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Crédit Agricole a dépassé toutes les prévisions des analystes pour le troisième trimestre 2023, affichant un résultat net (part du groupe) de 2,38 milliards d’euros, soit une hausse de 21%. La structure cotée Crédit Agricole S.A. a enregistré une croissance de 32,8% du résultat net, à 1,74 milliard d’euros. Toutes les activités du groupe ont progressé : banque de détail (LCL et Italie), banque d’investissement, assurance et gestion d’actifs. La rentabilité des fonds propres tangibles est de 12,5% à fin septembre, avec un ratio de fonds propres durs (CET 1) limité à 11,8%. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 17-23/11)
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Les lauréats 2024 du prix Élu Service Client de l'Année ont été dévoilés. LCL a remporté la catégorie banque de réseau pour les particuliers. (Le Parisien, 17/11)
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Franck Oniga va prendre les rênes de Sofinco, filiale du Crédit Agricole Consumer Finance, au poste de directeur général à partir du 8 janvier. (Les Echos, 17-18/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le géant américain du private equity, Blackstone, est en train de lever plusieurs milliards de dollars pour un nouveau fonds de dette privée, visant un total de 10 milliards. La hausse des taux de crédit en fait une opportunité attractive pour ces entreprises, qui cherchent à diversifier leurs actifs tout en profitant de rendements élevés. Face aux contraintes réglementaires et aux risques économiques, les banques sont de plus en plus concurrencées par ces fonds d'investissement pour le financement des entreprises. Blackstone a également prévu d'émettre des CLO (Collateralized Loan Obligations), des produits financiers complexes basés sur des prêts qu'il a déjà octroyés. Cependant, cette nouvelle approche de financement est jugée plus risquée et suscite des inquiétudes parmi les banques traditionnelles. (Les Echos, Romain Gueugneau, 17-18/11)
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Worldline, important fournisseur de services de paiement en Europe, est confronté à des difficultés en raison de pannes récurrentes et des résultats inférieurs aux prévisions. La société se prépare à former une coentreprise avec le Crédit Agricole. La banque verte reste attentive quant à la gestion de ces incidents techniques par son partenaire. « Nous sommes parfaitement associés à la recherche de l’enchaînement des causes qui ont entraîné ces pannes, en toute transparence », affirme Jean-Paul Mazoyer, directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A. (Les Echos, M. H, 17-18/11 ; Les Echos, Edouard Lederer, 17-18/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Une étude de Morningstar révèle qu’environ 45% des fonds labellisés ISR français sont exposés aux secteurs du gaz et du pétrole. Cependant, ces secteurs ne seront plus autorisés à obtenir le futur label ISR français, contraignant ces fonds à revoir leurs investissements. Les trois fonds les plus exposés à ces secteurs appartiennent à Tocqueville, Crédit Mutuel Asset Management et DNCA. Dans l’attente de la parution du nouveau cahier des charges ISR prévu d’ici fin novembre 2023, certaines sociétés envisagent une possible délabellisation tout en conservant une approche ESG ou transition. (L’Agefi, Laurence Marchala, 17/11)
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La Banque de France met au point un nouvel indicateur climatique visant à intégrer les enjeux environnementaux dans la notation des entreprises. Cet outil, actuellement en phase de test, est basé sur la méthodologie Act de l'Ademe et repose sur trois critères : le risque physique (impacts financiers liés à l'évolution des catastrophes climatiques), le risque de transition (conséquences des investissements en matière climatique), et la gouvernance de ces risques par l'entreprise. Cependant, la Banque de France indique que cet indicateur ne sera intégré dans le système de notation qu'à partir de 2025 et uniquement pour les plus gros émetteurs de CO2 dans un premier temps. L'objectif est que d'ici 2030, les 300 000 entreprises cotées par la Banque de France intègrent cet indicateur. (L’Agefi, Camille George, 17/11)
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Le cabinet d'avocats Herbert Smith Freehills a publié la troisième édition de son guide pratique sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), destiné principalement aux sociétés cotées. Cette nouvelle édition est riche en statistiques, jurisprudences récentes et informations sur les réglementations en cours d'intégration ou en préparation. Il a été conçu pour aider les entreprises à développer leur propre stratégie de gouvernance durable. Le guide met l'accent sur le rôle et les missions du conseil d'administration en matière de RSE. Il propose également des outils pour mettre en œuvre la stratégie de l'entreprise, comme la nomination d'un administrateur référent RSE. Le document apporte aussi un éclairage sur l'activisme actionnarial lié à la RSE et sur les différences entre la France, l’Europe et les États-Unis en matière de priorités concernant la responsabilité sociale des entreprises. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 17/11)
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En raison des effets du changement climatique, le ministre de la Transition écologique française, Christophe Béchu, envisage de réviser le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles. Ce programme, qui date de 1982, permet aux assureurs de diviser par deux le coût des dommages causés par les événements climatiques intenses, grâce au remboursement effectué par la Caisse centrale de réassurance (CCR). Or, actuellement, les tempêtes ne sont pas considérées comme des « cat nat », entrainant une prise en charge à la charge des compagnies d'assurance. Thierry Langreney, ancien directeur général adjoint de Crédit Agricole Assurances, estime que la surprime actuellement prélevée sur les cotisations d'assurance est insuffisante face à l'actuelle situation climatique française. (Les Echos, Amélie Laurin, 17-18/11)
