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Le 12 décembre 2023, Banco BPM, la troisième plus grande banque en Italie dont le Crédit Agricole détient 9,2% des parts, a dévoilé un nouveau plan stratégique s’étalant sur cinq ans. Giuseppe Castagna, directeur général de Banco BPM, a annoncé la distribution de 4 milliards d'euros aux actionnaires d’ici à 2026, soit une somme cinq fois supérieure à celle distribuée ces quatre dernières années. La banque vise un bénéfice net supérieur à 1,5 milliard d'euros en 2026, contre 1,2 milliard d’euros en 2023. Elle prévoit de développer son secteur de gestion de patrimoine et d’assurance-vie, et d’investir 600 millions d’euros dans la technologie d’ici à 2026. De plus, elle compte poursuivre la réduction de ses coûts, notamment en diminuant l’effectif de ses agences et de ses salariés. (L’Agefi Quotidien, Stéphanie Salt, 13/12)
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Le 12 décembre 2023, l'intersyndicale du Crédit Mutuel Arkéa a lancé un appel à la grève pour le 19 décembre, à la suite de la première séance de négociation annuelle obligatoire (NAO). L'objet est de réclamer une prime de partage de la valeur (PPV) avant le 31 décembre. Cependant, l'intersyndicale aimerait que cette demande soit séparée du reste des négociations salariales qui se termineront elles en février 2024. (L’Agefi, 13/12)
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Le 11 décembre, les syndicats et la direction de Société Générale ont conclu un accord sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), accordant des augmentations de salaire allant jusqu'à 2,5% pour l'année 2024. Ces augmentations bénéficieront surtout à environ 85% des employés de la banque de détail. Une prime de partage de la valeur de 1 200 euros et une augmentation des titres-restaurants de 9 à 11 euros sont également prévues. Cet accord a été conclu après des négociations difficiles, avec l'intervention de la nouvelle directrice des ressources humaines, Anne-Sophie Chauveau-Galas, et du nouveau directeur général, Slawomir Krupa. Cet accord intervient dans un contexte où les syndicats de BNP Paribas n'ont pas réussi à conclure un accord similaire, risquant des propositions moins généreuses. (Les Echos, Romain Gueugneau, 13/12)
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BNP Paribas envisage de céder sa société de courtage indienne, Sharekhan, pour une valeur de 370 millions de dollars. Selon la presse indienne, l'acquéreur potentiel est l’entreprise sud-coréenne Mirae Asset Securities. Fondée en 2000 et revendiquant 2,8 millions de clients, la société Sharekhan fut l'une des premières entreprises à proposer du trading en ligne. Cette cession s'inscrit dans la stratégie de BNP Paribas visant à se recentrer sur ses marchés principaux et de réévaluer régulièrement son portefeuille pour déterminer les synergies avec le reste du groupe. Cette politique a récemment conduit à la vente de son réseau de détail californien, Bank of the West. Malgré cette vente potentielle, BNP Paribas reste très présente en Inde, via ses plateformes informatiques et sa banque de financement et d'investissement. (Les Echos, Rachel Cotte ; Edouard Lederer, 13/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La hausse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) a ouvert de nouvelles opportunités de revenus pour les banques en ligne et les néobanques. Ces institutions ont la possibilité de placer les dépôts de leurs clients à des taux de rendement attractifs. Des acteurs tels que N26 qui gère 8 milliards d'euros de dépôts, peuvent générer des revenus en investissant ces fonds. Ce phénomène concerne également les banques en ligne traditionnelles, lancées au début des années 2000, à l'exemple de Boursorama, filiale de la Société Générale, qui a la capacité de placer environ 30 milliards d'euros de dépôts avec des rendements situés entre 2,5 et 3% par an. (Les Echos, Edouard Lederer, 13/12)
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Les financements des fintechs ont nettement ralenti en 2023. D’après un bilan de l’association France FinTech, les levées de fonds ont baissé de près de 70%, pour atteindre 919 millions d’euros. Cette réduction est attribuée à une hausse des taux d’intérêt et à une exigence accrue des investisseurs concernant la rentabilité de ces entreprises. Cette situation tend à se poursuivre en 2024, estime France FinTech. Toutefois, malgré un ralentissement de la croissance, le secteur fintech reste actif grâce à une tendance à la numérisation des services financiers. Au vu de la conjoncture actuelle, les fintechs pourraient devenir plus actives sur le front des fusions-acquisitions afin d’accélérer leur développement. (Les Echos, Romain Gueugneau, 13/12)
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De nombreux jeunes adultes choisissent d'ouvrir un compte bancaire dans le même établissement que leurs parents, soit par facilité, soit par habitude. Cependant, de nombreuses autres options sont disponibles et peuvent offrir des avantages plus attractifs. Les néobanques, comme Revolut et N26, offrent des comptes gratuits avec des fonctionnalités en ligne simplifiées. De leur côté, des banques en ligne comme Boursorama, propriété de la Société Générale, tentent de combiner les avantages des néobanques avec une gamme de produits plus complète, semblable à celle des banques traditionnelles. Crédit Agricole propose une offre spéciale pour les jeunes adultes, le « Globe Trotter », à 2 euros par mois, qui permet d'effectuer des paiements à l'étranger sans frais supplémentaires. (Le Revenu Placements, Thomas Chenel, 01/2024)
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En 2024, pour investir sereinement face à la volatilité des cours de Bourse, la technique du dollar cost averaging (DCA) est recommandée. Cette stratégie consiste à effectuer des versements fixes réguliers. Le DCA est bien adapté aux actifs soumis à de fortes fluctuations comme les actions, et peut être utilisé dans plusieurs enveloppes d'investissement. Les montants minimums varient aussi en fonction des établissements financiers. Le courtier Trade Republic propose un mécanisme de copropriété de compte-titres, permettant aux clients d’être directement propriétaires de leurs actions et parts de titres. Le Crédit Agricole autorise des opérations mensuelles ou trimestrielles, mais les versements ne peuvent être effectués chaque semaine. (Le Revenu Placements, Thomas Chenel, 01/2024)
