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Crédit Agricole Transitions et Énergies (CATE), filiale du Crédit Agricole créée en 2022, ambitionne d’accélérer dans la transition énergétique en combinant conseil financier et activité d'énergéticien. L’entreprise vise à structurer et à distribuer 19 milliards d’euros de financement de projets d'énergies renouvelables d'ici 2030, et à atteindre 2 GW de capacité installée en 2028. Pour y parvenir, elle adopte une innovation stratégique reposant sur les synergies au sein de ses équipes, ainsi que celles avec ses partenariats et ses fournisseurs. CATE compte au total 65 collaborateurs, principalement issus d'autres entités du groupe Crédit Agricole, qui sont animés par un « engagement indiscutable ». Ils sont encadrés par plusieurs responsables, dont Jean-Paul Duhamel, directeur général de CATE, et Caroline Nicaise, directrice animation et coordination de CATE. (www.greenunivers.com, Natasha Laporte, 29/01)
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Les banques françaises anticipent une augmentation de leurs résultats pour 2023 grâce à leur diversification. Pour Crédit Agricole SA, une hausse de 9,6% à 5,96 milliards d'euros est prévue. Malgré une retarification plus lente en raison des crédits majoritairement à taux fixe et l'augmentation du taux du Livret A à 3%, les banques espèrent un rebond des marges nettes en 2024. Pour Crédit Agricole, qui a surpassé ses rivales en revenu net d'intérêt malgré les défis du Livret A, les analystes d'UBS anticipent une clarification sur la trajectoire en 2024 et 2025 et la possibilité d'une révision des objectifs financiers annoncés pour 2025. Les activités commissionnées, comme l'assurance, devraient également compenser les défis de la banque de détail, selon les analystes, notant que le coût du risque devrait rester stable, car les banques ont accru leurs provisions face à la dégradation de la conjoncture. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 31/01)
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Le 30 janvier 2024, la banque espagnole BBVA a annoncé un profit net de 8,02 milliards d'euros pour l'année 2023, une hausse de 22% par rapport à l'année 2022. La majeure partie de ce gain a été générée au quatrième trimestre, avec un bénéfice net de 2,06 milliards d'euros, surpassant les attentes et représentant une augmentation de 32% par rapport au quatrième trimestre 2022. La forte performance de BBVA au Mexique (le profit net a augmenté de 11,5% au quatrième trimestre) et en Espagne (hausse de 78%) a favorisé l'augmentation globale du bénéfice malgré une diminution des résultats en Amérique du Sud, principalement en raison de l'hyperinflation et de la dévaluation du peso en Argentine. BBVA a annoncé un programme de rachat d'actions de 781 millions d'euros et un dividende en numéraire de 0,39 euro par action au titre des résultats de 2023. (L’Agefi, 31/01)
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L'Autorité de régulation prudentielle (PRA) britannique a infligé à HSBC une amende de 57,4 millions de livres (68 millions d'euros) pour avoir négligé la protection des dépôts de ses clients. Selon la PRA, HSBC n'a pas correctement mis en œuvre les mesures réglementaires de protection des dépôts entre 2015 et 2022 pour HSBC Bank et entre 2018 et 2021 pour HSBC UK Bank, marquant à tort 99% des dépôts comme « inéligibles » pour un système de compensation financière. Bien que HSBC ait reconnu certains de ces échecs et coopéré avec le régulateur, ces problèmes n'ont pas été délibérés. Plus récemment, l'ONG Reclaim Finance a accusé HSBC, ainsi que Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase ou encore Société Générale, d'avoir participé à des émissions obligataires aidant 13 groupes pétroliers à lever 45 milliards de dollars. (La Tribune, 31/01)
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Le 29 janvier, Christian Sewing, président du directoire de Deutsche Bank, a mis en garde contre la montée du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Il a exprimé ses inquiétudes quant à l'impact potentiel de ce parti sur l'économie allemande et la démocratie. Selon les sondages, l'AfD est la deuxième force politique en Allemagne et pourrait remporter les élections en septembre dans trois régions de l'Est du pays. Christian Sewing a critiqué l'AfD pour son rejet de l'immigration, son opposition à l'intégration européenne, son encouragement à l'isolement économique, et son refus de lutter contre le changement climatique. Il a déclaré : « Les populistes d’extrême droite ne