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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La fixation du taux du livret A à 3% jusqu'à février 2025 pénalise les épargnants. Alors que cette décision fut présentée comme une bonne nouvelle par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, la dérogation à l'application de la formule dédiée basée sur les taux à court terme et l'inflation moyenne semestrielle va finalement coûter aux Français. Si la formule avait été appliquée, les épargnants auraient pu bénéficier d'un rendement de 4,1% depuis le 1er août 2023 puis de 3,9% au 1er février 2024. Les pouvoirs publics ont cependant argué que cette décision vise à soutenir les collectivités, PME et bailleurs sociaux qui empruntent auprès de la Caisse des Dépôts à un taux variable indexé au rendement du placement. Par ailleurs, le taux du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, reste avantageux malgré une baisse. Il passera de 6% à 5% en février pour suivre la faible hausse des prix à la consommation, mais demeure au-dessus de l'inflation. Le gouvernement tente d'attirer plus de titulaires éligibles au LEP, dont la collecte a explosé en 2023. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 16/01, Les Echos, Marion Heilmann, E. Le., 16/01)
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La loi Lemoine de 2022, autorisant la résiliation à tout moment de l'assurance liée au crédit immobilier, a stimulé la concurrence sur le marché de l'assurance-emprunteur en France. Selon un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), les demandes de substitution d'assurance ont augmenté de plus de 80% entre 2021 et la première moitié de 2023. Bien que le marché reste dominé par les banques, les contrats d'assurance alternatifs gagnent du terrain. Toutefois, les clients les plus fortunés ont davantage profité de cette nouvelle loi. L’accroissement de la concurrence a globalement entrainé une baisse des tarifs des contrats pour tous les emprunteurs de tous âges. « Une analyse à moyen terme sera nécessaire pour en évaluer les impacts, durables, mais non visibles à ce stade, sur le marché », prévient la Fédération bancaire française. (Le Figaro, Marie Bartnik, 16/01)
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En 2023, BlackRock est le leader incontesté de la collecte des Exchange-Traded Fund (ETF) européens avec 70 milliards de dollars de flux nets pour près de 800 milliards d'encours. Amundi, qui a consolidé sa position en intégrant Lyxor en 2022, arrive en deuxième place avec 28 milliards de dollars de souscriptions pour un encours de 229 milliards. Parmi les concurrents majeurs, JPMorgan AM tire son épingle du jeu avec 7 milliards de dollars de collecte. BNP Paribas AM et AXA IM, respectivement 8e et 15e, font également partie des acteurs significatifs de ce marché. La performance et la croissance d'Amundi démontrent ainsi la résilience d'un acteur français face aux géants mondiaux du secteur. (ww.agefi.fr, 15/01)
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L’année 2023 a marqué une reprise significative pour les ETF européens, attirant presque le double des flux par rapport à 2022. Près de 174 milliards de dollars de souscriptions nettes ont été enregistrés, représentant la deuxième meilleure collecte de l’histoire. Cette reprise a été principalement stimulée par les obligations et les actions américaines, contribuant à une collecte globale de 2 000 milliards de dollars au niveau mondial. Sur le marché européen, les ETF obligataires ont représenté 44% des flux nets entrants. Toutefois, les ETF d’actions ont dominé le marché avec des souscriptions nettes atteignant 104 milliards de dollars. De l’autre côté de l’Atlantique, les ETF ESG ont enregistré une diminution de leurs flux, tandis que les ETF de gestion active ont attiré une collecte de 6,9 milliards de dollars. (L’Agefi Quotidien, Séverine Leboucher, 16/01)
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Bpifrance, acteur clé du financement de la French Tech, lance le programme « Directions Achats pour l'Innovation » (Dapi) pour faciliter la collaboration entre start-up et grands groupes. Ce programme s’adresse à la direction des achats des sociétés du CAC40 et du SBF120. Il offre un accompagnement personnalisé et des ateliers thématiques sur une période de 12 mois. Paul-François Fournier, directeur exécutif de la direction Innovation de Bpifrance, a souligné que les directeurs des achats sont souvent négligés, « alors que ce sont eux qui ont des moyens significatif ». D'après Benoît Roblin, directeur de Bpifrance Le Hub, les grands groupes sont généralement en retard sur l'open innovation, et le programme vise à combler cette lacune. (Les Echos, Charlie Perreau, 16/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'ONG néerlandaise Follow This fédère 27 investisseurs institutionnels européens et américains, dont Amundi, pour pousser le pétrolier Shell à aligner ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur les exigences de l'Accord de Paris. Ces investisseurs gèrent plus de 3 900 milliards d'euros d'actifs et détiennent environ 5% du capital de Shell. Cela fait suite à une résolution climatique déposée en 2023 qui avait obtenu 20,2% de soutien lors de l’AG du 23 mai. Pour la résolution de 2024, Follow This demande un alignement des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à moyen terme, dont les émissions liées à l’utilisation de ses produits énergétiques ou scope 3. Les objectifs de Shell ne sont pas alignés sur ceux de l’Accord de Paris, rappelle l’ONG. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 16/01)
