|
|
|
|
|
|
Crédit Agricole Assurances a dévoilé une hausse de 0,50 point des taux d'intérêt en 2023 sur les fonds en euros des contrats d'assurance-vie des réseaux Crédit Agricole et LCL. Les taux, qui peuvent atteindre jusqu'à 3,85% en fonction de la prise de risques de l'épargnant, confirment l'amélioration des rendements des fonds euros. Predica, filiale de Crédit Agricole Assurances, a également annoncé une augmentation de la rémunération pour ses supports à capital garanti, s'appuyant sur la hausse des taux obligataires et une partie de ses provisions pour participation aux bénéfices. Son directeur général, Nicolas Denis, a déclaré : « Grâce à ces réserves, nous pouvons comme l'année dernière relever significativement la rémunération du support en euros de nos clients ». Ces taux d'intérêt sont bien supérieurs à la moyenne du marché attendue pour 2023, estimée à 2,50% par le site Good Value for Money. (www.capital.fr, Thibaut Lamy, 17/01)
|
|
|
|
|
|
|
Le mensuel Actifs a dressé le portrait de Jérôme Lamarque, actuel directeur commercial d'UAF Life Patrimoine. Après plusieurs expériences dans la communication financière et la publicité, il rejoint Daniel Collignon et Marie-Anne Jacquier dans la création de Lifeside Patrimoine, une plateforme dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine. L'entité fusionnera avec UAF Patrimoine, qui deviendra UAF Life Patrimoine sous la houlette de Crédit Agricole Assurances. Jérôme Lamarque y deviendra directeur commercial, menant une équipe de 27 personnes et atteignant le cap du milliard d'euros de collecte en 2023. (Actifs un Media de l'Agefi, Jean-François Tardiveau, 01/2024)
|
|
|
|
|
|
|
Le nouveau directeur général de LCL, Serge Magdeleine, se trouve confronté à un climat social tendu hérité de son prédécesseur. Les syndicats représentatifs de LCL appellent notamment à la grève le 8 février 2024, suite à un rejet unanime des mesures salariales proposées par la direction. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 18/01/2024)
|
|
|
|
|
|
|
Amundi Asset Management (groupe Crédit Agricole) change la politique de son fonds d'obligations internationales, Amundi Oblig Monde. À partir du 19 janvier 2024, le fonds, dont les encours sous gestion dépassent un milliard d'euros, sera rebaptisé Amundi Oblig Monde Responsable et s'engagera à détenir au moins 20% d'investissements durables conformément au règlement européen SFDR. (www.agefi.fr, Adrien Paredes- Vanheule, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une tribune publiée par L’Agefi, Didier Borowski, responsable de la recherche en politique macroéconomique chez Amundi Investment Institute, estime que la réforme des nouvelles règles budgétaires européennes hypothèque le financement de la transition énergétique. « En l’absence d’une capacité fiscale centrale à l’échelle de l’Union européenne pour financer certains investissements, ce nouvel arrangement institutionnel n’a guère plus de chances d'être respecté que le précédent », explique-t-il. (L’Agefi, Didier Borowski, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La banque italienne UniCredit, dirigée par Andrea Orcel, souhaite augmenter sa présence en Europe centrale et de l'Est, une région qui contribue déjà à un tiers de ses opérations. Selon M. Orcel, cette région présente, malgré certains risques potentiels, de solides opportunités de croissance grâce à son processus de modernisation, à sa jeune population et à ses talents locaux. Récemment, UniCredit a acquis la filiale d'Alpha Bank en Roumanie, lui permettant d'accéder au troisième rang bancaire du pays. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Revolut, l'une des plus grandes fintechs du Royaume-Uni, rencontre des obstacles dans son expansion. Le régulateur britannique hésite à lui accorder une licence bancaire en raison de retards dans la publication de ses comptes et de failles dans ses systèmes anti-fraude. Cette licence est cruciale pour l'entreprise qui souhaite s'établir en tant que « vraie banque », offrant une gamme complète de services bancaires. Malgré cela, Revolut a connu une croissance impressionnante, valorisée à 33 milliards de livres en juillet 2021 et revendiquant 35 millions de clients. (Les Echos, Ingrid Feuerstein, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
L'année 2023 a surpris par sa résilience économique malgré les incertitudes géopolitiques et les prévisions pour une récession mondiale. Les marchés financiers ont connu une excellente année, avec des indices boursiers tels que le CAC 40 terminant l'année sur un gain de 16,5%. Les perspectives pour 2024 sont quant à elles encore incertaines en raison notamment des nombreuses élections à venir. Pour Vincent Mortier, directeur des investissements au sein d’Amundi AM, « en 2024, la croissance mondiale va diminuer, entraînée par le ralentissement des économies développées et une récession modérée aux États-Unis au premier semestre ». Il ajoute que « le différentiel de croissance entre marchés émergents et développés devrait être à son plus haut niveau depuis cinq ans ». (Challenges, Pascale Besses-Boumard, Damien Pelé, 18-24/01)