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Le Revenu Placements propose plusieurs solutions pour ne pas laisser ses économies dormir sur un compte courant non rémunéré, dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. Il existe diverses options d’épargne rentables pour des placements à court ou à moyen terme, notamment les livrets à taux boosté, les comptes à terme (CAT) et les sociétés d'investissement à capital variable (Sicav) monétaires. Avec un taux boosté de 5% sur cinq mois, puis de 1%, le livret Bfor+ de BforBank est fortement recommandé. Les Sicav monétaires, qui offrent des rendements nets d’environ 3%, présentent un faible risque bien que le capital investi ne soit pas garanti. Amundi Sérénité PEA et LCL Sérénité PEA font partie des dix meilleurs plans d’épargnes en actions au banc d’essais. Ces options demeurent viables surtout en période d’inflation. (Le Revenu Placements, Janvier 2024)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le ministère de l'Économie et des Finances a dévoilé le 12 décembre le nouveau cadre du label Investissement socialement responsable (ISR), qui entrera en vigueur le 1er mars 2024 avec une période de transition allant jusqu'au 1er janvier 2025. Les nouvelles règles confirment l'exclusion du secteur charbon, pétrole et gaz. Les gestionnaires d'actifs devront aussi analyser les plans de transition des entreprises en portefeuille. Par ailleurs, une transparence accrue est requise sur la pondération des trois piliers environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), avec éventuellement des règles contraignantes dans trois ans. À partir de 2025, tous les audits de suivi et de renouvellement se feront selon le nouveau cadre ISR. Les nouvelles règles pourraient concerner 20 à 25% des fonds existants, selon le comité du label ISR. (L’Agefi Quotidien, Thibaud Vadjoux, 13/12)
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Le gouvernement français, avec le soutien du président Emmanuel Macron, prépare un hub de données francophones pour aider au développement de l'intelligence artificielle (IA). La base de données, baptisée « Villers-Cotterêts », vise à rassembler une grande quantité de textes en français pour améliorer les modèles d'IA. Le contenu sera collecté par l'Institut national des archives (INA), la Bibliothèque nationale de France (BNF), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et diverses associations civiles. Selon Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique, seulement 0,2% des données d'entraînement des modèles d'IA sont actuellement françaises. Le projet sera officialisé dans six mois avec une première version en bêta. (Les Echos, Florian Dèbes, 13/12)
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Le 11 décembre 2023, lors d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture à Bruxelles, les Vingt-Sept n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la régulation des cultures issues des « nouvelles techniques génomiques » (NGT), aussi appelées « nouveaux OGM ». La Commission européenne avait suggéré de classer les NGT en deux catégories. Certaines pourraient être considérées comme des plantes conventionnelles, échappant ainsi à une évaluation des risques environnementaux et sanitaires, tandis que d’autres demeureraient soumises aux législations actuelles sur les OGM. Bien que seize pays aient soutenu ce compromis, six pays ont voté contre. Les discussions se poursuivront avec le Parlement européen, qui doit adopter sa position en janvier 2024. (Le Monde, Virginie Malingre et Stéphane Foucart, 13/12)
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Le président français Emmanuel Macron a appelé à accélérer le programme d'investissement France 2030 lors de sa visite en Haute-Garonne le 11 décembre. Ce plan industriel a financé 3 200 projets industriels en deux ans. Cependant, les concurrences chinoise et américaine en matière de financement des technologies d'avenir ont été soulignées. Emmanuel Macron a proposé de réduire davantage les délais administratifs pour les industriels, de continuer à investir dans l'énergie nucléaire, de financer une filière hydrogène française, et de permettre le captage et le stockage du carbone. Il souhaite également renforcer l'accès de la France aux métaux rares indispensables à la transition industrielle et investir dans l'intelligence artificielle (IA). (Le Monde, Bastien Bonnefous, 13/12)
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À l’issue du Conseil des ministres, le 12 décembre 2023, Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du Logement, a présenté un projet de loi visant à faciliter et à accélérer la rénovation de l'habitat dégradé, en particulier des copropriétés, qui affecte un million de personnes. Ce texte doit être examiné au Parlement en janvier 2024. Il propose notamment un prêt collectif plus souple pour financer les travaux de rénovation, y compris énergétique. Il inclut également des dispositions pour protéger les comptes bancaires des copropriétés en redressement de la saisie d'aides publiques et faciliter le mandat ad hoc en cas d’absence de syndic ou d’absence de validation des comptes depuis au moins deux ans, selon le ministre. (Les Echos, Elsa Dicharry, 13/12)
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Les livraisons de pétrole russe à l'Inde sont compliquées par les problèmes de paiement en raison des sanctions imposées à la Russie. L'Inde hésite à payer en yuans, la devise de son rival chinois, tandis que la Russie refuse d'être payée en roupies. Pour contourner le problème, des banques russes ont été autorisées à ouvrir des comptes en Inde pour faciliter les transactions en roupies, mais les exportateurs russes ont des difficultés à dépenser ces roupies. Cette situation illustre les enjeux des Brics qui cherchent à échapper à la domination du dollar. Sur ce sujet, Tania Sollogoub, responsable de la géopolitique au Crédit Agricole, évoque la recherche d'une stratégie de diversification monétaire par de nombreux pays du Sud. (Le Monde, Julien Bouissou, Marie Jégo, 13/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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