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Thierry Cornille, jusqu’alors directeur général du groupe Caisse d’assurances mutuelles du Crédit Agricole (Camca), a été nommé directeur général du Crédit Agricole Alsace Vosges. Il succède à Gérald Grégoire, désormais directeur général adjoint du Crédit Agricole. (DNA, 19/01)
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Dans le but d'améliorer l'accessibilité des personnes handicapées aux services financiers, conformément à une directive de l'Union européenne, les banques adaptent leurs services, expliquent Les Echos. Ainsi, plusieurs caisses régionales du Crédit Agricole prévoient de déployer une carte bancaire parlante pour les malvoyants. Cette carte innovante, développée par la fintech HandSome et le groupe Thales, se connecte au smartphone du client et guide son utilisation via à un assistant vocal. Grâce à un partenariat avec Crédit Agricole Payment Services, la carte sera diffusée dans trois caisses régionales du Crédit Agricole. Gary Mesnard, référent Digital Banque Privée à la caisse régionale Normandie-Seine, a déclaré : « On a décidé de la présenter à tous les clients, car la déficience visuelle ne se repère pas forcément ». De son côté, Marie-Pierre Przybyla, responsable nouveaux canaux de distribution pour la caisse régionale, affirme que « le principal point positif qui ressort, c'est le fait de devenir autonome ». (Les Echos, Rachel Cotte, 19-20/01)
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Le Crédit Agricole, en collaboration avec l’agence BETC, lance une nouvelle série publicitaire intitulée « Chez les Déon ». Depuis le 14 janvier 2024, la série est accessible sur tous les canaux médiatiques via un dispositif média 100% vidéo, mis en place par Havas Media. Ce projet innovateur vise à connecter le public avec le Crédit Agricole à travers des histoires de vie quotidiennes. « Concevoir une série avec Crédit Agricole a été et continue d’être un exercice passionnant et riche », déclare Stéphane Xiberras, directeur de la création de BETC. (www.strategies.fr, Julie Goutard, 19/01)
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Le 18 janvier 2024, le directeur général de Barclays, C.S. Venkatakrishnan, a annoncé au Wall Street Journal que la banque prévoyait de réduire son activité de banque d’investissement pour se concentrer davantage sur la banque de détail et les prêts à la consommation au Royaume-Uni. L’objectif est de rendre Barclays moins sensible à la volatilité des marchés et d’améliorer son cours de Bourse. Les détails concernant cette nouvelle orientation stratégique seront dévoilés lors de la présentation des résultats annuels de Barclays le 20 février 2024. (L'Agefi Dow Jones, 18/01/2024)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le marché immobilier français connaît une baisse des taux d'emprunt, offrant ainsi aux potentiels emprunteurs de meilleures opportunités pour posséder une propriété. Après avoir atteint un pic en novembre 2023, les taux d'intérêt ont commencé à baisser, avec des banques plus enclines à prêter. Cela a été favorisé par la baisse des taux d'intérêt de l'État et l'annonce d'une baisse future des taux directeurs de la BCE. Les banques mutualistes régionales ont continué à prêter en 2023, tandis que les banques nationales ont dû freiner leur activité, explique Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer. Pour attirer de nouveaux clients, des banques telles que La Banque postale et Société générale ont assoupli leurs critères de prêt. Le Crédit Agricole a également proposé des « rallonges » de prêt à taux zéro en complément du PTZ financé par l'État. En conséquence, les emprunteurs bénéficient d'une plus grande marge de manœuvre et les courtiers en prêts immobiliers jouent un rôle crucial dans la négociation des taux. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 19/01)
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Un projet de loi vise à rendre obligatoire l’investissement dans des entreprises non cotées dans le cadre des plans d’épargne retraite (PER) et des assurances-vie. La Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Faider) exprime des préoccupations quant à cette mesure, arguant que tous les épargnants ne sont pas en mesure de gérer ce type de placement plus risqué. Toutefois, le ministère de l’Économie affirme que ce projet de loi offre un choix plus large d’investissements, correspond aux besoins de financement de l’économie française et répond à la recherche de rendement à long terme des Français. (Les Echos, Marie-Eve Frénay, 19-20/01)