|
|
|
|
|
|
|
Les produits structurés sont devenus un outil d'investissement attractif pour les grands portefeuilles, offrant une rémunération prédéfinie et 100% de garanti face aux risques. Ils présentent aussi une diversité de thématiques d'investissement, fournissant ainsi un choix vaste pour les investisseurs. Franck Birchenall, responsable de l'équipe de produits structurés d'Indosuez, affirme que la collecte sur ces produits a explosé, passant de 500 millions d'euros en 2021 à 2,5 milliards d'euros en 2023. Cependant, ces outils sont moins liquides, avec des fenêtres de sorties comprises entre un à trois ans, et ne sont pas accessibles à toutes les bourses. Chez Indosuez, les produits sur mesure sont disponibles pour des souscriptions d’au moins 500 000 euros. (Challenges, P. B.-B, 18-24/01)
|
|
|
|
|
|
|
Worldline, société européenne de services de paiement, cherche à restaurer la confiance des investisseurs après avoir vu sa capitalisation boursière être divisée par trois en 2023. Selon l’agence Reuters, le groupe aurait mandaté Morgan Stanley et Rothschild. Pour se remettre sur les rails, Worldline envisage l’entrée de nouveaux investisseurs au sein de son capital. Crédit Agricole, qui a formé une alliance avec Worldline en 2023 en créant une coentreprise sur le marché français, se montre attentif à l'évolution de la situation. Worldline a également annoncé le 16 janvier 2024 le renforcement de son partenariat avec Google, pour devenir l’un des principaux fournisseurs de services de paiement en Europe et collaborer sur l’innovation dans le domaine des paiements. (Les Echos, Romain Gueugneau, 18/01 ; Les Echos, Rachel Cotte, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Le Forum pour l'investissement responsable (FIR) a révélé que les entreprises du CAC 40 peinent à répondre à leurs exigences en matière d'environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance (ESG). La note moyenne est passée de 1,33/3 en 2022 à 1,11/3 en 2023, signalant des attentes plus élevées des investisseurs responsables pour des stratégies de durabilité précises. Les domaines clés d'amélioration comprennent l'intégration des critères ESG dans la rémunération des dirigeants et l’intégration des partenaires sociaux dans les stratégies RSE. Cependant, les performances se sont détériorées dans les domaines du changement climatique, de l'épargne salariale et de la fiscalité. Le FIR demande des objectifs clairs et mesurables dans les rapports annuels, et une plus grande cohérence entre les déclarations d'intention et les actions réelles. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
La neuvième édition du CEO Outlook 2023 de KPMG révèle que les dirigeants d’entreprise perçoivent la responsabilité sociale et environnementale (RSE) comme un levier de transformation et de création de valeur. Ils « ont perçu que la RSE était un véritable enjeu stratégique pour l’entreprise. Désormais, ils y voient davantage d’opportunités que de risques », a indiqué Jérémie Joos, associé KPMG en France, co-responsable du Centre d’Excellence ESG. Par ailleurs, près de la moitié des dirigeants français anticipent un retour sur investissement de leur politique ESG dans les trois prochaines années. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 18/01/2024)
|
|
|
|
|
|
|
En 2023, des baisses significatives des émissions de gaz à effet de serre ont été enregistrées en France, en Allemagne et aux États-Unis. En France, les émissions ont baissé de 4,6% grâce à un hiver clément, une relance du nucléaire et une baisse de 18% des émissions dans les secteurs de la métallurgie et des métaux ferreux. En Allemagne, les émissions de CO2 ont diminué à leur plus bas niveau depuis les années 1950 après la baisse de la consommation de charbon. Aux États-Unis, cependant, malgré une baisse de 1,9%, l'effort actuel est insuffisant pour atteindre l'objectif de réduction de 50% des émissions d'ici 2030. Dans les pays en développement, les économies restent dépendantes des énergies fossiles, avec une augmentation prévue des émissions en Inde et en Chine. (Les Echos, Marie Bellan, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Le projet de loi sur la souveraineté énergétique, transféré au ministère de l'Économie, a vu la section détaillant ses objectifs énergétiques à moyen terme supprimée. Les objectifs restants concernent la régulation des prix, la protection des consommateurs et les barrages