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Le 1er janvier 2024, la banque de particuliers HSBC France a été officiellement cédée à My Money Group, appartenant au fonds Cerberus, et rebaptisée Crédit Commercial de France (CCF). La transition des comptes HSBC vers CCF a été testée à l’automne 2023. Le nouveau logo du réseau apparaîtra progressivement sur le fronton des agences. Le groupe HSBC a déboursé 2 milliards d'euros pour se séparer de sa branche déficitaire. En raison de la hausse des taux d'intérêt, il a conservé un portefeuille de 7 milliards d'euros de crédits immobiliers qui devaient initialement être inclus dans la vente. Cette cession marque un retour aux sources pour la banque, qui vise à redevenir « une banque patrimoniale à taille humaine » en proposant « une offre de produits et de services renouvelés ». (L’Agefi Quotidien, Franck Joselin, 02/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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L'assurance-vie en France a enregistré une collecte légèrement positive en 2023, grâce principalement au dynamisme des plans d'épargne retraite (PER). Toutefois, les fonds en euros traditionnels ont subi 86 milliards d'euros de retraits nets en quatre ans, dont une décollecte record de 25,4 milliards d'euros sur les onze premiers mois de 2023. Franck Le Vallois, directeur général de la fédération France Assureurs, attribue cette décollecte à la structure de l'assurance-vie, notamment au succès des unités de compte (UC) plus diversifiées. Toutefois, la hausse des taux d'intérêt à partir de mi-2022 a amplifié le phénomène. Pour préserver leur liquidité, les compagnies d'assurance ont augmenté la rémunération des fonds en euros début 2023, une première depuis trente ans. (Les Echos, Amélie Laurin, 02/01)
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En 2023, la banque américaine JPMorgan a dominé le marché des fusions-acquisitions français, malgré une chute de 13% des opérations d'une année sur l'autre, et de 45% depuis le pic de 2021, selon les données préliminaires de Dealogic. C'est le plus mauvais résultat enregistré depuis dix ans. JPMorgan a conseillé sur les six transactions les plus importantes de l'année, y compris l'achat de Bank of the West par Bank of Montreal pour 14 milliards d'euros et le retrait de la cotation d'EDF orchestré par l'État. De son côté, la banque française Crédit Agricole CIB se classe en huitième position dans le répertoire exclusif de L'Agefi des banques conseillères en fusions-acquisitions pour 2023. La première banque française BNP Paribas, quant à elle, se place au cinquième rang. (L’Agefi, Florent Le Quintrec, 02/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'Agence pour l'éducation par le sport (Apels) forme des coachs pour accompagner l’insertion professionnelle des jeunes par le biais du sport. Fondée en 1997, l’agence repère et forme des entraîneurs bénévoles pour identifier des jeunes déscolarisés et les préparer à l'emploi. Des partenariats sont noués avec des entreprises. « Avec le Crédit Agricole, on les embarque dans une formation d’un mois pour travailler le savoir-être, et après ils intègrent un contrat de professionnalisation en entreprise », souligne Jean-Philippe Acensi. Près de 600 coachs ont été formés et 4 000 jeunes ont été accompagnés, dont 70% ont trouvé un emploi. Le ministère des sports financera le recrutement de 1 000 nouveaux coachs dans les deux années à venir. (La Croix, Nathalie Birchem, 02/01)
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Dans une tribune publiée par Le Monde, le président français Emmanuel Macron appelle à une action urgente pour le climat et contre la pauvreté. « Nous devons accélérer en même temps sur le plan de la transition écologique et sur celui de la lutte contre la pauvreté, car aucun pays n’acceptera de placer sa population dans l’impasse sociale et économique pour protéger la planète », déclare-t-il. Le chef de l’État propose un nouveau Pacte mondial pour le climat et plaide en faveur d’une réforme de la gouvernance financière mondiale. Sa recommandation repose sur sept piliers, dont l’abandon des énergies fossiles, le développement d’une bioéconomie et la protection des océans. (Le Monde, 31/12 au 02/01)
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Mi-décembre 2023, l'Autorité européenne des assurances et des fonds de pension professionnels (AEAPP) a créé le Catastrophe Data Hub, une plateforme en open source qui collecte des données sur les risques climatiques en Europe. Elle vise à mettre à disposition du public, des autorités et des professionnels du secteur une compréhension commune des risques de catastrophe naturelle, à promouvoir des mesures de prévention et à combler le déficit de protection de l'assurance. La plateforme fournit des informations sur les pertes assurées relatives à trois types d'événements : incendies de forêt, inondations et tempêtes, à l'échelle de l'Europe. Pour Petra Hielkema, présidente de l'AEAPP, le « libre accès aux données et aux modèles est nécessaire pour améliorer l'évaluation des risques en matière de durabilité ». (L’Agefi, Camille George, 02/01)
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À partir de l'exercice 2024, l'Union européenne va imposer, via la directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), de nouvelles obligations de transparence aux entreprises. Celles-ci, soit 50 000 sociétés environ en Europe, devront fournir des informations détaillées sur leurs impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance. Les comptes rendus devront être audités par un professionnel indépendant. L’objectif est d'orienter les investisseurs vers des projets durables et de comparer les performances sociales et environnementales des entreprises. La France est le premier pays à mettre en œuvre cette directive. Depuis le 1er janvier 2024, les grandes entreprises françaises cotées de plus de 500 employés doivent publier un rapport de durabilité. Les PME et les entreprises étrangères opérantes en Europe devront se conformer à ces nouvelles normes comptables d'ici 2028, sous peine de sanctions. (Les Echos, Anne Feitz, 02/01, La Croix, Aude Carasco, 02/01)
