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La Banque centrale européenne (BCE) lance un stress test pour étudier la résilience de 109 banques européennes face aux cyberattaques. L’objectif est d'« évaluer leur réaction et leur manière de s'en remettre », explique l’institution. Cette initiative intervient dans un contexte d'augmentation du risque de cyberattaques, en raison de tensions géopolitiques, comme le conflit entre la Russie et l'Ukraine, et de l'émergence de nouvelles failles de sécurité dues à l'intelligence artificielle générative. La BCE s'inquiète également des risques liés à l'externalisation des services informatiques. L'attaque des hackers russes sur la filiale américaine de la Banque industrielle et commerciale de Chine le 9 novembre 2023 a mis en évidence « les fortes interconnexions entre les participants de marché et le risque de contagion des cyberattaques à l'ensemble du secteur financier », selon la Banque de France. Les résultats de ce test seront dévoilés en juin 2024. Ils seront pris en compte dans le processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (SREP). (L’Agefi, Aurélie Abadie, 04/01)
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Selon une analyse de Bloomberg, les banques européennes pourraient subir des baisses prévisionnelles de leurs bénéfices en raison d'un recul anticipé des marchés et de la pression des taxes exceptionnelles. Malgré une reprise en cours grâce à la hausse des taux d'intérêt, certaines prévisions suggèrent une diminution des gains d'intérêts pour les années 2023 et 2024. Les banques britanniques ont déjà vu leurs bénéfices prévisionnels révisés à la baisse et les établissements italiens et espagnols sont actuellement sous surveillance. (Les Echos, 04/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Face à l'augmentation des événements climatiques et le coût croissant des dégâts, le ministère de l’Économie a décidé d'augmenter la surprime « catastrophe naturelle » sur les contrats d'assurances auto, habitation et biens professionnels en France. À partir du 1er janvier 2025, le taux de la surprime passera de 12 à 20% pour la multirisque habitation et les biens professionnels, et de 6 à 9% pour les contrats d'assurance auto. Le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles sera ainsi en mesure d'augmenter sa capacité de couverture de 1,2 milliard d'euros par an. Thierry Langreney, ancien directeur de Pacifica, qui conduit une mission interministérielle sur l'assurabilité des risques, avait estimé que cette augmentation était insuffisante compte tenu du contexte actuel en France. (Argus Assurance Newsletter, Sébastien Acedo, 03/01)
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Le 3 janvier 2024, le géant bancaire HSBC a lancé une nouvelle application appelée Zing sur le marché britannique. Cette application offre des services de conversion de devises à des tarifs compétitifs, permettant aux utilisateurs de détenir dix devises différentes et de les dépenser sans frais de conversion. Avec Zing, HSBC entre en concurrence avec les fintechs Revolut et Wise. (Les Echos, 04/01)
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Après une fin d’année 2023 euphorique pour les obligations, les marchés financiers ont vécu leur pire début d’année en plus de vingt ans lors de leur réouverture le 2 janvier 2024. Le CAC 40 a perdu plus de 2% en deux jours après avoir brièvement dépassé les 7 600 points, redescendant vers les 7 400 points. Wall Street a également terminé dans le rouge. Cette situation s'explique par une remontée des taux d'intérêt à long terme ces derniers jours. Les rendements des dettes d'État européennes ont augmenté de près de 20 points de base en une semaine, entraînant une baisse du prix des obligations. Les obligations assimilables du Trésor à 10 ans françaises ont dépassé 2,60%. Malgré les avertissements de prudence des banquiers centraux, les traders avaient parié sur l’assouplissement rapide des politiques monétaires. Les chiffres de l'inflation européenne et les statistiques de l'emploi aux États-Unis pourraient apporter plus de précisions quant à l'avenir des marchés financiers. (Les Echos, Guillaume Benoit, 04/01)
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L'indice phare de la Bourse de Londres, le FTSE 100, fête ses 40 ans dans la sobriété alors qu'il traverse une crise majeure. Lancé le 3 janvier 1984, cet indice a marqué le début du trading électronique pour les marchés de capitaux européens et a aidé à établir la City comme un centre clé des marchés financiers. Cependant, depuis son pic en 1999, le FTSE 100 a du mal à attirer des investisseurs, n'ayant augmenté que de 15 % jusqu'à son record de février 2023. Il a aussi souffert d'une perte de compétitivité. Une preuve marquante de ce déclin est la décision de la société de semi-conducteurs Arm de se coter à New York pour son retour en bourse, après avoir été membre du FTSE 100 de 1999 à 2016. L'indice est toujours dominé par d'anciennes entreprises de l'économie traditionnelle, alors que les investisseurs privilégient désormais les géants de la technologie américaine. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 04/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, souhaite exploiter l'excédent d'épargne européen, estimé à environ 370 milliards d'euros en 2023, pour financer la transition énergétique et le développement d’intelligence artificielle. Le projet repose sur l’Union des marchés de capitaux (UMC), un projet européen en cours de négociation depuis près de 10 ans, qui vise à orienter l'épargne privée des Européens vers le financement des transitions énergétiques et numériques. Bruno Le Maire estime qu'il s’agit d’une alternative à l'augmentation des impôts, notamment à l'instauration d'un impôt sur la fortune (ISF) vert. La transition énergétique nécessitera, selon la Commission européenne, un financement de 620 milliards d'euros par an à l'échelle de l'Union européenne. (L’Opinion, Marc Vignaud, 04/01)
