["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 04/12/2023
VIE DU GROUPE
 
Le Crédit Agricole Alpes Provence et le groupe Ténergie, spécialiste du photovoltaïque, s’associent pour créer Caapten, une coentreprise visant à accélérer la transition écologique via la production d’électricité photovoltaïque sur les territoires des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et des Hautes-Alpes. L’objectif de ce partenariat est de développer des centrales capables de produire l’équivalent de la consommation d'électricité verte d’une ville comme Aix-en-Provence d'ici 2030. Caapten offrira aux agriculteurs, industriels et entreprises une solution pour développer des projets d'énergie solaire sans avoir à investir. Selon Corinne Verot, chief impact officer du Crédit Agricole Alpes Provence, « Caapten nous permet de bâtir une économie régénérative et inclusive dans laquelle personne n’est mis à l'écart. » (La Provence, 03/12)
 
 
La filiale du Crédit Agricole, Pacifica, a inauguré son unité de gestion des sinistres bas carbone à La Buisse, sur la zone de Centr'Alp 2, le 21 novembre. L'inauguration a réuni plusieurs personnalités dont Jean-Pierre Gaillard, président du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes (Casra), et Pierre Fort, directeur général du Casra. La structure de 1 800 mètres carrés est construite avec des matériaux de récupération. Elle est dotée de 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques et de 1 000 mètres carrés de verdure sans grillage délimitant la parcelle pour permettre à la faune de profiter de cet espace naturel. Pierre Fort a précisé : « Ce bâtiment bas carbone est une preuve d'engagement sociétal ». Cette 19e unité de gestion de sinistres de Pacifica est la deuxième à bas carbone, après celle de Fleury-sur-Orne et d'autres sont prévues pour 2024. (Le Dauphiné Libéré, Paul-Émile Cassoret, 02/12)
 
 
Une étude d’Amundi, menée auprès de 158 fonds dans le monde, révèle que les fonds de pension sont de plus en plus exigeants envers les sociétés de gestion sur le respect des critères ESG. 70% des sociétés de gestion sont notés comme mauvaises sur ces critères, 22% bons, et 8% excellents. Les fonds de pension renforcent leurs critères de sélection en raison de la pression exercée sur la capacité à respecter les mandats de gestion ESG. Malgré cette tendance, la sous-performance de l’ESG observée en 2022 n’est qu’un « revers temporaire », selon l’étude. « Nous assistons aujourd'hui à l'émergence d'une version plus robuste qui met l’accent sur les résultats et les responsabilités de manière très concrète, ainsi que sur les rendements financiers », analyse Amin Rajan, directeur de CREATE-Research qui a dirigé l'étude avec Amundi. (www.agefi.fr, Thibaud Vadjoux, 01/12)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
La Banque centrale européenne (BCE) a augmenté ses exigences réglementaires en matière de fonds propres pour Société Générale en 2024, passant de 9,36% à 10,22% pour le ratio Common Equity Tier 1 (CET1). Ce ratio symbolise les réserves de sécurité de la banque en cas de difficulté. Les conséquences de cette augmentation pourraient peser sur la rentabilité des fonds propres attendue par les investisseurs. En 2023, Société Générale a vu ses résultats diminuer en raison de taux d'intérêt plus élevés, ce qui l'a amenée à réviser à la baisse ses objectifs de croissance et de rentabilité pour 2026, et à annoncer simultanément la nécessité de renforcer son capital. La banque Goldman Sachs a recommandé à ses clients de vendre des actions de l'établissement français. (Les Echos, Romain Gueugneau, 04/12)
 
 
L’Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato (AGCM), l’autorité antitrust italienne, a suspendu le 30 novembre le transfert des clients d’Intesa Sanpaolo vers sa banque digitale, Isybank. Le transfert n’était pas conforme aux dispositions du Code de la consommation. Les titulaires pourront choisir de conserver leurs comptes chez Intesa aux conditions antérieures ou de les transférer chez Isybank. Plus de 5 000 clients se sont plaints de ce transfert, qui a déjà affecté environ 300 000 clients sur un total de 2,4 millions prévu. Intesa Sanpaolo et Isybank ont un délai de dix jours pour proposer des corrections. (L’Agefi Quotidien, Stéphanie Salti, 04/12)
 
