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Le 22 janvier, Crédit Agricole a annoncé devenir « actionnaire minoritaire de long terme » de l'entreprise spécialisée dans les paiements en ligne, Worldline. Il a acquis 7% du capital et exprimé son engagement à soutenir la croissance de Worldline et faciliter la mise en œuvre de sa stratégie visant à devenir un acteur européen de premier plan sur le marché des paiements. Malgré les difficultés et la baisse de l'action de Wordline, Crédit Agricole reste confiant en la solidité et le potentiel de la société. Il prévoit de créer une co-entreprise avec Worldline pour créer un acteur majeur des services de paiements aux commerçants en France. Le groupe bancaire ajoute que « Crédit Agricole S.A. a l'intention de continuer à œuvrer comme actionnaire minoritaire de long terme, pleinement engagé au côté de Worldline. » L'investissement est estimé à environ 260 millions d'euros. (AFP, 22/01)
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La Banque centrale européenne (BCE) organisera cette semaine sa première réunion de politique monétaire de l'année. Durant celle-ci, l'institution tentera de persuader les marchés financiers qu'il est encore trop tôt pour réduire ses taux d'intérêt. Les investisseurs, échaudés par l'éventualité d'une baisse des taux, anticipent en fait une réduction de près de 170 points de base. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et Joachim Nagel, son homologue allemand, estiment que les discussions sur une possible réduction des taux sont prématurées. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a affirmé que la première baisse de taux pourrait probablement intervenir cet été, interprétation adoptée par les marchés. Toutefois, un consensus semble se dégager pour une première réduction en juin. (Les Échos, Guillaume Benoit, 22/01)
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Selon les informations du 18 janvier 2024 du journal Challenges, l'économiste Patrick Artus quittera la banque Natixis, filiale du groupe bancaire BPCE, à l'été 2024. Son contrat annuel de conseiller économique ne sera pas renouvelé. Âgé de 72 ans, Patrick Artus a une carrière remarquable qui comprend des postes à l’Institut national de la statistique et des études économiques et à l'Organisation de coopération et de développement économiques, en plus de multiples rôles éducatifs. Membre du comité exécutif de Natixis jusqu'en 2020, il est notamment connu pour ses analyses économiques fréquemment publiées dans Les Échos. Même s'il aurait préféré continuer à travailler pour Natixis, la banque estime qu'elle dispose de ressources internes suffisantes pour se passer de lui. (Les Échos, R. G; T. M, 22/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le rendement garanti à 3% du Livret A jusqu'en 2025 continue de le rendre attrayant pour les épargnants français, faisant de l'ombre aux fonds en euros et aux contrats d'assurance-vie. Au cours des 11 premiers mois de l'année dernière, les fonds en euros ont subi une décollecte nette de plus de 25 milliards d'euros. Parallèlement, la Caisse des Dépôts a enregistré une augmentation des encours du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) de 37 milliards d'euros. Ces livrets représentent un coût élevé pour les banques, qui assument une partie significative de leur rémunération. En 2024, le coût devrait se stabiliser à un niveau élevé, la baisse attendue du taux du Livret d’épargne populaire (LEP) compensant l'augmentation des encours. La concurrence pour l'assurance-vie sera difficile, en particulier dans un contexte de baisse des taux d'intérêt. (L’Agefi Quotidien, Johann Corric, 22/01)
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Les députés socialistes ont déposé une proposition de loi visant à limiter les frais bancaires de succession à la suite des critiques sur les frais facturés par les banques à la fermeture d'un compte au décès du titulaire. Actuellement, ces frais varient considérablement d'une banque à l'autre. La proposition suggère une modification du code monétaire et financier pour établir une facturation basée sur le coût réel des opérations de la banque, calculé par décret sur avis du Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Elle propose aussi une exonération totale des frais pour les comptes avec un solde inférieur à 5 000 euros. Toutefois, la Fédération bancaire française (FBF) réplique que ces frais ne sont pas uniquement liés à la fermeture du compte, mais comprennent également la gestion de la succession, nécessitant des équipes de spécialistes en interaction avec les notaires. (Les Échos, Rachel Cotte, 22/01)
