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Anaïd Chahinian a été nommée directrice générale de Spirica et présidente directrice générale d’UAF Life Patrimoine, filiales de Crédit Agricole Assurances, à partir de janvier 2024. Depuis 2019, elle était directrice de l’actuariat du pôle vie France au Crédit Agricole Assurances. (Argus Assurance Newsletter, Isabelle Danton, 06/12)
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La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé de nouvelles exigences en fonds propres pour les banques françaises à partir de 2024. Elle examine chaque année la santé financière des établissements qu'elle supervise. Crédit Agricole SA (filiale du groupe Crédit Agricole) et d'autres banques devront maintenir des ratios de fonds propres plus élevés. Ce ratio est essentiel pour évaluer la solidité financière d’une banque. Plus il est élevé, plus une banque est préparée pour absorber un choc financier. Des augmentations similaires ont également été notifiées aux principales banques espagnoles. La BCE a justifié ces augmentations comme étant en partie dues aux résultats de l'évaluation du risque individuel de chaque banque, s'attendant à ce que la qualité des actifs se détériore. De plus, la mise en vigueur des normes prudentielles dites de Bâle 3 et l'émergence de nouveaux risques opérationnels liés au changement climatique ajoutent à la pression sur les banques. (Les Echos (2), Edouard Lederer, 07/12)
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Le néocourtier allemand Trade Republic a obtenu une licence bancaire de la Banque centrale européenne (BCE), devenant ainsi une banque à part entière. Fondé en 2015, le courtier en ligne a gagné en popularité grâce à sa commission fixe de 1 euro et ses plans d’investissement réguliers. Malgré son passage en banque, il entend maintenir ses partenariats avec des banques traditionnelles comme Deutsche Bank, JP Morgan et Citibank. Trade Republic compte toutefois accroître sa communication et concurrencer ces banques sur la rémunération des dépôts. À noter que son compte espèces offre actuellement une rémunération de 4% bruts. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 07/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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En novembre 2013, le Crédit Immobilier de France (CIF), un établissement bancaire spécialisé dans l'accession sociale à la propriété, a fait l’objet d’une résolution ordonnée à la suite d’une dégradation notoire de sa santé financière. Le directeur général Jérôme Lacaille a orchestré une série de restructurations, réussissant à reclasser 90% des salariés du CIF. L'établissement a également innové en titrisant 2 milliards d'euros de créances immobilières au format simple transparent, standardisé (STS), le premier du genre en Europe. À ce jour, le CIF a réalisé sept émissions STS. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 07/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le gouvernement français serait en discussion pour exclure les titres PEA-PME cotés des quotas éligibles dans la gestion par horizons des plans d'épargne retraite (PER) et de l'assurance-vie, dans le cadre de l'application de la loi Industrie verte. Un collectif, regroupant des sociétés de gestion et d'entreprises cotées, s'oppose à ce projet, arguant du besoin d'un équilibre entre les incitations aux investissements cotés et non cotés. Ce changement pourrait affecter plus de 400 entreprises cotées de la Bourse de Paris, actuellement éligibles au dispositif du PEA-PME. Le collectif a rédigé une lettre adressée au ministre de l’Économie Bruno Le Maire pour argumenter contre ce projet. (L’Agefi Quotidien, Mathilde Castagna, 07/12)
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Le 4 décembre, la Commission des affaires économiques et monétaires (Econ) du Parlement européen a approuvé des amendements au règlement sur les notations ESG. Les eurodéputés demandent que soient attribuées des notations individuelles pour chaque critère ESG, plutôt qu’un score global, offrant ainsi plus de précision et de transparence. Les agences de notation devraient également mieux prendre en compte l’impact négatif d’une entreprise sur l’environnement et la société. Les parlementaires veulent en outre que les sociétés notées soient alignées avec les objectifs de l’Accord de Paris pour le volet environnemental, et les conventions de l’Organisation internationale du travail pour le facteur social. Le texte amendé devrait être approuvé en février 2024 lors d’une séance plénière du Parlement européen. (L’Agefi Quotidien, Tuba Raqshan, 07/12)
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Face aux risques climatiques croissants, de nombreux acteurs alertent sur la rupture économique potentielle, en particulier pour le secteur de l'assurance. Selon une étude de l'Agence de la transition écologique, les coûts des actifs échoués pourraient atteindre 50 milliards de dollars par an entre 2030 et 2050 en France, si la transition écologique est retardée. Thierry Langreney dirige une mission interministérielle pour sauver le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles (Cat Nat), déficitaire depuis 2015. Un rapport est attendu fin janvier 2024. Par ailleurs, les assureurs appellent à une responsabilisation des assurés et à une action gouvernementale plus déterminée sur la prévention. Les coûts d'assurance augmenteront inévitablement, notamment par des augmentations de franchise et de tarifs de couverture. (L’Agefi, Camille George, 07/12)
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Une étude menée par quatre économistes de la Banque centrale européenne (BCE) dénonce le greenwashing des grandes banques européennes. Elle révèle que les banques qui publient le plus d’informations sur leur engagement environnemental sont aussi celles qui soutiennent le plus les industries polluantes. Basée sur l’analyse de 101 banques de la zone euro, l’investigation montre qu’elles prêtent 4% de financements en plus aux industries « brunes » par rapport aux autres banques. Dans ce contexte, les économistes recommandent notamment une amélioration de la qualité des informations publiées par les banques afin qu’elles reflètent la réalité. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 07/12)
