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Goldman Sachs a connu une année 2023 difficile. Le bénéfice net de la banque d'investissement a chuté de 24% pour s'établir à 8,52 milliards de dollars, la performance la plus faible depuis 2019. Les mauvais résultats sont le fruit de déconvenues notables, comme la coûteuse diversification dans la banque de détail et les cartes de crédit avec Apple qui n'a pas porté ses fruits, ainsi que des licenciements massifs. « Avec tout ce que nous avons réalisé en 2023, associé à notre stratégie claire et simplifiée, nous disposons d’une plateforme beaucoup plus solide pour 2024 », a déclaré David Solomon, directeur général de la banque. Goldman Sachs mise désormais sur la gestion d'actifs et de fortunes, secteurs qui ont tiré les résultats du dernier trimestre 2023 vers le haut. En dépit des difficultés, le profit du quatrième trimestre a augmenté de 51% pour atteindre 2,01 milliards de dollars. (Les Echos, Romain Gueugneau, 17/01 ; L’Agefi, 17/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Worldline, une entreprise spécialisée dans les paiements électroniques, a conclu un partenariat stratégique avec Google Cloud pour accélérer la mise sur le marché de nouvelles offres et améliorer l’efficacité opérationnelle et économique de ses applications. Marc-Henri Desportes, directeur général adjoint de Worldline, explique que le choix de Google Cloud est basé sur la qualité de l'offre, la richesse des solutions, la conformité, la qualité des API et leur volonté de progresser dans l'exploitation des données et de l'intelligence artificielle. Le partenariat permettra à Worldline de gagner du temps sur la mise en marché des futures innovations et d'améliorer la productivité de ses opérations. Google Cloud bénéficiera également du savoir-faire technique et réglementaire de Worldline dans le domaine du paiement. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 17/01)
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Face à la décollecte importante sur les fonds en euros, le taux de rendement des assurances-vie offre une variété de résultats. Des associations d’épargnants comme l’Afer et Gaipare affichent une légère augmentation de leurs taux, respectivement de 2,01% à 2,22% et de 2,20% à 2,30%. Cependant, d’autres acteurs, notamment MACSF, Garance, La France Mutualiste et Corum EuroLife, offrent des rendements nettement supérieurs, allant jusqu’à 4,45% pour Corum EuroLife. La référence du Livret A à 3% est désormais dépassée par certaines assurances, alors que le rendement moyen des fonds en euros n’a été que de 1,91% en 2022, selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). (Les Echos, Amélie Laurin, 17/01)
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La start-up spécialisée en assurance habitation, Luko, placée en redressement judiciaire en novembre 2023, a reçu cinq offres de reprise. Le groupe allemand Allianz, demeure parmi les entreprises intéressées aux côtés du jeune courtier Leocare, du spécialiste de l'assurance emprunteur Magnolia, de la start-up française Lovys et de l'entreprise britannique Laka. Des offres améliorées seront présentées le 17 janvier 2024 au tribunal de commerce de Bobigny, qui rendra sa décision d’ici à la fin du mois. Allianz, Leocare et Magnolia proposent de reprendre l'intégralité des contrats. Allianz a également l'intention de prendre en charge environ 90% des employés de Luko. Actuellement, Luko revendique 230 000 contrats en France, couvrant près de 361 000 assurés. Depuis sa création en 2016, la start-up a levé plus de 70 millions d'euros, dont 50 millions fin 2020. (Les Echos, Charlie Perreau, 17/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'Agence France Trésor (AFT) a levé avec succès 8 milliards d'euros grâce à une nouvelle Obligation Assimilable du Trésor (OAT) verte, à échéance en 2049. Cette opération est un record pour l'AFT, en termes de montant et de demande, qui a dépassé 98 milliards d'euros. En grande partie, la dette a été souscrite par des investisseurs stables tels que des banques centrales, des fonds de pension et des assureurs, et présente une importante diversification géographique. Cette levée de fonds est favorable à la France qui doit réaliser le plus important programme de financement de son histoire, qui s'élève à 285 milliards d'euros. Crédit Agricole CIB figure parmi les banques qui ont accompagné l'AFT pour cette opération. (Les Echos, Guillaume Benoit, 17/01)