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Les autorités indiennes ciblent les influenceurs financiers qui vendent des conseils en trading sur les réseaux sociaux sans l’agrément requis. Fin octobre, le régulateur boursier indien, Securities and Exchange Board of India (Sebi), a sévi contre trois de ces « finfluencers », dont les sociétés ont été bannies de la Bourse. Parmi eux, Mohammad Nasiruddin Ansari, qui promettait des rendements de 30% à ses abonnés, mais a en réalité perdu près de 340 000 euros en bourse entre janvier 2021 et juillet 2023. Malgré ces pertes, le business était lucratif, car il s’auto-finançait grâce à l’argent versé par ses clients pour ses « conseils ». Face au durcissement réglementaire, certains influenceurs s’adaptent en évitant de donner des conseils explicites à leurs abonnés et en modifiant leur vocabulaire. (Les Echos, Clément Perruche, 17-18/11)
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Le 16 novembre, la Commission européenne a décidé de reconduire l'autorisation d'utilisation du glyphosate pour dix ans, malgré l'abstention de la France, de l'Allemagne et de l'Italie, d'un vote en comité d'appel sur le sort de l’herbicide. Ces pays sont les trois plus grandes puissances agricoles du continent. Le glyphosate est classé depuis 2015 comme « cancérigène probable ». La Commission européenne a justifié cette décision par les résultats d'une étude de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui ont démontré que le produit ne présentait pas de risques suffisamment élevés pour empêcher son utilisation. Cette initiative a été critiquée par la France, qui a mené un intense lobbying pour limiter l'utilisation du glyphosate. (Le Parisien, Clément Solal, 17/11)
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La situation économique en France se dégrade, avec une croissance économique attendue entre 0,1% et 0,2% au quatrième trimestre 2023, selon les données publiées le 9 novembre par la Banque de France. Les entreprises voient leurs commandes se réduire et leurs liquidités se détériorer, comme l'indique le baromètre trimestriel du laboratoire d'idées Bpifrance Le Lab et l'institut Rexecode, rendu public le 14 novembre. Les auteurs de cette enquête expliquent que des délais de paiement élevés sont une des causes principales de cette situation. Une étude réalisée par la société d'assurance Coface révèle que plus de 8 entreprises sur 10 ont subi des retards de paiement de leurs clients au cours des douze derniers mois. Ces délais s'élèvent en moyenne à 42 jours pour les TPE et atteignent même 48 jours dans des secteurs en difficulté tels que la construction et l'immobilier. Par ailleurs, le nombre d'entreprises en procédure judiciaire est passé à 52 695 à la fin d'octobre, en augmentation par rapport aux 51 160 de septembre, selon la Banque de France. En termes d'emploi, seuls 21 000 emplois salariés ont été créés au deuxième trimestre, marquant un ralentissement. (Le Monde, Béatrice Madeline, 17/11)
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Malgré la hausse des prix de l’énergie et une inflation importée, le pouvoir d’achat des Français a été préservé ces deux dernières années grâce au soutien de l’État. Celui-ci a absorbé une grande partie de la perte de revenu national associée à ces facteurs, estimée à 40 milliards d’euros en 2021 et 2022. Les prestations sociales et la fiscalité ont permis de conserver le niveau de pouvoir d’achat. Parallèlement, le taux d’épargne des ménages a augmenté, passant de 15% avant le Covid-19 à près de 19%. Mathieu Plane de OFCE, estime que le pouvoir d’achat devrait stagner d’ici fin 2024. (Les Echos, Laurence Marchala, 17-18/11)
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Les promoteurs immobiliers français font face à une crise majeure avec une chute de plus de 30% des ventes de logements neufs au troisième trimestre 2023. Selon le président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), Pascal Boulanger, cette situation s'aggrave avec une diminution des demandes de permis de construire, présageant des ventes réduites de moitié en 2023 par rapport à 2022. Pour remédier à cette crise, le gouvernement a mis en place deux programmes visant à acheter 47 000 maisons, en collaboration avec Action Logement et CDC Habitat. Cependant, ces mesures ne sont pas suffisantes, selon les promoteurs. La Première ministre Elisabeth Borne a ainsi annoncé un nouveau plan de rachat ainsi que le déblocage de 500 millions d'euros pour développer l'habitat à loyers abordables. (Les Echos, Elsa Dicharry, 17-18/11 ; Les Echos, F. Di., 17-18/11)
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Le marché financier s’interrogeait sur la possibilité que Moody’s dégrade la note de l’Italie le 16 novembre, ce qui la placerait en catégorie « spéculative ». Cette probabilité était cependant très faible en raison de la stabilité des notations attribuées par S&P, DBRS et Fitch, malgré un déficit italien plus important à la suite de la crise de la Covid-19. Moody’s reste la seule agence à attribuer à l’Italie la notation la plus faible de sa catégorie « investissement ». Une dégradation surprise de la note de l’Italie pourrait entraîner une volatilité accrue des marchés, remettant davantage en question la viabilité de la dette italienne. (L'Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 17/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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