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Pacifica, filiale d’assurance dommages de Crédit Agricole Assurances, émet ses premières obligations catastrophes (ou « cat bonds ») pour un montant de 160 millions d'euros, entrant ainsi sur le marché des Insurance Linked Securities. Il s'agit d'une stratégie de réassurance face au risque de catastrophes naturelles et de diversification de ses sources de protection de janvier 2024 à décembre 2027. Deux accords de réassurance ont été conclus avec Taranis Re DAC, couvrant les risques tempête et grêle en France métropolitaine, Monaco et Andorre. Le directeur général de Pacifica, Guillaume Oreckin, voit dans cette opération financière une possibilité d'accéder à la capacité de réassurance des marchés financiers. (L’Agefi, Camille George, 11/12)
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Dans une interview accordée à La Libre Belgique, Jacques Prost, directeur général du groupe Indosuez Wealth Management, aborde l'acquisition par l’entreprise qu’il dirige de 75% de la banque d’affaires Degroof Petercam. Il souligne que l’opération, qui dépend encore de l'approbation des régulateurs, va positionner Indosuez Wealth Management parmi les leaders européens de la gestion de fortune. (La Libre Belgique, Ariane van Caloen, 09/12)
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La Banque centrale européenne (BCE) a revu à la hausse les ratios de solvabilité pour les banques européennes pour 2024 dans le contexte de ralentissement économique et d'augmentation des taux d'intérêt. Les augmentations sont plus marquées pour Société Générale (9,36% à 10,22%) et le groupe Crédit Agricole (9,7% au lieu de 8,9%, caisses régionales incluses) comparés à BNP Paribas, qui est passée de 9,56% à 10,02%. BNP Paribas prévoit pour sa part des acquisitions en Italie avec le rachat d'une participation de 51% dans la compagnie d'assurance-vie BCC Vita. Avec 1 204 milliards d'euros d’actifs sous gestion, BNP Paribas reste loin derrière Amundi, filiale du Crédit Agricole, qui compte près de 1 973 milliards d'euros d'actifs gérés. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C, 09/12)
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UBS est en train de traiter les aspects pratiques de l'intégration de sa rivale Credit Suisse, après avoir racheté la banque en juin suite à une grave crise de confiance. Cette intégration, qui est l'une des plus importantes fusions bancaires depuis la crise financière, implique notamment la gestion des contrats de location et le transfert de milliers de salariés vers les bâtiments d'UBS. Selon des documents consultés par le Financial Times, ces démarches ont déjà coûté 400 millions de dollars à UBS (environ 371 millions d'euros). Sergio Ermotti, PDG d'UBS, a indiqué que l'année 2024 serait la plus délicate et coûteuse de ce processus de fusion qui doit durer trois ans. (Les Echos, Edouard Lederer, 11/12)
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Les marges nettes d’intérêt des banques françaises, actuellement inférieures à 1%, devraient rebondir en 2024 pour atteindre 1,2%-1,3% et se rapprocher de 1,5% en 2025, selon l’agence de notation Fitch Ratings. Cette amélioration serait due à la stabilisation des coûts de refinancement et à la retarification des prêts. En effet, malgré la structure du portefeuille à taux fixe et la baisse de la production de crédit, Fitch s’attend à ce que le taux d’intérêt moyen sur les portefeuilles de prêts augmente à au moins 3,5% d’ici fin 2025. Par conséquent, le résultat opérationnel / RWA des grandes banques françaises pourrait atteindre 2% ou plus en 2025. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 11/12)
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Face à une inflation qui se réduit plus rapidement que prévu, les investisseurs anticipent des baisses de taux dès le printemps. Les banques centrales, notamment la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE), sont réticentes vis-à-vis de cette prévision. Elles insistent sur le fait qu’il est encore trop tôt pour clamer une victoire contre l’inflation et que les prévisions de baisse des taux sont excessives. La semaine s’annonce tendue, avec la Fed qui tient sa réunion de politique monétaire le 13 décembre 2023, suivie par la Banque d’Angleterre et la BCE. Certains économistes estiment que la BCE pourrait abaisser ses taux dès juin 2024. Une éventuelle baisse des taux pourrait donner un léger soulagement à certains secteurs. Mais, l’effet serait à peine perceptible, car les entreprises et les États qui devront refinancer une dette contractée à des taux très faibles devront payer plus cher. (Les Echos, Guillaume Benoit, 11/12 ; Les Echos, Guillaume de Calignon, 08/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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SumUp, fintech spécialisée dans la production de terminaux de paiement portatifs, a levé 285 millions de dollars pour accélérer son développement international. Face à la dématérialisation croissante des paiements, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, SumUp a connu un succès rapide, avec une croissance annuelle de 30% et des volumes de transactions multipliant par 10 depuis 2018. Au-delà de ses terminaux portatifs, la start-up a élargi son offre avec le développement