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Le Village by CA Loire Haute-Loire, un accélérateur de start-up du Crédit Agricole, célèbre ses 6 ans d'existence et ouvre un nouvel appel à candidatures pour attirer de jeunes entreprises innovantes. Situé au cœur de la Grande Usine créative, l'accélérateur vise à soutenir l'émergence de nouvelles pépites d'entreprises du territoire. Selon Christophe Balichard, le maire du village, l'objectif est d'accompagner des start-up ayant déjà développé leurs projets et généré des revenus entrants. Gaëlle Regnard, directrice du Crédit Agricole Loire Haute-Loire, souligne que l'accompagnement porte sur le développement du business et la facilitation des levées de fonds. L'accélérateur offrira aux start-up sélectionnées un coaching personnalisé, des ateliers thématiques et une mise en réseau avec l'écosystème régional. (Le Progrès, Stéphanie Gallo Triouleyre, 12/12)
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Crédit Mutuel Alliance Fédérale (Cmaf) a présenté, le 11 décembre 2023, son plan stratégique 2024-2027, intitulé « Ensemble performant solidaire ». L’objectif de ce plan est d’acquérir un million de clients supplémentaires d'ici à 2027 pour permettre à la principale entité du groupe Crédit Mutuel de dépasser 15 millions de clients particuliers et entreprises en France d’ici à 2027. Pour cela, Cmaf, basé à Strasbourg, compte sur l'assurance et la technologie. Il espère notamment placer plus de la moitié de ses clients dans des contrats d'assurance habitation, automobile, santé ou prévoyance. Crédit Mutuel Alliance Fédérale s'est également engagé à devenir plus présent sur le marché des entreprises et à développer d'autres activités dans ce secteur. En matière de technologie, Cmaf envisage de faire croître ses ventes de 20% grâce au digital. Le groupe espère générer 19 milliards d'euros de revenus d'ici 2027 et dégager 5 milliards d’euros de bénéfice net. (Le Figaro, Danièle Guinot, 12/12 ; Le Monde, Marc Angrand, 12/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon les calculs du comparateur de tarifs bancaires Panorabanques, la hausse des tarifs bancaires en 2024 serait de 2,4% en moyenne. En raison de facteurs tels que l'inflation et l'augmentation des coûts opérationnels, les banques traditionnelles répercutent davantage les augmentations de coûts sur leurs clients, constate Julien Maldonato, associé chez Deloitte. En revanche, les banques en ligne comme BforBank proposent des services à des prix très bas ou même gratuits. Adeline Moisiard, directrice marketing de Panorabanques, note que BforBank, la banque en ligne de Crédit Agricole, a récemment revu son positionnement pour cibler une clientèle plus large. En proposant deux offres, l’une gratuite et l'autre au mini-tarif, BforBank souhaite devenir « l'un des leaders du marché en Europe d’ici à 2030, avec 3 millions de clients, dont 2 millions en France », selon son directeur général Jean-Bernard Mas. Pour atteindre cet objectif, la banque mise sur la proximité avec le client. Malgré l'augmentation des tarifs, des banques en ligne, certaines caisses du Crédit Agricole, LCL et le Crédit Coopératif ne facturent pas de frais pour la tenue de compte en cas de domiciliation des revenus, précise Adeline Moisiard. (Le Monde Argent, Agnès Lambert, 12/12)
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L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a informé les assureurs qu'ils devront redistribuer les revenus des placements accumulés au fil des ans aux assurés en 2023. Malgré une baisse de 3,17 points de leurs réserves en moyenne, les assureurs pourront s'appuyer sur leurs provisions pour participation aux bénéfices (PPB), dont le niveau moyen est resté stable à 4,98% entre 2021 et 2022. Cependant, le niveau de distribution pourrait varier en fonction du profil des acteurs, car cinq bancassureurs (CNP Assurances, Predica, Cardif, Sogecap et ACM) détiennent 60% du PPB du marché. Ils pourraient augmenter leur taux de service, car ils ont des réserves plus importantes que les mutuelles. Globalement, ces cinq acteurs ont cumulé 41,31 milliards d'euros de PPB. (L’Agefi, Mathilde Castagna, 12/12)
