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Depuis le 1er janvier 2024, Jean-Paul Duhamel est devenu le directeur général de Crédit Agricole Transitions & Energie et a intégré le comité de direction de Crédit Agricole S.A. Avant cela, il a occupé pendant quatre ans le poste de directeur général adjoint du Crédit Agricole Centre Loire. (Les Echos, 08/01)
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Indosuez Wealth Management prévoit que la normalisation de la politique monétaire en Europe pourrait commencer en 2024, mais à un rythme plus lent qu'aux États-Unis. La Banque centrale européenne est confrontée à un dilemme. L'inflation ralentit, mais reste au-dessus de son objectif de 2% tandis que la croissance est faible et certains pays sont proches de la récession. (Option Finance, 08/01)
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L’économie française se distingue en Europe par la puissance de son secteur bancaire. Cinq institutions françaises figurent dans le top dix européen, avec un bilan total frôlant les 10 000 milliards d’euros d’actifs à fin 2022, soit près de quatre fois le PIB national. Même si la première place est occupée par HSBC, BNP Paribas et Crédit Agricole suivent de près en seconde et troisième position. En termes de revenus générés, les groupes français surpassent nettement leurs homologues britanniques. Cependant, pour ce qui est des profits nets, les banques britanniques l’emportent avec 32,6 milliards d’euros contre 26,5 milliards pour les banques françaises. (www.agefi.fr, Johann Corric, 07/01/2024)
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Dans Le Journal du Dimanche, Julien Carmona, président du Crédit Mutuel Arkéa, évoque les deux principaux enjeux de la banque pour cette année, dans le cadre d’une interview. Le premier est de redresser sa rentabilité, négativement impactée par la hausse des taux d’intérêt. Malgré cela, la banque maintient une position solide en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, régions qui représentent 70% de son activité. Le deuxième enjeu est sa taille intermédiaire, l’obligeant à être réactive et innovante dans son approche. La banque, non axée sur le CAC 40, finance de nombreuses PME et ETI, principalement dans des secteurs liés à la transition écologique. L’établissement est également un acteur clé du sponsoring sportif, un élément fondamental pour son développement. (Le Journal du Dimanche, Alexandre Boksenbaum-Granier, 07/01)
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L’année 2023 a été marquée en France par une hausse des taux d'intérêt affectant le crédit immobilier et les banques. Malgré une baisse attendue en 2024, les experts prévoient une stabilisation du marché après deux années difficiles. Les Echos ont dressé la liste des dix sujets finance à suivre cette année. Parmi ceux-ci, les évolutions de BNP Paribas, Axa, BPCE et UBS notamment. Par ailleurs, le marché des fusions et acquisitions entre banques pourrait reprendre en 2024. (Les Echos, Marion Heilmann et Thibaut Madelin, 08/01)
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La banque américaine Citi prévoit d’ouvrir une banque d'investissement à plein exercice en Chine d’ici fin 2024, malgré les tensions entre Washington et Pékin. Jane Fraser, CEO de Citi, voit en Chine un potentiel énorme et compte tripler ses effectifs sur le continent avec plus de 30 recrutements. Par ailleurs, Citi a vendu ses activités de gestion de patrimoine en Chine à HSBC et envisage de se retirer de la banque de détail dans 14 marchés en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et au Mexique. Cette décision rend Citi unique parmi les autres banques américaines, qui renforcent leur présence locale toute en restant prudentes face à l'incertitude des relations sino-américaines. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 08/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 7 janvier la prolongation jusqu’en 2026 de l’accord permettant aux entreprises de repousser, à l’amiable avec les banques, les échéances de leurs prêts garantis par l’État (PGE). Cette mesure concerne les PME en difficulté et intervient deux jours après que la Banque de France a constaté une augmentation des défauts d’entreprise en 2023. La prolongation vise à permettre la fin de l’amortissement de la majorité des PGE octroyés. Malgré cela, le ministère réfute tout alarmisme, rappelant que la majorité des sociétés ont fait face à leurs remboursements sans difficulté. (Les Echos, Anne Drif, 08/01)
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Pour la première fois depuis le printemps dernier, les actions pèsent davantage que les obligations dans les portefeuilles des gérants d’actifs, représentant 46% des portefeuilles. Cette tendance s'est confirmée pour ce début d'année 2024. Les gérants de grandes gestions telles qu'Amundi ou CPR AM ont accru leur exposition aux actions tandis que d'autres ont préféré s'alléger. La poche de cash a également été renforcée, atteignant 6%. En parallèle, l'obligataire recule, seuls 45% de l'allocation de portefeuille est maintenant dédiée aux obligations, un niveau similaire à celui du printemps 2023. En 2024, Swiss Life AM s'attend à des rendements positifs, mais modestes de toutes les grandes classes d'actifs. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 08/01)
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En 2023, le marché français des fusions et acquisitions a enregistré une baisse de 20%, s'établissant à 125,6 milliards de dollars (114 milliards d’euros), selon des chiffres arrêtés au 19 décembre 2023 par le London Stock Exchange Group. Céline Méchain et Thierry Sancier de Goldman Sachs restent optimistes pour 2024 malgré la situation précaire actuelle. Les secousses géopolitiques et les incertitudes entourant les taux d'intérêt ont joué un rôle crucial dans le ralentissement des transactions en 2023. (Le Monde, Isabelle Chaperon, 06/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La COP28 a renforcé la dynamique de soutien à un déploiement massif de l'hydrogène vert, un tournant vu comme positif par Hy24 qui détient une vingtaine d'investissements dans le monde pour favoriser la décarbonation des industries. Sous la direction de Pierre-Étienne Franc, Hy24 a une capacité financière de 2 milliards d'euros. Cette puissance financière lui permet d'apporter un soutien substantiel au déploiement de l'hydrogène vert. Parmi ses investisseurs figurent de grands groupes français tels que Airbus, TotalEnergies, EDF, VINCI, Air Liquide, CMA CGM, AXA et le Crédit Agricole, ainsi que des partenaires asiatiques comme le fonds souverain de Singapour GIC. Actuellement, 80% de ses projets financés sont en phase de construction ou de démarrage. (www.latribune.fr, Marie-Pierre Gröndhal, 07/01)