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Le recyclage des panneaux photovoltaïques est un marché émergent en pleine croissance. En France, environ 3 800 tonnes de panneaux solaires ont été recyclées en 2022, mais ce chiffre devrait atteindre 40 000 tonnes en 2030 et tripler d'ici 2040. L'éco-organisme Soren pilote la mise en place d'une filière de recyclage pour gérer ces volumes. Actuellement, trois entreprises ont été retenues par Soren pour ce projet : la société belge Galloo, qui possède une usine de broyage et déchiquetage, et deux petites entreprises basées dans le sud-ouest de la France. Soren pousse également ces entreprises à innover pour aller au-delà des normes de recyclage établies par l'Union européenne. Selon le cabinet Rystad Energy, le marché du recyclage des panneaux solaires pourrait peser 2,7 milliards de dollars d'ici 2030. Cependant, ce développement pourrait attirer des acteurs plus puissants, créant une concurrence potentielle pour les petites entreprises actuellement en place. (Les Echos, 04/01)
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L'intelligence artificielle (IA), notamment ChatGPT, se fait de plus en plus présente dans l'industrie, aidant à la maintenance des machines et s'infiltrant dans les services à la clientèle par le biais de chatbots. Selon le cabinet Emerton, les industriels investissent entre 0,5% à 1% de leur chiffre d'affaires dans l'IA, un investissement qui outrepasse largement le plan IA du gouvernement français. L'IA est notamment efficace pour l'interprétation des données dans la maintenance des machines. De plus, elle peut aider à surmonter l'obstacle de l'absence de codification des opérations de maintenance dans certaines industries moins matures. Cependant, son déploiement massif est ralenti par le besoin de grandes quantités de données et par l'infrastructure informatique existante souvent insuffisante. (Les Echos, Ninon Renaud, 04/01)
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Alors que le chômage est en hausse en France, les Français sont moins enclins à changer de poste. Durant la période post-Covid, le marché du travail était dynamique avec de nombreuses opportunités d’emploi. Cependant, la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l'énergie ont conduit à une chute des créations nettes d’emplois. En raison de la situation économique, le gouvernement envisage de réduire le recours des salariés aux ruptures conventionnelles. Ce dispositif permet à un employeur et à un employé de se séparer mutuellement. Cependant, cette proposition inquiète les économistes, les chefs d'entreprise et les syndicats qui estiment que cela pourrait augmenter le chômage et rigidifier le marché du travail. (Le Figaro, Thomas Engrand, 04/01)
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Le ministère du Travail a dévoilé en 2023 deux études portant sur les jeunes de niveau CAP à BTS et leur devenir dans l’année après avoir obtenu, ou non, leur diplôme. Selon la première étude publiée en décembre, six mois après la fin de leur apprentissage en 2022, 27% des jeunes travaillaient chez le même employeur et 40% dans une autre entreprise. Les secteurs de l'énergie, de la chimie et de la métallurgie étaient les plus susceptibles de retenir leurs apprentis. La seconde étude, publiée en septembre, révèle que parmi ceux couverts par une convention collective pendant leur alternance en 2021, 44% exerçaient un emploi salarié privé dans la même branche, la plupart chez le même employeur. Au bout d’un an, une insertion accrue dans d'autres branches pourrait indiquer une difficulté à s'insérer dans les métiers préparés ou un désir de changer de profession. (Les Echos, Alain Ruello, 04/01)
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En 2022, excluant le transport routier, environ 220 000 salariés ont été détachés une fois ou plus en France par des entreprises étrangères basées à l'étranger, soit une hausse de 10% par rapport à 2021, selon une étude publiée le 3 janvier par le ministère du Travail. Cependant, en moyenne, le nombre effectif de travailleurs détachés en France en 2022 était de 59 300, soit +1 800 par rapport à l'année précédente, ce qui est encore 18% inférieur au record de 73 000 atteint en 2019. Le secteur de la construction est maintenant le plus grand utilisateur de travailleurs détachés, devant l'industrie. Dans le secteur tertiaire, le nombre de ces travailleurs a également augmenté à 21 %. Le secteur agricole ne représente que 8% des salariés détachés. 93% d’entre eux sont des hommes. Enfin, la durée moyenne d'un détachement a diminué en 2022, passant de 100 à 94 jours. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 04/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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