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Crédit Agricole, accompagné de son agence BETC, a décidé de renouveler sa communication en créant une série vidéo fictive avec des personnages récurrents pour illustrer la diversité de ses offres et clients. L’objectif est d’exprimer les besoins de la banque, notamment de différencier et reprendre le leadership en termes d’image, comme l’explique Sieglinde Sire, directrice de la marque et de la communication de Crédit Agricole. D’autre part, l’institution aspire à valoriser et défendre l’universalité de son modèle de banque, qui s’adresse à tous avec une gamme d’offres diversifiée. Stéphane Xiberras, président et directeur de la création de BETC, précise que le projet se déploie sur tous les médias sociaux et revendique un mode de production s'apparentant à celui d'un showrunner. (Stratégies, Amélie Moynot, 01/02)
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Spirica, filiale du groupe Crédit Agricole, a annoncé une hausse des rendements pour ses fonds en euros et fonds de type eurocroissance pour l'année 2023. Les contrats gérés par Spirica incluent ceux de BforBank, de conseillers en gestion de patrimoine et de nombreux courtiers en ligne. Le Fonds Euro Nouvelle Génération de Spirica, majoritairement utilisé dans ses contrats, a obtenu un taux de 3,13% en 2023, contre 2,30% en 2022, un taux appliqué aux contrats de Meilleurtaux Liberté Vie, Linxea Spirit 2, Netlife 2 et Arborescence Opportunités 2. Ces rendements sont supérieurs à la moyenne du marché. (www.moneyvox.fr, 31/01)
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BNP Paribas a enregistré un bénéfice net record de près de 11 milliards d’euros en 2023, représentant une hausse de 11,2% par rapport à 2022, après recalcul intégrant des évolutions de comptables et de périmètre. Cette performance est attribuée à la hausse des taux d’intérêt, à ses activités de financement et d’investissement, ainsi qu’à la vente de sa filiale américaine Bank of the West. Le produit net bancaire reste quasi stable sur un an, atteignant 45,87 milliards d’euros. Malgré quelques difficultés en fin d’année sur le plan social et judiciaire, la banque a bien performé dans ses autres secteurs. BNP Paribas prévoit de verser à ses actionnaires un dividende en hausse de 18%, à 4,60 euros par action, et annonce un nouveau programme de rachat d’actions de 1,05 milliard d’euros. (www.lefigaro.fr, 01/02)
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Le 31 janvier 2024, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé le maintien de ses taux directeurs entre 5,25% et 5,5%, un niveau élevé depuis juillet 2023 après un cycle haussier commencé en mars 2022. Malgré les craintes que cette politique monétaire restrictive étouffe la croissance, l'économie américaine s'est révélée résiliente avec une croissance du PIB de 3,3% au quatrième trimestre 2023, un taux de chômage inférieur à 4%, et une inflation autour de 2%. La Fed a également signalé sa capacité à refermer la page de la crise bancaire à la suite de l'effondrement de Silicon Valley Bank le 10 mars 2023. Les débats se concentrent désormais sur le moment adéquat pour commencer à baisser les taux. Selon le groupe Bloomberg, 40% des investisseurs espèrent une baisse dès mars 2024, mais la plupart s'attendent à un assouplissement au deuxième trimestre. Cette décision dépendra de l'évolution de l'inflation vers la cible de 2% fixée par la Fed. (Les Échos, Solveig Godelucks, 01/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le 25 janvier 2024, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de maintenir ses taux directeurs, alors que les emprunteurs ont attendu une baisse des taux d'intérêt pour améliorer leur solvabilité. Les courtiers prévoient un ajustement progressif des taux de crédit dans les mois à venir. Par ailleurs, la Fédération bancaire française (FBF) prépare un dispositif pour permettre la révision des crédits immobiliers non accordés. « L’idée de cette revue est d'engager une discussion entre le client et sa banque pour s’assurer que toutes les chances ont été données au dossier », affirme Maya Atig, directrice générale de la FBF. Les banques françaises se sont engagées à mettre progressivement en œuvre ce dispositif courant février 2024, pour une application jusqu'à la fin de l’année. (Les Échos, M.-E. F, 01/02 ; Aujourd’hui en France, Maxime Gayraud, 01/02 )