de solutions de paiement par QR Code ou directement sur mobile, en partenariat avec Apple. Toutefois, la concurrence est de plus en plus féroce sur ce marché, avec des acteurs tels que le luxembourgeois Zettle, la nouvelle offre du groupe télécoms Iliad, « Stancer », mais également des banques traditionnelles comme le Crédit Agricole avec sa solution Up2pay. (Le Figaro, Jorge Carasso, 11/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'ordonnance française qui transpose la directive européenne CSRD révolutionnant le reporting extra-financier a été publiée au Journal officiel le 7 décembre. Elle clarifie le rôle et les missions des vérificateurs de données ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et officialise la transformation du Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C) en Haute Autorité de l'audit (H2A). Certaines entreprises devront réaliser ce reporting dès 2025 sur des données de 2024. La France a ouvert le marché de l'audit à d'autres professions que les spécialistes du chiffre, sous condition d'habilitation par le H2A et le Cofrac, et de suivre une formation de 90 heures. L'autorité va aussi élargir son collège à 18 membres et créer une nouvelle commission pour les normes extra-financières. (Les Echos, Laurence Boisseau, 11/12)
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Le 7 décembre, le Parlement, le Conseil et la Commission européens se sont accordés sur un projet de loi visant à accélérer la rénovation énergétique des immeubles afin de les rendre neutres en carbone d'ici à 2050. Cet objectif s'applique aussi à tous les nouveaux bâtiments à partir de 2030, et pour ceux détenus ou occupés par les autorités publiques, à partir de 2028. Quelque 30 millions de bâtiments à travers le continent sont concernés. (Les Echos, Fabienne Schmitt, 11/12)
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Les négociations de la COP28 à Dubaï entrent dans leur phase finale, mettant l'accent sur le rôle crucial du stockage de carbone. Alors que la question de l'intégration des énergies fossiles dans le texte final suscite des débats croissants, les activistes climatiques expriment leurs préoccupations concernant le flou entourant l'idée de compenser les émissions de CO2 via les technologies de captage et de stockage du CO2. Pour Nikki Reisch, chargé du climat au Center for International Environmental Law (CIEL), « parler d'énergies fossiles "compensées", c'est tout simplement du greenwashing ». Par ailleurs, Bakou, en Azerbaïdjan, devrait être choisie comme hôte de la prochaine COP29, en raison d'un « consensus général » autour de sa candidature. (Les Echos, Anne Feitz, 11/12)
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La COP28, conférence sur le climat organisée à Dubaï, examine comment les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre peuvent contribuer financièrement à la transition climatique. Un groupe de travail international, lancé par la France et le Kenya, travaille depuis juin pour identifier des moyens de financer cette transition, y compris par des taxes sur le secteur financier, le transport aérien et maritime, et les barils de pétrole. Les pays en développement appellent à des contributions de 2,5% des bénéfices des grandes entreprises pour couvrir les coûts des dommages climatiques. Selon les estimations des spécialistes du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), les sociétés des pays en développement devront mobiliser entre 215 milliards et 387 milliards de dollars chaque année au cours de cette décennie pour faire face aux impacts du changement climatique. (Le Monde, Matthieu Goar, 10-11/12)
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Le 8 décembre, le Conseil d'État a annulé deux commentaires de l'administration fiscale concernant le mécanisme du « CumCum ». Le 30 mars 2023, la Fédération bancaire française (FBF) avait déposé un recours, contestant l'approche du fisc qui considérait les banques comme les « bénéficiaires effectifs » des dividendes. Cette notion est écartée par la décision du Conseil d'État, déchargeant de sa substance une partie des redressements. (L'Agefi, 11/12)
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L'Union européenne a conclu, dans la nuit du 8 au 9 décembre, un accord sur les premières réglementations mondiales d'encadrement de l'Intelligence artificielle (IA). La nouvelle législation a été obtenue à l’issue de longues négociations marathon et témoigne des divergences de points de vue au sein des États membres, certains craignant qu'un cadre réglementaire trop rigoureux ne freine l'innovation. Le texte classifie les systèmes d'IA en fonction de leur niveau de risque pour les individus, imposant des obligations à leurs fournisseurs. Les applications d'IA à haut risque seront soumises à une autorisation semblable au marquage CE des biens de consommation. Par ailleurs, l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par les forces de police est interdite. Le Commissaire européen Thierry Breton se félicite de cet accord, tandis que le ministre français de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, appelle à la poursuite des discussions. Le texte sera examiné au Parlement européen et par les 27 États membres avant une mise en vigueur qui n'interviendra pas avant 2025. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 11/12)
