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Terre solaire, pionnier du photovoltaïque, et Crédit Agricole Normandie-Seine ont signé un partenariat pour accompagner la transition énergétique en Seine-Maritime et dans l’Eure. Ils proposeront des solutions clés en main, allant de la faisabilité à la maintenance. Ils ont également créé Normandie Seine Transition Énergies pour des solutions de financement alternatives. Pour Karine Bourguignon, directrice générale de Crédit Agricole Normandie-Seine, « ce partenariat avec Terre solaire offre une nouvelle opportunité aux acteurs économiques de notre territoire d’aborder la transition énergétique et la décarbonation de manière plus sereine ». (Paris Normandie, Christophe Préteux, 21/11)
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Xavier Genet a été nommé directeur général adjoint de Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CA-GIP), en charge du périmètre clusters métiers. (Les Echos, 21/11)
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Les nouvelles règles bancaires européennes, connues sous le nom de « Bâle III », doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2025. À un an de l’échéance, certains doutent que les délais soient respectés compte tenu des retards pris, notamment aux États-Unis. Les règles finales de Bâle III visent à dresser un inventaire des différents types de risques auxquels une banque est exposée et à déterminer les montants de capital à réserver pour les gérer. L’industrie craint que la mise en œuvre de ces règles entraîne des coûts de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Outre les retards, l’incertitude quant à l’approche des États-Unis et du Royaume-Uni en matière de réglementation bancaire inquiète également le secteur. (Les Echos, Edouard Lederer, 21/11)
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La néobanque Qonto, valorisée à 4,4 milliards d'euros lors de son dernier tour de table en janvier 2022, vise la rentabilité d'ici fin 2025 et ambitionne de franchir la barre du million de clients, contre 400 000 actuellement. Pour y parvenir, l'entreprise prévoit d'accélérer son développement en France en ciblant des clients plus importants, dont de plus grandes PME, tout en renforçant son équipe dédiée au marché français. Qonto souhaite également croître en forgeant davantage de partenariats, apportant des solutions de financement grâce à ses partenaires October, Defacto, Karmen et Silver, tout en envisageant de nouvelles synergies dans l'assurance. Par ailleurs, l'entreprise prévoit d'accélérer son développement à l'étranger. (Les Echos, Romain Gueugneau, 21/11)
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Le 20 novembre, la banque américaine Citigroup a annoncé des licenciements dans le cadre d'une stratégie de simplification de ses opérations. Cette nouvelle vague de licenciements vise à simplifier la structure hiérarchique et la gestion du groupe. Pour ce dernier, cette démarche représente la restructuration la plus importante depuis plusieurs décennies. Environ 300 postes de cadres supérieurs devraient être supprimés, avec une focalisation initiale sur les cadres de niveau 2. Ces suppressions d'effectifs s’inscrivent dans la stratégie de Jane Fraser, la PDG de Citigroup, visant à éliminer les niveaux hiérarchiques et à accélérer la prise de décision. Depuis début 2023, environ 5 000 postes ont été supprimés. Les effectifs totaux du groupe sont restés stables à 240 000 employés. (L’Agefi, Camille George, 21/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le secteur bancaire intensifie ses efforts pour dématérialiser ses services, notamment les relevés de compte. La banque Citi a notifié à ses clients qu'ils devront renoncer à leur compte bancaire en ligne s'ils veulent continuer à recevoir des relevés papier. Pour les établissements bancaires, la numérisation est un moyen de réduire les coûts. Certaines institutions américaines ont adopté la numérisation par défaut tout en proposant l'envoi des relevés papier contre des frais mensuels. Cette transition suscite des réactions parmi les clients sur les réseaux sociaux, certains redoutant les difficultés pour les personnes âgées ou la complexité liée à la préparation des déclarations de revenus. En France, le relevé papier demeure gratuit, mais sa conservation devient de plus en plus compliquée. (Les Echos, Rachel Cotte, 21/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon les données de Morningstar, les fonds d’investissement verts, en particulier les fonds articles 8 et 9 de la réglementation européenne SFDR, connaissent une baisse d’intérêt. Cette tendance est attribuée à plusieurs facteurs, notamment le doute sur leur performance, les accusations de greenwashing et l’incertitude réglementaire. Les fonds article 9 n’ont attiré que 1,4 milliard d’euros entre juillet et septembre 2023, tandis que les fonds article 8 ont connu une décollecte nette de 20,5 milliards d’euros. Afin de clarifier la réglementation européenne SFDR, la Commission européenne envisage notamment de remplacer les articles 8 et 9 par un système de labels. Une proposition qui semble séduire les autorités de marchés et les particuliers. (Les Echos, Caroline Mignon, 21/11)