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Le mécénat d'entreprise en France a doublé en dix ans, selon un baromètre établi par l'Association pour le développement du mécénat industriel et commercial (Admical). Les domaines privilégiés des dons incluent l'éducation, la culture, le patrimoine, et le social, ce dernier attirant 21% des entreprises donatrices. « Sans service dédié à la RSE, ce n’est pas évident de savoir par où commencer », souligne Christophe Mereu, responsable marketing chez Starterre. Les TPE et PME sont les plus nombreuses à donner, mais les grandes entreprises contribuent de manière plus significative. Outre les dons financiers, le bénévolat des employés est également encouragé. Par ailleurs, certaines associations invitent les entreprises à offrir l’utilisation partielle de leurs locaux pour héberger temporairement des personnes en réinsertion sociale. (Le Figaro, Louise Darbon, 02/01)
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BNP Paribas vient de signer un accord avec l'association de consommateurs CLCV concernant l'affaire des prêts toxiques Helvet Immo. Accusée d'avoir vendu un prêt à risque, proposé en francs suisses et remboursable en euros (2008 et 2009), la banque a été condamnée à verser une amende et des dommages et intérêts s'élevant à environ 200 millions d'euros. À travers cet accord, BNP Paribas s'engage à verser jusqu'à 600 millions d'euros à 4 600 clients concernés, permettant ainsi la clôture du volet civil du dossier. Dans le détail, l'accord prévoit l’annulation du prêt et le remboursement de la charge de la dette, liée à l'augmentation du taux d'intérêt. (Le Parisien, Erwan Benezet, 02/01)
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La Banque centrale européenne envisage de créer un euro numérique afin de préserver la souveraineté monétaire de l'Europe et de s'affranchir de la dépendance aux réseaux Visa et MasterCard. Toutefois, cette initiative pourrait avoir des conséquences importantes sur la liquidité des banques. Le cabinet Sia Partners a conduit une étude pour mesurer l'impact de l'introduction de l'euro numérique sur le ratio de couverture de liquidité (LCR) des banques françaises. Cette étude a révélé que si le seuil de détention de l'euro numérique était fixé à 3 000 euros, le ratio moyen de LCR des banques françaises diminuerait de 13%. Les banques régionales, dont l'activité principale est la banque de détail, seraient particulièrement touchées avec une baisse de leur LCR de 23%. En cas de crise bancaire, le Crédit Agricole serait le seul groupe bancaire à maintenir son LCR au-dessus de la barre de 130%. (L’Agefi, Camille George, 02/01)
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En 2024, l'économie française pourrait connaître une désinflation, se traduisant par un ralentissement de la hausse des prix, plutôt qu'une déflation. Mi-décembre 2023, l’Insee a prévu une inflation à 2,6% sur un an pour juin 2024, contre 3,7% fin 2023. Les chefs d'entreprise se montrent inquiets et estiment que l'inflation et la faible croissance auront des répercussions négatives sur leurs activités. Enfin, l'économie mondiale n'est pas à l'abri des chocs géopolitiques et risques financiers. Concernant la Chine, Sophie Wieviorka, économiste au Crédit agricole, souligne ainsi « une économie chinoise tournant en dessous de son potentiel et engluée dans ses problèmes structurels, en particulier dans le secteur immobilier ». (Le Figaro, Anne Cheyvialle, Florentin Collomp, Louise Darbon, Thomas Engrand, 02/01)
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Selon une étude de Meilleurtaux, le pouvoir d'achat immobilier a fortement diminué en 2023 dans les vingt plus grandes villes de France. En raison de la hausse des taux d'emprunt, passant de 2,20% à 4,20% entre décembre 2022 et fin 2023, les acheteurs ont perdu en moyenne 7 m² en un an. Cette situation s'explique aussi par la réticence des banques à prêter et des vendeurs à baisser leurs prix. Toutefois, la situation est inégale selon les villes. Les acheteurs à Toulon et Nîmes ont perdu 20 et 18 m² respectivement, tandis qu'à Paris et Lyon, aucun mètre carré n'a été perdu grâce à une baisse des prix pour compenser la hausse des taux d'emprunt. La Banque de France prévoit une stabilisation des taux de crédit immobilier. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 02/01)
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En 2024, les leaders économiques allemands expriment leur préoccupation quant à la situation critique de l'industrie du pays. Les trois principaux instituts de conjoncture, à savoir l'IFO, l'IW et le DIW, anticipent une croissance du PIB allant de 0,5% à 0,9%, en contraste avec la projection gouvernementale de 1,3%. Des secteurs tels que la chimie, la sidérurgie, le papier, la céramique et le verre, qui représentent près de 80% de la consommation d'énergie industrielle, risquent de voir leur production baisser. Marcel Fratzscher, du DIW, souligne le manque d'investissements, tant publics que privés, estimés à environ 100 milliards. Parallèlement, les manifestations d'agriculteurs contre la réduction des subventions au carburant diesel, combinées aux tensions sociales, pourraient aggraver la situation économique du pays. (Le Figaro, Pierre Avril, 30-31/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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