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Crédit Agricole Assurances a finalisé trois acquisitions auprès de Banco BPM, le troisième plus grand établissement bancaire en Italie. Le bancassureur français a acquis 65% des sociétés Vera Assicurazioni, Vera Protezione et de Banco BPM Assicurazioni. L’accord inclut également un contrat de distribution de 20 ans en assurance non-vie et prévoyance. D'après Crédit Agricole Assurances, ces opérations conduiront à une « augmentation de près de 60% de ses primes d'assurance non-vie, prévoyance et assurance des emprunteurs en Italie ». Ces acquisitions soutiennent l'objectif d'expansion internationale du bancassureur d'ici 2025. (Argus Assurance Newsletter, Sybille Vié, 18/12)
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Le coût d'emprunt des États en Europe est retombé à son niveau de janvier 2023 après près d'une année de hausse. En l'espace de deux mois, le taux des obligations françaises à 10 ans a diminué d'environ un point pour atteindre 2,60%, son niveau le plus bas depuis mi-janvier. Cette évolution s’explique par une anticipation des marchés quant à une baisse rapide des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), en réaction aux signes de ralentissement de l’inflation. Cependant, le 14 décembre, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a souligné que l'idée d'une baisse des taux n'avait pas été discutée par le Conseil des gouverneurs durant sa réunion. « Ce n’est pas le moment de baisser notre garde », a-t-elle déclaré. (Les Echos, Guillaume Benoit, 19/12)
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La Réserve fédérale américaine (Fed) n’a plus mis en œuvre sa politique de Quantitative Tightening (QT) depuis mi-2022. La Fed doit faire face à différentes contraintes pour réduire son bilan. Elle doit notamment éviter une diminution trop importante des réserves bancaires. Les fonds monétaires américains ont un rôle central dans cette problématique, car ils sont fortement liés au bilan de la Fed. « Historiquement, les bons du Trésor à court terme (T-bills) sont l’un des actifs privilégiés des fonds monétaires américains », explique Bastien Drut, responsable des études et de la stratégie chez CPR AM. Ce dernier prévoit une probable discussion sur la fin du QT dans les prochains mois. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 19/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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AXA envisage de vendre son activité d’assurance emprunteur commercialisée par l’intermédiaire de banques en Europe et en Amérique du Sud. Cette activité fait partie d’AXA Partners, une entité du géant français actuellement en pleine réorganisation. Par ailleurs, le projet de cession ne concernerait pas les services d’assistance ni l’assurance de prêts réalisée en France par le réseau d’AXA. Cette décision intervient dans un contexte de tensions sur le marché de l’assurance emprunteur, en raison notamment du ralentissement du marché immobilier et des changements réglementaires en France et en Europe. (Les Echos, Amélie Laurin, 19/12)
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Les assureurs s'engagent à prendre en charge les mensualités de crédit immobilier pour les parents forcés d'arrêter de travailler pour s'occuper de leur enfant malade, grâce à une nouvelle garantie « Aide à la famille ». Cette assistance financière doit être mise en œuvre au plus tard en juillet 2025, après l’adoption la semaine du 11 décembre 2023 d’un avis du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) à la suite de la mobilisation d'associations et de parlementaires en avril. Jusqu'à présent, seule CNP Assurances proposait une garantie de ce type. Selon la fédération Grandir sans cancer, l'impact financier de la mesure représenterait 0,03% du chiffre d'affaires des assureurs. (Les Echos, Romain Gueugneau, 19/12)
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Selon une étude de la Mutualité française, les cotisations des mutuelles augmenteront en moyenne de 8,1% en 2024, soit plus que l'inflation. Cette hausse est plus significative pour les contrats collectifs (9,9%) que pour les contrats individuels (7,3%), avec certaines cotisations individuelles et collectives augmentant de plus de 10%. Les raisons principales de cette hausse sont le transfert de charges de l'Assurance maladie aux complémentaires santé, surtout dans les soins dentaires (de 30% à 40%, soit 500 millions d'euros par an), et une consommation de soins plus importante que prévu en 2023. En réaction à cette annonce, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a exprimé son mécontentement, qualifiant ces augmentations d’« inacceptables ». La Mutualité française rappelle quant à elle que le déficit de l'Assurance maladie attendu pour 2024 est de 11 milliards d'euros. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 19/12)