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Une étude menée par Crédit Agricole CIB (CACIB) révèle que malgré un contexte macroéconomique difficile en 2023, le marché des émissions obligataires durables a maintenu son volume mondial autour de 800 milliards d'euros. Les obligations vertes demeurent dominantes, représentant plus de 60% des émissions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Pour 2024, CACIB prévoit une augmentation du volume général des émissions durables jusqu'à 820 milliards d'euros, en l'absence d'amélioration du contexte économique. Cette hausse serait soutenue par les institutions financières et stimulée par la future obligation d'information sur l'alignement à la taxonomie européenne, qui encouragerait les banques et les gestionnaires d'actifs à augmenter leurs investissements durables. (Option Finance, 15/01)
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Dans un contexte de régulation croissante des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des entreprises, plusieurs sociétés de gestion françaises comme LBP AM et Amundi ont créé leurs propres outils de notation extra-financière. Amundi développe ces outils depuis 13 ans, selon Caroline Le Meaux, global head of ESG research, engagement and voting chez le gestionnaire d’actif. L'objectif est de compiler les données de nombreux fournisseurs et d'offrir aux clients des outils simples pour estimer le niveau de risque pesant sur les critères extra-financiers d'un actif ou d'un portefeuille. Les outils sont conçus pour être modulables et refléter précisément la diversité des indicateurs de performance clés. Pour les gestionnaires de portefeuille, ces outils garantissent la qualité ESG de leurs investissements. (Option Finance, Pol-Malo Le Bris, 15/01)
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Conformément au droit européen et à la loi Agec de 2020, le tri des biodéchets est obligatoire pour tous, professionnels et particuliers, depuis le 1er janvier 2024. Ainsi, les biodéchets doivent être collectés séparément pour être valorisés. C’est donc dans ce cadre que Les Alchimistes Languedoc, une entreprise basée à Montpellier, collecte les déchets organiques auprès des commerces et restaurants, et génère du compost pour enrichir la terre des jardins publics. La société utilise un système d’échange de bacs et fournit des informations détaillées sur le poids et la qualité de la collecte. Les Ateliers Durables offrent par ailleurs des formations en compostage aux entreprises. Ces dernières peuvent en outre faire appel à des sociétés de conseil comme Urbyn pour les aider à mettre en place une filière de tri efficace. (Le Parisien Eco, Florence Hubin, 16/01/2024)
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Dans son programme de travail pour 2024, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) appelle les compagnies d'assurance à mieux rémunérer les fonds en euros de leurs clients en redistribuant progressivement les réserves accumulées, notamment la provision pour participation aux bénéfices (PPB). Fin 2022, celle-ci représentait 5,4% des 1 165 milliards d'euros d'encours des contrats d'assurance-vie individuels. L'objectif est de contenir les sorties de capitaux des clients, en réaction à la hausse des taux d'intérêt et à l'inflation. Les marges de manœuvre sont diverses, avec les banques-assureurs ayant en moyenne une PPB de 6,4%, contre 3,9% pour les assureurs traditionnels. L'ACPR surveille également le risque de rachats en assurance-vie, qui pourraient contraindre les compagnies à vendre leurs obligations anciennes à perte. (Les Echos, Amélie Laurin, 16/01)
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Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, veut relancer l’Union des marchés de capitaux en Europe. Le 8 janvier 2024, il a annoncé la création d’un comité d'experts, dirigé par l’ancien gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, pour mener une réflexion pratique sur le sujet. L’objectif est d’améliorer l'accès au financement pour les entreprises européennes, en particulier les entreprises innovantes. Une méthodologie de travail originale a été choisie. Le projet pourrait initialement concerner un nombre limité de pays, afin d’être plus efficace et d’éviter les négociations à 27 pays souvent compliquées. (Les Echos, Guillaume Benoit, 16/01)