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Dans une interview accordée aux Echos, Kunal Kapoor, directeur général de Morningstar, partage son optimisme sur l'évolution de la durabilité des sociétés. Les réglementations telles que la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) en Europe et l'International Sustainability Standards Board (ISSB) établi par les Nations unies en 2021 devraient conduire à un standard global en la matière. Il souligne le rôle crucial des sociétés de gestion dans le développement de solutions d'investissement durable, en mettant en avant une prise de conscience croissante des investisseurs institutionnels. Il mentionne également le besoin d’une réglementation claire et compréhensible pour permettre une meilleure comparabilité des offres pour les investisseurs. Kunal Kapoor révèle : « Aujourd'hui, surtout en matière d'ESG, les gestionnaires d'actifs estiment avoir leur recette secrète unique, il va falloir uniformiser tout cela ». (Les Echos, C. M., 21/11)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) a publié son deuxième rapport annuel sur l'alignement des sociétés cotées françaises aux critères de la taxonomie européenne en matière de développement durable. L’organisme n'émet pas de recommandations, mais examine les déclarations de performance extrafinancière (DPEF) 2022 des entreprises. L’Autorité souligne que ces déclarations restent très hétérogènes et peu comparables, avec seulement 37% du chiffre d’affaires et 47% des dépenses d’investissement des entreprises éligibles à la taxonomie et respectivement 15% et 20% alignées. L'AMF insiste également sur l'importance pour les entreprises de bien expliquer leurs choix méthodologiques et de communiquer davantage sur leurs plans d'investissements durables. Pour l'instant, seuls les objectifs environnementaux d'atténuation et d'adaptation au changement climatique sont couverts. À partir de 2024, les rapports devront traiter des six objectifs environnementaux définis par le règlement Taxonomie de l'Union européenne. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 21/11)
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Face à la croissance significative de l'investissement responsable, Laura Kaliszewski a été nommée directrice de l'investissement responsable chez Natixis Investment Managers (Natixis IM). Natixis IM, le deuxième acteur majeur de gestion d'actifs en France après Amundi avec 1,127 milliard d'euros sous gestion, fait partie du groupe BPCE. La société de gestion propose une gamme diversifiée de services par le biais d'une vingtaine d'affiliés, chacun démontrant des niveaux d'engagement variables en matière de développement durable. (Les Echos, C. M, 21/11)
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Le consortium européen Hyflexpower, composé d’Engie Solutions et de Siemens Energy, a annoncé la réussite complète de la conversion d’une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l’hydrogène renouvelable, une première mondiale. Ce projet, financé à 70% par des aides communautaires H2020, a eu lieu chez le papetier Smurfit Kappa à Saillat-sur-Vienne dans le Limousin. Engie Solutions a produit l’hydrogène vert à partir d’un électrolyseur alimenté par de l’énergie photovoltaïque et Siemens Energy a conçu la turbine. La conversion réussie ouvre des possibilités pour la décarbonisation des secteurs industriels les plus polluants. Le consortium prévoit de développer des techniques de récupération des gaz de combustion pour la deuxième phase du projet, en vue de la cogénération de chaleur industrielle et de vapeur. (Les Echos, Léa Delpont, 21/11)
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La Banque mondiale appelle à des investissements massifs dans le marché de l'hydrogène vert, notamment dans les pays émergents et en voie de développement. Dans un rapport publié le 17 novembre, elle estime qu'un investissement annuel de 200 milliards de dollars au niveau mondial est nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques, dont au moins 100 milliards de dollars devraient être alloués aux pays du Sud. Jusqu'à présent, seuls six grands projets de développement d'hydrogène vert ont reçu une décision finale d'investissement. La Banque mondiale propose un plan d’action qui met l’accent sur les projets en attente dans les pays émergents et en voie de développement. L'institution affirme également que des investissements importants sont nécessaires pour combler l'écart entre les coûts de production de l’hydrogène vert et ceux de l’hydrogène gris. Le rapport met en avant les risques à anticiper, en particulier dans les pays du Sud, et souligne l'importance de l'hydrogène dans la transition énergétique mondiale. (Les Echos, Nicolas Rauline, 21/11)
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Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) appelle à une action immédiate de ses États membres à la veille de l'ouverture de la COP28. Selon le rapport, les engagements actuels des pays sont insuffisants pour respecter l'Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique en deçà de 2°C. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé à une réaction rapide et ambitieuse, soulignant l'importance de se détourner des énergies fossiles. En outre, le rapport du PNUE indique que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 1,2% en 2022 par rapport à 2021, atteignant ainsi 57,4 gigatonnes d'équivalent CO2. Si aucune action n’est entreprise, l'humanité court vers une catastrophe, car même à 1,5°C, les effets du réchauffement seront dévastateurs. (Les Echos, Anne Feitz, 21/11)