divisent pas seulement la société, leurs concepts mènent aussi directement vers le déclin économique ». Cette prise de position rejoint celle d'autres chefs d’entreprise allemands concernés par la montée de l'extrême droite. (Les Échos, Thibaut Madelin et N. St, 31/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La néobanque Bunq, spécialisée sur les professionnels nomades, est devenue la deuxième néobanque la plus rentable d'Europe, avec 11 millions de clients et 7 milliards d'euros de dépôts. Bunq a également obtenu une licence bancaire en Europe et projette de se développer à nouveau sur le marché britannique en attente d'une licence américaine. Cela démontre que le modèle des néobanques peut être rentable, contrairement aux attentes. En France, des néobanques comme Fortuneo (Crédit Mutuel Arkéa) et Nickel ont également prouvé leur rentabilité. Alors que certaines institutions financières, comme Société Générale avec Shine, cherchent à vendre leurs fintechs par manque de rentabilité, Crédit Agricole a réussi à développer sa filiale Blank pour les professionnels et les indépendants, qui compte maintenant 40 000 clients actifs, en s'appuyant sur les réseaux Crédit Agricole et LCL. (La Tribune, Eric Benhamou, 31/01)
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L'assureur suisse Zurich Insurance a annoncé le 30 janvier 2024 que la vente prévue d'un portefeuille d'assurances-vie à l'entreprise allemande Viridium n'aura finalement pas lieu. Un accord avait été conclu en 2022 pour vendre à cette compagnie un portefeuille comprenant des réserves de 20 milliards de dollars (18,4 milliards d'euros à taux actuels) qui englobaient des rentes et dotations liées à des produits d'assurance-vie souscrits depuis plus de cinq ans. (Les Échos, 31/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon des études réalisées par l’Agence internationale de l’énergie, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, Deloitte, et relayées par France Hydrogène, la France a le potentiel d’être compétitive en matière de production d'hydrogène. Les volumes de production à l'échelle internationale pourraient s'avérer insuffisants, et même lorsqu'ils sont accessibles, ils pourraient être aussi coûteux que l’hydrogène bas carbone produit en Europe. La seule zone de faiblesse identifiée pour l'Europe est la production d'ammoniac. France Hydrogène souligne que les capacités d’électrolyse en France ont plus que doublé en 2020, portant la production totale à 30 MW. Cependant, pour atteindre les 6,5 GW de capacité évoqués dans la stratégie nationale pour 2030, France Hydrogène propose de créer des consortiums pour négocier les coûts d'électricité, qui représentent les trois quarts des coûts de production de l’hydrogène. (Les Échos, N. Ra., 31/01)
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Le 30 janvier 2024, le Premier ministre, Gabriel Attal, a prononcé un discours sur la crise agricole actuelle. Cependant, ses paroles n’ont pas convaincu les agriculteurs mobilisés. Ces derniers ont critiqué le manque de nouvelles mesures, arguant qu’il s’est contenté de répéter les initiatives précédemment annoncées. Le discours survient après la rencontre du Premier ministre avec les Jeunes Agriculteurs (JA) et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) à Matignon. Les agriculteurs attendaient de nouvelles propositions pour répondre à leurs préoccupations, à savoir l’accumulation de normes et des décisions qui, selon eux, « tombent d’on ne sait où ». (Libération, Eléonore Disdero, Fabien Leboucq et Pauline Moullot, 31/01/2024)
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Dans une tribune publiée par Le Monde, Azelma Sigaux, porte-parole du parti écologiste et antispéciste Révolution écologique pour le vivant, alerte sur le danger des politiques libérales qui entraînent un endettement croissant des agriculteurs et l'industrialisation de leurs exploitations. Selon elle, ces politiques, favorisées par l'agro-industrie et la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), marginalisent les petites exploitations physiques, nuisent à la biodiversité et aggravent les problèmes de santé des agriculteurs. Azelma Sigaux plaide en faveur d’une politique agricole commune (PAC) plus équitable et éthique, qui reconnaît le rôle crucial des agriculteurs dans la préservation de l'environnement. « Face à la crise qui est à l’œuvre, agriculteurs et défenseurs du vivant doivent s'allier en faveur de la seule politique viable et capable de sauver l’agriculture : une écologie radicale et anti-productiviste », conclut-elle. (Le Monde, 31/01)