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Le groupe Veolia, spécialisé dans la gestion de l'eau et des déchets, prévoit de se tourner vers le développement des énergies locales encore inexploitées, telles que le biogaz ou la chaleur générée par les procédés industriels. Ce champ d'action, estimé à 400 GW en Europe, serait l'objectif principal d'un programme d'investissement de 4 milliards d'euros à horizon 2030. En outre, Veolia prévoit d'augmenter ses performances de production de bioénergies et d'énergies renouvelables de 50% d'ici à 2030 pour atteindre les 8 GW, essentiellement en Europe. De plus, une augmentation de moitié, à 3 GW, est prévue en termes de flexibilité, impliquant le report ou l'effacement des consommations lors de pics de demande. Actuellement, l'énergie représente 25% du chiffre d'affaires du groupe, soit 10,5 milliards d'euros, contre 41% pour l'eau et 35% pour les déchets. (La Croix, Jean-Claude Bourbon, 17/01)
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En 2023, la France est redevenue le premier exportateur d'électricité en Europe avec 50,1 TWh d'exports nets, selon les données de S&P Global Commodity Insights. Cette performance s'explique par le retour de la production nucléaire, mais aussi l'augmentation des énergies renouvelables. EDF a réussi à redémarrer de nombreux réacteurs, portant sa production nucléaire à 320,4 TWh, comparé à un plancher de 279 TWh en 2022. L'éolien et le solaire ont également crû, produisant respectivement 50,4 TWh et 21,5 TWh d'électricité. Alors que S&P Global Ratings s'attend à une augmentation des exportations en 2024 et 2025, Emmanuel Dubois-Pelerin, de S&P Global Ratings, a mis en garde contre un possible surplus de production pouvant déprimer les prix et décourager les investissements dans les centrales renouvelables ou nucléaires. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 17/01)
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L’Autorité bancaire européenne (EBA) a contraint BNP Paribas à reclasser six anciennes dettes subordonnées et à rappeler l’un des deux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) qui avaient été émis en dollars. Ces titres, d’un montant total de près de 770 millions d’euros, avaient été émis dans les années 1980 et étaient encore classés en fonds propres de niveau Tier 2 par la banque française, malgré les objections des détenteurs de ces titres qui attendaient leur remboursement. L’EBA a statué que ces anciennes dettes ne pouvaient plus être classées en capital prudentiel Tier 2. Toutefois, cette évolution n’aura pas de grandes conséquences pour les ratios de BNP Paribas. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 17/01/2024)
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L'Autorité européenne des marchés financiers (Esma) veut renforcer la surveillance des prestataires de services d'investissement pour éviter les « flash crashs » boursiers. L'Esma et les autorités nationales évaluent les contrôles prénégociation des acteurs utilisant du trading algorithmique. Ces contrôles existent déjà chez les prestataires pour limiter les ordres erronés et empêcher leur exécution sur les plateformes de négociation. L'initiative vise à garantir une application cohérente des règles de l'Union européenne régissant ces contrôles, précisées dans la directive MIF 2 et ses standards techniques (RTS 6). « Au-delà, cet événement pose la question de la maîtrise des opérations de marché par le PSI, celui-ci étant soumis à des exigences spécifiques, dont celle de contrôler et, le cas échéant, de suspendre les ordres reçus du client avant transmission au marché », avait déclaré l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans sa cartographie des risques. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 17/01)