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L'événement Finnov', organisé par le pôle Finance Innovation à Station F, a rassemblé des représentants de l'écosystème fintech pour discuter des contributions à une finance plus durable et plus juste. L'événement a abordé plusieurs thèmes tels que l'investissement ESG, l'IA pour la finance verte et le rôle de la finance dans l’économie circulaire. Une table ronde à laquelle a participé Lamya Benkirane, de la Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA), a discuté de l'inclusion des personnes vulnérables. Les fintechs, comme Nickel, Provenir, Meelo, et La Bienveillance Financière ont expliqué comment leurs services favorisent l'inclusion, principalement par une meilleure évaluation du risque de crédit grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle et de l’open banking. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 11/12)
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Dans une interview accordée au Figaro, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, fait part de l’exaspération des agriculteurs français face à la hausse des taxes et des injonctions administratives. Il affirme que ces mesures sont perçues comme punitives, mettant en péril le secteur. Il évoque par ailleurs les problèmes liés à l’attribution incomplète des aides européennes pour certains agriculteurs et le conflit grandissant avec les nouveaux résidents ruraux. (Le Figaro, Éric de la Chesnais, 09-10/12)
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Le gouvernement français a décidé que jusqu'à 40% d'une parcelle agricole peut être recouverte de panneaux solaires, voire plus dans certains cas, a annoncé la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, le 6 décembre 2023. Cette décision a été prise à la suite de l’adoption de la loi sur l’accélération de la production d'énergies renouvelable (Aper), le 10 mars, et à des discussions approfondies sur les règles encadrant l'agrivoltaïsme. Le taux de couverture maximale sera applicable lorsque des projets similaires ont déjà prouvé leur efficacité. Cependant, des restrictions sont imposées pour garantir que la production agricole n'est pas compromise. Un projet de décret sera envoyé au Conseil supérieur de l'Énergie puis au Conseil d'État, et sa publication est attendue fin janvier 2024. L'entrée en vigueur est prévue un mois après. (Agra Presse Hebdo, JCD, JJ, 11/12)
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Le cabinet d'audit et de conseil BDO France a mené un sondage sur les priorités des dirigeants d'entreprises pour 2024. Il en ressort que la cyberprotection est le défi le plus important pour 68% des 304 dirigeants interrogés, devant le contexte économique (61%), l'égalité hommes-femmes (58%) et les enjeux environnementaux (56%). L'intelligence artificielle (IA) n'est une priorité que pour 6% des sondés. Ces résultats sont surprenants pour Arnaud Naudan, président de BDO, qui estime que la transformation durable et l'intelligence artificielle sont deux sujets essentiels pour les entreprises. Il souligne la nécessité de sensibiliser et d'accompagner les dirigeants sur ces thèmes. Pour l'instant, peu de dirigeants voient comment la transition écologique et l'IA peuvent affecter leur business. Arnaud Naudan insiste sur l'importance de réfléchir à son positionnement dans une économie décarbonée. (Le Journal du dimanche, Lomig Guillo, 10/12)
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Dans ses résultats publiés le 30 novembre 2023, l'Institut national de la statistique et des études économiques a révisé à la baisse la croissance au 3e trimestre 2023 en France à - 0,1%, contre + 0,1% auparavant. Marianne Picard, économiste France, Belgique et Luxembourg pour le groupe Crédit Agricole, attribue cette révision à un recul de l'investissement, notamment des sociétés non financières. Elle souligne également que le commerce extérieur, avec des exportations en recul (-1,0%) et des importations quasi stables, pèse sur la croissance. L'investissement des ménages baisse aussi, mais l'investissement total montre une certaine résilience face à la hausse des taux d'intérêt. Marianne Picard prévient que ces chiffres pourraient être modifiés dans les prochains trimestres. (www.optionfinance.fr, 07/12)
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Le député des Yvelines Charles Rodwell a réalisé un tour de France de six mois dans l’objectif d’identifier les obstacles à la réindustrialisation de la France. Ce 11 décembre 2023, il remet à la Première ministre Élisabeth Borne son rapport qui renferme des propositions visant à faciliter les implantations de PME et ETI en France. Parmi ses recommandations figurent le ciblage de 100 produits manquant dans les chaînes de valeur des filières stratégiques, la mise en place de systèmes de sites « clés en main » sécurisés et adaptés aux terrains de 10 à 15 hectares, l'assurance d'un « cadre juridique prédéfini et stable » ainsi que la création de sous-préfets « investissement et attractivité ». Charles Rodwell espère intégrer ses mesures dans une proposition de loi au premier semestre 2024. (Les Echos, Marion Kindermans, 11/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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