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Face à une éventuelle baisse des taux d’intérêt, Intesa Sanpaolo, première banque italienne, compte sur la gestion de patrimoine pour maintenir des niveaux de commissions élevés. Lors d’un entretien avec Bloomberg, le directeur général, Carlo Messina, a souligné l’importance de la gestion de patrimoine en tant que levier de croissance. Selon lui, Intesa Sanpaolo a déjà sélectionné 100 milliards d’euros de patrimoine de ses clients susceptibles d’être convertis en produits de gestion de patrimoine. Cette stratégie fait partie du plan quinquennal de la banque. En 2024, la banque prévoit de se concentrer sur la gestion de patrimoine en interne plutôt que sur les acquisitions coûteuses, a indiqué son directeur. (L'Agefi, Stéphanie Salti, 22/01/2024)
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Au cours de la dernière décennie, de nombreuses entreprises françaises se sont fortement endettées, profitant des taux d'intérêt particulièrement bas. Cependant, la récente remontée des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) a entraîné une augmentation significative du coût de l'emprunt pour ces entreprises. En conséquence, certaines d’entre elles se trouvent dans une situation difficile, incapables de rembourser leur dette ou d'obtenir de nouveaux financements. Les secteurs de l'immobilier, de l'agroalimentaire et des maisons de retraite sont particulièrement touchés. De plus, un grand nombre de dettes arriveront à échéance d'ici la fin de 2025, ce qui pourrait augmenter la pression sur ces entreprises. La situation est d'autant plus préoccupante que les banques sont devenues plus réticentes à accorder des crédits à des sociétés jugées risquées. (Le Figaro, Danièle Guinot, 22/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Face à la croissance de la population vieillissante, le gouvernement français a lancé MaPrimeAdapt’, une aide financière pour faciliter l'adaptation des logements aux besoins des personnes âgées ou handicapées. Le dispositif, qui finance entre 50% et 70% des travaux nécessaires (limité à 22 000 euros HT), concerne les propriétaires, les locataires et les propriétaires-bailleurs de logements d'au moins quinze ans, sous conditions de ressources. Les travaux éligibles peuvent concerner l'intérieur du logement et l'extérieur. Cependant, seules les personnes aux revenus modestes ou très modestes peuvent demander cette aide. Cela pourrait être dissuasif étant donné les coûts de certains chantiers. Avec ce dispositif, ce gouvernement prévoit d'adapter 45 000 logements en 2024 et 680 000 sur dix ans. (Le Monde, Ludovic Clerima, 20/01)
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Malgré une diminution de l’intérêt pour les fonds durables à la suite de la crise énergétique liée au conflit ukrainien, de nouvelles évolutions réglementaires pourraient stimuler le secteur de la finance ESG. Le nouveau référentiel du label ISR vise une plus grande sélectivité et exclusivité pour les fonds labellisés. Il encourage les fonds ESG à améliorer le calcul et la justification de leur note ESG afin d’obtenir le label. Un des fonds ESG se distinguant par ses stratégies d’investissement et de décarbonation progressive est l’ETF Amundi Index MSCI World SRI PAB, qui investit dans des entreprises engagées dans la transition vers des énergies non fossiles. Le fonds Mirova Global Green Bond, lancé en 2015, s’ajoute à une vingtaine d’autres fonds, dont ceux d’Amundi, tous bénéficiant du label de finance verte Greenfin. (Mieux Vivre Votre Argent, Emmanuel Schafroth, 02/2024)
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Le Premier ministre français, Gabriel Attal, rencontrera, le soir du 22 janvier 2024, Arnaud Rousseau, leader de la FNSEA, et Arnaud Gaillot, représentant des Jeunes Agriculteurs. À cette occasion, ils aborderont la crise agricole et la frustration croissante des agriculteurs français face aux défis actuels, à l’instar de la bureaucratie excessive et les obstacles politiques. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a répondu aux préoccupations des agriculteurs. Il a affirmé qu’en plus du soutien financier, les agriculteurs ont besoin de cohérence dans leurs pratiques et la législation. Bien que certaines solutions puissent être trouvées au niveau national, la majorité des problèmes du secteur doivent être résolus au niveau européen. Dans ce cadre, Marc Fesneau soutient par les efforts de l’UE pour adapter la politique agricole commune, y compris l’introduction d’éco-régimes et de rotations des cultures. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 22/01/2024 ; Le Journal du Dimanche, Humbert Angleys, 21/01/2024)