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En 2024, les marchés seront probablement guidés par les politiques monétaires et les décisions des banques centrales. Certaines valeurs, notamment aux États-Unis et dans le secteur du luxe en Europe, ont affiché de bonnes performances en 2023, mais d'autres sont considérées comme surévaluées. « Nous sommes face à un marché très polarisé, où des parties entières du monde ont été laissées de côté avec une attention focalisée seulement sur quelques valeurs », souligne Vincent Mortier, directeur des gestions chez Amundi. Pour lui, l’approche la plus prudente pour entrer en 2024 est de rester défensif. Il recommande aux investisseurs de favoriser d'abord les obligations souveraines et d'entreprises de bonne qualité. Cela s'applique particulièrement en Europe, qui pourrait se révéler comme le maillon faible en 2024 en raison d'un manque d'investissements et d'une croissance plus faible. (Option Finance, Sonia Ramond-Mignon, 18/12)
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La gestion thématique a connu un ralentissement après une période de croissance pendant la pandémie de Covid-19. Les investisseurs, désormais moins enclins à s'engager dans des actions en général, se retirent progressivement des fonds thématiques. La baisse du marché en 2022 a entraîné une diminution d'environ 100 milliards d'euros dans les fonds thématiques. Malgré cela, les responsables de fonds maintiennent leur confiance dans l'avenir de la gestion thématique. Parallèlement, le nombre de fonds thématiques stagne à 770 en Europe en 2023, soit 20 de moins qu'en 2022, selon Quantalys. Il devient également plus difficile de trouver des sociétés cotées associées à certaines thématiques. Malgré ces défis, certains fonds, comme CPR AM pour le climat, tentent de s'adapter en développant des approches originales dans le segment obligataire. (Les Echos, Séverine Leboucher, 19/12 ; Les Echos, S. L, 19/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Commission européenne s’apprête à réviser le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), en vigueur depuis 2021, afin de clarifier les critères de transparence et d’investissement durable des fonds. Florent Deixonne, responsable de la stratégie réglementaire ESG chez Amundi, estime que malgré les avancées offertes par le SFDR, celui-ci n'a pas véritablement atteint ses objectifs. Parmi les failles identifiées, le manque de clarté dans la classification des fonds. La Commission envisage ainsi d'ajouter aux « articles 6/8/9 »" du SFDR des seuils précis, ou encore d'introduire de nouvelles « catégories » basées sur la stratégie d’investissement des fonds, s’inspirant du cadre britannique SDR (Sustainability Disclosure Requirements). (Option Finance, Séverine Leboucher, 18/12)
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L'hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau grâce à des énergies renouvelables, s'impose de plus en plus sur la scène géopolitique avec l’objectif de décarbonation des économies dans le monde. Pour assurer un approvisionnement futur de cette molécule, l'Allemagne collabore avec des partenaires internationaux. Alors que ce pays envisage l’importation d’hydrogène vert, la France favorise la production locale, et le Chili ainsi que l'Arabie Saoudite prévoient de devenir d'importants exportateurs. Cependant, cette molécule est encore confrontée à des défis, notamment en matière de transport et de production. Certains experts pensent aussi que les échanges internationaux porteront moins sur l'hydrogène que sur ses produits dérivés, comme l'ammoniac, le méthanol, le kérosène de synthèse et le fer métallique. (Le Monde, Marjorie Cessac, 19/12)
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L'Association pour la promotion de la concurrence dans l'assurance des emprunteurs (Apcade) dénonce les pratiques des banques. Elle les accuse d'entraver les substitutions d'assurance emprunteur pour conserver leurs clients, malgré l'adoption de la loi Lemoine qui autorise la résiliation à tout moment. L'Apcade estime que le volume des substitutions a augmenté de 30% à 40% suite à l'entrée en vigueur de cette loi en septembre 2022, mais stagne aujourd'hui. L'association a lancé un observatoire pour étudier les effets de la libéralisation du marché. Elle a également fait des propositions au Comité consultatif du secteur financier (CCSF) pour standardiser les processus de substitution d'assurance. Le CCSF doit publier un bilan de la loi Lemoine en février 2024. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 19/12)