hydroélectriques. Selon le cabinet du ministre Bruno Le Maire, cette suppression est temporaire afin de trouver un consensus. Le projet initial, présenté en janvier, affirmait vouloir maintenir une puissance installée d'électricité nucléaire d'au moins 63 GW, mais supprimait les objectifs d'énergie renouvelable, ce qui a suscité des critiques de la gauche, des professionnels et des ONG. Le gouvernement promet que la France aurait une programmation pluriannuelle de l'énergie, avec des objectifs d'énergies renouvelables. (Les Echos, Anne Feitz, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Alors que l’écologie était un sujet majeur lors des dernières élections européennes en 2019, elle semble désormais devenir un sujet tabou, malgré l’importance des enjeux climatiques. Le déploiement des mesures du Pacte vert européen a poussé certains électeurs à dénoncer une « dictature verte », ce qui pourrait dissuader certains partis politiques de traiter de sujets environnementaux dans leurs programmes. Bien que le Parlement européen ait fait de grands progrès dans l’adoption des textes législatifs du Pacte vert, certains dossiers sont encore en souffrance, comme la qualité de l’air, la mobilité durable et la santé des sols. De plus, l’agriculture est un domaine de tension, avec une absence de vision partagée sur la nécessité du Pacte vert. (Les Echos, Marie Bellan, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans une tribune publiée par Latribune.fr, Catherine Migault et Matthieu Brun, de la Fondation FARM, appellent à une mobilisation accrue des financements pour transformer l'agriculture mondiale. Face à une population en pleine croissance, il est nécessaire de modifier les systèmes agricoles pour être plus en phase avec les objectifs du développement durable. Actuellement, moins de 1% des financements climatiques sont destinés à l'agriculture et seuls 3% des crédits bancaires sont alloués à l'agriculture en Afrique. Les auteurs plaident pour une transformation basée sur l'intensification agroécologique pour favoriser la résilience au changement climatique et la diversification des revenus. Pour ce faire, ils préconisent une architecture financière expandue et un mécanisme de gouvernance mondial pour financer cette transition. (www.latribune.fr, Catherine Migault, Matthieu Brun, 17/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le baromètre de l’Ifop pour le Club Landoy, publié le 18 janvier 2024, révèle que les actifs de plus de 55 ans sont les plus satisfaits de leur vie professionnelle, conjointement avec les moins de 25 ans. Ces seniors, reconnus pour leurs expériences et compétences, sont favorables à des horaires flexibles et aux différents modes de travail. Toutefois, deux tiers des sondés estiment qu’ils sont plus enclins à subir des attitudes ou décisions discriminatoires. Par ailleurs, 57% des interrogés estiment qu’il est de plus en plus nécessaire pour les entreprises de conserver leurs salariés seniors. (La Croix, Aude Carasco, 18/01/2024)
|
|
|
|
|
|
|
Le 17 janvier 2024, au Forum économique mondial de Davos, le président français Emmanuel Macron s'est positionné en défenseur de la souveraineté européenne, insistant sur la nécessité d'investissements massifs pour réduire la dépendance de l'Europe à des technologies critiques. Il a proposé deux solutions : approfondir l'union des marchés de capitaux et réintroduire l'émission d'euro-obligations pour financer les investissements publics européens. Il a suggéré que la souveraineté européenne passera par des investissements pour développer la défense du continent, ainsi que des technologies telles que l'intelligence artificielle. Le chef de l’État a déclaré que l'Europe doit éviter de dépendre de pays comme la Russie pour son énergie, ou de la Chine et des États-Unis dans d'autres domaines. (Les Echos, Nicolas Barré, Jean-Marc Vittori, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
En 2023, la Chine a connu sa plus faible croissance depuis 1990, atteignant seulement 5,2%. Ce ralentissement est en partie dû à une crise de confiance généralisée, qui a impacté la consommation et les investissements. Le Premier ministre chinois, Li Qiang, a tenté de rassurer en soulignant la résilience de l'économie chinoise lors du Forum économique mondial à Davos. Cependant, les investisseurs demeurent sceptiques, particulièrement en raison du virage étatiste impulsé par le président Xi Jinping et des tensions géopolitiques. Selon les prévisions de la Banque mondiale, la baisse devrait s'accentuer en 2024, avec une croissance attendue à 4,5%. Une crise immobilière, une déflation et un déclin démographique sont autant de signaux du repli économique. (Le Figaro, Sébastien Falletti et Fabrice Nodé-Langlois, 18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|