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Jean-Paul Duhamel a été nommé directeur général de la nouvelle division Transitions & Énergies de Crédit Agricole à partir du 1er janvier 2024. Il intègrera également le comité de direction de Crédit Agricole S.A.. Avant cette nomination, Jean-Paul Duhamel occupait le poste de directeur général adjoint du Crédit Agricole Centre Loire. La filiale Transitions & Énergies vise à produire et fournir de l’électricité décarbonée en circuit court, tout en proposant des conseils et des solutions de transition pour ses clients. (www.wansquare.com, François Berthon, 19/12)
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Dans une interview avec Wansquare.com, Monica Defend, directrice d'Amundi Institute, revient sur ses prévisions économiques pour 2024 et donne son avis sur la croissance en Europe et en France, l'impact de divers risques géopolitiques sur ces prévisions, la remontée des défaillances d'entreprises et l'évolution du financement des États et des entreprises. « 2024 s'annonce comme une année de transition, avec des tensions et protectionnismes croissants », souligne-t-elle. (www.wansquare.com, Yoann Defrance, 19/12)
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Le responsable de la supervision bancaire au sein de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria, a finalisé son dernier processus de surveillance et d'évaluation prudentielle des banques européennes avant de céder sa place à l'économiste Claudia Buch. Il conclut que les établissements européens se montrent résilients, ayant fait face aux défis post-Covid, à la guerre en Ukraine et à l'impact de l'inflation. Cependant, il met en garde contre toute complaisance, soulignant les prévisions de conditions de refinancement plus strictes pour 2024, les incertitudes géopolitiques, le resserrement de la politique monétaire et son impact potentiel sur la croissance économique de la zone euro. Andrea Enria exprime également des inquiétudes concernant l'immobilier commercial, avec une baisse des prix, ainsi que la hausse de la qualité douteuse des actifs dans le crédit à la consommation. Avec Claudia Buch, la BCE accordera une attention particulière à la gouvernance bancaire et à la gestion des risques opérationnels. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 20/12)
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Le gestionnaire de fonds activiste, Cevian, a investi 1,2 milliard d'euros (1,32 milliard de dollars) dans la banque suisse UBS, jugeant cette dernière sous-évaluée. Cevian cite Morgan Stanley comme un exemple de valorisation à atteindre, dont la valeur du cours d'action est presque le double de celle d'UBS. Les chiffres montrent une activité de gestion similaire, mais la perception des actionnaires diffère. D'autre part, UBS n'est pas perçue par les investisseurs comme une banque privée à part entière. Les attentes de Cevian sont très élevées vis-à-vis du président de l'UBS, Colm Kelleher, et du directeur général, Sergio Ermotti, même si la nouvelle stratégie post-Credit Suisse ne sera dévoilée qu'en février 2024. Malgré la confiance manifestée par Cevian, des banques comme BNP Paribas et JPMorgan voient des perspectives d'appréciation du cours d'UBS dans les prochains mois. (L‘Agefi, Franck Joselin, 20/12)
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Le ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, a récemment rencontré plusieurs banquiers et investisseurs de Wall Street, à New York. Ces réunions avaient pour but de vérifier l’attrait de la France en tant que lieu d’investissement. Contrairement à 2017, où une certaine méfiance était ressentie, Bruno Le Maire constate une évolution positive dans les perceptions, du fait de l’assurance politique française, des réformes, des baisses d’impôts, entre autres. « Je suis certain qu’il y aura des décisions d’investissement en France et plusieurs projets nouveaux », a affirmé le ministre. Il a toutefois reconnu qu’il reste des défis, en particulier en ce qui concerne la réglementation et le financement de la technologie de l’intelligence artificielle. (Les Echos, Solveig Godeluck, 20/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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BNP Paribas a annoncé, le 19 décembre, une quatrième opération de titrisation synthétique avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Fonds européen d’investissement (FEI), permettant de libérer une partie de son capital réglementaire. L'opération, structurée avec l’aide de BNP Paribas CIB et les cabinets Linklaters et Allen & Overy, vise à réduire les actifs pondérés par les risques (RWA), débloquant ainsi la capacité de prêt à l'économie réelle. Selon l’accord, BNP Paribas s'engage à accorder 425 millions d'euros de nouveaux prêts aux PME et ETI françaises. Marguerite Bérard, directrice de la Banque Commerciale en France, a précisé que ces prêts seraient accordés « à taux réduit pendant une période de deux ans ». De plus, au moins 20% de ces financements seront alloués à des projets favorisant la transition vers la neutralité climatique, selon la banque. