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Le 14 novembre, une convention de mécénat a été signée par Marc Do-Van-Tuan, directeur général adjoint du Crédit Agricole Centre-Est, et David Marti, président de la Communauté Urbaine Creusot Montceau (CUCM), à la Villa Perrusson, à Écuisses. Le Crédit Agricole offrira un soutien financier de 30 000 euros à la CUCM pour aider à entretenir et embellir la Villa Perrusson. Depuis son ouverture au public en avril 2023, 14 000 visiteurs ont visité ce lieu. L'entrée est actuellement gratuite pour tous, mais un bilan fin 2023 sera effectué pour déterminer si cette gratuité se poursuivra en 2024. (Le Journal de Saone-et-Loire, Fabien Baschinski, 19/11)
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Sur Sud Radio, Stéphane Priami, directeur général adjoint du Crédit Agricole S.A. et directeur général du Crédit Agricole Consumer France, annonce les ambitions du Crédit Agricole de devenir le leader du financement des véhicules électriques et de la mobilité verte en France et en Europe. Il détaille les divers partenariats conclus par le groupe ainsi que les mesures prises pour atteindre cet objectif. Pour lui, l'électrification de l'automobile est un « mouvement inéluctable ». (www.sudradio.fr, 16/11)
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Marco Pirondini, directeur des actions d'Amundi US, a été promu directeur des investissements chez la filiale américaine de la société de gestion française Amundi. Il succèdera, à partir du 1er janvier 2024, à Ken Taubes, qui va se recentrer sur ses responsabilités de gérant de portefeuille obligataire. Marco Pirondini continuera de gérer plusieurs portefeuilles actions et multi-actifs tout en présidant le comité d'investissement américain d'Amundi. (www.agefi.fr, 17/11)
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Dans une tribune publiée par Option Finance, Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques chez Amundi Investment Institute, indique que la Cour constitutionnelle allemande a déclaré inconstitutionnelle la dotation de 60 milliards d'euros du Fonds pour le climat et la transformation. En février 2022, le gouvernement allemand voulait utiliser ce fonds pour financer la transition énergétique, contournant ainsi le « frein à l'endettement ». Didier Borowski estime que ce revers limitera probablement l'utilisation de fonds spéciaux similaires à l'avenir. (Option Finance, 20/11)
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Dans une interview accordée à L'Agefi, Warin Buntrock, directeur adjoint des gestions chez BFT IM, prédit que la première baisse des taux de réserve fédérale (Fed funds) pourrait avoir lieu au deuxième trimestre 2024, en raison du ralentissement de l'inflation aux États-Unis. Il précise que cette baisse devrait influer sur les taux longs. Selon lui, malgré un potentiel de détente limité à court terme, « les marchés obligataires sont attractifs à plus long terme ». Warin Buntrock déclare : « l’ampleur des baisses des taux longs à venir dépendra de trois facteurs : de la poursuite de la désinflation et du cycle d’assouplissement monétaire, et de la sévérité du ralentissement qui se profile ». (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 20/11)
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L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) souligne dans son rapport annuel 2022 que les secteurs bancaires et d’assurances français restent solides malgré un contexte complexe. Les six groupes bancaires ont continué de réaliser des bénéfices, avec des niveaux de solvabilité et de liquidités élevés, affirme Nathalie Aufauvre, secrétaire générale de l’ACPR. Le bilan du secteur bancaire a augmenté de 4,4% pour atteindre 9,191 milliards d’euros. Le marché de l’assurance est devenu le premier en Europe. Cependant, l’institution appelle à la prudence en raison d’un contexte géopolitique incertain. Elle exhorte aussi les acteurs financiers à soutenir plus activement l’économie, notamment en période de ralentissement, en augmentant la production de crédits et en redistribuant leurs réserves de bénéfices. Une attention particulière sera portée sur le taux de refus de crédit et les frais de gestion en assurance-vie. (L'Agefi Quotidien, Camille George, 24/10 ; L'Agefi Quotidien, Camille George, 20/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, souhaite renforcer la surveillance sur les refus de crédits immobiliers par les banques. L’enquête de la Banque centrale européenne (BCE) a en effet révélé une augmentation des taux de refus de crédit bancaire et des contraintes de bilan mises en avant par les banques françaises au troisième trimestre. Le gouverneur propose d’instaurer une « procédure amiable » pour les crédits immobiliers apparemment solvables qui ont été refusés. Les banques restent quant à elles sceptiques face à cette initiative, arguant qu’elles remplissent déjà leur rôle. (Les Echos, Thibaut Madelin, Romain Gueugneau, 20/11)