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La COP28 est à mi-parcours et toutes les options sont encore en discussion. Le président émirien de la conférence, Ahmed al-Jaber, est sous pression pour faire adopter une déclaration finale sur la fin des énergies fossiles. Actuellement, les efforts de négociation se concentrent sur un premier document de travail, publié le 5 décembre 2023. Le texte propose trois options sur la question énergétique : une sortie ordonnée des énergies fossiles, une accélération des efforts pour sortir des énergies fossiles non adossées à des technologies de captage et de stockage du CO2 et une absence de texte si aucun consensus n'est trouvé. D'autres engagements non contraignants ont été pris, mais pour l'instant, chaque partie campe sur ses positions. (La Figaro, Anne-Laure Frémont, 07/12)
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L'Assemblée nationale française a voté la généralisation des tests anti-discrimination visant à lutter contre les inégalités en matière de logement, d'emploi et de crédit. Les débats ont été houleux, la gauche et le centre de l'Hémicycle occupant le devant de la scène tandis que le Rassemblement national, tout en prônant la lutte contre les discriminations, a défendu un amendement limitant les tests statistiques aux entreprises de plus de 1 000 salariés. Le texte, soutenu par le gouvernement et proposé par le député Renaissance Marc Ferracci, a finalement été adopté par 102 voix contre 81. Une amende majorée a été instaurée pour les entreprises récidivistes pratiquant la discrimination malgré les tests. La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) sera chargée de ces tests avec un budget de 3 millions d'euros pour 2024. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 07/12)
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Le gouvernement espagnol a approuvé en conseil des ministres un projet de loi visant à renforcer la parité femmes-hommes aux postes de décision d’ici 2026. Ce projet, en conformité avec une directive européenne de 2022, imposerait aux entreprises cotées l’obligation de maintenir un équilibre homme-femme au sein de leurs conseils d’administration. Cette exigence s’étendrait également aux postes de responsabilité au sein des entreprises comptant plus de 250 employés et réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros. En outre, les partis politiques seraient tenus de créer des listes alternant entre les candidats hommes et femmes pour toutes les élections. (Les Echos, Cécile Thibaud, 07/12)
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Société Générale a listé son propre stablecoin, l'EUR CoinVertible (EURCV), sur Bitstamp, une plateforme de cryptomonnaies basée au Luxembourg. C'est une étape importante pour l'adoption généralisée du stablecoin, d'après Jean-Marc Stenger, directeur général de SG-Forge. Celui-ci est structuré sur des normes bancaires traditionnelles, notamment en matière de conformité. Cette annonce intervient quelques jours après l'émission par Société Générale de la première obligation verte sur la blockchain Ethereum. L’opération, d'une valeur de 10 millions d’euros, a été souscrite par AXA Investment Managers et Generali Investments. La transaction a été réalisée en 12 minutes grâce à la numérisation des actifs, contre deux à trois jours via l'infrastructure financière traditionnelle, selon Jean-Marc Stenger. (Les Echos, Samir Touzani, 07/12)
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L'exécutif français a abandonné son projet d'augmenter les redevances sur l'utilisation de l'eau par les agriculteurs, une mesure qui aurait entraîné un coût de 47 millions d'euros par an pour les exploitants agricoles. Cette décision a été annoncée par la Première ministre Elisabeth Borne lors d’une réunion à la FNSEA le 5 décembre. La hausse des redevances était initialement prévue dans le projet de loi de finances pour 2024 et visait à soutenir le plan eau du président Emmanuel Macron, dévoilé en mars, pour améliorer la gestion de l'eau. Les agriculteurs ont réussi à faire entendre leurs protestations contre cette augmentation envisagée et ont également exprimé leurs inquiétudes concernant des mesures relatives aux pesticides. (Les Echos, Anne Feitz, 07/12)
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L'annonce du recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) français au troisième trimestre 2023 par l'Institut national de la statistique et des études économiques suscite des inquiétudes quant à une possible entrée en récession technique de l'économie française. Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques, met en garde contre toute surinterprétation et souligne que les créations d'emplois ont fortement augmenté au même trimestre. Evelyn Herrmann, directrice au sein de la Bank of America Global Research, prévoit simplement que la croissance française restera stagnante jusqu'à la fin du premier trimestre 2024. Elle souligne que la France est mieux placée que d'autres pays de la zone euro pour rebondir, grâce à des mesures gouvernementales rapides pour contrer la hausse des prix de l'énergie. (Les Echos, Nathalie Silbert, 07/12)
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Une étude de Rexecode, publiée le 6 novembre 2023, révèle que les salariés français à temps complet ont travaillé en moyenne 1 664 heures en 2022. Il s’agit de la durée de travail la plus faible en Europe après la Finlande et sous la moyenne européenne de 1 792 heures. Les travailleurs français travaillent environ 65 heures de moins que les Espagnols, 122 heures de moins que les Allemands et 162 heures de moins que les Italiens. Cependant, les salariés à temps partiel en France travaillent plus que la moyenne européenne, avec 971 heures annuelles contre 952 en Europe. L’étude démontre en outre une diminution de la productivité des travailleurs français de 6% depuis la période pré-Covid. Afin d’y remédier, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, appelle à des transformations structurelles. (Le Parisien, Erwan Benezet, 07/12)
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Selon la 5e édition du baromètre Elabe pour l’Unédic sur la perception du chômage et de l’emploi, un sondé sur deux estime que la durée d'indemnisation du chômage est trop longue, malgré la récente réduction d'un quart de cette durée par le gouvernement. De nombreux Français considèrent également que les allocations chômage peuvent constituer un frein au retour à l'emploi, voire dépasser parfois l'ancien salaire. Par ailleurs, la connaissance des droits et réalités du chômage reste limitée parmi les sondés. En revanche, une large majorité estime que les allocations sont un droit indispensable pour vivre dignement et lutter contre la pauvreté. Malgré cela, l'attachement à l'assurance-chômage diminue, passant de 66% en 2000 à 57% actuellement. (Les Echos, Alain Ruello, 07/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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