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Les compagnies d'assurance tentent d'attirer les épargnants avec des rendements plus élevés sur les fonds en euros, notamment grâce à des conditions de marché favorables. Certaines d'entre elles puisent dans leurs réserves accumulées pour augmenter les taux proposés aux épargnants. Parmi les groupes bancaires, Sogecap (Société Générale) affiche un taux moyen de 3,31%, suivi de Cardif (BNP Paribas) avec 3,03% et Predica (Crédit Agricole Assurances) avec 2,8%. Attention toutefois, ces moyennes peuvent cacher des disparités importantes. Les mutuelles semblent également bien se porter, avec Garance à un taux de 3,5% et MACSF à 3,1%. (L’Express, A. F, 01-07/02)
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Hong Kong, autrefois centre financier mondial, est devenue un super-connecteur de l'économie chinoise, de plus en plus intégrée au continent, après la polémique loi de sécurité nationale et la gestion autoritaire de la pandémie. Ces changements ont été le sujet de discussions à l'Asian Financial Forum, réunissant plus de 3 600 banquiers, au milieu des secousses financières et des tensions entre la Chine et les États-Unis. Malgré les difficultés, les affaires continuent à Hong Kong. Les établissements français tentent également de jouer leurs cartes dans ce centre financier. Le Crédit Agricole s'est déjà positionné en tant qu'arrangeur de toutes les émissions vertes de la région administrative spéciale de Hong Kong, notamment en Renminbi. Cependant, l'intégration de Hong Kong à la Chine continentale présente un double tranchant en raison des turbulences récentes, de la crise des promoteurs immobiliers et du ralentissement économique. (Les Échos, Anne Drif, 01/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Une quinzaine de réseaux d'entreprises engagées dans la transition environnementale et sociale se sont unis pour former une coalition, baptisée « Business for a Better Tomorrow ». Cette coalition vise à contrecarrer les forces opposées à la transition climatique et à faire entendre leurs préoccupations à Bruxelles. Parmi les membres figurent des associations européennes telles que B Lab Europe et la Fédération européenne des entreprises durables. La coalition a pour objectif de contribuer aux débats publics, d'influencer les candidats aux élections européennes et de devenir une alternative à BusinessEurope. Elle propose notamment de consolider le Green Deal, de promouvoir la reconnaissance des entreprises engagées dans la transition et de créer un cadre réglementaire européen pour les entreprises à mission. (Les Échos, Sophie Rolland, 01/02)
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La Securities and Exchange Commission (SEC) a porté plainte contre deux personnes soupçonnées d’avoir arnaqué des investisseurs dans une pyramide de Ponzi liée aux cryptomonnaies, représentant un préjudice de 1,7 milliard de dollars. Avec son programme d’investissement HyperFund, l’entreprise mise en cause, HyperTech, promettait des rendements quotidiens de 0,5% à 1%, ainsi qu’une multiplication par trois de l’investissement en moins de deux ans. La fraude impliquait une série de conversions de cryptomonnaies et des frais cachés, rendant difficile le retrait des fonds. La société avait plusieurs noms et modifiait fréquemment ses conditions financières. L’escroquerie a été révélée en novembre 2022 lorsque les clients ont tenté de retirer massivement leurs fonds. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 01/02)
