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Crédit Agricole participe à un nouveau fonds lancé par Tikehau Capital pour soutenir les PME aéronautiques. Avec un financement de 800 millions d’euros, le fonds, baptisé Aéro Partenaires 2, a pour objectif d'aider la filière à augmenter les cadences de production dans les secteurs civil et militaire. La banque verte investira 50 millions d'euros, dont 25 millions pour Crédit Agricole S.A. et 25 millions pour plusieurs caisses régionales. Crédit Agricole Toulouse 31 contribuera à hauteur de 4 millions euros, qui viendront s’ajouter aux 6 millions déjà apportés au premier fonds en 2020. « Notre banque connaît intimement le secteur, car notre filiale Crédit Agricole CIB est le n°3 mondial du financement d'avions neufs », a indiqué Nicolas Langevin, directeur général de Crédit Agricole Toulouse 31. Il espère que ce fonds aidera à « passer un cran supplémentaire dans la mise à niveau de la filière ». (La Dépêche du Midi, G. B., 30/01)
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Les banques européennes ont profité d'un climat monétaire plus clément en 2023, qui devrait se refléter dans leurs performances financières. Les résultats de Santander, BNP Paribas et Deutsche Bank sont attendus cette semaine, suivis par ceux d'autres grandes banques dont UniCredit, Crédit Agricole et Société Générale la semaine prochaine. Selon JP Morgan, les revenus nets d'intérêt du secteur bancaire européen ont augmenté de 22% en 2023. Les banques qui prêtent à taux variable ont vu leurs revenus augmenter en raison de la hausse des taux. En France, BNP Paribas et Crédit Agricole ont bénéficié de la diversification et des acquisitions respectivement. Cependant, l'agence de notation S&P Global Ratings avertit une augmentation du taux de défaut des entreprises en 2024, qui pourrait affecter les banques. (Les Échos, E. Le., Romain Gueugneau, 30/01)
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Bunq, la néobanque néerlandaise, a affiché un bénéfice net de 53,1 millions d’euros en 2023, enregistrant ainsi son premier résultat positif sur une année. La banque, qui compte 11 millions d’utilisateurs, tire profit de la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) et de l’augmentation des dépôts de ses clients. Après avoir levé 44,5 millions d’euros en 2023, valorisant l’entreprise à 1,65 milliard, Bunq cherche à étendre sa présence internationale. Elle a récemment déposé une demande pour obtenir une licence d’établissement de monnaie électronique au Royaume-Uni, un an après avoir fait une demande similaire aux États-Unis. (Les Échos, Thibaut Madelin, 30/01/2024)
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Les marchés anticipent une éventuelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) dès avril. Cette prévision découle des déclarations de plusieurs banquiers centraux qui ont suggéré ne diminution éventuelle des taux plus tôt que prévu. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a confirmé : « Nous baisserons nos taux cette année. Sur la date précise, aucune n’est exclue, et tout sera ouvert lors des prochaines réunions ». Le gouverneur de la Banque du Portugal, Mário Centeno, a également soutenu l'idée d'une baisse graduelle des taux pour éviter un choc économique. Bien que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, considère juin comme une date plus probable, elle n'a pas écarté la possibilité d’une baisse avant l'été, ce qui a renforcé la conviction des marchés en faveur d’une baisse anticipée. Cette perspective est critiquée par les membres plus orthodoxes du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui préféreraient une baisse à partir de juin. (Les Échos, Guillaume Benoit, 30/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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En 2023, les acteurs français de la gestion d’actifs ont rencontré des difficultés pour convaincre les investisseurs avec leur approche active, principalement en raison de la comparaison souvent peu satisfaisante entre la performance des fonds « classiques » et celle des ETF. La gestion active en Europe a subi une décollecte de 165 milliards d’euros. Les investisseurs ont préféré se tourner vers les fonds monétaires, qui ont attiré 196,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 12% par rapport à 2022, selon le bilan annuel de Morningstar. Malgré ces décollectes, les fonds actifs investis en obligations ont affiché des flux positifs de 75,7 milliards d’euros sur l’année, bénéficiant de rendements élevés. BlackRock reste leader en Europe avec 262 milliards d’euros d’actifs, suivi par Union Investment, JP Morgan, Amundi et Nordea. Cependant, le classement pourrait connaître des changements en raison de la baisse anticipée des taux des banques centrales. (Les Échos, Caroline Mignon, 30/01 ; Les Échos, Sophie Rolland, 30/01)