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La Fondation Concorde a présenté son rapport intitulé « Relocaliser l’industrie des paiements : un impératif de souveraineté européenne » lors des Sixièmes assises des technologies financières qui s’est tenu à Paris le 16 novembre 2023. Ce rapport révèle que le secteur du paiement en France cherche à renforcer son autonomie stratégique face aux acteurs internationaux privés, tels que les Gafam. Jean-Paul Mazoyer, président du Groupement CB et directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A., est l’une des huit personnalités du secteur auditionnées pour ce travail. La Fondation recommande une meilleure protection des systèmes de paiement nationaux, une accélération du déploiement des solutions du paiement instantané et un renforcement des collaborations entre les banques et les fintech. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 20/11)
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Lors du colloque annuel de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), les gérants immobiliers ont abordé la baisse de prix de parts des SCPI et les perspectives pour ce marché. À cette occasion, Marc Bertrand, directeur général d’Amundi Immobilier, a expliqué que l’afflux d’argent dans les SCPI avait réduit les marges de manœuvre et gonflé la capitalisation de ces produits, entraînant parfois des investissements hasardeux. Malgré la stabilisation récente des taux d’intérêt, Marc Bertrand anticipe de nouvelles corrections. Pour rendre les SCPI plus attractives pour les épargnants, les gérants envisagent de renforcer la transparence et d’améliorer la gestion de la liquidité, notamment par la création de fonds de remboursement. (www.agefi.fr, Gaétan Pierret, 17/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Un rapport publié par l'Inspection générale des finances (IGF) le 20 novembre 2023 évalue à 340 le nombre d’aides pour la transition écologique des entreprises. Ces aides sont pilotées par quatre opérateurs principaux : l’Ademe, Bpifrance, les chambres de commerce et d'industrie et les chambres de métiers et de l'artisanat. Pour faciliter l'accès des dirigeants de PTE et PME à ces subventions, une plateforme sera lancée fin novembre 2023, permettant aux entreprises de définir leur profil et leurs besoins avant d'être orientées vers les financements appropriés. En 2022, près de 1,7 milliard d'euros ont été versés aux entreprises pour la transition écologique, avec des mesures fiscales additionnelles d'environ 30 millions d'euros et 300 millions d'euros d'aides de l'État. (Les Echos, Marion Kindermans, 20/11)
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Le Fonds monétaire international (FMI) a lancé, avec le concours de l’Université d’Oxford, une plateforme baptisée PortWatch. Elle a pour objectif d’évaluer l’impact des événements climatiques extrêmes sur l’activité de 1 400 ports internationaux. En utilisant des données satellites en temps réel, elle permet de suivre près de 120 000 cargos et pétroliers, soit plus de 99% du commerce maritime mondial. « PortWatch vise à fournir des informations exploitables et fondées sur des données sur la manière dont les chocs tels que les événements météorologiques extrêmes et les catastrophes affectent le commerce et les chaînes d’approvisionnement », précise Albert Kroese, directeur du département des statistiques du FMI. (Les Echos, Richard Hiault, 20/11)
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L'intelligence artificielle (IA) générative va avoir un impact massif sur le marché du travail en France, selon une étude du cabinet Roland Berger. Elle pourrait apporter des gains de productivité à 1,4 million d'emplois, mais aussi menacer potentiellement 800 000 postes. Cette technologie devrait influencer la plupart des métiers, avec un tiers du temps de travail total potentiellement exposé à l'IA. Contrairement aux révolutions industrielles précédentes, ce sont davantage les emplois de cols blancs que de cols bleus qui seront touchés. L'étude souligne l'importance d'accompagner ce changement et d'y intégrer progressivement les entreprises. Elle rappelle que les destructions d'emplois sont une estimation potentielle et que l'impact réel de l'IA dépendra des choix des entreprises entre automatisation et complémentarité avec les travailleurs humains. (Le Figaro, T. E., 18-19/11)
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Le Parlement européen et le Conseil de l'UE ont trouvé un accord concernant le budget de l'UE pour 2024. Sur les 189,4 milliards d'euros prévus, environ 53,7 milliards seront consacrés à l'agriculture, avec pour objectif principal de renforcer la résilience du secteur agroalimentaire et de permettre une meilleure gestion des crises. Conformément à la demande du Parlement européen, un crédit supplémentaire sera dédié aux jeunes agriculteurs. Cet accord intervient avant la fin de la révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel de l'UE (CFP) pour 2021-2027, qui cherche à allouer des ressources supplémentaires face aux conséquences de la guerre en Ukraine et de l'inflation. Un débat persiste sur l'origine de ces fonds. Le commissaire au Budget Johannes Hahn déclare que le budget 2024 ne suffit pas à répondre aux défis actuels. (Agra Presse Hebdo, FM, 20/11)