 
En novembre, le CAC 40 a enregistré sa meilleure performance mensuelle de l'année 2023, gagnant 6,17%. En novembre, l'augmentation des prix est demeurée stable aux États-Unis, avec une hausse de 3% à la fois en novembre et en octobre, contre 3,4% en septembre. En Europe, l'inflation est passée de 2,9% en octobre à 2,4% en novembre. Dans ce contexte, « les investisseurs commencent à penser que la baisse des taux est beaucoup plus proche que prévu outre-Atlantique et qu’elle pourrait intervenir au deuxième semestre », explique Frédéric Rosamond, responsable actions françaises chez Amundi. Cette perspective a déjà entraîné une baisse des taux des obligations souveraines et redonné de l'appétit aux investisseurs pour les actifs à risques. (Le Figaro, Danièle Guinot, 02-03/12)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le groupe bancaire BPCE étudie plusieurs alternatives pour l'avenir de sa filiale de gestion d'actifs, Natixis Investment Managers. Il envisage notamment de céder une participation majoritaire ou minoritaire à un acteur externe pour soutenir le développement de cette dernière. Nicolas Namias, président du directoire de BPCE, n'avait pas exclu un éventuel projet d'introduction en Bourse de l'activité de gestion d'actifs s’il permettait « de soutenir un projet stratégique d’ampleur ». Des discussions avec AXA pour un éventuel rapprochement avec AXA IM étaient envisagées, mais le projet n'a pas abouti. Actuellement, Natixis IM occupe le rang du deuxième acteur européen dans la gestion d'actifs, derrière Amundi, avec plus de 1 100 milliards d'euros sous gestion. La filiale se distingue par son modèle multiboutiques, comprenant une vingtaine de sociétés de gestion affiliées. (Les Echos, Romain Gueugneau, Anne Drif & Amélie Laurin, 04/12 ; Les Echos, A. L ; R. G, 04/12)
 
 
Le 3 décembre 2023, dans une interview accordée au Parisien, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a annoncé l'étude de nouvelles mesures visant à assouplir les conditions d'obtention de prêts immobiliers lors d'une réunion du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), dont il est président, prévue pour le 4 décembre. Ces mesures comprennent l'extension de la durée des prêts pour les emprunteurs réalisant des travaux de rénovation, l'exclusion des prêts relais du calcul du taux d'endettement, ainsi que la possibilité pour les banques de déroger à certains critères d'octroi fixés par le HCSF pour une partie des dossiers. Ces initiatives ont pour objectif d'accroître la capacité d'endettement des emprunteurs et de stimuler le marché du crédit immobilier. Les établissements bancaires, tels que le Crédit Agricole, cherchent également des moyens de relancer le crédit immobilier. Les contraintes imposées par le HCSF font l'objet de critiques, et des assouplissements supplémentaires sont réclamés. (Les Echos, Romain Gueugneau, 04/12 ; Le Monde, Marc Angrand, 03-04/12)
 
 
Après la faillite du promoteur immobilier autrichien Signa, de nombreuses banques font leurs comptes en préparation de la réunion des créanciers convoquée le 19 décembre 2023 par l’administrateur judiciaire. Les banques les plus exposées sont Raiffeisen (Autriche), UniCredit (Italie) et Julius Baer (Suisse), avec une exposition de plus de 600 millions d'euros. La banque Natixis (Groupe BPCE) serait exposée à 25 millions d'euros, BNP Paribas à hauteur de quelques millions. Les analystes de JP Morgan estiment la dette de l'empire immobilier de Signa à environ 13 milliards. La Banque centrale européenne suit de près cette situation compte tenu des potentielles répercussions sur la stabilité financière. (Les Echos, Thibaut Madelin, Edouard Lederer, 04/12)
 
 
Le Figaro Supplément revient sur les prêts étudiants proposés par différents établissements bancaires en France. Face à l'augmentation des frais de scolarité et des taux d'intérêt légal, les étudiants peuvent opter pour des offres standardisées ou spécifiques à de grandes écoles. Kedge propose un prêt à taux de 0% aux étudiants provenant de milieux modestes, tandis que pour les autres, un prêt à 1,90% a été négocié avec le Crédit agricole Alpes Provence. Pour bénéficier des meilleurs taux, les étudiants peuvent également contacter le service de financement de leur école pour obtenir la liste de leurs banques partenaires. (Le Figaro Supplément, L. C, 02/12)
 