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La Securities and Exchange Commission (Sec) des États-Unis a approuvé l’émission d’ETF bitcoin pour onze fonds de gestion, permettant aux particuliers et aux grands fonds de spéculer sur la cryptomonnaie sans avoir à l’acheter directement. Dans une interview accordée à La Tribune Édition Quotidienne, Stéphane Ifrah, Chief Investment Officer de la plateforme Coinhouse, considère cette évolution comme un tournant pour le marché des cryptomonnaies, qui était auparavant réservé à des investisseurs de détail. L’impact de cette décision sera principalement ressenti à moyen et long terme. « Nous attendons (…) un effet indirect positif. De plus, l’arrivée de gros gestionnaires va redistribuer la détention de bitcoin », indique-t-il. Stéphane Ifrah suggère également que l’Europe a besoin de son propre ETF bitcoin pour faciliter l’investissement dans la cryptomonnaie. Il souligne que Coinhouse souhaite participer à un éventuel ETF européen aux côtés de sociétés de référence telles qu’Amundi et BNP Paribas. (La Tribune Edition Quotidienne, Jeanne Dussueil et Éric Benhamou, 17/01)
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Le 16 janvier 2024, lors de sa conférence de presse, le président Emmanuel Macron a annoncé des réformes économiques et sociales. Elles comprennent notamment une loi Macron 2 pour la croissance, et une deuxième étape de la réforme du marché du travail. Dans le cadre de ces réformes, il prévoit entre autres de renforcer la rémunération au mérite dans la fonction publique et de doubler la franchise pour les médicaments. Pour stimuler la natalité, il prévoit de créer un congé de naissance de six mois, mieux rémunéré pour les deux parents. Il s’est également prononcé en faveur de mesures pour l’école et la culture, y compris l’instauration d’un uniforme pour effacer les inégalités entre les familles. (Les Echos, Isabelle Ficek, 17/01/2024)
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Dans son évaluation finale du dispositif France Relance publié le 16 janvier, France Stratégie indique que ce plan d’investissement de 100 milliards d’euros a contribué à dynamiser l’économie française, avec le déploiement des 100 milliards d’euros promis dans les domaines de l’écologie, de la compétitivité et de la cohésion. Il a permis à l’économie française de retrouver son niveau d’avant-crise fin 2021, deux ans plus tôt que prévu. Grâce au plan, 350 000 emplois ont été créés en 2022, notamment grâce au soutien à l’apprentissage. Cependant, les effets sur le long terme demeurent incertains, particulièrement en ce qui concerne la compétitivité de l’économie française. Certaines mesures, telles que le bonus automobile, présentent un coût élevé par rapport à leur efficacité. (Les Echos, Sébastien Dumoulin, 17/01)
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Une étude du cabinet AgileBuyer et du Conseil national des achats (CNA), réalisée fin 2023, révèle que le « made in France » est de moins en moins attractif pour les entreprises. Le taux d’importance accordé au made in France est passé de 61% en 2022 et de 65% en 2023 à 47% en 2024. Cette baisse s’explique par l’amélioration de la situation d’approvisionnement et par le coût relativement élevé du made in France. Ce dernier reste néanmoins important dans les industries du luxe et de la mode. L’étude a par ailleurs démontré que 51% des entreprises cherchent à réduire leur dépendance à la Chine en raison des tensions géopolitiques. (Les Echos, P. T., 17/01/2024)
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Selon une étude de l'Insee, le nombre de logements vacants en France a augmenté de 60% depuis 1990, atteignant près de 3,1 millions de biens inoccupés en 2023, soit 8,2% du parc immobilier français hors Mayotte. Les départements ruraux situés le long de la « diagonale du vide » et l'Orne sont les plus touchés, contrairement aux territoires alpins et à ceux situés le long de l'Atlantique, en Île-de-France ainsi que dans le Var. À Paris et dans les villes de plus de 700 000 habitants, le taux de vacance est plus bas, à 7%. L'Insee attribue cette vacance prolongée à plusieurs facteurs, dont un déséquilibre entre l'offre et la demande, la vétusté ou l'insalubrité des logements et divers litiges. Par ailleurs, des taxes sur les logements vacants existent pour encourager leur occupation. (Le Figaro, J. C., 17/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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