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Les obligations souveraines des pays développés ont suscité un intérêt majeur des investisseurs, notamment suite au rallye de fin 2023 en Europe et aux États-Unis. La prédiction de baisse des taux d'intérêt a encouragé les gestionnaires de fonds et les investisseurs institutionnels à se positionner sur cette classe d'actifs. Les émissions primaires de l'année ont connu un grand succès. D'après Isabelle Vic-Philippe, gérante obligataire chez Amundi, la politique des émetteurs privilégiait des investisseurs à long terme. Cela a pour effet de surestimer les montants dans les books. Malgré le marché très volatil, Amundi a participé de manière significative à des syndications comme celles de l'Espagne ou de la France. Juliette Cohen, stratégiste chez CPR AM, a évoqué les perspectives encourageantes sur les marchés du gaz et de l'électricité. Elle a noté que malgré le pic de la période de chauffage hivernal, les prix du gaz et de l'électricité ont baissé en Europe, en Asie et aux États-Unis. (La Dépêche du Midi, G. B., 30/01)
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Bpifrance et la région Occitanie lancent un accélérateur pour aider 15 PME à se développer à l’international. Ce nouveau programme dispose d’un budget de 30 000 euros par entreprise, financé par le conseil régional, Bpifrance et le Fonds européen de développement régional. Les profils sélectionnés sont variés, allant de l’industrie à l’agroalimentaire. À la fin du programme, les PME auront accès aux outils de financement de Bpifrance et d’une mission de prospection à l’étranger. « Nous nous appuyons sur les ressources de la région pour mettre le paquet sur cette promotion d’entreprises, puis l’on tirera le bilan de l’expérience pour la poursuivre », précise Mathieu Défresne, directeur du réseau Sud de Bpifrance. (Les Échos, Laurent Marcaillou, 30/01/2024)
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Les fondateurs de la marque de lingerie masculine en ligne, Solendro, accusent Bpifrance de soutenir un fonds de capital-risque frauduleux, Breega, dans un post publié sur Medium. Selon eux, Breega et Internet Attitude ont usé de manœuvres frauduleuses pour les révoquer de leurs fonctions en 2020 et racheter leurs actions. En mars 2022 et août 2023, la Cour d'appel de Paris et la Cour de cassation ont respectivement jugé en leur faveur. Malgré leur retour aux commandes de l'entreprise après le premier jugement, les fondateurs n'ont pas réussi à redresser Solendro, qui a été placé en liquidation judiciaire en octobre 2023. Bpifrance, souscripteur de Breega, nie toute implication et se dit indépendant de ces sujets. (Les Échos, C. Pe., 30/01)
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Les start-ups du leasing immobilier, Hestia et Sezame, révisent leur modèle économique pour s’adapter à la hausse des taux d’intérêt. Pour rappel, ces entreprises facilitent l’accès à la propriété par la location-accession, une alternative de financement pour les ménages ayant du mal à emprunter. Toutefois, la hausse des taux rend le financement des biens plus difficile. Sezame envisage ainsi de diversifier son modèle en devenant un intermédiaire pour les propriétaires qui souhaitent mettre leurs biens en leasing. De son côté, Hestia a réduit la durée de location à quinze mois au lieu de trente-six et dédie désormais 100% des loyers à la constitution de l’apport pour l’acheteur. (Les Échos, Camille Wong, 30/01/2024)
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Le 29 janvier 2024, Pascal Demurger, directeur général de la Mutuelle assurance des instituteurs de France (MAIF), a présenté devant l’Association nationale des journalistes de l’assurance (Anja) un bilan annuel faiblement positif. La MAIF a connu une année 2023 difficile en raison du coût des sinistres climatiques et des émeutes urbaines. Malgré un nombre record de nouveaux membres, ses résultats financiers étaient au plus bas depuis 2009. La MAIF a été contraint de recapitaliser la SMACL, une société d'assurance pour les collectivités locales, pour un montant de 65 millions d'euros et de la financer en dette subordonnée pour 90 millions d’euros. De plus, la facture des sinistres a atteint 387 millions d'euros après réassurance, contre 350 millions en 2022, selon l’assureur. (Les Échos, Amélie Laurin, 30/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon les données de Morningstar, les