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 20/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La banque ING a déclaré qu'elle cessera de financer l'exploration et la production pétrolières et gazières d'ici 2040 et triplera ses prêts aux énergies renouvelables au cours des deux prochaines années. Avec cette nouvelle stratégie climatique, ING entend réduire ses prêts au pétrole et au gaz de 35% d'ici 2030 et ses émissions de 50%. Ces mesures sont prises à la suite de l'accord de la COP28 invitant les pays à se détourner des combustibles fossiles. Ainsi, le financement d'ING dans les énergies renouvelables devrait atteindre 7,5 milliards d'euros d'ici 2025, contre 2,5 milliards d'euros en 2022. Cette initiative suit celle de Crédit Agricole, qui a également décidé de ne plus financer de nouveaux projets d'extraction de combustibles fossiles et de tripler le financement des énergies renouvelables. (www.reuters.com, Simon Jessop, 20/12)
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Le Cluster Maritime Français a lancé l'index French Blue Tech, le tout premier index des start-up de la mer, dans le but d'accroître la visibilité de ces entreprises innovantes et de faciliter leur financement. Cette initiative a été dévoilée au Musée national de la marine à Paris, en présence de 35 start-up évoluant dans le domaine maritime. Parmi celles-ci figure Alga Biologics, dirigée par Muriel Bardor, qui a remporté le Prix Indosuez, une distinction visant à soutenir l'innovation et l'entrepreneuriat. (www.bfmtv.com, Simon Jessop, 20/12)
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Stellantis envisage d'inaugurer son « grEEn campus », une installation à énergie positive, à Poissy début 2025. Ce campus regroupera les activités tertiaires, de recherche et développement (R&D) ainsi que les essais de l’entreprise. Il pourra accueillir environ 8 300 employés. Les constructions seront basées sur une structure en bois, utilisant des matériaux biosourcés et des panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des bâtiments et sur le parking. Pour cette initiative, Stellantis s’est appuyé sur un groupement composé de GA Smart Building, d’Equinox et de Progama, et de Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion. Selon Franck Helary, directeur général de Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion, ce campus permettra « une maîtrise des charges énergétiques ». (Les Echos Entreprises & Collectivités, Alain Piffaretti, 20/12)
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Les géants européens du pétrole ont décidé de réduire leurs investissements verts en raison de l’augmentation des coûts des énergies renouvelables et la bonne tenue des cours du gaz et du pétrole. Alors que BP a alloué 30% de ses investissements aux énergies bas carbone en 2022, cette part devrait tomber en dessous de 10% en 2023. Chez Shell également, la part dédiée aux technologies bas carbone devrait chuter à 10% en 2023, contre 16% en 2022. Cependant, TotalEnergies se distingue en allouant près de 30% de ses investissements aux énergies renouvelables et technologies bas carbone en 2023, contre 25% en 2022. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 20/12)
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Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, la France manque d'ambition en matière de développement des énergies renouvelables par rapport à ses voisins de l'UE. Comparant les objectifs du Plan énergie et climat national (NECP) de divers États membres de l'UE, le rapport place la France dans le bas du classement en tenant compte de facteurs tels que la population, la superficie et le PIB. Des pays comparables tels que l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne affichent des objectifs plus ambitieux pour 2030, en particulier sur le développement de l'énergie solaire et éolienne. Greenpeace préconise une production ciblée de 700 à 720 GW de solaire photovoltaïque et de 50 à 55 GW d'éolien terrestre en 2030, bien au-delà des objectifs actuels du gouvernement français. Cependant, le gouvernement maintient que son mix électrique est déjà très décarboné, principalement grâce au nucléaire. (La Tribune, 20/12)