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Dans une interview accordée à L’Agefi, Jean Boissinot, secrétaire général du Network for Greening the Financial System (NGFS) et Emmanuel Faber, président de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), reviennent sur les défis et les récents progrès dans la transition vers une économie plus durable. Ils soulignent l’importance des COP pour guider l’effort mondial, notant des avancées significatives lors de la COP28 malgré certaines insuffisances. Emmanuel Faber met, par ailleurs, l’accent sur le rôle essentiel de la normalisation internationale et la nécessité d’un langage commun pour influencer correctement les flux de capitaux. Les auteurs insistent en outre sur la nécessité d’une transition juste et socialement acceptable. (L’Agefi, Annick Masounave, 08/01/2024)
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En 2023, l'Allemagne, l'Angleterre et la France, ont réalisé des progrès significatifs en matière de transition écologique. Selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), la France a enregistré une baisse de 4,6% de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à la même période en 2022. Cette réduction serait due à l'effet des prix de l'énergie sur l'industrie et les bâtiments, ainsi qu’à une météo clémente. L'Allemagne a également connu une année plus verte grâce à la diminution du charbon et à l'augmentation des énergies renouvelables. Au Royaume-Uni, la production électrique à partir de combustibles fossiles a diminué de 22%, mais cette baisse est attribuée à des circonstances conjoncturelles et non à des changements structurels durables. Malgré ces performances, les trois nations demeurent loin de leurs objectifs climatiques. (L’Opinion, Irène Inchauspé, 08/01)
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Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA), la deuxième plus grande banque d'Espagne, organise une compétition interne pour promouvoir l'apprentissage et l'adoption de l'intelligence artificielle (IA) générative. La banque croit que l'IA générative peut améliorer l'efficacité des modèles organisationnels et générer de la valeur ajoutée à ses clients dans un environnement sécurisé. La compétition a duré quatre semaines et a permis à la banque d'identifier les talents les plus prometteurs en IA générative parmi ses employés. Les participants ont dû répondre à des challenges impliquant des grands modèles linguistiques. Trois spécialistes des données d'Espagne et du Pérou sont sortis vainqueurs. BBVA prévoit d'intégrer un cursus d'IA générative dans son université internes des données. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 08/01)
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La crise du Covid-19, la guerre en Ukraine et les problèmes climatiques ont provoqué des perturbations majeures dans l’industrie agricole. Des manifestations d’agriculteurs ont éclaté à travers l’Europe, en raison d’une insatisfaction croissante envers les réductions de production, les augmentations des terres en jachère et d’autres contraintes économiques et environnementales. Les événements électoraux à venir dans plusieurs pays européens et au sein de l’Union européenne pourraient changer les politiques agricoles, mener à des investissements d’innovation et modifier les accords commerciaux internationaux. Par ailleurs, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, appelle à une remise en question du système assurantiel et plus d’engagements envers la durabilité environnementale et économique dans le secteur agricole. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 08/01/2024)
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La législature européenne est actuellement impliquée dans plusieurs dossiers agricoles clés qui attendent leur finalisation. Parmi les questions les plus urgentes, deux des plus controversés devraient être validés rapidement : la directive sur les émissions industrielles et la loi sur la restauration de la nature. D'autres projets, tels que la révision des directives « Petit-déjeuner » et la réglementation sur les emballages, sont également en cours de finalisation. Cependant, d'autres négociations sont plus complexes, notamment celles portant sur l'utilisation des pesticides et les nouvelles techniques de sélection génomiques. Malgré un calendrier serré en raison des élections européennes à venir, plusieurs dossiers cruciaux devraient être finalisés d'ici le mois d'avril. (Agra Presse Hebdo, AG, 05/01)
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Selon les chiffres publiés le 5 janvier par la Banque de France, en 2023, la France a connu une hausse de 34% des défaillances d'entreprises par rapport à 2022, avec environ 55 500 cas signalés. Bien que ce chiffre demeure inférieur à la moyenne des défaillances annuelles observées entre 2010 et 2019, cette augmentation coïncide avec la fin des aides publiques et le début des remboursements à l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (Urssaf), ainsi qu'aux prêts garantis par l'État. Les secteurs les plus affectés par les défaillances sont le commerce, le bâtiment, l'hôtellerie-restauration et le conseil aux entreprises. Les économistes prévoient une augmentation continue des défaillances en 2024, avec une possible atteinte du seuil des 70 000 défaillances au premier trimestre 2025. (Les Echos, Nathalie Silbert, 08/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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