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Le régulateur britannique des paiements, Payment Systems Regulator (PSR), a publié la semaine dernière un rapport indiquant que Visa et MasterCard ont fortement augmenté leurs frais de paiement par carte bancaire pour les transactions entre l’Europe et le Royaume-Uni en 2021 et 2022. Il recommande de plafonner ces frais afin de protéger les entreprises britanniques des coûts excessifs liés à ces commissions d’interchange. Avant le Brexit, ces frais étaient limités à 0,2% du montant de la transaction pour une carte de débit et à 0,3% pour une carte de crédit. Cependant, depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, ces frais ont augmenté, passant de 0,2% et 0,3% à 1,15% et 1,5%. (Les Echos, Marion Heilmann, 19/12)
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La Securities and Exchange Commission (SEC) cherche à renforcer la sécurité du marché obligataire des Treasuries, la dette d’État américaine. Pour réduire les risques sur ce marché, qui s’élève à 26 300 milliards de dollars, la SEC a adopté de nouvelles régulations visant à rendre obligatoire l’usage d’une chambre de compensation pour un plus grand nombre de transactions sur ces actifs. Cette mesure fait suite aux évolutions déstabilisantes du marché liées à la crise du Covid-19 et aux actions des hedge funds et des traders à haute fréquence. La nouvelle règle s’appliquera principalement aux opérations de « repo », des accords de rachat évalués à 1 000 milliards de dollars par jour, qui seront désormais dirigés vers les chambres de compensation. (Les Echos, G. B., 19/12)
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Selon l'étude semestrielle de l'Observatoire de la Fintech, les levées de fonds dans le secteur français de la fintech ont enregistré un recul de près de 60% en 2023, portant le total à 1,1 milliard d'euros. Cela positionne la France en tant que deuxième marché en Europe pour les fonds levés et le nombre de transactions. Malgré cette baisse, le secteur est salué pour sa résilience et sa capacité d'adaptation, ayant réussi à créer plus de 3 000 emplois en 2023, portant le total à 32 000. Les opérations de « middle et back-office » ont attiré le plus d'investissements. Malgré un ralentissement des « mega deals », l'écosystème fintech reste solide en France. Cependant, un renforcement de la réglementation pourrait avoir un impact sur les nouveaux acteurs. Malgré les défis, l'industrie anticipe un rebond en 2024, soutenu par une numérisation continue de l'économie. (La Tribune Édition Quotidienne, Eric Benhamou, 19/12)
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Dans une tribune publiée par Le Monde, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, explique que la régulation européenne sur l'intelligence artificielle (IA), l’IA Act, n'entrave pas la révolution de l'IA en cours, contrairement à certaines craintes exprimées. Il souligne que cette réglementation crée un environnement propice à l'épanouissement de l'IA tout en assurant la sécurité des citoyens européens. La majorité des applications de l'IA seront soumises à un principe de transparence. Les applications qui représentent des risques pour les droits fondamentaux exigeront une certification européenne avant leur mise sur le marché. « La protection ne doit pas affaiblir l’innovation. Ni l'innovation entraver la protection. Cet équilibre conceptuel est au cœur même de l’IA Act », souligne Thierry Breton. Il estime que cette régulation placera l'Europe à l'avant-garde de la compétitivité mondiale. (Le Monde, 19/12)
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L'accord de partenariat économique entre l'Union européenne (UE) et le Kenya, conclu en juin, a été officiellement approuvé par le Conseil européen et le gouvernement kényan le 18 décembre. Il est désormais en attente du vote des Parlements respectifs. Ce partenariat vise à renforcer l'influence de l'UE auprès du Kenya et des huit pays de la Communauté d'Afrique de l'Est, en réponse à l'influence croissante de la Chine. L'initiative devrait stimuler les échanges, le commerce total entre les deux blocs ayant atteint 3,3 milliards d'euros en 2022, soit une augmentation de 27% depuis 2018. « Cet accord témoigne de la stratégie de l’UE pour tisser des liens économiques avec la zone », affirme l’économiste au Crédit Agricole, Thomas Morand, soulignant que « l'Europe représente plus de 20% des exportations du pays ». (Les Echos, Richard Hiault, 19/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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