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L'Association française de la gestion financière (AFG) appelle à une amélioration de la gouvernance des entreprises en préparation de la saison 2024 des assemblées générales. L'AFG encourage un dialogue continu entre les émetteurs et les actionnaires, y compris pendant l'AG, avec l'utilisation d'interlocuteurs spécifiques et la publication anticipée du document d'enregistrement universel (URD). L’association soutient l'implication des salariés et des salariés actionnaires dans les conseils d'administration, appelant à la transparence dans le processus de désignation des administrateurs. Enfin, l'AFG recommande de renforcer le niveau d'information avant l'assemblée générale, notamment sur la féminisation des instances dirigeantes, les rôles des administrateurs dans les entités liées au groupe et les groupes de comparaison utilisés pour justifier les rémunérations. (L'Agefi, Bruno de Roulhac, 19/01)
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Le gouvernement chinois a attribué des licences à six banques étrangères, dont le Crédit Agricole, HSBC et Standard Chartered, leur autorisant d'agir en tant que principaux souscripteurs de dette en Chine. Ces licences de type A leur permettent de diriger la souscription d'émissions de dette par des emprunteurs nationaux et étrangers. Auparavant, seules Deutsche Bank et BNP Paribas détenaient cette licence. Pékin a aussi autorisé JPMorgan, Mizuho et MUFG à devenir les principaux souscripteurs des obligations Panda. Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'ouverture du marché chinois de la dette libellée en renminbi aux acteurs étrangers. (www.reuters.com, Selena Li, 18/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le Forum de l'investissement responsable (FIR) a analysé l'engagement ESG (environnement, social et gouvernance) des sociétés du CAC 40. Le FIR, composé d'investisseurs, d'entreprises, de membres de la société civile et de gestionnaires d'actifs tels que Amundi, a posé 10 questions écrites sur les trois piliers ESG lors des assemblées générales. Les entreprises ont obtenu un score moyen de 1,11 point, contre 1,33 point l'année précédente. L'Oréal et Veolia sont en tête avec une moyenne de 1,9 point. Le FIR a noté que les entreprises du CAC 40 sont plus avancées sur les questions environnementales que sur celles sociales et de gouvernance. Deux domaines sont souvent négligés par les grands groupes : l'engagement fiscal et l'épargne salariale responsable. (Les Echos, Caroline Mignon, 19-20/01)
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D’après une étude de l’Autorité des marchés financiers (AMF), publiée à l’été 2023, une majorité d’épargnants souhaiterait intégrer une dimension sociale ou environnementale dans la gestion de leurs placements. « Nos clients comprennent que leurs investissements peuvent contribuer à transformer le monde, en répondant notamment aux enjeux de la transition climatique », affirme Arnaud Faller, directeur des investissements chez CPR Asset Management. Cependant, choisir parmi les nombreux fonds qui se présentent comme responsables peut être déroutant. En outre, il n’existe pas de définition standardisée de l’investissement socialement responsable (ISR). Pour orienter leurs choix, les épargnants peuvent s’appuyer sur le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), qui classe les fonds en fonction de leur prise en compte des critères ESG. (Le Figaro Magazine Hebdo, Romain Thomas, 19-20/01)
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La Maif, par l'intermédiaire de sa directrice générale adjointe, Hélène N’Diaye, a mis en garde contre la menace grandissante de la sinistralité climatique. Le rapport de 2023 de la Maif et de sa filiale, la Smacl, a été gravement affecté par les désastres climatiques et les émeutes urbaines. Si rien n'est fait, les assureurs n'auront d'autre choix que de hausser les tarifs ou de se retirer de certaines zones à risque, prévient Hélène N’Diaye. Elle regrette en outre le manque d'actions significatives des pouvoirs publics, malgré plusieurs propositions faites par la Maif, comme la création d'un contrat universel offrant une couverture de base à tous. L’assureur mutualiste appelle à une action collective rapide en amont de la présentation du rapport Langreney prévu au premier trimestre 2024. (L'Agefi, Camille George, 19/01)
