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Le 4 décembre 2023, la société Tenergie a annoncé la création de deux co-entreprises : l’une en partenariat avec le Crédit Agricole Loire Haute-Loire, les coopératives agricoles Sicarev et Eurea, et l’autre avec le Crédit Agricole Alpes Provence. La première société, Loire Haute-Loire Energie, se concentre sur l’installation de centrales photovoltaïques sur des bâtiments agricoles. La deuxième entreprise, Caapten, propose quant à elle des projets photovoltaïques sans investissement de la part des clients, en devenant tiers investisseur et en exploitant les projets sur le foncier des clients. (Agra Fil, 07/12)
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Jean-Marie Malherbe a été promu au poste de directeur général adjoint de Crédit Agricole Consumer Finance, chargé de l'industrialisation et des synergies au sein du groupe Crédit Agricole. À ce titre, il intègre le comité exécutif de Crédit Agricole Consumer Finance. (Les Echos, 06/12)
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Dans cette tribune publiée par Option Finance, Isabelle Job-Bazille, directrice des Études économiques chez Crédit Agricole S.A., analyse l'évolution et les défis de l'indépendance des banques centrales. Selon elle, « les banques centrales doivent redoubler d’efforts pour expliquer et justifier leur décision tout en se soumettant à un contrôle démocratique renforcé ». (Option Finance, Isabelle Job-Bazille, 04/12)
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La Banque centrale européenne (BCE) a revu à la hausse les exigences de fonds propres Supervisory Review and Evaluation Process (SREP) pour les banques françaises. À partir du 1er janvier 2024, BNP Paribas devra augmenter son ratio Common Equity Tier one (CET1) de 9,56% à 10,2% et son Tier 1 capital de 11,36% à 11,81%. Le groupe Crédit Agricole, qui présentait le meilleur niveau de solvabilité parmi les banques systémiques européennes, devra maintenir un ratio minimum CET 1 de 9,7% en janvier 2024, par rapport à 8,9% en 2023, tandis que Crédit Agricole S.A. devra respecter un ratio CET1 d’au moins 8,5%, comparé à 7,9% au 1er janvier 2023. Bien que La Banque Postale ait été considérée comme l’établissement le plus fragile de la zone euro lors du dernier stress test, la BCE n’a pas imposé d’exigences supplémentaires dans le cadre du pilier 2. Les exigences minimales de fonds propres durs CET 1 sont fixées à 8,882%, et le ratio de solvabilité globale (Total Capital) à 13,257%. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 06/12)
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Le marché anticipe désormais une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) dès mars 2024, avant même une éventuelle baisse de la Réserve fédérale américaine. La baisse rapide de l'inflation dans la zone euro est l'un des facteurs qui ont motivé ce changement d'attitude des investisseurs. Dans une interview à Reuters le 5 décembre, Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a affirmé que la BCE pourrait cesser d'augmenter ses taux en raison de la baisse significative de l'inflation. De même, elle a déclaré qu'il n'était plus nécessaire d'affirmer que les taux resteraient stables au-delà de mi-2024. Ces déclarations ont stimulé les marchés boursiers européens. Cependant, certains analystes estiment que le marché est optimiste et que la BCE pourrait retarder la baisse des taux. Dans l'ensemble, la situation économique de la zone euro comparée à celle des États-Unis et l'évolution de l'inflation seront les facteurs clés pour déterminer le calendrier de la politique monétaire de la BCE. (L’Agefi Quotidien, Xavier Diaz, 06/12)
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Dans un communiqué, l'autorité de la concurrence italienne, l’Antitrust, a ordonné à Intesa Sanpaolo, la plus grande banque d'Italie, d'interrompre le transfert de ses clients traditionnels vers son nouveau service bancaire mobile, Isybank. Cette décision a été prise pour protéger les 2,4 millions de clients concernés et pour empêcher le passage à la banque numérique sans consentement explicite. L’autorité a précisé qu’Intesa Sanpaolo avait planifié le transfert « d'une manière non conforme aux dispositions du code de la consommation ». En réponse, Carlo Messina, président de la banque, a promis d'améliorer sa communication auprès des clients. (Les Echos, Olivier Tosseri, 06/12)
