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Syrtals Cards a analysé la situation actuelle des néobanques mondiales. Selon le directeur de Syrtals Cards, Angelo Caci, les néobanques se divisent en trois catégories : les rentables, celles qui s'approchent de la rentabilité et celles qui risquent de faire faillite. Pour continuer à évoluer, ces banques doivent diversifier leurs services pour augmenter leur chiffre d'affaires et fidéliser leurs clients. Cependant, elles font face à plusieurs défis comme un accès réduit aux financements, un environnement économique difficile et une forte concurrence. Les banques digitales créées par des établissements traditionnels pourraient avoir un avantage certain pour fidéliser les clients. Toutefois, comme le montrent les cas d'Orange Bank, d'ING et de Ma French Bank, récemment fermée par la Banque Postale, le marché est difficile pour tous les acteurs. Par ailleurs, toutes les néobanques ont apporté des innovations. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 27/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Après avoir affiché une réticence à prêter fin 2022, les banques françaises sont de nouveau en quête de clients pour le crédit immobilier. Cette résurgence s’explique par la diminution des coûts de refinancement et l’augmentation des marges. En effet, la Banque de France a enregistré une hausse de la production de crédit à hauteur de 9,8 milliards d’euros en novembre 2023. Afin de stimuler la reprise, certaines banques, telles que le Crédit Agricole et la Caisse d’Épargne, proposent des initiatives comme l’élargissement du montant des prêts à taux zéro à 100 000 euros, avec la possibilité d’obtenir des prêts supplémentaires allant jusqu’à 20 000 euros. Ces mesures visent à réduire le coût du crédit et à faciliter l’accès à la propriété pour les jeunes. (Les Echos, Marion Heilmann ; Romain Gueugneau, 27/12/2023)
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Selon une étude de l'Autorité des marchés financiers (AMF), la Bourse attire de nouveau les épargnants, en particulier les jeunes (moins de 35 ans). 32% des personnes interrogées sont intéressées par les placements en actions, soit le pourcentage le plus élevé depuis la création du baromètre de l'investissement en 2017. Cette tendance s’explique par la bonne performance du CAC 40 cette année, avec une valeur en hausse de 17% depuis janvier 2023. Cependant, l'AMF met en garde contre les risques, en particulier pour les jeunes dont 35% ont déjà été victimes d'une escroquerie sur un placement financier. Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l'AMF, recommande la prudence : « Je mets particulièrement en garde les plus jeunes contre les informations et offres qui circulent sur les réseaux sociaux, parfois relayées par des influenceurs. Il faut s'informer en lisant les documents réglementaires ». (Le Figaro, J.-Y. G., 27/12)
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La néobanque britannique Monzo a déclenché une polémique en envoyant à ses clients une rétrospective ludique de leurs dépenses annuelles. En pointant leurs principaux postes de dépense, elle a déplu à certains clients qui se sont sentis stigmatisés. Par exemple, un client a été répertorié pour avoir effectué 127 transactions au McDonald's en une année, un autre a été identifié comme faisant partie des 10% des clients dépensant le plus pour se déplacer en métro. La banque, qui a également fait une analyse globale des dépenses de tous ses clients, se vante de sa compétence à manier les données pour créer de l'engagement. Cependant, cette anecdote souligne la difficulté des banques à exploiter les données de leurs clients tout en respectant leur vie privée. (Les Echos, Edouard Lederer, 27/12)
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Neuflize Vie, société d’assurance-vie détenue par AXA et ABN Amro, peine à attirer des candidats pour son rachat. D’après les informations recueillies par Les Échos, BNP Paribas Cardif et AG2R La Mondiale seraient les seules entreprises à avoir fait des offres, qui seraient considérées comme inférieures aux attentes des vendeurs. La valorisation espérée de Neuflize Vie était de l’ordre de 500 millions d’euros. Plusieurs facteurs, dont une situation financière difficile et la volonté de Neuflize OBC de conserver 20% du capital, ont contribué à la diminution de l’intérêt pour le rachat. Une possibilité pourrait être que Neuflize OBC rachète les parts d’AXA pour détenir 100% du capital. (Les Echos, Amélie Laurin et Anne Drif, 27/12)
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En 2023, l'euphorie sur les marchés financiers a provoqué une baisse de vigilance des investisseurs, permettant à des personnes comme Stephen Burton d'exploiter leur crédulité. Stephen Burton est accusé d'avoir orchestré une arnaque financière rappelant la pyramide de Ponzi de Bernard Madoff. De même, des escrocs ont utilisé l'intelligence artificielle pour tromper les investisseurs avec des rendements irréalisables. Pourtant, aux États-Unis, les arnaques de type Ponzi ont baissé aux deux tiers par rapport à 2022, bien que certaines fraudes aient dépassé 100 millions de dollars. Enfin, la justice américaine applique une politique de tolérance zéro envers la fraude, imposant des peines d'emprisonnement pouvant atteindre 55 ans. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 27/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon une étude du Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont diminué de 4,6% en France au cours des neuf premiers mois de 2023, principalement dans l'industrie, l'énergie et les bâtiments. Les transports, le secteur le plus émetteur, contribuent modestement à cette baisse. D’après l’étude, qui exclut l'agriculture et l'évolution des puits de carbone, la production d'énergie décarbonée a augmenté, tandis que l'utilisation de gaz naturel a baissé. En parallèle, les émissions du secteur aérien ont augmenté. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a reconnu que « beaucoup reste à faire » pour atteindre la neutralité carbone en 2050. (Le Figaro, L.D., 27/12)