investisseurs américains se retirent des placements dédiés aux bonnes pratiques environnementales et sociétales, avec des retraits de fonds durables atteignant un montant record de 5 milliards de dollars au dernier trimestre 2023. Pour l'ensemble l’année, la balance est même négative avec -18 milliards de dollars. Hortense Bioy, directrice de la recherche sur l'investissement durable chez Morningstar, évoque plusieurs raisons, notamment la difficulté à promouvoir ces stratégies auprès des conseillers financiers et des family offices, une politisation controversée de l'ESG (Environnement, Social et Gouvernance) aux États-Unis, ainsi que des performances financières décevantes en 2022. Actuellement, l’Europe reste le moteur mondial de l’investissement durable, avec 2 492 milliards de dollars de capitaux sous gestion fin 2023. (L’Opinion, Muriel Motte, 30/01)
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La nouvelle Stratégie nationale bas carbone (SNBC) de la France, qui devrait être publiée prochainement, vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 55% entre 1990 et 2030, en accord avec les objectifs européens. Cependant, selon des simulations réalisées par la Direction de l’énergie et du climat (DGEC), ce plan ne permettrait pas d'atteindre ni la neutralité carbone en 2050 ni une réduction nette de 55% des émissions de gaz à effet de serre en 2030. Deux principaux défis compliquent la décarbonation : la biomasse et les puits de carbone. Les déchets agricoles et forestiers, qui devraient alimenter les méthaniseurs et les usines de biocarburants, sont insuffisants. De plus, les forêts, censées absorber naturellement le CO2, jouent de moins en moins ce rôle à cause du réchauffement climatique. Le gouvernement reconnaît qu'il est urgent d'agir pour la gestion de la forêt afin d’atteindre ces objectifs de réduction d'émissions. (Les Échos, Anne Feitz, 30/01)
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L'énergéticien français Engie se prépare à fermer ses centrales à charbon au Chili et les remplacer par des énergies renouvelables. L'entreprise souhaite s'adapter à la politique environnementale du pays qui vise à se débarrasser du charbon d'ici 2040. Engie compte terminer cette transition avant 2025, utilisant le Chili comme un laboratoire pour augmenter sa production d'énergie renouvelable. Les investissements de l'entreprise dans le pays, totalisant 1,8 milliard d'euros entre 2023 et 2026, seront consacrés à la construction de parcs éoliens et solaires. Le but est d'augmenter la part des renouvelables dans son mix énergétique de 33% à 60%. Actuellement, le Chili produit 65% de son électricité à partir de sources renouvelables, principalement le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité. Le pays mise sur ses vastes espaces et conditions climatiques favorables pour produire plus d'énergie verte. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 30/01)
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Le gouvernement français est confronté à une importante manifestation agricole avec des blocus à Paris, dans trente départements et 16 autoroutes. C’est dans ce contexte que le Premier ministre Gabriel Attal se prépare pour une déclaration de politique générale ce 30 janvier 2024. Après celles présentées le 26 janvier, le chef du gouvernement doit annoncer d’autres mesures pour répondre aux revendications des agriculteurs. Ces derniers dénoncent notamment les ambiguïtés autour de la loi Egalim, qui réglemente le prix de la matière première agricole. Les agriculteurs affirment que les industries et les distributeurs ne paient pas un tarif qui couvre leurs coûts de production. De plus, ils contestent le rôle des centrales d'achat européennes qui, selon eux, contournent les dispositions de la loi. Les discussions et négociations autour de ces questions sont complexes et souvent inefficaces. En outre, le secteur agricole français est confronté à des défis en matière de décarbonation. Un rapport du Haut Conseil pour le Climat (HCC), publié le 25 janvier, a révélé que l'agriculture est le deuxième émetteur de gaz à effet de serre en France. Pourtant, la réduction des émissions du secteur est beaucoup moins importante comparée à d'autres. Bertrand Valiorgue, professeur à l’EM Lyon, estime qu'un changement d'échelle est nécessaire pour la décarbonation dans l'agriculture, mais cela nécessite des politiques d'accompagnement solides. (Les Échos, Philippe Bertrand, 30/01 ; L’Opinion, Irène Inchauspé, 30/01 ; Les Échos, Grégoire Poussielgue, 30/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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