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KLS, une plateforme de La Fabrique by CA, qui offre un support numérique destiné aux crédits syndiqués, a réussi à attirer toutes les banques françaises après son lancement en 2019. En quatre ans, la plateforme a été utilisée par 120 banques et fonds de dette, permettant la syndication de 150 opérations pour plus de 5,5 milliards d’euros. « L’objectif est de permettre à ces établissements de faire plus et mieux avec leurs ressources actuelles », indique Cécile Joly, directrice générale de KLS. La plateforme souhaite désormais de s’établir comme une place de marché pour la dette bancaire. KLS poursuit ses efforts pour devenir la plateforme de référence pour la gestion opérationnelle des crédits à impact. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 12/12)
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Les ETF, également appelés « trackeurs », connaissent un engouement croissant, en particulier chez les jeunes. Ces instruments financiers ont été créés dans les années 1990 et sont émis par des sociétés de gestion comme Amundi. Ils offrent une diversification nécessaire à la réduction du risque pour les particuliers, permettant notamment d’investir dans plus de 20 pays développés et 1 500 entreprises avec un ETF MSCI World. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 12/12)
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La hausse des taux d'intérêt et l'incertitude macroéconomique et géopolitique ont favorisé les fonds monétaires. La collecte a atteint 115 milliards d'euros sur le marché européen depuis le début de l'année 2023, et 127 milliards d'euros sur le marché français, selon les données de l’entreprise de gestion d'actifs Morningstar. Cette performance est en partie liée à la très faible exposition au risque des fonds monétaires régis par la réglementation européenne (Ucits). « Les fonds monétaires offrent la plus forte protection en capital possible, la gestion de ce type de fonds est très encadrée d’un point de vue réglementaire puisque le texte qui les définit et qui est mis en œuvre en Europe depuis 2019 possède 47 articles qui précisent les obligations des sociétés de gestion », précise Patrick Simeon, responsable de la gestion monétaire chez Amundi, un des acteurs principaux de la collecte en France. (Les Echos, Rachel Montéro, 12/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Alors que la COP28 s’achève à Dubaï, les banques qui se sont engagées à respecter l'Accord de Paris en 2021 sont aujourd'hui confrontées aux défis de mettre en œuvre leurs promesses. L'Alliance financière de Glasgow pour le Net Zero (GFANZ) a dû réduire ses ambitions pour préserver le soutien des institutions américaines et la Science-based target initiative (SBTi), soutenue par l'ONU, a relâché ses critères dans son dernier document. L’ONG Reclaim Finance et plusieurs analystes ESG ont critiqué ces retours en arrière, arguant qu'un engagement pour le climat doit impliquer une action concrète. Néanmoins, les analystes ont noté des progrès significatifs des banques françaises dans leurs engagements pour le climat. Lors de la COP28, les banques émiraties se sont engagées à mobiliser 270 milliards de dollars pour la finance verte. (Les Echos, Marion Heilmann, 12/12)
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De plus en plus d’étudiants, préoccupés par les enjeux environnementaux, refusent de travailler pour des institutions financières qui soutiennent les industries polluantes. Près de 1 300 étudiants ont signé une tribune dans L’Obs, s’engageant ainsi à ne pas travailler pour BNP Paribas, désignée par Reclaim Finance comme premier financeur européen des énergies fossiles. Selon un rapport de Bloomberg, les progrès réalisés, jusqu’à présent, par le secteur financier ne seront probablement pas suffisants pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. (Les Echos, Rachel Cotte, 12/12)