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L’érosion des côtes françaises, un phénomène exacerbé par le réchauffement climatique, menace plus de 240 localités. Les communes concernées doivent s’adapter, avec des contraintes techniques, financières, juridiques et politiques. Les zones spécifiquement menacées devront être cartographiées et des actions devront être mises en œuvre pour protéger les logements et les entreprises. Le Cerema estime que d’ici 2028, près de 900 bâtiments représentant des biens immobiliers évalués entre 180 et 210 millions d’euros sont menacés par l’érosion. Ce chiffre pourrait même s’établir à 5 200 logements d’ici 2050. (Les Echos, Muryel Jacque, 19-20/01/2024)
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Le ministère norvégien du Pétrole et de l'Énergie a accordé 62 nouvelles licences d'exploration pétrogazière, malgré la pression internationale pour abandonner les énergies fossiles. Ces licences, annoncées lors d'une conférence à Sandefjord, ont été attribuées à 24 compagnies, dont le groupe norvégien Equinor, ainsi que TotalEnergies et Shell. Cela a suscité des protestations de militants écologistes d'Extinction Rebellion et de critiques de la part des ONG environnementales comme Greenpeace et WWF, qui considèrent cette démarche comme un refus de revoir un modèle économique dépendant des énergies fossiles. Par ailleurs, l'État norvégien est actuellement en procès, accusé par des ONG de violation des conventions et droits humains, pour avoir autorisé de nouveaux projets d'extraction sans réaliser d'étude d'impact climatique préalable. (Le Monde, Anne-Françoise Hivert, 19/01)
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En France, un décret publié fin 2023 impose aux institutions financières de communiquer à leurs clients dans un langage simplifié et clair. Ce changement découle d'une directive européenne de 2019 sur l'accessibilité aux services, récemment transposée en droit français. À partir de juin 2025, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l'Autorité des marchés financiers (AMF) seront chargées de vérifier que les informations fournies aux consommateurs respectent un niveau de complexité défini par arrêté. BNP Paribas a déjà commencé à travailler sur la simplification de ses contenus en ligne en partenariat avec la start-up U31, en utilisant la technologie de traitement automatisé du langage naturel pour réduire la complexité des textes, explique Raphaèle Leroy, directrice de l'engagement d'entreprise de la banque de détail de BNP Paribas. Cet effort a également été repris par d'autres régulateurs financiers, notamment l'AMF qui a publié un glossaire pour faciliter la compréhension des frais et coûts par les clients. (Les Echos, Edouard Lederer, 19-20/01)
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Dans sa réponse à une consultation de la Commission européenne, la Fédération bancaire française (FBF) plaide pour une « exception stratégique » qui éviterait de pénaliser l’accès des industriels de l’armement au financement. Les banques françaises estiment que les agences de notation ESG ne devraient pas abaisser la note sociale d’une entreprise de la défense en raison de son secteur d'activité. Elles soutiennent que la défense ne devrait pas être considérée comme une activité nocive si une taxonomie sociale est adoptée, et demandent de ne pas faire référence au traité sur l'interdiction des armes nucléaires pour l’exclure. Selon la FBF, une nouvelle directive de l'UE sur la vigilance devrait mettre hors de cause les industriels du secteur qui vendent et exportent. (Les Echos, Anne Drif, 19-20/01)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) a dévoilé, le 18 janvier 2024, son plan d'action et ses priorités pour les douze prochains mois, comprenant des mesures qui visent à rendre la Place de Paris plus attractive pour les investisseurs. « Nous devons contribuer à la réussite de notre pays », a déclaré la présidente de l'AMF, Marie-Anne Barbat-Layani. Elle a exprimé quatre souhaits : « Que la Place de Paris se maintienne au premier rang [...]. Qu’elle gagne encore en attractivité et que 2024 soit l'année de la relance de l’union des marchés de capitaux. Que Paris soit la première place en matière d’innovation et de finance verte. Et enfin, que l'AMF soit toujours aux avant-postes de ces évolutions ». L'AMF entend proposer des mesures aux pouvoirs publics et éviter de surtransposer la réglementation européenne. Elle sera également attentive à la protection des investisseurs et mettra en place une stratégie d'éducation financière. En outre, l'AMF surveillera le respect des obligations en matière de finance durable par les entreprises. (Les Echos, Laurence Boisseau, 19-20/01)