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La politique environnementale de l’Union européenne, le « Green Deal », lancée par Ursula von der Leyen, présidente de la Comission européenne, et sa stratégie agricole, « From Farm to Fork », ont provoqué l'indignation chez les agriculteurs qui sont également affectés par la hausse des prix de l'énergie et l'importation massive de produits ukrainiens suite à l'exemption de leurs droits de douane. En réponse à la pression des agriculteurs qui se sont mis à manifester, la Commission européenne propose des dérogations à certaines dispositions de la politique agricole commune (PAC) et la mise en place de mesures de sauvegarde. En France, ces sujets cristallisent la colère des agriculteurs dont le coût de production est plus élevé que dans d'autres pays d'Europe, notamment la Pologne. Ils demandent un plan agricole pour améliorer leur compétitivité et contestent la loi Egalim qui masquerait les écarts de coûts. Selon Olia Tayeb Cherif, responsable d’études à la Fondation Farm, la situation actuelle met en évidence les problèmes de l'agriculture européenne, notamment sa compétitivité vis-à-vis des pays à main-d'œuvre bon marché. De son côté, Thierry Cotillard, président d'Intermarché, indique dans une interview accordée au Parisien que les distributeurs ont un rôle à jouer dans la rémunération des agriculteurs et critique le manque de transparence de la loi Egalim. (Les Échos, Isabelle Ficek, 01/02 ; Les Échos, P.B., D.Ch., 01/02 ; Le Parisien, Gwenaël Bourdon, 01/02 ; La Croix, Alban de Montigny, 01/02 ; Le Figaro, Éric de la Chesnais, Eloi Passot, 01/02 ; Le Figaro, Anne Rovan, 01/02)
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Selon le dernier rapport annuel de l'Institut Rexecode, les entreprises françaises peinent à retrouver leur compétitivité sur le marché mondial. En dépit des récentes réformes, le coût du travail, du capital, du foncier et de l'énergie reste plus élevé en France qu'ailleurs en Europe, en raison des prélèvements. L'institut met en lumière les faiblesses structurelles persistantes du pays, malgré un déficit commercial estimé à 100 milliards d’euros pour 2023, contre 164 milliards en 2022. Olivier Redoules, directeur des études de Rexecode, souligne : « À ce stade, le retour aux parts de marché de 2019 n’est pas acquis : les niveaux de 2023 s’inscrivent ainsi dans la trajectoire de baisse enclenchée au début des années 2000 ». Par ailleurs, la compétitivité-prix du pays s'est dégradée depuis 2019, avec une hausse des prix manufacturiers à l’exportation supérieure à celle de la moyenne zone euro. (Le Figaro, Anne de Guigné, 01/02)
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Le 30 janvier 2024, le Conseil des sages, un groupe de cinq économistes chargés de conseiller le gouvernement allemand, a proposé une réforme pour assouplir la règle du « frein à l'endettement », votée en 2009 et inscrite dans la Constitution. Ce système limite le déficit public annuel à 0,35% du PIB depuis 2016, alors que le pays doit investir massivement dans sa transition énergétique, moderniser ses infrastructures et relancer son économie. Son application a été suspendue entre 2020 et 2023 en raison de la pandémie et de la guerre en Ukraine, et doit reprendre cette année. Selon un sondage réalisé fin novembre 2023 pour ZDF, 35% des Allemands ont approuvé cette réforme, tandis que 61% y sont opposés. (Les Échos, Emmanuel Grasland, 01/02)
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Dans une interview accordée à L'Agefi, Peter Oppenheimer, responsable de la stratégie actions monde et de la recherche macroéconomique en Europe chez Goldman Sachs, présente ses perspectives concernant les principaux points d’attention pour 2024. Aux États-Unis, il prévoit une croissance des bénéfices de 5%, bien en deçà des 11% du consensus, en raison de l'inflation et des tensions sur le marché du travail. « Selon notre scénario central, les marges bénéficiaires des entreprises ont atteint un sommet. L’amélioration de la rentabilité et des bénéfices dépendront désormais fortement de la croissance du chiffre d’affaires », explique-t-il. Peter Oppenheimer reste cependant positif quant à l'avenir des entreprises technologiques du secteur des « Magnificent Seven », après une excellente année 2023. Il anticipe une performance en hausse des actions japonaises grâce à une amélioration des économies et aux efforts du gouvernement pour encourager la génération de rendements plus élevés pour les actionnaires des entreprises. (L’Agefi Quotidien, Jean-Loup Thiébaut, 01/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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