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La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 11 décembre 2023 une étude révélant une empreinte environnementale « très faible » des billets en euros, soit seulement 0,01% du poids total des activités de consommation d'un Européen par an. Cependant, la BCE veut aller plus loin en augmentant la durabilité des billets. De nouvelles méthodes d'élimination des déchets sont à l'étude, comme le recyclage et la réutilisation des matériaux résiduels, et une attention particulière est accordée à l'amélioration des matériaux utilisés dans le processus d'impression. Depuis 2004, la BCE a fait plusieurs efforts pour réduire l'impact environnemental des billets en euros, notamment en privilégiant l'utilisation de coton durable pour leur fabrication et en interdisant la mise en décharge des billets usés. (Les Echos, Rachel Cotte, 12/12)
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Fin novembre 2023, le Comité de Bâle a lancé une consultation auprès des investisseurs et organismes bancaires pour établir une codification commune des publications bancaires sur les risques climatiques. Cette démarche s'inscrit dans une volonté d'intégrer la dimension climatique dans les grandes catégories de risques mesurés par les banques. L'initiative fait écho à celles de l'Autorité bancaire européenne (EBA) et du Bureau international des normes comptables. Cependant, des divergences existent sur les critères précis à imposer et sur l'approche à adopter face au risque climatique. Le Comité ne propose pas d'indicateurs sur le calcul d'un Green Asset Ratio (GAR) et d'un Banking Book Taxonomy Alignment Ratio (BTAR), contrairement à l'EBA. Les banques ont jusqu'à fin février 2024 pour donner leur retour sur les suggestions du Comité. L’instance cherche à savoir s'il est faisable d'imposer des règles communes à partir du 1er janvier 2026. (L’Agefi, Camille George, 12/12)
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Le jour de la publication de la directive européenne CSRD sur le reporting extra-financier, les cabinets DSI et Simplon ont organisé une table ronde encourageant les entreprises à y voir une opportunité. La CSRD, qui s'appliquera aussi aux sociétés non-européennes ayant un chiffre d'affaires européen supérieur à 150 millions d'euros à partir de 2028, encourage les entreprises à mettre en place une démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE). La CSRD est une première étape, « il ne faut pas la rater et l’affronter en face », sans la réduire à un sujet de conformité, a indiqué Bertrand Badré, managing partner et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital. (L'Agefi, Bruno de Roulhac, 12/12)
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RIVE Private Investment, une société d’investissement française spécialisée dans les infrastructures de transport durables, a réussi à lever 300 millions d’euros auprès de plusieurs banques, dont le Crédit Agricole CIB, pour acquérir 45 nouvelles locomotives de fret « vertes ». Ces locomotives seront soit hybrides (électrique-diesel), soit entièrement électriques. Les achats concernent 20 locomotives Traxx d’Alstom, 15 unités de Vectron de Siemens Mobility, et 20 modèles hybrides de Vossloh en Allemagne. Les locomotives de modèle Alstom devraient servir au sein du groupe SNCF. En sus du montant initial, le pool bancaire pourrait garantir jusqu’à 225 millions d'euros supplémentaires pour l’acquisition d’autres locomotives. (Les Echos, Denis Fainsilber, 12/12)
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Durant la COP28 à Dubaï, le projet de texte intitulé « Bilan mondial », présenté par le président de la conférence Sultan al-Jaber, a été jugé « insuffisant » par la France, l’Union européenne et les États-Unis. Les critiques soulignent le manque de clarté sur la sortie des énergies fossiles. D’autres regrettent un assouplissement des conditions liées à l’utilisation du charbon, une demande exprimée par l’Inde, et la disparition de la proposition visant à doubler les financements pour l’adaptation au climat à partir de 2025. Certains observateurs estiment que des concessions excessives ont été accordées aux pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en particulier à l’Arabie saoudite, créant un compromis potentiellement inacceptable pour tous. (Le Figaro, Marc Cherki, 12/12)