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Selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport ont seulement diminué de 1,8% entre janvier et septembre 2023 en France, contre une baisse moyenne de 4,6% pour tous les autres secteurs. Cela s'explique en partie par la diminution de la consommation de carburant et la progression du parc automobile. Le transport routier, qui constitue l'essentiel des émissions du secteur, a vu une baisse de ses émissions de 2,7% pour cette période, contrairement au transport aérien qui a connu une hausse respective de 21% et 27% pour les vols domestiques et internationaux. Pour atteindre les objectifs d'émissions de 2030, le gouvernement prévoit une série de mesures, dont le report modal sur le train ou le fret fluvial et le recours massif à la voiture électrique. (Les Echos, A.F., 27/12)
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La finance cherche à introduire le concept de crédits biodiversité, inspiré par le marché du carbone. Ce mécanisme permettrait aux industriels et promoteurs d'acheter des compensations pour la destruction d'écosystèmes. Cependant, les détracteurs critiquent l'absence de vérification de telles compensations. Le système de crédits carbone, qui avait des objectifs similaires, a largement échoué, avec 90% des crédits certifiés par l’organisation Verra ne montrant pas de réductions réelles des émissions. Malgré ces critiques, le Royaume-Uni a commencé à mettre en œuvre un système de crédits biodiversité, la Biodiversity Net Gain. La France montre un intérêt pour un tel marché, bien que son engagement reste discret en raison de préoccupations potentielles. (Libération, Théodore Laurent, 27/12)
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L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) travaille sur un programme pour surveiller les activités liées aux crypto-actifs, avec pour objectif de prévenir les fraudes fiscales, le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes. Ce plan vise à établir d'ici 2027 un cadre officiel pour l'échange automatique d'informations concernant les crypto-actifs. Gaël Perraud, président du Forum mondial sur la transparence fiscale, informe que cette initiative a déjà obtenu l’engagement de 48 pays, parmi lesquels des nations européennes, le Royaume-Uni, la Suisse, les États-Unis, le Japon et Singapour. Ce projet s'inspire d'un système similaire créé pour l'échange automatique d'informations fiscales en 2018, qui a permis d'identifier près de 126 milliards d'euros de recettes supplémentaires, selon un rapport du Forum mondial. En parallèle, l'OCDE veut renforcer la transparence fiscale concernant les biens immobiliers à l'échelle internationale, une stratégie utilisée pour contrer les évasions fiscales, précise Gaël Perraud. (Les Echos, Richard Hiault, 27/12)
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Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment aggravé » liée aux flux de capitaux suspects de plusieurs centaines de millions d'euros et de dollars passant à travers la société de courtage chypriote, TCR International Limited, qui a eu comme partenaire bancaire BNP Paribas Securities Services. L'enquête, qui fait suite à des signalements de Tracfin, le service de renseignement financier du ministère de l'Économie, porte sur des transferts de fonds réalisés entre 2019 et 2021. Elle résulte d'une demande d'entraide des autorités américaines étudiant les circuits financiers utilisés par le groupe paramilitaire russe Wagner. BNP Paribas, pour sa part, insiste sur son engagement à se conformer aux lois contre le blanchiment de capitaux, la corruption et le financement du terrorisme. (Les Echos, Edouard Lederer, 27/12)
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L’Agefi a réalisé une synthèse des prévisions économiques proposées par les principales banques d'investissement et les sociétés de gestion pour 2024. Les perspectives n’ont jamais été aussi disparates qu’en cette fin d’année 2023. Le consensus Bloomberg prévoit une croissance américaine de 1,3% pour l’année prochaine, après +2,4% en 2023, avec une inflation moyenne de 2,6% sur l’année, contre 4,1% en 2023. La zone euro connaîtrait une croissance du PIB de 0,5% comme cette année, avec une inflation moyenne à 2,5%, contre 5,5% en 2023. « Le " soft landing " nous semble aussi le scénario le plus probable aux États-Unis, avec une stagnation en zone euro – où la demande reste très au-dessous de sa tendance pré-Covid - et une réaccélération de la Chine. Mais la situation reste fragile à cause des risques budgétaires et géopolitiques », selon Evelynn Flerrmann, économiste Europe chez Bank of America. (L’Agefi Quotidien, Jean-Loup Thiébaut et Fabrice Anselmi, 27/12)
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Les Français, en particulier dans les zones rurales et périurbaines, doivent s'organiser face à la défaillance des services de proximité comme le transport, l'éducation, la santé ou l'administration. La pénurie de main-d’œuvre et le manque de ressources dans ces secteurs clés ont un impact significatif sur la vie quotidienne. Des solutions innovantes et souvent temporaires sont mises en place, telles que le recours à des chauffeurs ou médecins retraités, la téléconsultation médicale, des services de La Poste reconfigurés ou des crèches itinérantes. Cependant, ces substituts peuvent engendrer d'autres problèmes comme les horaires décalés pour les écoliers ou la dépersonnalisation de certains services. Le gouvernement a récemment sélectionné près de 2 500 villages éligibles à un projet de revitalisation pour faire face à ces défis. (Le Figaro, Angélique Négroni, 27/12)
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Une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) révèle que la suppression progressive de la taxe d’habitation s’est traduite par une légère hausse des prix immobiliers et des loyers, profitant principalement aux propriétaires. Cette taxe, qui rapportait environ 19 milliards d’euros aux communes, a été supprimée pour 80% des Français entre 2018 et 2020, puis pour les 20% restants entre 2021 et 2023. Chaque ménage touché par cette suppression a ainsi gagné plus de 700 euros de pouvoir d’achat. Toutefois, l’étude de l’IPP démontre que son impact est réel, mais modeste, avec une augmentation moyenne des prix immobiliers de 50 euros par mètre carré et des loyers de 0,2 euro par mètre carré. (Les Echos, Sébastien Dumoulin, 27/12/2023)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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