 
Les maires français se révoltent contre les assureurs en raison de l'augmentation drastique des primes d'assurance des communes à la suite de catastrophes naturelles. De 1 milliard d'euros dans les années 1980, le coût des sinistres dus aux catastrophes naturelles atteint aujourd'hui 10 milliards d'euros par an. Les collectivités déclarent 79 000 sinistres pour 82 000 contrats chaque année. L'Association des maires de France appelle à l'arrêt de la résiliation unilatérale des contrats par les compagnies d'assurances. France Assureurs encourage les collectivités à assumer leurs obligations de prévention pour réduire le nombre de sinistres. L'augmentation des cotisations d'assurance devrait se poursuivre dans les prochaines années, charge qui sera finalement supportée par les contribuables. (Le Journal du dimanche, Benjamin Cuq, 03/12)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
L'Efrag, mandaté par Bruxelles pour élaborer les normes de reporting extra-financier des entreprises européennes, a conclu le 30 novembre 2023 un accord de coopération avec la Global Reporting Initiative (GRI), un normalisateur mondial. L'objectif est d'éviter la duplication des communications publiques des entreprises sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces deux entités collaboreront à l'élaboration de normes sectorielles, devant être présentées à Bruxelles par l’Efrag dès 2026. Actuellement, 14 000 entreprises à l'échelle mondiale utilisent volontairement ou par obligation les normes GRI pour leur reporting extra-financier. Avec l'entrée en vigueur de la directive européenne CSRD en 2024, environ 11 000 entreprises européennes seront tenues d'appliquer les normes développées par l’Efrag dès 2025. (Les Echos, Laurence Boisseau, 04/12)
 
 
L’Institut français des administrateurs (IFA), Ethics & Boards, et Chapter Zero France ont publié leur troisième baromètre sur les objectifs climat dans la rémunération des dirigeants du SBF 120. D’après eux, 88% des entreprises du SBF 120 ont désormais inclus au moins un objectif environnemental dans la rémunération de leurs dirigeants, contre 80% en 2022. Plus de la moitié des entreprises (53% contre 43% en 2022) intègrent un critère climatique dans le calcul du bonus annuel et dans la rémunération à long terme. Les auteurs du rapport anticipent une continuité de cette tendance positive en 2023. Ils expriment leur attente que toutes les entreprises spécifient le niveau de réalisation de leurs objectifs, aligné sur l’objectif 2030 approuvé par l’initiative Science Based Targets (SBTi). (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 04/12)
 
 
Une étude de la Société Générale CIB révèle que les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont bien trop insuffisants par rapport aux objectifs fixés. Les projections de la banque indiquent une augmentation des émissions mondiales jusqu’à 54,1 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2023, bien au-dessus des 41 milliards nécessaires pour respecter la trajectoire climatique souhaitée. L’étude souligne également un écart de 25% entre les émissions de GES et le scénario à 2 °C en 2030. Cela est dû à des engagements nationaux insuffisants et à une mise en œuvre inadéquate des cibles. Par ailleurs, les pays émergents, qui continueront probablement à augmenter leurs émissions, risquent de ne pas atteindre leurs objectifs en raison de contraintes économiques. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 04/12)
 
 
Le 30 novembre, lors du premier jour de la COP28 à Dubaï, le président français Emmanuel Macron a appelé les pays du G7 à renoncer au charbon d’ici 2030 et à adopter une planification écologique similaire à celle de la France. Il a particulièrement souligné le rôle de la Chine dans la réduction des émissions et a critiqué les investissements continus dans le charbon. Le 2 décembre, une vingtaine de pays, dont la France, les USA, le Canada, la Corée du Sud et Ghana se sont engagés à tripler leur production d’énergie nucléaire d’ici 2050, redonnant ainsi à cette énergie une place centrale dans la lutte contre le réchauffement climatique. Emmanuel Macron a notamment annoncé la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, la construction de nouveaux réacteurs et l’investissement dans des petits réacteurs modulaires innovants à partir de 2030. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 04/12 ; Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 02-03/12)
 
 
Dans une interview accordée à L’Opinion, Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, exhorte les entreprises à considérer les risques liés à l’effondrement de la biodiversité lors du développement de leurs opérations. Elle met en avant des initiatives d’entreprises comme Michelin, Petit Bateau et L’Oréal qui ont investi dans des pratiques plus durables. La secrétaire d’État aborde aussi la nouvelle Stratégie nationale Biodiversité 2030, qui comprend une série d’indicateurs pour suivre les progrès. Elle souligne que « les combats pour le climat et pour la biodiversité sont des combats jumeaux ». (L’Opinion, Irène Inchauspé, 04/12)
 