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Les débordements des rivières Canche et Lys dans le département des Hauts-de-France ont fortement affecté les agriculteurs de la région. Les eaux ont ravagé les cultures et perturbé la production laitière, pouvant entraîner des pertes financières significatives. Les agriculteurs sont inquiets pour le long terme en raison de la possibilité de nouvelles inondations et s’inquiètent des impacts de ces phénomènes sur les récoltes futures. Matthieu Brun, directeur scientifique de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), souligne que le système de drainage actuel n’est plus adapté à de fortes pluies. Le gouvernement a annoncé un fonds de 80 millions d’euros pour soutenir les agriculteurs touchés en Bretagne, en Normandie et dans les Hauts-de-France. (www.latribune.fr, Coline Vazquez, 18/11)
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Dans une tribune publiée par Les Echos, les professeurs de l'université de Copenhague, Casper Worm Hansen et Asger Wingender, analysent les conséquences des importations agricoles massives de la Chine sur l'agriculture globale. Selon eux, la Chine, passée du statut d'exportatrice à celui de première importatrice mondiale d'agricole, est responsable de l'augmentation de 7% des terres cultivées entre 1995 et 2020. Cette expansion a entraîné des pertes significatives de biodiversité et une déforestation notable, répondant aux besoins d'une population chinoise en croissance et de plus en plus aisée. Les auteurs s'interrogent sur les perspectives à venir, alors que l'Asie et l'Afrique se développent également, demandant qui les nourrira. Casper Worm Hansen et Asger Wingender prônent l'innovation pour augmenter les rendements agricoles tout en préservant l'environnement. (Les Echos, Casper Worm Hansen et Asger Wingender, 20/11)
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Dans une interview accordée aux Echos, Pierre Heilbronn, envoyé spécial de la France pour l'aide et la reconstruction de l'Ukraine, souligne le rôle de la France en tant que principal employeur étranger dans ce pays avec 30 000 à 35 000 postes. Les principales contributions viennent du secteur bancaire, notamment de la filiale de BNP Paribas, Ukreximbank, et du Crédit Agricole Ukraine. Selon l’envoyé spécial, « agir pour l'Ukraine, c'est aussi créer des emplois dans nos régions ». Il évoque le cas du groupe Saarstahl, dans le Grand Est, où plusieurs dizaines d'emplois ont été créés à la suite de la commande de l’État ukrainien portant sur 20 000 tonnes de rails pour remplacer 150 km de voies ferrées. (Les Echos, Marianne Bliman, 20/11)
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L'agence de notation Moody’s a relevé la perspective de la note de l’Italie de négative à stable et maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, ce qui a rassuré le ministre de l’Économie italien, Giancarlo Giorgetti. Moody's justifie sa décision par une stabilisation des perspectives économiques du pays, de son secteur bancaire et de la dynamique de la dette publique. Cependant, l'agence s'inquiète « des risques que la solidité budgétaire de l’Italie soit encore affaiblie par une croissance atone, des coûts de financement plus élevés et une discipline budgétaire potentiellement moins rigoureuse ». Pour 2024, le gouvernement italien prévoit une croissance du PIB de 1,2%, en baisse par rapport aux prévisions d’avril de 1,5%. Moody's exhorte l'Italie à faire plus d'efforts pour maîtriser sa trajectoire fiscale. L'autre enjeu majeur pour le pays est la mise en œuvre rapide et efficace du plan de relance européen. (Les Echos, Olivier Tosseri, 20/11)
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Le gouvernement français a annoncé, le 16 novembre, un nouveau plan de soutien pour le secteur du logement en crise. Ce plan cible en particulier les travailleurs et les étudiants, avec des mesures qui reposent en partie sur des investisseurs institutionnels et des bailleurs sociaux. L’une des mesures principales consiste en un deuxième plan de sauvetage pour les promoteurs immobiliers, confrontés à une baisse des réservations de logements neufs. Le plan vise également à doubler la production de logements locatifs intermédiaires d’ici à 2027 et à créer 35 000 nouvelles places pour les étudiants d’ici la même année. Une réforme de la fiscalité des résidences secondaires et des locations de type Airbnb est également envisagée. (Le Monde, Claire Ané et Véronique Chocron, 18/11)
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Le 105e congrès de l'Association des maires de France s'ouvre à Paris ce 20 novembre 2023 dans un contexte de défiance et de tension, avec pour slogan « Communes attaquées, République menacée ». Les maires dénoncent les violences envers eux et une centralisation accrue de l'État, ainsi qu'une dégradation de leurs finances locales. Les démissions d'élus ont augmenté, passant de 350 par an au précédent mandat, à 450 aujourd'hui, soit 1 300 depuis juin 2020. Parmi les sujets à débattre figurent l'autonomie financière des communes, la libre administration et le principe de subsidiarité. Le président Emmanuel Macron, souvent critiqué pour son mouvement de recentralisation, sera absent du congrès. Les maires envisagent des actions pour défendre leurs droits et améliorer leur situation, y compris des actions juridiques. (Le Figaro, Emmanuek Galiero, 20/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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