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La Réserve fédérale américaine (Fed) envisage d'augmenter de 20% les exigences en capital pour les grandes banques aux États-Unis après la crise bancaire du printemps 2023. Cette proposition s'inscrit dans le cadre des nouvelles règles prudentielles de Bâle III, visant les établissements ayant plus de 100 milliards d'actifs. Toutefois, cette décision est contestée par l'industrie financière, celle-ci mettant en garde contre son coût élevé pour les citoyens. L’organisation Financial Services Forum a lancé une campagne à la télévision nationale pour sensibiliser sur cette question. Ce sujet très conflictuel a entraîné une extension de la phase de consultation sectorielle jusqu'au 16 janvier 2024. De son côté, la voix de Wall Street trouve un écho fort au Congrès, avec de nombreuses cogitations tant du côté des démocrates que des républicains. (Les Echos, Solveig Godeluck, 21/11)
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En Bourgogne-Franche-Comté, la région peine à effectuer la distribution des aides issues des fonds européens destinées aux agriculteurs. Ces retards résultent du transfert de responsabilités de l’État vers les régions. Le conseil régional se trouve ainsi en possession de milliers de dossiers à traiter, comprenant à la fois des dossiers existants et de nouvelles demandes à créer. Néanmoins, la plupart des agents des directions départementales des territoires, qui devaient être transférés à Besançon et Dijon, ont refusé de déménager, laissant des postes vacants. Jusqu’à présent, seuls 300 dossiers sur les 3 500 en retard ont été traités, ce qui a suscité la colère des agriculteurs. (Le Monde, Jean-Pierre Tenoux, 21/11)
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Un sondage réalisé en ligne par LinkedIn en partenariat avec Le Parisien - Aujourd'hui en France révèle une forte confiance des chercheurs d'emploi dans le marché du travail. 35% des répondants estiment qu'ils trouveront un emploi en moins de trois mois, 30% entre trois et six mois et 35% en plus de six mois. Par ailleurs, 90% seraient prêts à quitter leur emploi actuel si une opportunité se présentait. Même si l'environnement économique pourrait se complexifier en 2024, cette confiance montre que les travailleurs croient en leur capacité à trouver ou à changer d'emploi. En revanche, le rapport entre candidat et recruteur évolue, les entreprises devenant plus prudentes. Malgré une légère augmentation du taux de chômage, certains secteurs comme la tech, la santé ou l'hôtellerie-restauration continuent de recruter massivement. (Le Parisien Économie, Nicolas Maviel, 21/11)
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Selon le baromètre Agefiph-Ifop de décembre 2022, 67% des recruteurs français trouvent difficile d'embaucher des personnes handicapées, bien qu'ils soient de plus en plus à considérer leur insertion comme une priorité (35%, +7% depuis 2021). En 2021, le taux d'emploi des personnes handicapées était de 3,5%, loin de l'objectif de 6% imposé par la loi de 1987. Certains secteurs, comme l'information et la communication, affichent des taux encore plus faibles (2,8% en 2022). Dans ce contexte, seules 29% des entreprises atteignent ou dépassent l'obligation légale. Le faible niveau de qualification des travailleurs handicapés (1,1 million) et le manque de mesures préventives contre l'inaptitude professionnelle sont souvent identifiés comme des freins. Face à cette situation, l'association APF France Handicap appelle à une meilleure coordination entre les acteurs institutionnels. (Les Echos, Anne Feitz, 21/11)
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En France, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a lancé un programme d’accompagnement pour soutenir la croissance des PME. Intitulé « ETIncelles », ce dispositif vise à stimuler la compétitivité de l’économie française en aidant les PME à devenir des ETI. Dans ce cadre, les PME bénéficieront d’un interlocuteur unique pour les aider à surmonter les obstacles, notamment administratifs, qui entravent leur croissance. Par ailleurs, le gouvernement a mis en place un réseau de correspondants destiné à offrir un accompagnement personnalisé aux PME. Malgré le lancement de ce programme, les PME françaises demeurent confrontées à quelques défis majeurs, tels que la fiscalité élevée et le poids des réglementations. (Le Figaro, Louise Darbon, 21/11)
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En Argentine, l'économiste ultralibéral Javier Milei a remporté, le 19 novembre 2023, l'élection présidentielle et prendra ses fonctions le 10 décembre. Face aux problèmes monumentaux du pays, dont l'inflation, la stagnation économique et l'insécurité, il prévoit une thérapie de choc. Le président élu envisage de substituer le peso argentin par le dollar américain et de fermer la Banque centrale pour juguler l'inflation. Malgré les préoccupations concernant les réserves de change insuffisantes et la dépendance à la politique monétaire américaine que ces changements entraîneraient, Javier Milei est déterminé à réduire de 15% les dépenses publiques et à mettre fin aux subventions chroniques. (Les Echos, Richard Hiault, 21/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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