echos, Emmanuel Grasland, 15/11)
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La Chine, le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre, pourrait réduire ses émissions de CO2 dès 2024 grâce à ses investissements massifs dans les énergies renouvelables, selon une étude publiée sur le site Carbon Brief. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), Pékin a investi près de 511 milliards de dollars dans le renouvelable en 2022, dans l'objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2060. Les nouvelles capacités solaires, éoliennes, hydroélectriques et nucléaires ajoutées en 2023 devraient générer environ 423 térawattheures (TWh) par an, soit l'équivalent de la consommation totale d'électricité de la France. De plus, une significative augmentation de la production du parc hydroélectrique chinois est anticipée pour 2024. Toutefois, la transition risque d'être entravée par le lobby du charbon, car l'industrie chinoise demeure très dépendante de cette source d’énergie fossile. (Les Echos, Carbon Brief, 15/11)
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La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, le 13 novembre, qu'elle imposerait des sanctions financières aux banques qui tardent à prendre en compte les risques liés au changement climatique dans leurs activités. L'annonce a été faite par Frank Elderson, vice-président du superviseur bancaire au sein de la BCE. (Les Echos, 15/11)
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Les législateurs européens ont conclu un accord sur une loi qui interdit aux banques de facturer des frais supplémentaires pour les virements instantanés en dix secondes. Malgré l'existence de cette technologie depuis 2017, son adoption a été limitée en raison de son coût élevé et de l'absence de vérification de l'identité du destinataire. Cette loi vise également à réduire les fraudes en imposant une vérification gratuite de l'identité du bénéficiaire avant le paiement. Les entreprises et les consommateurs pourront recevoir et envoyer des virements instantanés neuf mois après l'entrée en vigueur de la loi, prévue pour mi-2024, sans frais supplémentaires. En cas de non-conformité, l'opérateur bancaire peut faire face à des sanctions sous forme d'amendes, qui représentent au moins 10% de son chiffre d'affaires annuel. (Les Echos, Fabienne Schmitt & Marion Heilmann, 15/11)
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Dans un avis publié le 10 novembre, l'Autorité de la concurrence en Belgique a accusé le secteur bancaire, dominé par BNP Paribas Fortis, KBC, Belfius et ING, de présenter « les caractéristiques d'un oligopole ». Le marché bancaire belge est « très concentré » entre ces quatre banques qui contrôlaient 68% des comptes courants à la fin de 2022. Les autorités s'inquiètent que les taux d'intérêt offerts sur les comptes d'épargne demeurent faibles malgré la hausse des taux de la BCE. L'Autorité suggère des réformes telles que la suppression de la distinction entre les taux de base des comptes d'épargne et une « prime de fidélité », ainsi que la simplification des contraintes administratives. Les autorités ont déjà mis la pression sur le secteur avec une nouvelle taxe sur les grandes banques annoncée en octobre. (Les Echos, E. D, 15/11)
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Selon les données provisoires de l’Insee sur la pauvreté en France publiées le 14 novembre, les inégalités se sont accentuées dans le pays. Le taux de pauvreté monétaire a augmenté, passant de 13,6% en 2020 à 14,5% en 2021. Environ 9,1 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2021, soit 545 000 de plus qu'en 2017 et 1,5 million de plus qu’il y a vingt ans. Les familles nombreuses, les chômeurs et les familles monoparentales sont particulièrement touchés. En 2021, les 20% de personnes les plus aisées percevaient un revenu cumulé 4,5 fois plus important que celui des 20% les plus pauvres. Les experts ont estimé que l’augmentation récente de l'inflation pourrait aggraver cette situation. (Libération, Anne-Sophie Lechevallier,15/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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