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La médecine à distance est devenue courante en France avec de nombreux acteurs privés sur le marché. Le nombre de téléconsultations a fortement augmenté pendant la pandémie de Covid-19, passant d'environ 80 000 en 2019 à près de 18 millions en 2020. Les patients concernés sont majoritairement jeunes et urbains. Selon les estimations du cabinet d'études Xerfi, le marché est évalué à environ 100 millions d'euros en 2022 et pourrait atteindre 130 millions d'euros en 2025. Mais certaines dérives ont été observées, suscitant des inquiétudes quant à l'ubérisation de la santé ou l’émergence d’une médecine à deux vitesses. Des régulations sont ainsi mises en place. À partir de 2024, seules les plateformes respectant un cahier des charges précis pourront facturer à l'Assurance Maladie. Par ailleurs, un concert prometteur a vu le jour : deux professionnels de santé ont ouvert en 2018 un cabinet de téléconsultation qui agrège les temps résiduels des médecins de l'Aube. Ils ont reproduit ce modèle dans d’autres départements via l’entreprise Omedys. "Fort de son ancrage rural, le Crédit agricole a acquis en décembre 2023 une participation majoritaire dans la société", précise Le Monde. (Le Monde, Véronique Julia, 16/01)
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Dans une étude publiée à l’occasion de l’ouverture du 54e Forum économique mondial à Davos en Suisse, le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG), indique que les dirigeants européens sont en retard sur l'adoption de l'intelligence artificielle générative (IA) comparativement au reste du monde. L'étude, basée sur les réponses de plus de 1 400 dirigeants d'entreprises dans 50 pays, montre que seulement 5% des patrons européens ont formé un quart ou plus de leurs équipes à l'IA générative, un pourcentage inférieur à celui du Moyen-Orient (11%), de l'Amérique du Nord (8%) et de l’Asie (7%). Cependant, 86% des dirigeants européens prévoient d'augmenter leurs dépenses dans l'IA générative en 2024. L'étude révèle également que les dirigeants sont globalement prudents. La France se distingue en Europe, avec 92% des patrons français souhaitant investir davantage dans l'IA générative en 2024. (Les Echos, Raphaël Balenieri, 16/01)
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Selon l'enquête Global CEO Survey de PwC publiée le 15 janvier lors du Forum économique de Davos, les dirigeants d’entreprise mondiaux sont divisés quant aux perspectives de croissance en 2024, mais expriment une plus grande confiance en leur capacité à s'adapter aux crises. Seuls 45% d’entre eux anticipent un ralentissement de la croissance mondiale, tandis que 38% présagent une amélioration et 16% une stagnation. Malgré la crise de Covid-19, la rupture des chaînes d'approvisionnement, la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l'inflation, la hausse des taux et le conflit entre Israël et la Palestine, 69% des dirigeants sont convaincus que leur chiffre d'affaires va augmenter. Les dirigeants français sont optimistes (82%). L'enquête souligne aussi leur préoccupation croissante concernant les risques de cybersécurité et l'IA. Toutefois, ils sont plutôt en avance dans la prise en compte du changement climatique, avec 85% ayant mis en place des initiatives pour atténuer ce risque. (Les Echos, Sophie Amsili, 16/01)
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Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a déclaré début janvier 2024 que l’économie allemande était au plus bas, réfutant cependant les discours pessimistes mettant en avant le "déclin" et la "désindustrialisation" du pays. L'Allemagne a en effet été la seule parmi les économies du G7 à enregistrer un recul (-0,3%) en 2023 mais la Bundesbank a prédit dans son dernier rapport mensuel une augmentation du PIB réel de 0,4% en 2024, et le retour de la croissance semble faire un certain consensus parmi les économistes. Par ailleurs, la consommation intérieure devrait être stimulée par une hausse des salaires, une baisse de l'inflation et un niveau d’emploi record en Allemagne. Mais avec un recul de la production industrielle et une atmosphère pessimiste parmi les entreprises, le retour de la croissance pourrait prendre plus de temps que prévu. (Les Echos, Emmanuel Grasland, 16/01)
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L’Organisation internationale du Travail (OIT) avertit dans son rapport annuel sur l’emploi et les questions sociales dans le monde, publié le 10 janvier, que les pénuries de main-d’œuvre risquent de perdurer à l’échelle mondiale. Cela est notamment dû au vieillissement de la population, et aux changements technologiques. Le rapport indique que 77% des chefs d’entreprise éprouvent des difficultés à recruter des candidats possédant les compétences appropriées, contre 35% il y a dix ans. Des secteurs tels que la santé, le transport, et l’assistance sociale sont particulièrement touchés. Bien que les données sur le chômage soient globalement encourageantes, l’OIT souligne des déséquilibres croissants sur le marché du travail, a indiqué le directeur général de l’OIT, Gilbert Houngbo. (Les Echos, R. H., 16/01/2024)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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