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L'Union européenne progresse dans l’harmonisation de sa lutte contre le blanchiment d'argent avec une réforme basée sur la création d'une Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d'argent (AMLA). Celle-ci surveillera notamment les 40 entités financières les plus risquées. Les transactions en liquide de plus de 10 000 euros seront interdites et la liste des entités soumises à la réglementation anti-blanchiment sera étendue à d'autres secteurs. La réforme prévoit également un règlement unique pour harmoniser les règles de vigilance européennes et renforcer le fonctionnement des registres nationaux des bénéficiaires effectifs des sociétés. Toutefois, la mise en œuvre de ces mesures reste la responsabilité des États membres de l’UE et la question de l'hétérogénéité des ressources des autorités nationales reste sans réelle solution. (L'Agefi, Clément Solal, 19/01)
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Le rapport de Chainalysis sur le « cryptocrime » révèle qu’en 2023, les activités illégales financées en cryptomonnaies ont atteint 24,2 milliards de dollars, en hausse de 430% par rapport à 2018. Il s’agit, selon Chainalysis, d’une estimation basse qui pourrait être révisée à la hausse. Ce chiffre représente néanmoins une baisse de 39% par rapport à 2022, une année record avec près de 40 milliards de dollars de revenus criminels en cryptomonnaies. Les stablecoins, avec Tether en tête, sont devenus les plus utilisés pour les activités illégales, représentant près des deux tiers de ces transactions. Malgré la traçabilité du bitcoin, certaines activités illégales continuent à l'utiliser. Par ailleurs, un rapport de TRM Labs estime que la Corée du Nord a été responsable d'un tiers des vols de cryptos en 2023, soit 600 millions de dollars. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 19-20/01/2024)
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Le projet de loi d’orientation agricole, annoncé par le président Emmanuel Macron en septembre 2022, est en attente d’examen. Les contraintes d’un agenda parlementaire chargé et les échéances du Salon de l’agriculture en février 2024, ainsi que des élections européennes posent des défis. Un débat est en cours concernant le lieu de son premier examen : le Sénat ou l’Assemblée nationale. Un passage prioritaire par l’Assemblée nationale impliquerait une présentation avant la fin du Salon de l’agriculture, période où les agriculteurs organiseront des protestations. Malgré ces défis, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, demeure confiant et estime que la loi, axée sur le soutien aux jeunes agriculteurs, pourrait mettre en lumière les contradictions du Rassemblement National. (L’Opinion, M.D., 19-20/01)
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Le 10 janvier, à l'occasion de ses vœux pour l’année 2024, Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), a exprimé ses inquiétudes quant au coût de la transition écologique pour les agriculteurs. Face aux intempéries exceptionnelles de 2023 et à la multiplication attendue d'événements climatiques extrêmes, il a alerté sur un « problème assurantiel majeur » à venir. Il a également plaidé pour des solutions alternatives aux produits phytosanitaires. Par ailleurs, la FNSEA a réussi à faire annuler des propositions environnementales jugées contraignantes pour les exploitants. Le président du syndicat s’est réjoui des promesses de simplification des normes faites par le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal. Enfin, la FNSEA se prépare pour les élections européennes, cruciales pour le secteur agricole puisque 30% du budget européen lui est dédié. Elle s’apprête également à participer aux élections professionnelles des chambres d'agriculture qui auront lieu en janvier 2025. (La France Agricole, Johanne Mâlin, 19/01)
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Le 17 janvier 2024, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a annoncé que les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont atteint 1 370 milliards de dollars en 2023. Cependant, cette performance cache une réalité plus complexe. La dynamique de la mondialisation subit une recomposition significative en raison des tensions politiques croissantes et de la diversification des chaînes de production. La plupart des annonces de projets d'investissements internationaux étaient en territoire négatif, selon la Cnuced. Dans l’Union européenne, en excluant les flux financiers vers le Luxembourg et les Pays-Bas pour des raisons fiscales, l’entrée d'investissements ainsi que l’implantation de nouvelles usines ont diminué de 23% chacune. (Les Echos, Richard Hiault, 19-20/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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