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L'actionnaire de référence de Barclays, le fonds émirati Qatar Holding, a vendu près de la moitié de sa participation dans la banque britannique pour 590 millions d'euros, réduisant donc sa part dans le capital à moins de 3% contre 5,3% précédemment. Cette réduction intervient alors que Barclays, qui est sous-performante par rapport aux autres banques européennes, s’apprête à dévoiler un nouveau plan stratégique le 20 février pour regagner la confiance des investisseurs. La nouvelle stratégie, élaborée avec l'aide du cabinet BCG, impliquera probablement un rééquilibrage des activités et des réductions de coûts, pouvant aller jusqu'à un milliard de livres et 2 000 suppressions d'emplois. Sur ce sujet, le rôle de la banque de financement et d'investissement (BFI), qui représente plus de la moitié des revenus de Barclays, sera au cœur des discussions. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 06/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La production de crédit immobilier en France s'est stabilisée en octobre, atteignant 9,2 milliards d'euros, selon les données de la Banque de France. Le volume aurait même augmenté en novembre, avec une estimation de 9,8 milliards d'euros. C'est une première depuis avril 2023 où la production avait brièvement augmenté avant de poursuivre sa tendance à la baisse. Néanmoins, cette stabilisation et cette potentielle reprise se produisent dans un contexte de hausse continue des taux d'intérêt. En octobre, le taux moyen était de 3,87% et il aurait franchi la barre des 4% en novembre. Le gouvernement français et la Banque de France espèrent soutenir cette reprise en commençant avec de nouveaux ajustements apportés aux normes HCSF, qui régissent l'octroi de crédit, afin de lever les obstacles techniques qui pourraient freiner la distribution de crédit. (Les Echos, Romain Gueugneau, 06/12)
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Une quarantaine d'organisations, dont la CGT Banque de France et la France insoumise, s'opposent à un amendement soutenu par l'État visant à utiliser une partie des fonds du Livret A et du Livret de développement durable (LDDS) pour financer l'industrie de l'armement. Elles jugent que les défis du logement social et de la transition écologique devraient être privilégiés. Un récent sondage a également montré que 54% des interrogés rejettent l'amendement. Cependant, si la réforme passe, les banques pourraient être forcées de révéler les financements accordés à l'industrie militaire. La répartition actuelle des fonds est en faveur des PME (80%), des projets à empreinte climatique (10%), et de l'économie sociale et solidaire (5%). Le solde restant de 5% est utilisé librement par les banques. Avec l'intégration de la défense comme quatrième objectif, Bercy confirme qu'un pourcentage minimum lui sera également attribué. Actuellement, 40% des 550 milliards d'euros de ces livrets sont gérés par les banques. (Les Echos, Anne Drif, 06/12 ; Les Echos, A. D., 06/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le label Investissement socialement responsable (ISR) devient progressivement plus strict en France, poussant les banques à s'impliquer davantage dans la transition énergétique. Le Crédit Agricole a lancé une initiative appelée Crédit Agricole Transitions & Énergies sous la direction d’Eric Campos, directeur de l'engagement sociétal de Crédit Agricole S.A. Elle vise à fournir de l'électricité à faible teneur en carbone aux entreprises et aux collectivités locales, tout en offrant des solutions aux clients privés. Le Crédit Agricole a déjà embauché 50 conseillers en transition énergétique dans ses 39 caisses régionales. En outre, la banque s'est engagée à investir 1 milliard d'euros en fonds propres pour soutenir les producteurs d'énergies renouvelables d'ici 2030 et 19 milliards d'euros supplémentaires en financements via Unifergie, son offre d'ingénierie financière et juridique. (Revue Banque, 12/2023)