 
Le 1er décembre, à l’occasion de l’ouverture de la COP28, les Émirats arabes unis ont annoncé la création d'un fonds privé de 30 milliards de dollars, destiné aux solutions pour le climat, nommé « Altérra ». Dirigé par Sultan Al Jaber, président de la COP28, le fonds espère lever à terme 250 milliards de dollars. 25 milliards de dollars seront dirigés vers « Altérra Acceleration », dédié aux investissements climatiques à fort potentiel, tandis que les 5 milliards restants iront à « Altérra Transformation », visant à encourager les investissements dans les pays du Sud. BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, s'engagera à investir 2 milliards de dollars dans Altérra. Cependant, Lola Vallejo de l'Institut du développement durable et des relations internationales a mis en garde contre la complexité de ces structures pour les bénéficiaires potentiels. (Les Echos, Anne Feitz, 04/12)
 
 
La cour d'appel de Bruxelles a condamné l'État belge et deux de ses trois régions, la Flandre et Bruxelles-Capitale, pour l’insuffisance de leur action contre le changement climatique. La Wallonie, la troisième région, n'a pas subi cette condamnation car son plan climatique a permis d'atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre pour 2020. Les plaignants, soutenus par des organisations environnementales et 58 000 citoyens, demandaient une réduction des émissions de 61% d'ici 2030, mais la cour en appelle plutôt à une réduction de 55%, en ligne avec les objectifs de l'Union européenne. Actuellement, les différentes entités de pouvoir belges n'ont pas réussi à s'entendre sur un « plan national pour le climat et l'énergie », conduisant à des divergences significatives. Les réactions à la décision de la cour d'appel soulignent ces différences, avec des dissensions notables entre les différents gouvernements régionaux du pays. (Le Monde, Jean-Pierre Stroobants, 03-04/12)
 
AGRICULTURE
 
Deux syndicats agricoles, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes agriculteurs (JA), mènent une campagne virale de retournement de panneaux indicateurs de noms de ville en France pour exprimer leur mécontentement face aux injonctions contradictoires du gouvernement. Ce mouvement a commencé à Tarn, en Occitanie, en octobre 2023, avant de s’étendre à tout le territoire. Les agriculteurs, qui souffrent de la hausse du coût du gazole, des retards de paiement des aides européennes, de la dématérialisation des démarches administratives et de la concurrence déloyale entre les pays de l’Union européenne, demandent des mesures d’accompagnement plutôt que des taxes et des charges supplémentaires. Ils attendent une réponse concrète de l'État. (M Le Magazine du Monde, Agathe Beaudouin, 02/12)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
L’agence de notation S&P Global a maintenu la note « AA » pour la dette française, évitant ainsi une dégradation qui aurait pu avoir des impacts significatifs sur l’économie du pays. Cette décision est justifiée par plusieurs facteurs, notamment l’anticipation d’une diminution de la dette publique en pourcentage du PIB à partir de 2025. Toutefois, la note reste sous « perspective négative », suggérant des défis futurs pour l’économie française. Par ailleurs, une étude de S&P Global estime que les tensions entre les établissements bancaires et les dettes souveraines pourraient de nouveau apparaitre à cause de la hausse des taux. Cette dernière pourrait mettre sous pression les banques notamment en Italie, au Portugal, en Grèce et dans plusieurs pays d’Europe centrale. (Les Echos, Renaud Honoré, 04/12 ; Les Echos, E. Le., 04/12)
 
 
La tendance des cadeaux de seconde main pour Noël cesse de croître, notamment chez les plus jeunes. Selon une enquête « Noël sous inflation » réalisée par l’institut Toluna Harris Interactive pour la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 38% des Français envisagent d'offrir des cadeaux d'occasion cette année, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2022. Selon le Sofinscope, il existe par ailleurs une disparité entre ceux qui demandent des objets reconditionnés et ceux qui ont l'intention d'en offrir, avec une différence de 5 à 8 points. Les principales motivations pour l'achat de cadeaux d'occasion sont le prix, le respect de l'environnement et l'originalité. Par ailleurs, l'usage des chèques-cadeaux pour des produits de seconde main a augmenté de 11% depuis le début de l'année sur les plateformes spécialisées. (Les Echos, Cl. B, 04/12)
 
 
Retrouvez la synthèse du 01/12/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20231201/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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