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En France, les psychologues installés en zone rurale ont vu leur activité exploser depuis la crise sanitaire. Les agriculteurs, souvent confrontés à l'isolement, au harcèlement, à la dépression ou encore au burn-out, ont de plus en plus recours à ces professionnels. Toutefois, les psychologues ruraux font souvent face à une certaine réticence de la part de la population, due à une peur du jugement ou à une incompréhension de leur travail. Malgré l'explosion de leur activité, ces professionnels refusent chaque jour entre trois et cinq demandes de nouveaux patients. Face à cette situation, un système de repérage a été instauré par la formation de sentinelles, qui sont des employés du Crédit Agricole, des médecins généralistes, ou toute personne en contact avec des agriculteurs. Ces sentinelles ont pour mission de signaler des signes, des changements de comportement inquiétants, ou des propos morbides. (M Le magazine du Monde, Alexandre Duyck, 22/01)
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Un sondage OpinionWay pour By.O Group révèle que 90% des entreprises en France n'envisagent pas de relocaliser leur activité, malgré une prise de conscience croissante de l'importance de l'autonomie économique. Le sondage fait apparaître une distinction importante entre petites et grandes entreprises : 45% des grandes entreprises estiment ne pas être « souveraines », surtout dans l’industrie. Les grands groupes voient leur dépendance aux fournisseurs étrangers comme un obstacle à la croissance. Les difficultés d'accès aux matières premières et ressources de R&D augmentent ces inquiétudes. Bien que les petites entreprises ressentent moins ces problèmes, l'impact continu de la crise énergétique les préoccupe. Malgré cela, seulement 5% des 506 dirigeants interrogés ont entamé une relocalisation. (Les Échos, Nathalie Silbert, 22/01)
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Les entreprises européennes, notamment les géants du CAC 40, devraient afficher des résultats annuels satisfaisants, malgré un climat économique dégradé et de nombreuses incertitudes. Le CAC 40 a connu une hausse de 16,5% en 2022, mais depuis début 2023, l'atmosphère sur les marchés financiers est devenue plus tendue. Néanmoins, les sociétés européennes, stimulées par la baisse des prix de l'énergie, le recul de l'inflation et l'amélioration des chaînes d'approvisionnement, devraient enregistrer une hausse significative de leurs bénéfices, selon les spécialistes de BlackRock. Pour l’année 2023, les analystes tablent sur une hausse d'environ 4,6% des bénéfices par action pour les entreprises du CAC 40, dont 120% pour le groupe Renault. D'autres sociétés telles que Crédit Agricole, Vivendi, Safran, Hermès, LVMH et Bouygues devraient également afficher des bénéfices en nette progression. (Le Figaro, Hervé Rousseau, 20-21/01)
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Aujourd’hui, obtenir un Master n’est plus une nécessité pour trouver un emploi. Cette tendance se confirme dans divers domaines d’activités, notamment le secteur bancaire, l’assurance, l'audit et le conseil, la grande distribution et l’hôtellerie. « Pour des postes de conseiller clientèle dans notre réseau bancaire, nous ne recrutons pas que des bac+5, mais aussi des bac+3. Un bon diplôme de bachelor suffit pour ce type de poste », indique David Buvat, responsable d’unité développement et orientation professionnelle au Crédit Agricole Centre France. En septembre 2023, la banque a recruté une vingtaine d’étudiants en alternance préparant un Bachelor à l’ESC Clermont. Cette formation est appréciée pour son aspect pratique et les qualités commerciales qu’elle développe. (Le Figaro Supplément, Étienne Gless, 22/01)
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L'université privée milanaise, la Bocconi, attire de plus en plus d'étudiants français. En 2023, elle a reçu 750 candidatures en provenance de France, en hausse de 79% par rapport à 2019. Spécialisée en économie, droit et finance, la Bocconi est perçue comme une « expérience rassurante tout en étant dépaysante », selon l’établissement. Outre l’enseignement majoritairement en anglais, ce dernier se distingue par ses liens étroits avec le monde de l’entreprise en France, notamment avec des groupes tels que LVMH, BNP Paribas, Crédit Agricole et AXA, ce qui constitue un attrait majeur pour les candidats français. Le seul inconvénient réside dans le coût de la formation, fixé à 13 130 euros par an, auxquels s'ajoutent les frais de logement sur place. (Le Figaro Supplément, J.P., 22/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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