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Les fonds sur la thématique de l'emploi deviennent de plus en plus populaires auprès des gestionnaires d'actifs, attirant l'attention sur les approches RH des entreprises cotées. Plusieurs sociétés de gestion ont suivi cette tendance, notamment Palatine AM, et BFT IM. Les stratégies de ces dernières sont fortement promues au sein des réseaux bancaires auxquels elles sont rattachées, à savoir Crédit Agricole et BPCE respectivement. Dans ce contexte, BFT IM investit dans des sociétés qui ont des programmes de création d'emplois à long terme, explique Fabrice Masson, directeur de la gestion actions chez BFT IM. Par ailleurs, Julie Fardoux, responsable de la stratégie ESG de BFT IM, souligne l'importance de l'engagement actionnaire dans cette démarche. Selon elle, cela montre aux entreprises que le sujet de l'emploi intéresse les investisseurs, incite les sociétés à fournir des données précises et les encourage à évaluer leurs progrès de manière concrète. (Option Finance, Séverine Leboucher, 04/12)
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Dans le secteur immobilier français, Altarea, un promoteur immobilier, s’est démarqué à l’été 2023 en concluant un accord de crédit bancaire corporate de 200 millions d’euros, aligné sur la taxonomie verte européenne. Ce crédit permettra à la société d’ajuster une majorité de son chiffre d’affaires selon les critères de la taxonomie verte européenne au cours des trois prochaines années. À terme, le groupe souhaite convertir l’ensemble de ses crédits en « taxonomy linked loan ». Quentin Dechamps, real estate lead dans l’équipe sustainable banking de Crédit Agricole CIB, qui a participé au financement, a souligné qu’« à l’exception de SP1E, que nous avions guidé en octobre 2022 sur le refinancement de son prêt syndiqué d’1,2 milliard d’euros, dans lequel avait été intégrée une clause d’alignement du CA sur la taxonomie, c’est le seul crédit corporate qui, à ma connaissance, contient un tel objectif ». (Option Finance, 04/12)
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Axeleo Capital, un fonds de capital-risque, lance des bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE) alignés sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour ses nouvelles participations. Les BSPCE, qui permettent aux salariés de start-up d'acheter des actions lors d'un événement de liquidité à un prix déterminé, seront désormais liées à des critères d'impact environnemental et social positif. Ces BSPCE ESG seront effectifs lors de nouveaux tours de table. Les critères pour l'exercice des BSPCE ESG restent généraux, mais peuvent être adaptés en fonction des start-up et inclure des objectifs tels que la réalisation d'un bilan carbone ou la présence d'un certain pourcentage de femmes dans les effectifs. Cette pratique est encore peu courante dans le domaine du capital-risque. (Les Echos, Camille Wong, 06/12)
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Le 4 décembre 2023, la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen a voté un texte apportant des modifications aux règles proposées par la Commission européenne pour réglementer les agences de notation ESG (environnement, social et gouvernance). Les entreprises combinant des activités de notation ESG avec d'autres services financiers doivent séparer leurs activités pour éviter les conflits d'intérêts. Le texte appelle également les agences à dévoiler leurs méthodologies et à indiquer publiquement leurs sources de données. Par ailleurs, les agences de notation opérant dans des pays tiers doivent se conformer aux mêmes normes. Les entreprises cherchant à obtenir plus d'une notation ESG doivent choisir au moins un fournisseur dont la part de marché est inférieure à 15% pour favoriser la concurrence. Le texte devrait être voté en séance plénière en février 2024, et les négociations devraient débuter pour une possible adoption sous la présidence belge de l'UE au premier semestre de cette même année. (Les Echos, Laurence Boisseau, 06/12)