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Le parc éolien marin de Saint-Brieuc, composé de 62 éoliennes, a été achevé le 17 décembre. Sa mise en service est prévue au premier semestre 2024. Selon Ailes Marines, une société détenue par le groupe espagnol Iberdrola chargée du développement de l’ensemble, le parc est supposé produire 9% de la consommation électrique totale de la Bretagne. Cela représente environ 1 820 GWh/an, soit la consommation annuelle de 835 000 habitants. Lors des Assises de l'économie de la mer à Nantes, le président français Emmanuel Macron a annoncé, le 28 novembre, la création d'un « énorme appel d'offres » pour 2025 pour l'installation d'une dizaine de parcs éoliens marins, avec un objectif de production de 10 GW en 2035. Cette capacité s'ajoutera aux 18 GW existants, dans l’objectif d’atteindre un total de 45 GW en 2050. Cependant, ce plan fait face à des oppositions de la part de certains élus du littoral et sera difficile à atteindre compte tenu de la puissance actuelle des parcs éoliens. (L’Opinion, Irène Inchauspé, 20/12)
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En France, la Direction générale des Finances Publiques utilise l'intelligence artificielle (IA) pour détecter les fraudes fiscales. Le service comprend 32 data-scientists, des agents de l'Institut national de la statistique et des études économiques et des fiscalistes, qui utilisent des algorithmes d'IA pour scanner des milliers de données et identifier les dossiers possiblement frauduleux. Actuellement, les suggestions basées sur l'IA sont à l'origine de la moitié des contrôles fiscaux sur les entreprises. L'objectif est d'atteindre 50% de contrôles fiscaux déclenchés par l'IA sur les particuliers d'ici 2027. Un algorithme a été conçu pour identifier les propriétaires déclarant moins de loyers qu'ils n'en perçoivent. Un autre logiciel, développé par Capgemini et Google, a permis de repérer près de 120 000 piscines non enregistrées, générant des recettes fiscales supplémentaires. (Le Figaro, Julie Ruiz Perez, 20/12)
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Dans une interview accordée à L'Opinion, Jérôme Calleau et Thierry Blandinières, respectivement président et directeur général d’InVivo, discutent de l'évolution de leur groupe en 2023. Désormais, « 30% du blé exporté par la France passe d'une façon ou d'une autre par InVivo, ce qui fait de nous le plus important opérateur sur le marché français des céréales », explique Thierry Blandinières. Les invités abordent également la transition vers un modèle agricole et alimentaire plus durable. « Nous voulons donner aux coopératives des boîtes à outils complètes pour accéder à l'innovation et transformer le modèle agricole », souligne Jérôme Calleau. Enfin, les dirigeants s'expriment sur leurs ambitions pour 2024, l'intégration complète de Soufflet, le renforcement de leur position géopolitique et les défis posés par le conflit russo-ukrainien. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 20/12)
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La Banque de France dévoile ses premières projections économiques pour 2026. Elle prévoit que les salaires progresseront plus rapidement que les prix, permettant de combler les pertes de pouvoir d'achat. Selon l’institution, le PIB devrait croître à un rythme de 0,9% en 2024, s'accélérer à 1,3% en 2025, puis atteindre 1,6% en 2026, après avoir enregistré un taux de 0,8% en 2023. Elle estime qu’une baisse de l’inflation, à 2,5% en moyenne annuelle en 2024, devrait stimuler la consommation des ménages, qui représente environ 50% du PIB. « Le mouvement de désinflation se fait sans récession et même avec un raffermissement progressif de la croissance », résume Olivier Garnier, chef économiste de la Banque de France, qui anticipe un retour à une inflation de 2% « au plus tard en 2025 ». Par ailleurs, elle prévoit un déclin de l'investissement dû à la hausse des taux d'intérêt, mais s'attend à ce que l'investissement soutienne l'activité économique à partir de mi-2025. (L’Opinion, Marc Vignaud, 20/12)
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Dans une interview accordée à L’Opinion, Denis Le Bossé, fondateur du Cabinet Arc, analyse l’état financier des entreprises françaises. La majorité d’entre elles s’en sort bien grâce au maintien d’une petite croissance économique de 2023, mais une portion non négligeable reste en difficulté, a-t-il indiqué. Selon lui, les banques et assureurs-crédit se retournent contre les entreprises les plus vulnérables, surtout si elles n’ont pas remboursé leur Prêt Garanti par l’État (PGE). Par ailleurs, avec la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), ces entreprises ont du mal à financer leurs opérations. Denis Le Bossé estime qu’avec un allongement des délais de paiement et une augmentation des dettes immobilières, environ 40% des TPE-PME sont dans l’incapacité de rembourser simultanément leurs PGE, leur Ursaff et leurs factures. (L’Opinion, Muriel Motte, 20/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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