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À la COP28 à Dubaï, les pays du Sud ont exprimé sur leur inquiétude concernant les impacts des mesures commerciales prises pour le climat, notamment la taxe carbone aux frontières instaurée par l'Union européenne. Cette taxe est censée protéger les industriels européens qui font des efforts pour se décarboner face à des produits importés non soumis aux mêmes contraintes. Cependant, les pays du Sud estiment cette mesure injuste et demandent des mesures de soutien. La Chine s'est positionnée en chef de file de ces pays. Des partenariats bilatéraux visant à aider spécifiquement certains pays à décarboner leur industrie commencent à être envisagés. Certains plaident aussi pour une approche multilatérale plus institutionnelle liant climat et commerce international. (Les Echos, A. F., 12/12)
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Aux États-Unis, les entreprises de cryptomonnaies augmentent leurs dépenses en lobbying afin d'améliorer leur image et faire face aux pressions réglementaires. Selon le groupe de recherche OpenSecrets, elles ont dépensé 18,96 millions de dollars au cours des trois premiers trimestres de 2023, contre 16,1 millions à la même période en 2022. Ce montant pourrait dépasser le record de 22 millions de l'année précédente. Ces dépenses surviennent malgré l'effondrement de la plateforme FTX et les scandales qui l'ont entachée. Les entreprises les plus dépensières sont Coinbase, Foris DAX, la Blockchain Association et Binance. Ces efforts visent également à favoriser une législation favorable à l'industrie, ce qui contraste avec le manque de réglementation aux États-Unis, contrairement à l'UE qui a récemment adopté une réglementation commune. (Les Echos, Rachel Cotte, 12/12)
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Selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les travailleurs les plus éduqués sont également les plus productifs en France. Plus précisément, une année d'étude en plus permet aux salariés d’afficher en moyenne une productivité supérieure de 12,3%. Cependant, cette tendance varie selon le secteur et la taille de l'entreprise, avec une hausse significative de la productivité dans la fabrication, l'éducation, et les grandes entreprises. Cependant, tous les diplômes ne sont pas égaux en termes de productivité : deux années d'études supérieures augmentent la productivité de 32%, tandis que le CAP et le BEP présentent une productivité inférieure de 34% au baccalauréat. De même, le « bac pro » affiche une baisse de rendement de 20% par rapport au baccalauréat général, malgré une durée d'étude équivalente. (Le Figaro, L. D., 12/12)
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Le gouvernement italien est divisé sur la ratification du mécanisme européen de stabilité (MES), qui offre une assistance financière aux États membres en difficulté. L'Italie est le seul pays de la zone euro à ne pas avoir ratifié le traité. Les partis Ligue et Frères d'Italie s'opposent à la ratification. Selon eux, l’adoption du MES serait un aveu de faiblesse économique et pourrait potentiellement ouvrir la voie à une mise sous tutelle financière de l’Italie. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a également critiqué les gouvernements précédents pour avoir négocié le traité. Cela crée un dilemme, car l'Italie doit ratifier le MES avant le 31 décembre. En principe, le texte sera débattu et soumis au vote le 14 décembre à la Chambre des députés, mais il est probable que le calendrier subisse des modifications. (L’Opinion, Francesco Maselli, 12/12)
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Selon une note de la Cnuced publiée le 11 décembre 2023, les tensions géopolitiques ont entraîné une réorganisation des chaînes d'approvisionnement, favorisant les échanges commerciaux entre les « pays amis ». Depuis le début du conflit en Ukraine, le commerce a progressé d’au moins 6% pour les pays alliés, tandis qu’il a régressé de 4 à 6% pour ceux qui sont géopolitiquement éloignés. Cependant, le commerce mondial est en déclin, en raison d’une augmentation des tensions commerciales restrictives en 2023. L’OMC a réduit de moitié ses prévisions pour cette année avec une croissance de 0,8% du volume d’échanges. La Cnuced, plus pessimiste, anticipe que le commerce mondial s’élèverait à environ 30 700 milliards de dollars en 2023, en repli d’environ 5% par rapport au niveau record de 2022. (Les Echos, Richard Hiault, 12/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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