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Le 30 janvier 2024, le FMI a dévoilé ses nouvelles projections économiques pour 2024 et 2025, révisant à la hausse la croissance du PIB mondial pour 2024 à 3,1%, comparativement à la prévision antérieure de 2,9% en octobre 2023. Cette amélioration s’explique par une croissance américaine plus robuste que prévu et un ralentissement économique moins marqué en Chine. Néanmoins, la zone euro voit sa prévision réduite de 0,3 point en raison des effets persistants des prix élevés de l’énergie. Le FMI anticipe une baisse de l’inflation à 4,4% d’ici 2025, attribuée à la réussite des politiques de lutte contre l’inflation. Cependant, des préoccupations subsistent concernant la hausse des prix des services et l’augmentation des salaires dans la zone euro. (Les Échos, R. H., 31/01)
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Dans une interview accordée aux Échos, Pierre-Olivier Gourinchas, chef économiste du FMI, partage ses prévisions économiques pour 2024. Cette année, la croissance mondiale devrait atteindre 3,1%, grâce à des performances économiques plus fortes que prévu aux États-Unis, en Chine, au Brésil, en Inde et en Russie. Selon lui, la bataille contre l’inflation est en passe d’être gagnée et les banques centrales, y compris la Banque centrale européenne (BCE), pourraient envisager de baisser les taux directeurs à partir du troisième trimestre 2024. L’évolution des prix reste toutefois incertaine. Pierre-Olivier Gourinchas appelle à une consolidation budgétaire pour faire face aux chocs à venir et estime que des ajustements budgétaires importants seront nécessaires pour certains pays de la zone euro. (Les Échos, Richard Hiault et Dominique Seux, 31/01/2024)
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La zone euro a enregistré une stagnation de son PIB au cours des trois derniers mois de 2023, avec une croissance annuelle de 0,5%. La guerre en Ukraine est identifiée comme une cause majeure de cette stagnation, ayant un impact significatif sur le prix de l’énergie et la production industrielle. L’Allemagne a été particulièrement touchée, affichant une récession de 0,3% de son PIB à la fin de l’année 2023. En revanche, l’Espagne a connu une croissance notable de son PIB, atteignant 0,6% au cours des trois derniers mois de 2023 et 2,5% sur l’ensemble de l’année. Malgré ces performances, aucune reprise de la croissance n’est prévue à court terme en Europe. La Commission européenne envisage de réviser à la baisse, d’ici à mi-février, sa prévision initiale de croissance de 1,2% pour l’année 2024. (Les Échos, Guillaume de Calignon, 31/01)
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L'économie française commence l’année 2024 sur une note de stagnation avec un PIB qui est resté sur place durant le dernier trimestre 2023. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la croissance n'a atteint que 0,9% en 2023, en raison d'une baisse de la demande intérieure et une réduction des investissements immobiliers par les ménages. L'investissement des entreprises, qui était un moteur de la croissance, a aussi chuté à cause de la hausse des taux d'intérêt. Par conséquent, les moteurs de croissance pour 2024 sont à l'arrêt. Alors que le Premier ministre, Gabriel Attal, va devoir affronter une économie moins dynamique que prévu, la Banque de France table sur une croissance de 0,9% en 2024. Cependant, cette prévision paraît déconnectée de la réalité, d'autant plus que la France affiche le troisième plus grand taux d'endettement de la zone euro après la Grèce et l'Italie. (Les Échos, G. C., 31/01)
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Le 30 janvier 2024, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé sa volonté de collaborer avec les élus locaux pour instaurer un « choc d'offre » visant à résoudre la crise du logement. Il a indiqué que 20 territoires engagés pour le logement seront désignés d’ici deux semaines pour une construction accélérée de logements. L’objectif est de mettre sur pied 30 000 logements en trois ans. Gabriel Attal a promis de soutenir les bailleurs sociaux et de simplifier les normes liées à la construction. Cependant, sa proposition d'inclure des logements intermédiaires dans le calcul du quota de logements sociaux prévu par la loi SRU a suscité des critiques, car elle pourrait réduire les objectifs de construction de logements pour les plus modestes. (Les Échos, Elsa Dicharry, 31/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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