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Selon un rapport de l'Agence de la transition écologique (Ademe) publié ce 6 décembre, les conséquences économiques du réchauffement climatique en France pourraient coûter au moins 260 milliards d'euros si aucune politique de transition écologique n'est mise en place. En supposant une augmentation des températures mondiales de près de +3,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, les experts évaluent le coût des dommages à 10 points de PIB annuel de la France d'ici la fin du siècle. Ce coût est considéré comme largement supérieur à celui des efforts financiers nécessaires pour assurer la transition écologique du pays. Le directeur des études socio-économiques de l'Ademe, Patrick Jolivet, insiste sur l'urgence d'agir, soulignant que « cette évaluation est probablement très sous-estimée ». Le rapport met également en lumière l'impact économique substantiel d'une action climatique retardée. (Les Echos, Marie Bellan et Nathalie Silbert, 06/12)
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L’absence de régulation et de normes internationales pour les crédits carbone volontaires crée une confusion notable, obligeant les acteurs de la finance verte à solliciter une clarification urgente de ces marchés. Cette problématique sera abordée lors de la COP28 à Dubaï, avec l’espoir de faire progresser l’article 6.4 de l’Accord de Paris afin d’améliorer la supervision de ces marchés. Gautier Quéru, directeur du capital naturel chez la société Mirova, estime qu’une réglementation améliorée est nécessaire pour garantir la viabilité des projets. Bernard Giraud, co-fondateur de Livelihoods Venture, un fonds d’investissement soutenu notamment par Crédit Agricole, plaide en faveur d’une action décisive lors de la COP28. (Le Figaro, Anne Cheyvialle, 06/12)
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La Cour de comptes européenne pointe le nombre croissant de recours lancés contre le Conseil de résolution bancaire unique (SRB/CRU) et le Fonds de résolution unique (SRF/CRU), mis en place pour gérer les crises bancaires. Le SRF qui doit atteindre 77,6 milliards d'euros d’ici fin 2023 reçoit des contributions des banques qui sont parfois contestées en justice. Avec 86 procédures à son encontre fin 2022, le Conseil a réservé 1,9 milliard d’euros pour couvrir les litiges. Par ailleurs, 115 recours ont été lancés contre les procédures de résolution, dont 104 liées à la Banco Popular Español SA. Pourtant, la majorité des décisions ont été confirmées par le Tribunal de l'UE, ce qui laisse le SRB relativement serein face aux recours. Par ailleurs, Sberbank Europe AG et sa maison mère russe ont également introduit huit recours contre les décisions de résolution du SRB. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 06/12)
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Les cours des cryptomonnaies connaissent une forte progression. En effet, le bitcoin a gagné environ 14% en une semaine, pour atteindre 38 340 euros, tandis que I'ethereum a augmenté de 10,5%, atteignant 2 030 euros. Cette reprise est due à un contexte favorable à ces investissements à risque, notamment la fin de la hausse des taux d’intérêt des banques centrales. Les investisseurs anticipent par ailleurs l’intégration des cryptomonnaies au sein des fonds d’investissement de grandes entreprises. Cela permettra aux particuliers d’acheter des bitcoins sans connaissance technique particulière ou appétence particulière. (Le Parisien, Damien Licata Caruso, 06/12)
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L’agence de notation Moody’s a revu à la baisse la perspective de la note de crédit de la Chine, passant de stable à négative. Cette décision découle de plusieurs facteurs, dont l’augmentation de la dette des gouvernements locaux et l’aggravation de la crise immobilière. La dette totale des collectivités locales s’élève à 11 900 milliards d’euros. Moody’s prévoit un ralentissement de la croissance économique chinoise à 4% en 2024 et 2025, puis à 3,8% les années suivantes. Le déficit commercial de l’UE avec la Chine a doublé en deux ans pour atteindre 390 milliards d’euros en 2022, a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 5 décembre, à l’avant-veille du sommet entre la Chine et l’UE à Pékin. (Le Figaro, Armelle Bohineust, 06/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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